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Msaidié : « Le deuxième tour aura bien lieu le 10 avril »

Le 27/02/2016

Houmed Msaidié, colistier de Mohamed Ali Soilihi
Houmed Msaidié, colistier de Mohamed Ali Soilihi 

Le ministre candidat, Houmed Msaidié, colistier de Mohamed Ali Soilihi à la présidentielle, est ferme : le deuxième tour des élections aura bien lieu le 10 avril. Une annonce qui intervient après que Hassane Ahmed El Barwan du parti Juwa ait déclaré qu’il n’y aura pas de deuxième tour sans le recomptage des bulletins.


Dans une conférence de presse tenue hier jeudi dans le quartier général de son parti l’UPDC, le ministre candidat, Houmed Msaidé, a d’abord tenu à se féliciter ainsi qu’à tous les acteurs des élections, du bon déroulement des scrutins : « On parlait de conflit et de boycott. Heureusement, les élections se sont passées dans un climat paisible. On ne peut que s’en féliciter », a dit Houmed Msaidié.
 

Selon lui, le gouvernement et les partenaires internationaux prendront les mesures nécessaires pour assurer la paix et la stabilité afin que les élections du 10 avril puissent se dérouler comme prévu. « Le deuxième tour des élections aura bien lieu le 10 avril. Celui qui voudra se présenter, se présentera. Celui qui voudra se désister, se désistera », a-t-il lancé.
 

Selon le colistier de Mohamed Ali Soilihi, l’UPDC proche du pouvoir, gagne chaque jour en popularité. « Nous somme ceux qui avons réussi à mobiliser le plus de personnes ».
 

M. Msaidé défend son parti de toute suspicion de fraude électorale, précisant que les élections sont organisées et dirigées par le CENI, et non par le gouvernement.
 

Pour preuve de leur bonne foi, Msaidié a évoqué le cas du candidat du JUWA au poste de gouverneur à Anjouan qui a largement devancé celui soutenu par le clan au pouvoir, Anissi Chamsidine.
 

« On aurait aimé que le nôtre soit premier, mais nous avons respecté les règles du jeu de la démocratie », a-t-il dit, avant de rappeler que les calculs des quartiers généraux de l’UPDC, du JUWA ainsi que ceux de la CENI, les classaient en tête. « Le premier restera toujours premier », a conclu Houmed Msaidié.
 

T. Maecha 

 

 

Lettre à Houmed Msaidié

Le 27/02/2016

YHOULAM ATHOUMANI
YHOULAM ATHOUMANI 

Cher Houmed,
 

Méconnaître le choix d’un peuple, c’est détruire un pays tout entier. Un jour tu me disais ceci « Est-ce que réellement ces gens qui habitent à l’hexagone aiment vraiment leur pays, j’en doute ». Ce jour là, en me disant ça, tu te plaçais au coté des gens qui aiment les Comores. Ma question est : Dérober les voix du peuple, est ce aimer son pays ? Je crois que non. Ce n’est pas aimer son pays.
 

En effet, je tiens à rappeler cette célèbre citation : « Le néant n’est pas le rien ou l’absolu rien. L’idée de néant c’est juste l’effet d’une attente déçue ». Au travers de cette citation, le mot « Attente » dégage une portée considérable. Avec comme conséquence, soit la satisfaction, soit la déception. Mais avant toute chose, tu me permets, au préalable, de rappeler quelques événements que je considère nécessaire.
 

Je t’ai connu de près, il y a à peine 2 ans. Lorsque tu avais initié l’idée de créer le parti RADHI. Je m’étais mis en contacte avec toi. Je prenais, le cas échéant, tes défenses lorsque certaines personnes te venaient en attaque. Pour moi, je n’admettais pas l’idée que tu sois anti développement de notre pays. Pour moi, tu étais parmi tant d’autres que je considérais comme homme politique de la situation. J’étais au départ satisfait de tes concepts démocratiques. (lorsque par exemple tu as claqué les portes au CRC au motif qu’ AZALI ne voulait pas respecter l’état de droit ). Pour moi, et sans aucune hésitation, je devrais prendre ta défense.
 

Quelques mois, plus tard, tu es rentré dans le gouvernement. Bien, dans la politique, rien n’est interdit. Un moment donné, moi et toi (après te l’avoir proposé) avions mis d’accord l’idée que je vienne te rejoindre pour travailler au coté de tes services. Pour moi, c’était l’occasion d’aller travailler au coté de la personne qui n’admettait pas qu’on méconnaisse les valeurs que représente un état de droit. Travaillé à coté de toi car, et sous mes yeux, tu étais celui qui pourrais, ne serait ce, défendre les valeurs et libertés de toute une Nation. Finalement, je ne suis pas venu (Pas nécessaire de dire le pourquoi, ce n’est pas utile). Mais on y restait toujours en relation.
 

