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Nos écrivains prostituent leurs plumes pour atteindre le sommet
Le 31/01/2010
Professeur, Mohamed Toihiri |
Ils sont nombreux mais trois ont battu le record. Il s’agit de l’auteur de
Après la nomination de Dr Toihir au poste d’ambassadeur des Comores aux Nations-Unies, c’est le tour de Soilih Mohamed Soilih à la tête de
Le professeur Mohamed Toihir était le premier à enseigner à ses petits frères qu’avec une belle plume, on pourrait monter vite à la marche en cirant les chaussures du chef. C’est ce qu’a fait d’ailleurs notre éminent professeur qui, tout au long de la campagne de 2006 qui a porté sambi au pouvoir, Toihir y a contribué énormément avec sa plume. Sans scrupule, Toihir a tiré un député de bas en la personne de son camarade de Bordeaux , Sidi, en l’imposant à faire adopter au forceps la loi sur la citoyenneté économique.
Quant à son cadet le bossé, la démarche est la même. Ceux qui connaissent l’homme depuis son jeune âge savent combien il est prêt à tout pourvu qu’il grimpe le sommet. Il est même capable à utiliser les siens et rien que pour s’appeler ‘’ Mr le directeur’’.
Après avoir fait fortune auprès de Mamadou au ministère des finances, SMS le bossé, a vite débarqué au ministère des affaires étrangères et cette fois ci avec une mission bien déterminée, donner une nouvelle image à la compagnie yemenia et faire en sorte que les morts soient oubliés et que Yemenia reprenne ses vols comme disait quelqu’un ici dans une opinion libre.
Dépêché en France avec son statut d’ambassadeur du crash, Soilih a fait fortune avec son ami Ahamad ben jaffar, sous le dos de nos morts et est rentré aux Comores tranquille avec satisfaction.
Et cerise sur le gateau, le voici nommé au poste de PDG de TNC en remplaçant Djaffar Top modèle, élu député. Et ce n’est pas un hasard si le bossé remplace Djaffar car les deux hommes ont des affinités particulières qui font que leur étoile brille.
Le troisième écrivain qui attend dans les couloirs de Beit Salam est le célèbre fils d’un propriétaire et riche foncier, et dont sambi doit lui donner une fonction qui sera à la hauteur de son statut d’enfant gâté et qui ne manque de rien. Comme nous l’a rappelé ici le directeur général de
Ces écrivains ont réussi à occuper le côté gauche du cœur du président sambi et sont livrés à eux-mêmes par le ministre Djaffar et Dossar. Leur intelligence est réduite au malassurancisme et courtisent le palais comme ces pauvres mendiants du désert.
Ils ont réussi à créer leur propre lexique au même titre que le professeur Djaé Ahamada et qui rassure au président Sambi que ‘’ harmonisation est égale à prolongation du mandat du président Sambi.
En attendant le 26 mai 2010, nos écrivains répondront à ce crime qu’ils commettent en se servant de leur savoir intellectuel pour exterminer tout un peuple.
Ancien élève de Dr Toihir
Source: capablefricain
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Troublantes similitudes entre Sambi et Kadhafi
Le 31/01/2010
Sambi et Kadhafi |
A coup de pétrodollars, Kaddafi est en train de s’allier les pays africains (il ne fait l’ombre d’aucun doute que Sambi a succombé aux avances de son mentor).
Dans les deux cas, on assiste à une volonté manifeste de terrasser les plus petits par des arguments tirés par les cheveux. Ici, c’est Sambi qui dénie à Mohéli le droit de diriger l’Union des Comores en se réfugiant sous des prétextes fallacieux et en s’alliant certains Mohéliens peu scrupuleux qui ne pensent qu’à leurs intérêts bassements matériels. Là, c’est Kaddafi qui réfuse à Malawi (un petit pays d’Afrique australe) la légitimité de présider aux destinées de l’UA. Ici et là, c’est le droit du plus fort qui prime.
Ici, c'est Sambi qui veut fouler à ses pieds l'Accord de Fomboni qui, comme le disent les juristes, a une valeur supra-constitutionnelle. Là, c'est Kaddafi qui cherche à transgresser la charte de l'Union africaine qui stipule pourtant que la présidence de l'UA est tournante entre les aires géographiques du continent (chaque année). Les deux "Ayatollah" ne veulent plus entendre parler de "tournante" au mépris des textes en vigueur.
