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Le 12/02/2010
Le gouvernement récuse les négociateurs de l'intersyndicale. Le gouvernement semble décider de rompre les négociations avec les délégués de l'intersyndicale, de l'enseignement, si l'on s'en tient compte au communiqué rendu public hier après midi par la présidence de l'Union. Le gouvernement demande instamment à tous les enseignants de mesurer les responsabilités de chacun et de désigner éventuellement une autre délégation capable d'assumer des négociations franches et constructives dans l'intérêt général. Le gouvernement a constaté que malgré toutes les propositions avancées pour des solutions concertées et progressives, le bureau de l'intersyndicale ont choisi la voie de l'intransigeance avec le risque d'une année blanche qui se profile.
Dans une conférence de presse tenu hier après midi;le ministre des Relations extérieures, Ahmed Ben Said Jaffar, a indiqué que le gouvernement a proposé à l'intersyndicale de mettre en application les revendications de manière progressive à commencer par le primaire,ces mesures pourraient commencer à s'appliquer depuis juillet 2010. Selon le ministre, le gouvernement s'attend à recenser plus de 6000 cas d'enseignants,ce qui correspondaient à une incidence bugandais allant de 120 à 170 millions de francs..
Tournante
Et le Ministre d'aborder la question de la tournante en ces termes très choquants :"Il n'y aura pas de tournante en mai 2010". C'est un Ahmed Ben Said Jaffar déchaîné et remonté qui a fait face à la presse ce jeudi après midi. Le ministre des Relations extérieures n'a pas mis de gans pour commenter l'actualité nationale et surtout répondre aux attaques de tout genre d'une opposition revigorée depuis un certain temps. Le monsieur diplomate des Comores a profité de son retour à la Conférence de l'Union africaine d'Addis-Abeba pour envoyer ses premières flèches à l'endroit de l'opposition.
Ahmed Ben Said Jaffar ne pouvait pas manquer la question qui anime toutes les discussions actuellement à savoir la tournante. A quatre mois de la fin du mandat du président Sambi et à quelques jours de la réunion du congrès, l'unique ministre des Affaires étrangères de l'ère Sambi insiste que la tournante de Mohéli est comme la mort. Elle va avoir lieu obligatoirement. Quant à la date, il revient au congrès de décider. Par contre devant les objectifs de la presse locale, Ahmed Ben Said Jaffar assure qu'il n'y aura pas de tournante en mai 2010. Les conditions financières et matérielles ne permettront pas d'organiser des élections. Les sorties parfois virulentes de l'opposition et ses manifestations par rapport à la tournante sont aussi mises au pilori.
ASSEMBLEE NATIONALE.
La résolution du député Djaé Hamada CHANFI sur l'harmonisation des élections a été voté hier par 22 députés contre trois opposés au texte, a affirmé une source proche de l'Assemblée. Celle du député Ibrahim Ali Mzimba relative aux fonctionnaires et au climat social a été rejetée, d'après les mêmes sources.
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Les foudres du DG des hydrocarbures s’abattent sur le patron de CBE
Le 12/02/2010
Le patron de la CBE, Mahamoud A. |
Connu pour son influence au sein du staff sambiste et dont son nom brille sur les murs de la capitale aux côtés d’autres tels que Bourhane, Jaffar, top modèle, Barwane, Dossar, Hadjira Sambi, tous dans les mains de sambi, ce directeur intouchable pourtant dans le collimateur de la kikimania met à genoux son ami CBE. Il suffit de s’appeler Bourhane, Top modèle, Nanay cheri ou Ahmed pour qu’on se permet de faire ce qu’on veut dans l’appareil sambiste. L’état chaotique de l’ORTC laissé par Djaffar Top modèle en est la parfaite illustration.
Ahmed reproche le pauvre Mahamoud CBE de n’avoir pas arrivé à son but, celui de déstabiliser l’opposition et de la corrompre avec les millions de nos francs décaissés aux hydrocarbures à cet effet. De l’argent qui lui est réclamé malgré sa traversée du désert dans son business. Mais Sambi et les siens ne veulent rien entendre car les heures sont comptées et aucune perspective ne se dégage pour se rassurer que la prolongation de son mandat ne fera pas couler de sang. Tous ceux qui ont obtenu les miettes de la citoyenneté économique pour travailler sa prolongation sont mis à genoux, à l’instar d’un Salimaoud et d’un Adamo qui n’échapperont sans doute aux foudres du maître de Beit Salam.
