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Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Les milices de la République

Le 09/02/2010

 
Depuis ce matin, la circulation sur la ville de Moroni est sérieusement perturbée par les barricades érigées ici et là par des manifestants qui protestent contre l’incapacité de l’Etat á trouver une issue à la grève qui paralyse l’enseignement public depuis le 11 janvier 2010.

 

Les forces de l’ordre tentent, tant bien que mal, de dégager les barricades pour faciliter la circulation des véhicules. J’ai assisté il y a quelques instants, dans le quartier de Mtsangani, à la mise en place des barricades et à l’intervention musclée des forces de l’ordre pour les démanteler. Dans cette atmosphère d’insurrection, ce qui m’a le plus choqué, c’est la présence de jeunes, habillées avec t-shirt blanc qui suppléent les forces de l’ordre pour dégager les barricades. Paraît-il, ces jeunes, sont des fidèles, du Directeur Général des Douances.

Faut il rappeler à nos gouvernants que la sûreté publique et le maintien de l’ordre public sont des missions exclusivement dévolues par la loi (Loi n°83-014 portant création, organisation, de la Police Fédérale et la loi N°97- 010 /AF Portant création, missions, organisation et fonctionnement de l’Armée Nationale de Développement) à la Police et à l’armée Nationale de Développement (AND).

 

Aucune autre structure ne peut suppléer la police et l’AND pour maintenir l’ordre public, sinon le pays se dirige vers sa « libanisation » avec la création des milices au profit des individus. Nos autorités politiques doivent prendre les mesures qui s’imposent pour contrecarrer ces milices qui risquent de faire des émules dans notre pays et menacer ainsi l’ordre public et la paix.

Comoresdroit.centerblog.net

 

Arrestation de Larifou

Le 09/02/2010

Larifou, président du parti Ridja et SG (national) de la convergence
Larifou, président du parti Ridja et SG (national) de la convergence 
Said Larifou, président du parti Ridja et secrétaire national de la convergence nationale vient d'être arrêté aujourd'hui en fin de matinée. Il se trouve actuellement dans les locaux de la gendarmerie.

 

A l'heure actuelle aucun motif ne lui a été communiqué. C'est la deuxième fois en moins de six mois que le président Sambi et son ministre de la défense Dossar ordonne l'arrestation arbitraire de cet opposant.

Son arrestation a eu lieu au moment où il s'apprêtait à partir pour la Réunion. Les autorités de l'Union procèdent à ce genre d'intimidation pour faire taire toute forme de contestation. En ce qui concerne l'opposition, elle s'est réunie afin d'étudier la réponse à donner à cette arrestation.

 

                                                                                                                                           Source : Ianjouanpresid

 

Grève illimitée des enseignants des écoles publiques

Le 09/02/2010

 
Plusieurs centaines d’élèves et étudiants comoriens sont descendus dans les rues de Moroni samedi pour réclamer la réouverture des écoles publiques.

 

Depuis trois semaines les enseignants des cycles primaire, secondaire et universitaire ont entamé un mouvement de grève illimitée. Ils réclament, entre autres, l’élaboration des statuts particuliers des enseignants, l’harmonisation et la régularisation de la situation administrative des enseignants de l’Université des Comores.

 

La pression de la rue devient de plus en plus persistante ces derniers jours pour que les autorités comoriennes et les syndicats de l’enseignement parviennent, le plutôt possible, à un compromis pour que les écoles ouvrent après juste un premier trimestre de cours.

 

Le ministre de l’Education nationale et celui de la Fonction publique ont tenu, jeudi, une réunion à laquelle l’intersyndical n’a pas pris part pour n’avoir pas été avisé à temps, selon les responsables syndicaux.

 

Les participants à la rencontre reconnaissent la légitimité des revendications des enseignants. Mais ils soutiennent aussi qu’il est nécessaire de parvenir rapidement à un protocole d’accord qui engage le gouvernement et l’intersyndical sur une solution consensuelle permettant de résoudre le différend et ouvrir les écoles publiques et l’Université des Comores.

 

                                                                                                                                                               (Xinhua)

 

L’Humanité vous invite à l’AFASPA

Le 09/02/2010

« Un aller simple pour Mahoré » d’Agnès Fouilleux
« Un aller simple pour Mahoré » d’Agnès Fouilleux 
Nous vous invitons au prochain Mercredi du cinéma de l’AFASPA Au cours duquel sera présenté le deux films dans le cadre de la prochaine Semaine Anticolonialiste

 

« AFRIQUE 50 » de René Vautier

 

1950, le jeune réalisateur découvre la dramatique réalité de l’oppression coloniale et passe outre l’interdiction de filmer sans autorisation dans les colonies françaises. Sur le point d’être expulsé du Mali, il s’enfuit avec des amis africains pour un périple de mille kilomètre. Il suit les traces des répressions, filme un village brûlé pour non-paiement d’impôts et nombre de violations des droits de l’Homme.
Il ne récupérera qu’un quart de ses pellicules qui seront saisies à Paris. Il monte ce film qui lui vaudra la condamnation à un an de prison par le tribunal de Bobo-Dioulasso.

