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MEETING DE HAMBOU : Azali «Je respecte les règles du jeu»

Le 20/02/2016

Azali Assoumani Les sympathisants de la CRC au Meeting de Mitsoudjé Les sympathisants de la CRC au Meeting de Mitsoudjé Les sympathisants de la CRC au Meeting de Mitsoudjé Les sympathisants de la CRC au Meeting de Mitsoudjé

Azali Assoumani
Azali Assoumani 

A Hambou, dans son fief de Mitsoudjé, devant près de 10 000 supporteurs, s'est tenu le dernier grand meeting du candidat de la CRC à la présidentielle. Avec un objectif : reprendre la main. Opération réussie.

 

Il devait rassurer ses troupes après des semaines de turbulences et de quelques couacs. C'est chose faite. Le candidat de la Convention pour le Renouveau des Comores n'a pas perdu de temps. Une heure de discours, clair et poignant. «Je veux parler de l'Union des Comores», lance-t-il en préambule devant ses sympathisants survoltés dont le ban et l'arrière-ban de la CRC d'hier et d'aujourd'hui tous réunis pour la bonne cause.

 

Le verbe solennel, la gestuelle déterminée, il remonte le fil de son existence depuis ses premières années, quand, enfant à Mitsoudjé, il fut élevé dans une "famille plutôt conservatrice et modeste".

 

"S'engager est la meilleure des manières pour combattre les inégalités ; cet engagement je ne l'ai pas reçu en héritage, je l'ai choisi", confie-t-il. Puis, il rappelle ses premiers combats électoraux dans une terre acquise aux dinosaures. Le storytelling est clair : le rendez-vous de 2016 est un aboutissement, le fruit d'une vie, mais il n'est pas «un vorace du pouvoir», assure-t-il.

 

L'après-présidentielle

 

Se raconter pour mieux se démarquer de ses adversaires. «Je vais vous confier mon secret : j'aime les gens quand d'autres sont fascinés par l'argent ». Suivez son regard. Azali Assoumani a taclé, sans jamais le nommer Mohamed Ali Soilihi dit Mamadou. Il n'a pas non plus désigné nommément Fahmi Said Ibrahim. Ou Mouigni Baraka.

 

Non, Azali Assoumani faisait mine de se projeter déjà dans l'Union des Comores d'après mai 2016. Par moments, il semblait anticiper une victoire, annonçant d'ores et déjà les contours de son quinquennat : un premier pas pour prôner une bonne diplomatie, complètement laissée à l'abandon, nos grands partenaires de toujours apprécierons; une première série de mesures pour réguler le système administratif.

 

Sur ce sujet, le candidat de la CRC a haussé la voix : «Nous devons revoir les contrats bidons ». C'est l'occasion pour lui d'entrer de plain pied dans certains points de son programme. Et qu'importe si ses proches répétaient depuis plusieurs jours qu'il ne fallait pas attendre de cette réunion de Mitsoudjé pour attaquer.

 

A la CRC toute

 

Le voilà qui égrène sans attendre les grands axes de son projet dans une ambiance totalement survoltée, où les mots de l'orateur étaient sans cesse recouverts par les vociférations des cornes de brume. Sécurité nationale, Éducation, Emploi, Santé, Énergie, Justice. Le Colonel a balayé tous les sujets. Déterminé, il s'est à peine arrêté de parler pour savourer les "Azali président" ; il a tracé sa route, et tant pis s'il a fallu égratigner les siens. Il a affirmé «avoir tiré toutes les leçons du passé». Ajoutant : «Je ne laisserai pas les jeunes comoriens aller vers une famille politique, qui n'a jamais rien fait pour eux».

 

Durant une heure, dans une pluie battante, le candidat a voulu démontrer qu'il est désormais tout entier tourné vers un objectif : redorer l'image réellement égratignée des Comores. «J'ai conscience de la tâche qui est la mienne : incarner le changement, faire gagner le peuple et redonner confiance à l’État", a déclaré l'ancien Chef d’État Major dans un discours fréquemment interrompu par des «Wé ndé Mzé !», devant la foule électrique.