Mais, la différence entre les deux cas est qu’on imagine mal un Malawite se courber devant le Colonel Kaddafi, quelle que soit sa puissance et ses largesses financières.
Or, aux Comores, des fils de Mohéli (Fouad Mohadji, Iklilou Dhoinine, Larifoi Oukacha, Mohamed Ali Said pour ne citer que ceux-là) se sont couchés pour préserver un poste ministériel et quelques subsides du régime. Moralité : l’argent ne corrompt que ceux qui sont enclins à l’accepter.
I/M/blog
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Le pays va mal
Le 31/01/2010
Idriss Mohamed |
Les chiffres sont parlants, sans discussions possibles. La lutte contre la pauvreté qui nous est chantée sur tous les tons est un leurre ! Tous les indicateurs sont au rouge.
La croissance du Produit Intérieur Brut dégringole et la récession est à nos portes : 2,8 en 2005; 2,4 en 2006; 0,8 en 2007 et 0,2 en 2008. La Zone Franc affiche 4% (page 16). Pendant ce temps, le taux d'inflation croît : 3,2 en 2005; 3,4 en 2006; 4,5 en 2007 et 4,8 en 2008.
Quant aux échanges avec l'extérieur, c'est une véritable catastrophe nationale. Le rapprochement Importation/Exportation est affolant. Page 33 du rapport, les chiffres sont en millions de KMF. En 2006 : 45 249/4 089. En 2007 : 49 716/4 912. En 2008 : 60 323 (+21%)/2 190 (-55%). Cela est-il supportable ? Le pays peut-il continuer sur une telle voie et jusqu'à quand ?
S'agissant du maigre budget de l'Etat, le déficit moyen est de 12%, ce qui est intolérable : -4 065 en 2006, -5 383 en 2007 et -4 318 en 2008 (page 42). Et pourtant les recettes ont augmenté 29 533 en 2006, 32 578 en 2007 et 41 965 en 2008. Les dépenses de personnel sont excessives 22 165 en 2006,
23 896 en 2007 et 26 490 en 2008. Deux questions surgissent. Premièrement comment comprendre qu'avec des telles sommes dépensées, les fonctionnaires se plaignent de ne pas recevoir leurs salaires?
S'agit-il simplement d'écritures comptables ?
Deuxièmement, la croissance de la masse salariale (plus de 4 milliards en trois ans !!) révèle une irresponsabilité criante de ceux qui dirigent ce pays.
On peut regretter qu'il n'y ait pas de chiffres systématiques sur la dette (y en a-t-il ?) du pays pour compléter le tableau. En tout cas, le rapport de la Banque Centrale, quoi que l'on puisse penser sur la qualité des données fournies, constitue une mine pour tous ceux qui s'intéressent au devenir des Comores.
Malheureusement, la plupart de nos politiques ne s'occupent que de politicien, de lutte partisane pour le pouvoir et très, très peu de la situation économique du pays et encore moins des conditions d'existence des larges masses. On comprend pourquoi le rapport annuel de la BCC ne constitue pas encore un vrai événement comme il se devrait.
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2009 : "Annus horribilis", selon Jean Ping
Le 31/01/2010
Le président de la Commission de l'Union africaine, Jean Ping |
La 16è session du Conseil exécutif de l'Union africaine (UA) s'est ouverte ce jeudi 28 janvier, au siège de l'organisation, à Addis-Abeba. Les ministres des Affaires étrangères d'un bon nombre de pays africains se réunissent dans la capitale éthiopienne, trois jours avant l'arrivée des chefs d'Etat pour leur conférence, du 31 janvier au 2 février.
Lors de son allocution d'ouverture, le président de la Commission de l'Union africaine (CUA), le Gabonais Jean Ping, a donné le ton d'une conférence qui s'annonce sous des auspices plutôt sombres.
