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Ce qu’en pense Abdou Hamadi, bloggeur
Le 11/02/2010
Abdou Hamadi |
Notre oustadh peut-il arrêter de se regarder comme un extraterrestre ? Et savoir que les gens sont appréciés pour leur naturel, leur franchise et leur honnêteté ? Une chose est sûre, le président se cache derrière un personnage et cela lui cause plus de soucis. Pourra-t-il un jour mettre son orgueil à la poubelle ?
La réponse est oui d’un côté. Si on l'aime pour ce qu’il est et non pour ce qu’il veut nous faire croire. D’autre côté rien ne nous rassure, car l'orgueil, peut venir d’un sentiment égocentriste, et là le sujet se sert de l'orgueil comme un rempart contre des attaques éventuelles c’est le côté positif de l’orgueil.
Mais Mrimdu se demande est-ce que le président n’a pas souffert d'une trahison dans son enfance ? Et qu'il s'en sort en cachant sa douleur sous un masque d'orgueil ?
Le président c’est un être humain comme les autres. Il a son honneur, ses défauts et ses atouts, on doit absolument respecter la dignité de sa personnalité. Je pense que personne ne souhaite malheur à A. Abdallah Sambi en personne. C’est la politique de son entourage, et son masque permanent qu’on déteste. C’est pourquoi d’ailleurs, on se demande comment lui ramener à la raison et éviter à ce qu’il se révolte farouchement contre ceux qui s’opposent à sa politique par raison. Comment faire face à cette phase de révolte et du rejet de l'autre lorsqu'on désire à le ramener à prendre conscience de ces propres handicapes ?
Chers amis, c’est juste parce qu'on aime A. Abdallah Sambi et qu'on aperçoive en lui quelqu'un de bien malgré tout, qu’on lui rappelle ses devoirs et les limites de ses droits. C’est ça l’amour c’est ça l’amitié et c’est ça le patriotisme.
Et pour l’auteur de l’article « Sambi, prisonnier de son orgueil ! » je lui dis ceci :
« Une personne en masque d'orgueil, un jour ou l'autre, il faudra qu'il fasse face à ses démons et qu'il réapprenne à faire confiance aux autres. A partir de là, son orgueil devrait s'estomper mais, ne disparaîtra jamais. Tout simplement parce que cela restera toujours sa porte de sortie par laquelle il passera en cas de souffrance interne ».
Abdou Hamadi
Auteur du livre « Comores, le symptôme du chaos »
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Larifou en grève de la faim
Le 11/02/2010
Said Larifou, fatigué et malade |
Saïd Larifou est finalement ressorti libre ce mardi midi après avoir été interpellé par les gendarmes de Moroni ce lundi (lire ici ). Il lui était reproché d'avoir participé de manière directe ou indirecte aux manifestations qui avaient rassemblé étudiants et enseignants en opposition au président des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi.
Premier opposant au président en exercice, l'avocat de Saint-Pierre, Saïd Larifou, a été entendu par les hommes de la gendarmerie sur son éventuelle implication dans les dérapages observés la semaine dernière. Résultat, le leader du parti Ridja n'a toujours pas retrouvé le sol réunionnais. Il devait d'ailleurs être à nouveau entendu ce mercredi pour un complément d'enquête.
Une grève de la faim en opposition à Sambi
En réponse à ces arrestations répétées, Saïd Larifou a décidé d'entamer une grève de la faim au Palais de justice de Moroni, en présence de certains de ses partisans. Une plainte relative à cette arrestation a également été déposée.
Ce n'est pas la première fois que Saïd Larifou fait l'objet d'une arrestation de ce type. Le 17 novembre dernier, il avait déjà été arrêté pour des propos qualifiés de déplacés à l'égard du président Sambi (Voir " Saïd Larifou en garde à vue ").
Du côté de son cabinet à Saint-Pierre, on n'a pas beaucoup de nouvelles de l'avocat franco-comorien en raison de difficultés de communication avec Moroni.
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Sambi prisonnier de son orgueil !
Le 10/02/2010
L'Oustadh, le Cheikh, l'Imam, Al Raîs Sambi, président des Comores |
Selon le discopsy, l'orgueil serait une « attitude irritante due à un moi hypertrophié. L'individu orgueilleux tend à surestimer ses mérites et sa valeur personnelle, ce qui est par ailleurs la preuve d'une perception biaisée de la réalité et d'une certaine étroitesse d'esprit. Toutefois et contrairement à ce que l'on rencontre dans la vanité, les mérites que s'attribue l'orgueilleux sont des mérites reposants sur des acquis réels, à défaut d'être justement évalués. L'orgueil est un terreau fertile pour les troubles psychologiques : Attitude de rejet de l'entourage et sentiment de prédominance au sein de celui-ci risquent de propulser le sujet en dehors de la réalité ».
