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Les milices de la République
Le 09/02/2010
Les forces de l’ordre tentent, tant bien que mal, de dégager les barricades pour faciliter la circulation des véhicules. J’ai assisté il y a quelques instants, dans le quartier de Mtsangani, à la mise en place des barricades et à l’intervention musclée des forces de l’ordre pour les démanteler. Dans cette atmosphère d’insurrection, ce qui m’a le plus choqué, c’est la présence de jeunes, habillées avec t-shirt blanc qui suppléent les forces de l’ordre pour dégager les barricades. Paraît-il, ces jeunes, sont des fidèles, du Directeur Général des Douances.
Faut il rappeler à nos gouvernants que la sûreté publique et le maintien de l’ordre public sont des missions exclusivement dévolues par la loi (Loi n°83-014 portant création, organisation, de la Police Fédérale et la loi N°97- 010 /AF Portant création, missions, organisation et fonctionnement de l’Armée Nationale de Développement) à la Police et à l’armée Nationale de Développement (AND).
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Arrestation de Larifou
Le 09/02/2010
Larifou, président du parti Ridja et SG (national) de la convergence |
A l'heure actuelle aucun motif ne lui a été communiqué. C'est la deuxième fois en moins de six mois que le président Sambi et son ministre de la défense Dossar ordonne l'arrestation arbitraire de cet opposant.
Son arrestation a eu lieu au moment où il s'apprêtait à partir pour la Réunion. Les autorités de l'Union procèdent à ce genre d'intimidation pour faire taire toute forme de contestation. En ce qui concerne l'opposition, elle s'est réunie afin d'étudier la réponse à donner à cette arrestation.
Source : Ianjouanpresid
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Grève illimitée des enseignants des écoles publiques
Le 09/02/2010
Depuis trois semaines les enseignants des cycles primaire, secondaire et universitaire ont entamé un mouvement de grève illimitée. Ils réclament, entre autres, l’élaboration des statuts particuliers des enseignants, l’harmonisation et la régularisation de la situation administrative des enseignants de l’Université des Comores.
La pression de la rue devient de plus en plus persistante ces derniers jours pour que les autorités comoriennes et les syndicats de l’enseignement parviennent, le plutôt possible, à un compromis pour que les écoles ouvrent après juste un premier trimestre de cours.
Le ministre de l’Education nationale et celui de la Fonction publique ont tenu, jeudi, une réunion à laquelle l’intersyndical n’a pas pris part pour n’avoir pas été avisé à temps, selon les responsables syndicaux.
Les participants à la rencontre reconnaissent la légitimité des revendications des enseignants. Mais ils soutiennent aussi qu’il est nécessaire de parvenir rapidement à un protocole d’accord qui engage le gouvernement et l’intersyndical sur une solution consensuelle permettant de résoudre le différend et ouvrir les écoles publiques et l’Université des Comores.
(Xinhua)
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L’Humanité vous invite à l’AFASPA
Le 09/02/2010
« Un aller simple pour Mahoré » d’Agnès Fouilleux |
« AFRIQUE 50 » de René Vautier
1950, le jeune réalisateur découvre la dramatique réalité de l’oppression coloniale et passe outre l’interdiction de filmer sans autorisation dans les colonies françaises. Sur le point d’être expulsé du Mali, il s’enfuit avec des amis africains pour un périple de mille kilomètre. Il suit les traces des répressions, filme un village brûlé pour non-paiement d’impôts et nombre de violations des droits de l’Homme.
Il ne récupérera qu’un quart de ses pellicules qui seront saisies à Paris. Il monte ce film qui lui vaudra la condamnation à un an de prison par le tribunal de Bobo-Dioulasso.
« Un aller simple pour Mahoré » d’Agnès Fouilleux
Un documentaire solidement étayé sur le quotidien, le passé et le présent de l’archipel. Les victimes, mais aussi les acteurs témoignent des manœuvres qui ont permis à la France de confisquer au peuple des Comores le résultat de son expression souveraine lors du référendum de 1975. Ce déni du droit international, soigneusement tu, n’avait qu’un but : garder une base arrière pour les opérations militaires françaises en Afrique.