 

Le public enchanté estime que Azali Assoumani a fermé sa campagne des primaires avec succès dans son fief, au Stade de football de Mitsoudjé. Mais le plus dur reste à faire...

 

Le choix de Hambou pour le dernier Meeting a inspiré tout le monde. Mohamed Ahamada Doudou, militant engagé, salue «un discours de conquête, bien loin des eaux tièdes sociales ». 

 

Plus mesurée, Maman Chakira de Mdé ya Bambao estime que «l'ambition des évolutions proposées laisse quelques doutes sur leur réalisme et les marges de manœuvre». Mais elle compte coûte que coûte de voter Azali.

 

Même scepticisme de la part de Djaé Soundi Msa, ingénieur en agronomie, qui dit que «tout ce que les militants rêvaient d'entendre a été dit par Azali Assoumani», qui s'est gardé, en revanche, de parler des sujets qui fâchent au début de la campagne. 

 

«C'est vrai qu'à la veille d'entrer à Beit-Salam, Azali, peut en effet écrire sur sa page blanche ce qu'il veut», note encore un écrivain très reconnu rallié à la CRC le jour du Meeting qui parle néanmoins du meeting de Mitsoudjé comme d'un "triomphe". 

 

Ce qui fait dire à Ben Djadid Soilihi originaire de Ntsoudjini que «son lyrisme un tantinet révolutionnaire sur l'abolition des privilèges aura au moins enchanté les comoriens défavorisés. Soulever un stade ou une salle de militants, Azali Assoumani sait faire depuis longtemps. Il l'a encore prouvé à Mitsoudjé mais cette fois dans les habits d'un futur président».

 

Sans doute dans la région de Hambou n'est-il pas le plus mauvais endroit pour faire une bonne note de campagne dans le camp de la CRC. A noter que le représentant de cette région à l'Assemblée de l'Union est issu de cette famille politique. Un discours vif et rassembleur était bien préparé comme une rampe de lancement idéale et balayer les doutes. Il convient à dire que le candidat de la Convention pour le Renouveau des Comores est considéré depuis le début de la campagne comme homme fort du trio final. Sur le papier, tout semble parfait mais avertit que cette construction ne vaut évidemment que si elle n'est pas démentie dès demain, jour J, par des dérapages politiciens qui traduiraient des incohérences, des insincérités, des impossibilités à tenir tant de promesses.
 

A. A. Toihir Ahmed

 

Présidentielle aux Comores : des mesures sécuritaires antifraudes

Le 20/02/2016

Devant le bureau de vote de Mbeni, à 50 km de Moroni. PHOTO / IBRAH. Y
Devant le bureau de vote de Mbeni, à 50 km de Moroni. PHOTO / IBRAH. Y 

Les électeurs de l'île de Grande Comore éliront le 21 février les trois candidats pour le second tour des élections présidentielles le 10 avril prochain. Pour ce tour préliminaire, 25 candidats sont en lice, dont 23 inquiets : dans un courrier adressé à la Cour constitutionnelle, ils alertent quant à de possibles fraudes. Des mesures de sécurité importantes seront déployées dès le samedi 20 février.
 

Aux Comores, ce n'est pas seulement un dimanche électoral, mais tout un week-end. La cause : l’arsenal de mesure sécuritaire antifraude. Pour commencer, chacun sera confiné dans la commune où il vote dès ce soir. Des barrages de brigade routière ainsi que de gendarmerie et de police nationale seront ensuite postés à l'entrée de chaque ville de l'île.
 

Ce soir à minuit, seuls les véhicules munis de laissez-passer pourront encore circuler. L’objectif : limiter les déplacements de la population pour atténuer le risque de voir des électeurs aller deux fois aux urnes dans deux circonscriptions différentes.
 