A l’heure qu’il est le pouvoir a décidé de déstabiliser Mahamoud CBE en mettant en route l’installation d’un concassage pour le finir par le biais de Comoro Golf Holding.
Le patron de CBE comme tant d’autres dans leurs habits de nouveaux riches n’a rien compris de la politique ni en tirer les leçons de ce qui lui est arrivé aux législatives. Avec plus de 105 millions de francs comoriens, il a obtenu 300 voix, une humiliation sans appel. Mais lorsqu’on essaie de lui rappeler à l’ordre que la politique n’est pas un jeu et encore moins synonyme d’affaires, notre cher grand patron accuse tout le monde de haineux, de pauvres types, des mendiants, des pourris des hommes sans foi.
N’est-il pas temps que ces nouveaux riches et hommes d’affaires investis accidentellement en politique tirent les belles leçons de leur propre histoire et réfléchissent mieux avant de mélanger politique et business ? La balle est dans leurs camps.
En attendant jusqu’où iront la kikimania et les sambistes, deux ennemis jurés pourtant acharnés sur Mahamoud CBE , la note est salée pour notre cher patron et il est temps qu’il prenne son destin politique en main.
Source : capableafricain
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L’ambassade des Comores à Paris devient la vache à lait des mutsamudiens
Le 12/02/2010
Abdallah Mirghane, Ambassadeur des Comores à Paris |
Le ministre qui n’écarte pas l’hypothèse de se voir renvoyé devant un juge d’instruction après le départ de Sambi, veut trouver refuge à Paris. C’est pourquoi, en connivences avec Ikililou, vice président chargé des finances, ont dépêché à Paris le directeur général du budget, l’homme qui connait tout, Said Mohamed pour procéder à un audit sur les recettes de l’ambassade et en particulier l’argent des passeports comoriens.
Le directeur général du budget à l’allure d’un ‘’Jackson five’’ a fait savoir depuis Moroni que le mandat qui lui est donné est de faire tomber la tête de l’ambassadeur Abdallah Mirghane comme ce fut le cas pour Soulaimana Mohamed Ahmed. Chez notre directeur du budget arrivé à Paris ce mercredi, le secret d’Etat n’existe pas et tous ceux qui le croiseront au métro sauront pourquoi le ‘’ seul homme’’ des Comores qui ‘’maîtrise ‘’les mécanismes des finances de notre pays séjourne à Paris.
Au ministère des relations extérieures, on avance le chiffre de 90 000euros, l’argent qui manque dans les comptes de l’ambassade, toutes opérations confondues. Et dans les coulisses du pouvoir, l’ambassadeur Mirghane est sous le collimateur d’Ahmed Jaffar qui souhaite le remplacer en abandonnant son poste de ministre des affaires étrangères étant donné le vent qui souffle dans le pays dans le cadre d’une prolongation mouvementée et qui risque de verser du sang entre les comoriens.
Abdallah Mirghane , ce fonctionnaire français d’origine comorienne, souffle le chaud et le froid et doit justifier là où sont passés les 90 mille euros qui lui sont reprochés avant même l’audit de Said Mohamed. C’est exactement la même situation que celle qu’a traversée Soulaimana Mohamed Ahmed, limogé de ses fonctions d’ambassadeur comme un mal propre par Ahmad Jaffar. Mais la différence entre les deux victimes du ministre des relations extérieures, est que l’actuel ambassadeur, les origines de ses ennuis sont d’ordre financier et que l’ancien, c’est une cuisine interne entre Ahamadi et Soulaimana. Ce dernier est reproché d’avoir haussé le ton sur une conseillère de l’ambassade, protégée par le ministre et considérée comme intouchable.
Il est également reproché d’une gestion douteuse même si jusqu’aujourd’hui, entre mutsamudiens, il ne faut pas aller au bout des choses. On fait comme si rien n’y était et il faut se débarrasser de l’ambassade de toute personne susceptible de donner la moindre information sur le détournement de ces plusieurs millions de nos francs que l’on ne retrouve aucune trace.