Un beau jour, j’étais à l’ambassade des Comores à paris, un de tes proches me jurait que tu allais devenir le colistier de Mamadou. Au départ, je n’y croyais pas. Je n’étais pas le seul d’ailleurs. Trois jours après, chose réalisée. Tu es devenu le colistier de Mamadou. De toute manière, en politique, rien n’interdit. Ce sont les aléas de la politique. J’ai appris une chose que faire de la politique c’est devenir un caméléon. C’est-à-dire être rouge le matin et jaune l’après midi. Et bien ce n’est pas faux.
 

Dès l’instant où tu es devenu colistier de Mamadou, je me disais ce que j’allais faire. Je suis anti Mamadou, et je connais Houmed. Que je dois faire ? Pendant toute la campagne, je n’ai pas cité en aucun moment ton nom, ni voire te dénigrer.
 

Mais aujourd’hui, et à l’heure actuelle où j’écris ces mots, je me trouve dans l’obligation de citer ton nom. Te dire que « Le néant c’est l’effet d’une attente déçue ». Je suis déçue par tes ambitions de violer l’état de droit. De vouloir toujours être au pouvoir non pas par voie légale mais par voie frauduleuse.
 

Méconnaître le choix d’un peuple, c’est détruire un pays tout entier. Un jour tu me disais ceci « Est-ce que réellement ces gens qui habitent à l’hexagone aiment réellement les Comores, j’en doute ». Ce jour là, en me disant ça, tu te plaçais au coté des gens qui aiment les Comores.
Ma question est : Dérober les voix du peuple, est ce aimer son pays ? Je crois que non.

 

Violer le choix du peuple c’est trahir l’avenir de tout un peuple, de la nouvelle génération. On ne peut pas continuer à vivre dans la méconnaissance des principes et valeurs garanties par notre norme suprême, qui est notre constitution. La souveraineté appartient au peuple comme disait l’adage. Manipuler le choix du peuple c’est aussi apporter atteinte à la souveraineté populaire.
 

Je sais que tu vas me lire. Et je n’écris pas ça pour te dénigrer. Je t’ai écris pour te rappeler ce que moi et beaucoup de mes compatriotes attendent de ces élections. C’est-à-dire une élection transparente et sans aucune violation.

Dois-je rêver ça ? L’avenir nous le dira…

 

En attendant, je me place au coté de ceux qui contestent ces résultats. Et pourvu que la cour constitutionnelle invalide…
 

Que Le seigneur vienne en aide à la Nation.

Par Yhoulam Athoumani

 

Boléro à la COI

Le 26/02/2016

 
FLASH INFOS : Hamada Madi Boléro, l'ancien Directeur de Cabinet du Chef de l'Etat comorien, chargé de la Défense devient Secrétaire général de la COI (Commission de l'Océan Indien), il succède le mauricien Jean Claude de l’Estrac. 

Hamada Madi Boléro vient de sortir le tome II de ses mémoires qui se concentre sur la période des négociations avec les séparatistes anjouanais, négociations qui ont abouti à la Constitution de 2001. «Il était le favori parmi les noms qui circulaient. C’est un homme d’expérience et de calibre», indique une source comorienne.

 

Élections 2016 : Réactions des candidats

Le 26/02/2016

Quelques réactions de candidats à la présidentielles à l’issue de la proclamation des résultats provisoires par la Commission électorale nationale indépendante.


Mohamed Daoudou (Orange) : « Nous sommes sûrs que les résultats ont été modifiés. Des voix ont été prélevées à certains afin de gonfler le résultat d’autres candidats. Nous nous battons pour la démocratie et je ne comprends pas pourquoi certains refusent un nouveau décompte. La preuve des irrégularités des résultats publiés par la Ceni est qu’ils sont différents de ceux du ministère de l’intérieur. Par exemple, dans un bureau à Mtsangani, j’ai obtenu 104 voix et Me Fahmi Said Ibrahim en a eu 116 voix. Seulement, après leur décompte, Fahmi Said Ibrahim s’est retrouvé avec 0 voix, dans ce même bureau. Il n’y aura pas de second tour tant qu’il n’y aura pas un nouveau décompte ».