Le vice-président Mohamed Ali Soilihi suspecté
 

En revanche, l'inquiétude des 23 aspirants concerne un candidat en particulier : l'actuel vice-président Mohamed Ali Soilihi et ses colistiers, dont le ministre de l'Intérieur. Si des militaires et des policiers seront placés devant les bureaux de vote, comment être assuré de la protection des urnes lors de leur déplacement alors que le chef de la sécurité territoriale est en lice au poste de vice-président dans ces élections ?
 

Respecter la voie légale
 

Autre source d’inquiétude : la Commission électorale nationale indépendante. Depuis l'éviction manu militari de deux commissaires,l’institution est remise en cause, car l’action ne respectait pas la voie légale selon ses détracteurs. Elle avait pourtant été validée par un décret présidentiel avant d'être retoquée par la Cour constitutionnelle.
 

Autant d'éléments qui font craindre aux candidats la mainmise du pouvoir en place. La journée de demain devrait répondre à certaines de ces interrogations.
 


Un scrutin un peu particulier
 

Les Comores ont mis en place un système de présidence tournante. Ainsi, les trois îles de l'archipel sont représentées chacune leur tour. Et cette année, le chef de l'Etat doit venir de la Grande Comore.
 

Vingt-cinq candidats sont en lice pour ce premier tour qui n'en est pas vraiment un. Il s'agit plutôt d'un tour préliminaire : ce dimanche, seuls les habitants de la Grande Comore, c'est-à-dire la moitié des électeurs, se rendent aux urnes pour effectuer un premier choix.
 

A l'issue de ce premier tour, il n’y aura plus que trois candidats. La prochaine étape du scrutin aura lieu avril et cette fois, tous les habitants des Comores voteront pour choisir leur nouveau président.
 

Parmi les candidats, il y a celui du pouvoir sortant que les Comoriens connaissent mieux sous son surnom Mamadou que sous son vrai nom Mohamed Ali Soilihi. Il est le vice-président en charge des Finances. Face à lui, il y aura notamment l'ancien chef de l'Etat, Azali Assoumani, le gouverneur de la Grande Comore, Mouigni Baraka, ou encore Fahmi Said Ibrahim, qui est le poulain de l'ex-président Sambi. Une seule femme: elle s'appelle Youssouf Abdou Moinaecha.  

 

Par RFI

 

Bourhane Hamidou promet des réformes profondes

Le 20/02/2016

Bourhane Hamidou, candidat aux élections présidentielles

Bourhane Hamidou, candidat aux élections présidentielles
Bourhane Hamidou, candidat aux élections présidentielles 

Bourhane Hamidou, candidat à l’élection présidentielle, a organisé son grand meeting hier jeudi après-midi à Moroni. L’ancien président de l’Assemblée nationale promet des réformes profondes, notamment sur le sort des retraités mais aussi concernant les salaires de l’armée.

 

Candidat indépendant à l’élection présidentielle, Bourhane Hamidou a organisé son grand meeting hier jeudi après-midi à Moroni. A la place Karthala s’étaient réunies près de 3000 personnes. Dans son discours, l’ancien président de l’Assemblée nationale a promis d’effectuer des réformes sur les retraités et les salaires de l’armée.

 

« Nous savons que ces retraités sont des personnes qui ont servi la Nation. Ils devraient bénéficier d’une bonne retraite. Il en est de même pour l’armée qui assure notre sécurité et à qui on doit beaucoup ». Les femmes et les jeunes ne seront pas lésés à l’en croire, s’il est élu.

 

Dans son programme, cet ancien ministre a abordé les thèmes de l’agriculture, la pêche et l’énergie, s’attardant un peu plus sur l’éducation. « C’est la base de toute chose. J’espère réduire les frais des droits universitaires et carrément les supprimer pour les nouveaux bacheliers », a-t-il dit. Déplorant la situation qui prévaut dans le pays, Bourhane Hamidou a dit vouloir séparer les ministères surtout le ministère de l’éducation, de la culture, de la jeunesse et sport.