"L'Afrique n'a pas été épargnée"
Après avoir demandé à l'assemblée une minute de silence en mémoire des victimes du crash de l'avion d'Ethiopian Airlines au large de Beyrouth, ainsi que des civils somaliens et des soldats de la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) tués le 25 janvier, Jean Ping a entamé son discours en évoquant une "annus horribilis" pour le monde entier, dans un contexte de récession généralisée. "L'Afrique n'a pas été épargnée", a-t-il affirmé.
Il a ensuite passé en revue les situations de crise sur le continent et fait le bilan des six derniers mois.
Au titre des améliorations, il a cité la préparation des élections générales au Burundi, l'accalmie en Centrafrique (même si l'opération de démobilisation, désarmement et réinsertion n'a pas encore débuté), le rétablissement de la légalité en Guinée Bissau, la stabilité aux Comores (en soulignant la nécessité d'organiser des élections) et les progrès réalisés en République démocratique du Congo dans le cadre des Accords de Goma de mars 2009.
Au titre des inquiétudes, celui qui rappelle fréquemment qu'il a eu à gérer plusieurs coups d'Etat en six mois a souligné les situations critiques au Niger, ainsi qu'en Guinée et à Madagascar – deux pays suspendus de l'organisation. Les deux chefs d'Etat ne siégeront donc pas aux côtés de leurs homologues, mais des délégations sont néanmoins attendues à Addis-Abeba.
Jean Ping a terminé la revue des crises politiques du continent en détaillant la précarité de la présence de l'UA en Somalie et en appelant la communauté internationale à se mobiliser.
Kaddafi au coeur des discussions
" Cette rapide présentation, a conclu Jean Ping, donne l'ampleur de ce qui se profile pour le continent si rien n'est fait et souligne dramatiquement l'urgence de la situation."
L'inquiétude sur les situations de crise s'est également fait sentir dans le discours de Moussa Koussa, président de séance. Le "ministre des Affaires étrangères" libyen a, en outre, précisé qu'à l'ordre du jour des discussions des ministres figurerait l'épineuse question budgétaire de l'Union. Puis celle de la transformation de la Commission de l'UA en "Autorité", dont le principe avait été acté lors du dernier sommet des chefs d'Etat à Syrte, en juillet 2009, mais dont les contours restent flous. C'était Mouammar Kaddafi, président en exercice de l'UA, qui avait mis le sujet au cœur des discussions.
Et c'est justement le nom du guide libyen qui est – une fois encore – sur toutes les lèvres. Sa tente n'a pas encore été installée dans les jardins de l'Hôtel Sheraton d'Addis que les couloirs de l'UA bruissent déjà de la question lancinante : "Partira ? Partira pas ?" Censé laisser la présidence en exercice au Malawite Bingu Wa Mutharika (qui a été désigné par la Communauté des Etats d'Afrique australe - SADC), il semble faire campagne depuis plusieurs semaines pour conserver le "trône". Verdict d'ici la fin du sommet, prévue le 2 février.
Retrouvez l'interview exclusive de Jean Ping dans le n°2559 de Jeune Afrique, en kiosques du 24 au 30 janvier.
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Boléro invité à Moscou
Le 30/01/2010
L’ancien Premier ministre Hamada Madi Bolero |
L’ancien Premier ministre Hamada Madi Bolero séjourne à Moscou depuis quatre jours à l’invitation de la première chaîne de télévision russe, qui prépare un documentaire sur le président de la Géorgie, M. Mikhail Saakashvili, un camarade de classe de Bolero.
Les deux hommes se sont connus à la faculté de Droit et de Relations internationales de Kiev (Ukraine) et sont restés de très bons amis. Ils se déjà revus en France, puis à New York.
Le tournage du documentaire a commencé la semaine dernière à Paris et se poursuit actuellement à Moscou. Après la Russie, l’ancien Premier ministre répondra à une invitation personnelle de M. Saakashvili à Tbilissi, capitale de la Géorgie, avant de se rendre ensuite en Ukraine.
De retour aux Comores, Boléro profitera de son séjour parisien pour superviser la publication prochaine aux éditions Publibook d’un roman sur son expérience en Union soviétique. Et ce, en attendant la présidentielle de mai 2010 à laquelle il n’exclut pas la possibilité de se présenter.
Inoussa/blog
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