Comme nous le constatons, les spécialistes, sans connaître Sambi, confirment : « le sujet (orgueilleux est propulsé en dehors de la réalité » ! Ah orgueil si tu nous tiens ! Évidemment, ce qui pique notre ego suscite en général des émotions négatives, parfois agressives. Et d'un individu à l'autre, ou plutôt, d'une personne narcissique à une autre plus modeste, l'expression de ce malaise peut varier considérablement. Il est d'ailleurs établi que les orgueilleux ont le nez court et qu'ils sont ridicules. Ils ne voient rien venir, ils ne sentent rien...
Ce qui fait l'orgueil, c'est un excès d'estime de soi qui donne le sentiment d'être supérieur aux autres, et non pas l'estime elle-même que nous avons de nous, car celle-ci nous est absolument nécessaire pour vivre. Très certainement, sans elle, nous ne pourrions plus rien faire, nous perdrions tout ressort dans l'action. Un homme qui ne s'estime plus est un homme perdu. Il faut avoir une bonne opinion de soi-même, parce que nous sommes toujours portés à nous conduire selon l'opinion que nous avons de nous-mêmes. Seulement cette estime, il faut la mériter et ne point l'exagérer, sinon nous tombons dans l'orgueil. La conséquence dans la conduite de la vie est inéluctablement le fait que nous ne voyons plus clair et nous ne voyons plus juste, d'où la fameuse expression : " Être bouffi d'orgueil ".
Comment constate-t-on l'orgueil et est-ce que réellement notre Président en est un ? Les signes d'orgueil les plus fréquents sont : croire que l'on a raison sans raison suffisante; n'admettre aucune critique, les trouver toutes imbéciles ou injustes, sans autre examen; croire que tout ce qu'on fait est très bien et que personne ne pourrait faire mieux. Comme cette cuisinière qui était convaincue que si elle ratait un plat, c'était la faute de la casserole, jamais la sienne. Ces quelques éléments, pour quelqu'un de la Médina de Mutsa et qui de surcroît connaît Sambi, vous dira que cela décrit mais alors d'une manière exacte l'homme enturbanné qu'est Sambi ! D'ailleurs, les filles qui l'ont connu vous diront qu'il s'adresse exactement comme ça même aux filles !
L'orgueil nous aveugle sur nous-mêmes et sur la qualité de notre conduite, à quoi peut s'ajouter notre sottise qui fait bon ménage avec l'orgueil. Accepter qu'on puisse n'avoir pas toujours raison, qu'on puisse s'être trompé, avoir fait fausse route, c'est entré dans la voie de la modestie et de l'humilité. Mais comment arriver à ces aveux si nous sommes convaincus de l'infaillibilité de notre intelligence et de notre jugement? Douter un peu de soi à l'occasion, sans inquiétudes ni remords, calmement, froidement, voilà le meilleur remède contre l'orgueil. Sambi, justement, croit qu'il ne pouvait pas se tromper ; qu'il a toujours raison ; qu'il est le seul à en avoir d'ailleurs et c'est ce qui va le tuer ce malheureux ! Plus grave encore c'est son entourage immédiat hormis sa famille qui le pousse à la bêtise ! Sinon comment quelqu'un qui sait qu'il ne comprend rien en la vie publique, pourrait continuer à agir comme le Sambi ?
Au moment où son mandat « chanceux » arrive à sa fin, persiste t-il à vouloir tricher oubliant qu'il risque sa vie ainsi que celle de ses proches ? L'orgueil est comme un sentiment, une perception, démesurés de soi-même, qui s'ajoutent au mépris des autres, dans la mesure où l'on se grandit au-dessus d'un autre, on tend à l'abaisser, du moins dans l'opinion qu'on en a. C'est dans le délire de l'orgueil que se déclarent toutes les rébellions, les haines, les troubles, et à tous les niveaux. Qu'il s'agisse des domaines, personnel, professionnel ou politique. Un spécialiste en psychologie disait si clairement que "L'orgueil est la plus grave de toutes les maladies spirituelles et la plus nuisible ".
Comme rien n'entache autant la santé spirituelle et le bonheur de l'homme que l'orgueil, une thérapie spirituelle intensive, fondée à la fois sur la lumière de la foi et celle de la raison, s'avère absolument nécessaire pour s'en corriger, voire s'en guérir. Il faut distinguer entre l'orgueil le moins pernicieux, celui qui se manifeste dans les actes de la vie courante, devenant donc visible dans le comportement, et l'orgueil foncier, invisible, qui fait partie pour ainsi dire de nous-mêmes, parce qu'il nous habite plus ou moins.