La règle de se débarrasser de ces personnes en position de témoigner sur ces différents détournements est la même pour toutes et tous, grands comoriens, anjouanais, ou mohéliens. Pour conserver son poste, il ne faut rien dire et cirer surtout les chaussures du ministre Jaffar. Une humiliation qui n’honore pas le patron de la diplomatie comorienne.
En attendant les conclusions d’un audit connues déjà, le seul gagnant est le DG du budget parti à Paris pour prendre un ‘’ bain de neige’’.
Mchangama Youssoufa
Fonctionnaire comorien
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Info du matin
Le 12/02/2010
Le Colonel, Halidy Charif |
La Gendarmerie change de chef. Le colonel HALIDY CHARIF, ancien bras droit de Mohamed Bacar a été désigné Commandant en chef de la gendarmerie, selon un décret du chef de l'Etat. Jusqu'à une date récente; le colonel HALIDY, servait comme ambassadeur des Comores à MADAGASCAR. L'officier supérieur n'est pas un inconnu pour avoir été ministre des Affairres étrangères du Gouvernement de transition de Hamada Mad Boléro et après avoir été l'un des principaux négociateurs du temps de la crise. Cette nomination est la première d'une série déjà annoncée dans les rangs de l'AND. Le colonel HALIDY remplace le commandant ALI DJAMBAE.
Menace de grèves des taximans.
Le secrétaire général du syndicat des taximan, FAHARDINE SAID, a laissé entendre hier que les chauffeurs pourraient déclencher un mouvement de grève et refuser de payer les impôts de l'année 2010 si les travaux de l'aménagement des routes ne démarrent pas rapidement. Si d'ici jusqu'à 25 février, il n'y a pas de réponse à notre demande, nous entrerions en grève.
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En attendant le congrès national
Le 12/02/2010
Sambi entouré de ses Lieutenants |
Nous avons fait un petit tour des îles pour nous entretenir avec un certain nombre d’élus afin de voir ce qui pourrait se passer le jour du congrès national.
Il est dores et déjà clair que les élus (conseillers et députés) de l’île d’Anjouan (sauf 1) sont pour une harmonisation des élections en juillet 2013. La raison principale de ce choix étant que les anjouanais s’estime lésés par les 2 ans (de 2006 à 2008) de pouvoir autocratique Bacar sous le régime Sambi. Selon eux, il est donc important que Sambi puisse "rattraper ce temps perdu", tout en rappelant que le mandat de Moussa Toyb court jusqu’en juillet 2013 et que son entourage n’est pas prêt à voir écourter le mandat de 5 ans que les anjouanais lui ont confié.
A Mohéli, c’est un peu la confusion. Les élus étant majoritairement issu du camp de Mohamed Ali Said, ces derniers ne veulent pas que leur chef quitte le pouvoir avant juin 2012 (et s’il y a possibilité pour qu’il reste au-delà de cette date, le chef de l’exécutif de Djumbé Fatima ne serait pas contre) tout en voulant faire passer la tournante en 2010. Un consensus pourrait cependant être trouvé avec eux, pour des élections fin 2011, voire début 2012 (ce qui ferait perdre 6 mois à Ali Said).
A la Grande Comore, les élus semblent beaucoup plus flexibles sur la date d’harmonisation. Mais selon plusieurs élus, ils privilégieraient des élections en juin 2012. Moussa Toyb serait dans ce cas, indemnisé pour son année de mandat qui lui aura été réduit. Une (grande) inconnue demeure cependant à la Grande Comore. C’est l’appartenance des hommes de kiki (directeur des douanes) à la mouvance présidentielle. Des rumeurs persistantes font, en effet, état d’un possible association des élus "orange" avec l’opposition.
Enfin, au niveau de la présidence de l’Union, il semblerait que le président Sambi ne veuille pas rester au pouvoir au-delà de juin 2012. Tout compte fait, on devrait donc se diriger vers une harmonisation des élections au premier semestre de l’année 2012...`à moins qu’une surprise ne vienne chambouler tous ces calculs !
Rédaction Wongo –Moroni
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