Trente ans de ce régime ont produit un résultat désastreux. Les Comores sont divisées et ruinées, Mayotte abrite des dizaines de milliers de clandestins exploités et misérables. Des milliers de migrants, les " morts Balladur ", n’ont pas survécu à la traversée en Kwasa (barque) à la cherche du travail ou tout simplement pour rejoindre la famille.
Participation aux frais : 5 euros
La projection suivie d’un débat avec la participation de la réalisatrice Agnès Fouilleux
Mercredi 10 Février 2010 à 20 heures
au Centre culturel LA CLEF, 21 rue de La Clef, Paris 5ème
Métro « Censier-Daubenton »
Ben Abdou asticote le pouvoir !
Le 07/02/2010
Dans un moment difficile, le pouvoir central traverse un climat non-merçi. Un moment dur dont l’expérience ou le professionnalisme n’a plus de place. Seul le combat de cacher la vérité aux comoriens est la meilleure des choses. Le journaliste Ben Abdou a pesé les mots ainsi que les questions. Juste et interviewer sûr de ce que les autres veulent découvrir, la rencontre platinée décrite dans le camp sambien comme en fait « une tête-à-tête à poigne », risque de déstabiliser l’opinion publique.
Décochant questions ouvertes et incisives en alternance avec une batterie d’interpellations pointues, le plus aimé des journalistes risque d’avoir mal dans les prochains jours. Il était trop sévère envers la diplomatie (qu’on juge nulle) et a transformé l’Oustadh en petit maître dans le sujet.
Dès que Sambi retourne au bercail, ça va donc chauffer, ça va péter dans les couloirs de Beit-Salam comme d’habitude, s’il y a quelqu’un qui dérange. Fait-il écarter Ben Abdou ? Quand il va empoigner encore une fois le Président, celui qu’on nomme l’Expert de l’ORTC ne va pas mégoter sur les torgnoles, être économe en claques, avare de coups envers celui que depuis le début la rumeur présente comme un ami, qui pistonné de plus en plus fort la carrière.
L’entretien fini, toute de suite, le mollah comorien téléphone le protocole en place à Moroni, « Mogné Ben Abdou wayé wutsaha nlawé harumwa yé yézi, …» avant de conclure : « Wayé nguéna matratra,…wayé tsowona ne reguéyi massiwani ! » (Source d’un haut fonctionnaire du palais présidentiel)
Ça va donc être une décision idiote pour Sambi, d’écarter Ben Abdou dans les rangs. En tous cas, l’Outadh n’a plus les pieds sur terres, a tout moment il peut faire ce qu’il veut. Et ça sera le massacre d’un chef, l’agonie d’un président affecté par la maladie d’Alzheimer dans l’esprit. Une honteuse décision qui précèdera une exécution à la roumaine.
Il faut dire que s’il est en général fort mal traité dans les médias, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est particulièrement le souffre douleur de sa propre image et de la TNC. Livré aux questions baveuses d’un pseudo échantillon de comorien, c’est donc SMS, le nouveau patron de la maison des médias, ORTC, qui aura pour tâche d’achever le président. Pour qui connaît le persiflage habituel de l’écrivain, c’est avec une joie malsaine que Soilih Mohamed Soilih portera une estocade finale animée d’une haine sans nom envers le régime. Trop c’est trop. Cette fois-ci, faîtes comme moi, écoutez le chanteur-humoriste de Moroni « Safké » ou les sketchs des légendaires Djimba Na Mgomri au lieu de suivre les interviews de Sambi ! C’est un conseil d’un ami…Ben Abdou ne sera pas injecté mais humilié !
Ali Mbaé Abdallah
Correspondant Bangwenet
Coulée de lave, le 06 février 2010
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...et pendant ce temps là, Staline tuait et envoyait au goulag des millions de personnes au seul prétexte qu'elles pouvaient gêner. Le colonialisme c'est aussi l'annexion pure et simple des petits et moyens pays qui étaient voisins de la Russie...mais chutt!à quand un débat sur les cruautés du communisme.