Dans la mesure que nous ne reconnaissons pas spontanément la vérité au sujet de nous-mêmes, au sujet de nos défauts, de nos erreurs passées ou présentes, de nos torts, dans la mesure où nous essayons de projeter de nous-mêmes une image qui ne correspond pas à la réalité, et cela souvent au détriment des autres, nos esprits sont atteints de la terrible maladie de l'orgueil. Effet, contrairement à ce que nous croyons, il est clair que l'orgueilleux souffre. Dans l'épreuve il se désespère. Si l'épreuve devient plus affligeante, plus humiliante, la révolte ou la colère monte en lui.
Dans les rapports avec les autres il ne peut en être tout à fait ainsi. Car l'orgueil va se manifester par un insupportable esprit de supériorité, d'exagération, d'obstination, de contradiction et d'arrogance. L'orgueilleux, bien qu'il soit capable de prendre des airs réservés, est convaincu de sa supériorité dans un domaine ou dans l'autre. Comme Sambi, il ne se rend même pas compte qu'il parle des trucs dans des domaines spécialisés que même les spécialistes en font débat ! Savez-vous par exemple que parfois à la télévision Sambi explique les finances publiques, la fiscalité... ?
Il entend bien que cette suprématie soit reconnue. Il est porté à se mettre en valeur, à se vanter, à tirer gloire de son avoir, de son savoir et de son pouvoir. Il recherche l'approbation, les soutiens, les éloges, les attentions. Il a aussi, dans sa pensée, toujours ou presque toujours raison ; voilà pourquoi il n'accepte pas facilement une remarque qu'il prendra comme un manque d'égard ou une incompréhension. Il est habituellement si sûr de lui-même, qu'il ne lui vient pas à l'idée qu'il puisse en telle ou telle circonstance vraiment se tromper. Il s'obstine dans ses idées et son vouloir, dût-il avoir comme contradicteurs de ses positions des personnes beaucoup plus expérimentées et beaucoup plus sages que lui. Il lui est excessivement difficile de s'incliner devant l'autorité et/ou la vertu des autres, de complimenter leurs bonnes actions. Ici, chapeau à Sambi : un jour il s'est demandé publiquement c'est quoi cette Cour Constitutionnelle qui ose rejeter un décret que lui Sambi a signé ! Quel malade ce Sambi !
Il n'aime pas la bonne réputation des autres, cherchant et trouvant toujours quelques motifs pour les critiquer. Dans ses relations avec les autres, il impose ses idées, ses façons de faire comme étant les meilleures et devant être adoptées ; il essaye de tout contrôler. Quant au mensonge, l'orgueilleux ne fait pas qu'y recourir pour dissimuler ses erreurs, pour maintenir son image, pour se mettre en valeur, il vit dans le mensonge. Sambi en est spécialiste et qui dit mieux ?
L'orgueil lui-même est tout entier mensonge ; c'est une maladie qui empêche l'esprit d'être simple et l'homme d'être heureux. La colère sort également du cœur et de la bouche de l'orgueilleux. Car il n'accepte pas l'opposition qui le mettrait en question ; sa supériorité contestée, il est prêt à la défendre avec force. Son orgueil blessé le pousse à de l'agressivité, à de la violence verbale et même physique. Mohamed Bacar à Anjouan pourra en témoigner !
Pour impressionner les autres, l'orgueilleux parle fort et agit brusquement, sans délicatesse. Par sa colère, il fait sentir son importance et impose silence à ses interlocuteurs. L'orgueilleux s'il ne parvient pas à s'imposer d'une manière ou d'une autre il se réfugie dans la rancune. C'est généralement un rancunier ; il ne pardonne pas les offenses. Car le pardon, qu'il faut accorder aux autres si l'on veut être pardonné, exige l'humilité. La grande raison pour laquelle il se refuse au pardon est, et ne peut être que l'orgueil. L'orgueil est le premier responsable de la haine envers les autres.
L'orgueilleux n'aime pas davantage son prochain, car on ne peut aimer son prochain en se préférant à lui et en le méprisant, ne fût-ce qu'intérieurement. Il n'est pas rare qu'en plus de ce détestable esprit de domination et d'entêtement, le signalement extérieur de la maladie de l'orgueil soit un esprit de contradiction qui peut aller jusqu'à être systématique. Il suffit alors que l'un dise blanc pour que l'orgueilleux dise noir. C'est ainsi qu'il affirme sa "supériorité" par des avis qui n'admettent aucune discussion.