Son vice-président de Ngazidja appelle les Comoriens à faire le bon choix et choisir un président soucieux de son peuple. « Il est temps de placer votre confiance en Bourhane Hamidou et aller vers le changement » a-t-il dit.. Selon lui, M. Hamidou est le président qui peut amener le pays à faire concurrence aux autres pays de la région de l’Océan Indien.

 

Mohamed Youssouf

 

Assoumany Aboudou Salami clôt sa campagne à Iconi

Le 20/02/2016

Assoumany Aboudou Salami
Assoumany Aboudou Salami 

Assoumany Aboudou Salami, candidat à l’élection présidentielle, a clôt sa campagne à Ikoni, chez lui. Ce candidat du mouvement Urango promet de faire revenir l’argent de l’Etat, une fois élu.


Assoumany Aboudou Salami a clôt sa campagne chez lui, à Iconi. Déplorant la mauvaise gestion du pouvoir en place, le candidat du parti Urango a dans son discours, défié le candidat au pouvoir à tenir un meeting à la place Bichioni, là où lui-même a rassemblé plusieurs milliers de sympathisants.
 

Pour preuve de sa bonne foi, Assoumany Aboudou Salami s’est défendu, après 11 ans à la direction de l’Union des Meck, de favoritisme à l’endroit de ses nombreux employés d’alors. « Nous avons toujours privilégié les concours afin de donner une chance à tous les enfants des Comores ».
 

Le problème de l’énergie est à l’en croire, un faux problème. Selon M. Salami, ce n’est qu’un moyen pour les autorités concernées, de solliciter, à tout moment, une aide extérieure.
 

Se basant sur son expérience à la tête de l’Union des Meck où il a pu, à l’en croire, doter chaque bâtiment de la Meck d’un système solaire, le candidat a dit qu’il devrait être facile d’éclairer l’hôpital El Maarouf.
 

Ibnou M. Abdou

 

Élection présidentielle : Une vague Orange au stade Ajao

Le 20/02/2016

Mohamed Daoudou dit Kiki, Leader du parti Orange

Mohamed Daoudou dit Kiki, Leader du parti Orange
Mohamed Daoudou dit Kiki, Leader du parti Orange 

Mohamed Daoudou alias Kiki, candidat à l’élection présidentielle, a tenu son premier grand meeting hier après-midi à Moroni. Le leader du parti Orange a promis de sortir le pays dans le noir, s’il est élu.


Une ola (mouvement de foule lors de rencontres sportives) orange a déferlé au stade Ajao hier, lors du meeting de Mohamed Daoudou, leader du parti Orange. M. Daoudou, dans son discours, a promis de sortir le pays du gouffre dans lequel il se trouve actuellement et de le diriger vers le changement.

Garantir les frais d’urgence à l’hôpital pour tous les Comoriens, réduire les frais d’inscriptions universitaires, miser sur l’énergie solaire et hydraulique et investir sur le traitement des déchets figurent parmi ses priorités. « Après 40 ans d’indépendance, le pays est malade. Il est temps que ça change et je suis celui qui rendra ce changement possible », a-t-il promis. 

L’ancien député Abdoulfatah Said, qui a qualifié Kiki comme le candidat du changement, a appelé ce dernier à mettre en place un ministère de la culture et un autre pour le sport. « Nous avons de grands talents dans ces deux domaines. Il est temps de les valoriser et nous comptons sur vous », a-t-il dit.

 

Concernant les élections, le candidat du parti Orange a mis en garde contre la « machine à fraude » mise en place par le pouvoir pour gagner les élections. 

« Ce temps-là est révolu. S’ils ont l’habitude de voler les élections, pas cette fois », a dit M. Daoudou avant d’ajouter : « Si les conditions que nous avons soumises à la CENI ne sont pas respectées pour garantir des élections crédibles, nous changerons de commission électorale s’il le faut ». Mohamed Daoudou prévoit trois meetings avant la fermeture de la campagne, vendredi.

 

Mohamed Youssouf

 

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