 

Mohamed Chatur (CRC)  : « Les bulletins se trouvent à la Cour constitutionnelle. Nous voulons être là quand la Haute cour va procéder au nouveau décompte des bulletins, ceci afin d’éviter toute suspicion et chasser l’opacité autour de ces scrutins. Nous ne voulons que le respect de la démocratie et du suffrage universel. La CENI, la Cour constitutionnelle et le ministère en charge des élections ne reçoivent pas des bulletins mais des PV semblables. A moins que le ministère ne parle pas le même langage que la CENI »


Moinaecha Youssouf Djalal : « Notre décision est ferme, il n’y aura pas de second tour tant qu’un nouveau décompte n’aura pas été effectué. On ne peut pas accepter qu’une poignée de personnes prenne notre pays en otage. En ce qui me concerne, je tiens à vous dire que dans certaines localités comme Hadjambou, Babadjani ou Nyadombeni, j’étais en première position. Et bizarrement, j’ai eu 0 voix. C’est comme si je n’avais ni père ni mère. C’est inacceptable et on va aller jusqu’au bout ».


Ibrahim Hissani : « S’il y a un candidat qui a fait un mauvais score, c’est bien moi. Mais je ne peux en aucun cas accepter ces résultats car nous savons tous qu’ils ont été modifiés. C’est pourquoi j’ai pris cette initiative de convoquer les candidats pour dire non à ces résultats. Aucun candidat n’a été forcé à venir mais ils sont là de leur propre chef, contrairement à d’autres qui boudaient parce qu’ils pas été appelés. Si Houmed Msaidié dit que les élections auront lieu malgré tout le 10 avril, il les fera peut-être à Mboudé mais pas dans nos régions ».

 

Rassemblés par MY

 

La CRC et JUWA rejettent les résultats provisoires de la CENI

Le 26/02/2016

Fahmi Said Ibrahim et Azali Assoumani
Fahmi Said Ibrahim et Azali Assoumani 

Les candidats Azali Assoumani de la CRC, classé en 3e position par la Ceni, et Fahmi Said Ibrahim du Juwa (4e place), rejettent les résultats provisoires proclamés hier mercredi. Les deux candidats crient à la mascarade électorale.

 

La Commission électorale nationale indépendante (Ceni) a proclamé les résultats de la primaire de l’élection présidentielle, tard dans la nuit du mardi au mercredi.
 

A l’issue de ces résultats controversés, Azali Assoumani qui selon les estimations de son parti devrait occuper la première place, a été relégué en troisième position avec 14,96% des voix. Fahmi Said Ibrahim du Juwa arrive lui en quatrième position avec 14,45% alors qu’il figurait dans le trio de tête, selon les estimations de son QG. Les deux partis rejettent les résultats de la Ceni et crient à la fraude.
 

« Le pouvoir en place avait pris la décision, depuis le début, d’écarter par tous les moyens la candidature du parti Juwa, et ils y sont arrivés. Il n’y aura pas de second tour si un nouveau décompte des résultats n’est pas fait », a déclaré Hassane Ahmed El-Barwane, le directeur de campagne du parti Juwa. A en croire Fahmi Said Ibrahim, 23 candidats à l’élection présidentielle sur les 25, y compris Azali Assoumani, contestent les résultats. « Cela montre la gravité des choses » a-t-il dit.


Dans ses démarches, le Juwa a dit avoir saisi la Ceni afin d’effectuer un nouveau décompte des résultats, cette fois en présence d’un représentant de chaque candidat mais aussi de la communauté internationale. Fahmi Said Ibrahim appelle ses militants au calme, en attendant l’aboutissement des procédures légales engagées.

 

Peu après, ce fut au tour de la CRC de dire son mécontentement. Dans une conférence de presse, les candidats Azali Assoumani et Hamidou Karihila ont contesté à leur tour les résultats de la Ceni. Les scores de leur candidat à la présidentielle le plaçaient en tête du classement et non pas troisième comme annoncé par la Ceni. Pour l’élection du gouverneur de Ngazidja, Karihila, placé en 5e position par la Ceni, devait être en lice pour le second tour.
 

« Nous n’acceptons pas ces résultats, qui nous placent en troisième position », a fait savoir le vice-président Djaffar Ahmed. Il ajoute : « « Dès qu’on a senti que les résultats tardaient à être proclamés, nous avons compris qu’il se tramait quelque chose ».
 

Dans ses démarches, la CRC compte interpeller la Cour constitutionnelle. « Nous n’accepterons pas qu’une poignée de personnes sème le trouble dans notre pays. Nous appelons la Cour constitutionnelle à prendre ses responsabilités », a dit Djaffar Ahmed.
 

Mohamed Youssouf

 

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