 

« Un aller simple pour Mahoré » d’Agnès Fouilleux

 

Un documentaire solidement étayé sur le quotidien, le passé et le présent de l’archipel. Les victimes, mais aussi les acteurs témoignent des manœuvres qui ont permis à la France de confisquer au peuple des Comores le résultat de son expression souveraine lors du référendum de 1975. Ce déni du droit international, soigneusement tu, n’avait qu’un but : garder une base arrière pour les opérations militaires françaises en Afrique.
Trente ans de ce régime ont produit un résultat désastreux. Les Comores sont divisées et ruinées, Mayotte abrite des dizaines de milliers de clandestins exploités et misérables. Des milliers de migrants, les " morts Balladur ", n’ont pas survécu à la traversée en Kwasa (barque) à la cherche du travail ou tout simplement pour rejoindre la famille.

 

Participation aux frais : 5 euros
La projection suivie d’un débat avec la participation de la réalisatrice Agnès Fouilleux

 

Mercredi 10 Février 2010 à 20 heures
au Centre culturel LA CLEF, 21 rue de La Clef, Paris 5ème
Métro « Censier-Daubenton »

 

Ben Abdou asticote le pouvoir !

Le 07/02/2010

 
Le PPDA comorien, le gentleman Ben Abdou Saîd Soilih, a reçu au début de la semaine, les yeux dans les yeux, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, lors du Sommet de l’Union africaine à Addis. Le locataire de Beit-salam farouche et froussard, intimidé par le professionnalisme pur de l’expert de l’ORTC était agacé sur certaines questions sensibles. Le climat qui a prévalu lors du Sommet d’Addis-Abeba, notamment en ce qui concerne notre pays, la Coopération Comoro-tanzanienne, les relations des Chefs d’Etats africains qui assurent la paix du continent avec notre président, … le journaliste a touché tout, tout en faisant son boulot et la fin de l’entretien était morose. Sambi n’était pas du tout content et Ben Abdou est averti !

 

Dans un moment difficile, le pouvoir central traverse un climat non-merçi. Un moment dur dont l’expérience ou le professionnalisme n’a plus de place. Seul le combat de cacher la vérité aux comoriens est la meilleure des choses. Le journaliste Ben Abdou a pesé les mots ainsi que les questions. Juste et interviewer sûr de ce que les autres veulent découvrir, la rencontre platinée décrite dans le camp sambien comme en fait « une tête-à-tête à poigne », risque de déstabiliser l’opinion publique.  

 

Décochant questions ouvertes et incisives en alternance avec une batterie d’interpellations pointues, le plus aimé des journalistes risque d’avoir mal dans les prochains jours. Il était trop sévère envers la diplomatie (qu’on juge nulle) et a transformé l’Oustadh en petit maître dans le sujet.

 

Dès que Sambi retourne au bercail, ça va donc chauffer, ça va péter dans les couloirs de Beit-Salam comme d’habitude, s’il y a quelqu’un qui dérange. Fait-il écarter Ben Abdou ? Quand il va empoigner encore une fois le Président, celui qu’on nomme l’Expert de l’ORTC ne va pas mégoter sur les torgnoles, être économe en claques, avare de coups envers celui que depuis le début la rumeur présente comme un ami, qui pistonné de plus en plus fort la carrière.

 

L’entretien fini, toute de suite, le mollah comorien téléphone le protocole en place à Moroni, « Mogné Ben Abdou wayé wutsaha nlawé harumwa yé yézi, …» avant de conclure : «  Wayé nguéna matratra,…wayé tsowona ne reguéyi massiwani ! » (Source d’un haut fonctionnaire du palais présidentiel)

 

Ça va donc être une décision idiote pour Sambi, d’écarter Ben Abdou dans les rangs. En tous cas, l’Outadh n’a plus les pieds sur terres, a tout moment il peut faire ce qu’il veut. Et ça sera le massacre d’un chef, l’agonie d’un président affecté par la maladie d’Alzheimer dans l’esprit. Une honteuse décision qui précèdera une exécution à la roumaine.

 

Il faut dire que s’il est en général fort mal traité dans les médias, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est particulièrement le souffre douleur de sa propre image et de la TNC. Livré aux questions baveuses d’un pseudo échantillon de comorien, c’est donc SMS, le nouveau patron de la maison des médias, ORTC, qui aura pour tâche d’achever le président. Pour qui connaît le persiflage habituel de l’écrivain, c’est avec une joie malsaine que Soilih Mohamed Soilih portera une estocade finale animée d’une haine sans nom envers le régime. Trop c’est trop. Cette fois-ci, faîtes comme moi, écoutez le chanteur-humoriste de Moroni « Safké » ou les sketchs des légendaires Djimba Na Mgomri  au lieu de suivre les interviews de Sambi ! C’est un conseil d’un ami…Ben Abdou ne sera pas injecté mais humilié !

 

Ali Mbaé Abdallah

Correspondant Bangwenet

Coulée de lave, le 06 février 2010

 

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