On n'est pas loin alors de la véritable maladie mentale. Parce que l'esprit de contradiction rend les relations avec les autres très désagréables et quasiment impossibles, on peut comprendre que la personne qui en souffre tende à se réfugier dans un triste isolement, ou tout autre déviation mentale ou excès destructeur. Quel que soit l'ordre adopté, il n'est pas difficile de voir le lien criant qu'il y a, par exemple, entre l'orgueil et l'ambition ; l'orgueil et la présomption, l'orgueil et le désespoir ; l'orgueil et le mensonge ; l'orgueil et la colère ; l'orgueil et la rancune ; l'orgueil et la haine.
L'ambition, qui demande toujours plus d'avoir, d'honneurs, de gloire, est animée par l'orgueil, dont l'envie de grandeurs est inapaisable. Le lien de la présomption à l'orgueil est aussi très facile à percevoir. L'orgueilleux présume de qualités et de forces qu'il n'a pas ; aussi s'engage-t-il dans des entreprises qui dépassent ses capacités. Sambi croit construire le Monde ! Il est fou ou quoi ?
Par ailleurs, les échecs et les épreuves conduisent l'orgueilleux au désespoir, à la démoralisation, parce que, s'appuyant sur lui-même, il se ferme aux autres, à plus forte raison lorsqu'il est très entouré. L'orgueil ne peut-être "intérieurement" qu'un solitaire. Dans la lutte personnelle que nous avons à livrer contre les différentes formes d'orgueil, il faut nous appliquer à discerner ce qui, en chacun de nous, peut prêter occasion à l'orgueil. Le long et scrupuleux travail d'identification de nos faiblesses et de leurs motivations secrètes sont indispensables si l'on veut y remédier efficacement.
Alors face à tous ces éléments, nous voudrions supplier l'entourage de Sambi de faire leur mea-culpa car au lieu de dire publiquement ce qu'il vit à Beït Salam, cet entourage a cru bon d'en profiter jusqu'à la dernière minute ! Dehors, tout ce monde nous parle comme si à Beït Salam vit un Djinn, un diable, un malade qui n'attend que son heure pour se rendre compte de ses bêtises !
Sambi doit partir plus vite que prévu pour permettre aux comoriens de se rendre compte des dégâts qu'il aura commis ! La tournante pour quatre ans est aussi faite pour ça ! Soyons quand même comoriens tous !
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Qui sont-ils ?
Le 10/02/2010
Des hommes d’artichauts qui s’attachent trop,
Rarement aimés en retour,
Cherchent désespéramment le grand amour,
Alors que la promesse d’un amour fusionnel
Est là dans tous les couloirs : c’est la merde !
Natidja Kassim, Mbéni (Grande- Comore)
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La colère des élèves a fait vaciller le régime à Moroni
Le 09/02/2010
Violentes manifestations estudiantines à Moroni |
Les slogans appelaient à la démission du ministre de l’Education nationale et au départ pur et simple du président Sambi, dont le souci majeur est aujourd’hui de proroger son mandat jusqu’en 2013.
Il faut dire que les questions sociales sont devenues la cadette des préoccupations du régime au profit de manœuvres bassement politiciennes qui n’intéressent que les caciques du pouvoir. Au lendemain de son retour à Moroni, après le sommet de l’Union africaine, Sambi a évacué le sujet du moment (la grève dans l’enseignement) pour insister sur le prétendu quitus que lui aurait accordé Jean Ping pour continuer son œuvre de mise à sac et de pillage de notre pays.
Aujourd’hui, nul besoin d’être clerc pour constater que le fossé entre les préoccupations quotidiennes des Comoriens et les priorités du gouvernement ne cesse de se creuser. Le président a lui-même donné la meilleure illustration en août dernier en avouant publiquement ne pas savoir si les fonctionnaires comoriens étaient payés ou non.
Cette fois, le gouvernement se heurte à un roc, puisque, malgré les promesses mielleuses du régime en place, il n’entend pas reprendre le chemin des classes tant qu’il n’aura pas obtenu gain de cause. Selon un fonctionnaire du ministère des Finances, il suffirait que le président Sambi renonce à quatre voyages pour répondre aux exigences légitimes de l’intersyndical.
Il faut dire que, pour peu que le pouvoir fasse preuve d’une gestion rationnelle des finances publiques, l’on pourrait répondre aux revendications des enseignants. Malgré tout, ce n’est pas le cas. Les douanes, première source de devises de l’Etat, sont transformées en vache à lait pour les proches du pouvoir.
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