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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Eviter le piège de la France

Le 18/02/2010

Idriss Mohamed, Pilier du Comité Maoré
Idriss Mohamed, Pilier du Comité Maoré 

Une des questions essentielles qui se pose à tous est de savoir si la nation va assister passivement à l'annexion de l'île comorienne de Mayotte ? Chacun de nous, par pessimisme ou mesquinerie ou petits intérêts partisans, va-t-il se rendre plus ou moins complice de la France.

Il y a ceux comme le président de l'association France – Comores – Echanges qui considèrent que les intérêts existants entre les Comores et la France priment; oubliant ou faisant semblant d'ignorer que le respect de l'intégrité territoriale du pays est un principe cardinal pour tous les pays du monde, que sans le respect des frontières du pays, il n'y a plus de pays. Le séparatisme maorais et son triomphe sera toujours là et menacera irrémédiablement l'unité du pays, la récente explosion du séparatisme à Ndzuwani sonne comme une alarme ultime pour tous ceux qui tiennent à l'existence du pays.

Il y a ceux comme ces nombreux acteurs institutionnels, économiques, culturels, sportifs, qui suite à une mauvaise estimation tombent dans le panneau de la France.

Nous voulons renforcer nos liens historiques et multiples avec nos compatriotes maorais. Il en est de même pour eux. La France cherche à banaliser ces liens et à s'en servir aux yeux du monde comme preuve de l'acceptation comorienne du fait accompli français à Mayotte. Voilà le piège. Sur un plan formel, la France ne pourra jamais faire avaliser l'annexion de Mayotte par les Comores. Alors la stratégie consiste à agir subrepticement tout en veillant à faire produire des documents qui mettent Mayotte au même plan que la Réunion dans la Région, à présenter parfois Mayotte comme représentant de la France dans ses relations avec les Comores.

Depuis que le régime Azali Assoumani a brisé le blocus sportif qui mettait tellement à mal les officiels français, on assiste à une mise en œuvre à grande échelle de cette stratégie. Les faits se multiplient et méritent d'aiguiser notre vigilance. Mayotte et les Comores sont membres de l'Union des Chambres de Commerce de l'Océan Indien. Dans le tournoi de la Concorde, Mayotte représente la Fédération Française de Foot et affronte des équipes de la Fédération Comorienne de Foot. On parle d'une nouvelle structure sportive de l'Océan Indien dont les Comores sont membres fondateurs avec une participation de la Réunion et de Mayotte comme invitée. Une délégation de la Banque de Développement des Comores va à Mayotte avec pour objectif "permettre aux Comoriens travaillant à Mayotte de pouvoir transférer à moindre coût leur argent vers le pays" (Albalad 194, page 11).

En somme la France sans en avoir l'air, nous amène à traiter Mayotte comme faisant partie d'un autre pays. Et nous, par inadvertance ou par lâcheté ou par cupidité nous marchons comme des bambins stupides. Et bien évidemment les sorties agressives du Président français comme lors de son dernier séjour à Mayotte, comme elles ne donnent pas lieu à une riposte à la hauteur du défit, pire comme nos autorités continuent à déclarer que malgré tout, nos relations avec la France sont au "beau fixe", cela répand le pessimisme et alimente la capitulation.

Le Comité Maore appelle le peuple comorien à la vigilance, à une défense conséquente de l'unité du pays. Ce qui passe au moins par :

- la non reprise du tournoi de la Concorde, ce tournoi de la honte qui a été suspendu depuis quelques années et son remplacement par un tournoi de la fraternité n'impliquant que les ligues de nos quatre îles.
- le soutien aux initiatives du Président Sambi qui ont amené l'ONU à inscrire la question de l'île comorienne de Mayotte à son ordre du jour
- une résolution de la nouvelle législature rejetant la départementalisation française

Comité Maoré
Moroni le 18 février 2010

 

 

À Pau, les jeunes filles en fleurs restent à l’ombre

Le 18/02/2010

Deux étudiantes sans papiers sont contraintes de vivre cachées. La préfecture assure qu’il n’y a pas de « chasse ».

 

Elles avaient repris les cours depuis quinze jours. Se remettant à peine d’avoir frôlé l’expulsion le mois dernier. Le 25 janvier, trois agents de la police aux frontières (PAF) interpellent Sitti et Liouize à la sortie de l’université de Pau (Pyrénées-Atlantiques). Ces deux Comoriennes de vingt-deux et vingt-quatre ans, sous le coup d’une obligation de quitter le territoire français, sont immédiatement transférées en centre de rétention à Paris, en vue de leur expulsion vers les Comores, où les deux jeunes filles n’ont plus aucune famille. Elles seront finalement libérées par un juge des libertés pour vice de procédure.

 

 

 

Jeudi dernier, Sitti et Liouize révisent dans une salle d’étude de la faculté de lettres lorsqu’elles aperçoivent des policiers en civil arpentant les couloirs. Elles assurent reconnaître les agents de la PAF à l’origine de leur arrestation. Branle-bas de combat. Les étudiantes sont mises à l’abri dans un lieu tenu secret, où elles se cachent depuis. Dès le lendemain, des centaines d’enseignants et personnels de l’université publient un appel à la désobéissance civique  : « Nous […] prenons nos responsabilités, en hébergeant ces étudiantes, et acceptons les risques d’une action illégale mais légitime. » La liste comptait 240 noms hier. « Je suis leader syndical depuis vingt ans, je n’ai jamais vu ça, souligne Jean Ortiz, maître de conférence à l’université de Pau et membre du Snesup-FSU. Ça témoigne d’une grande colère contre les méthodes de ce préfet qui ne font pas honneur aux valeurs de la République. » Outre la violation des franchises universitaires, qui interdisent aux forces de l’ordre d’intervenir dans une université sans l’autorisation de son président, le syndicaliste dénonce les méthodes d’un préfet qui n’aurait pas hésité à demander les dossiers scolaires des deux étudiantes.

 

 

Du côté de la préfecture, on assure que les jeunes filles n’étaient pas du tout visées. « Il s’agissait de policiers de la direction départementale de la sécurité publique qui intervenaient, en civil, sur ordre du président de l’université pour y renforcer la sécurité. » Surprise à la présidence de l’université où Jean-Louis Fourcaud, secrétaire général, assure qu’« aucune demande spécifique n’a été faite » : « Nous avons bien demandé à la police de faire des patrouilles pour assurer la sécurité des biens et des personnes, mais rien concernant les étudiants sans papiers. »

 

 

Visiblement désireuse de calmer les esprits, la préfecture se défend d’une quelconque « chasse » et assure même qu’il n’y aura aucune poursuite contre Sitti et Liouize, « sauf si on contrôle leur identité par hasard »… C’est justement pour ne pas laisser leur vie entre les mains du « hasard » que Sitti et Liouize sont contraintes de vivre cachées depuis cinq jours. Un rassemblement est prévu aujourd’hui à 18 h 30 devant la préfecture de Pau.

 

 

Marie Barbier

 

Pour une diplomatie « christophienne »

Le 15/02/2010

 

 

La démarche est claire et sans détour : qu’avons-nous à faire avec des pays francophones pauvres ? Aucun intérêt pour la Réunion d’établir des relations à sens unique en ces temps de mondialisation profitant avant tout aux pays où dominent la spéculation, l’industrialisation à tout va, l’exploitation de l’homme par l’homme, la précarisation et la vie à deux vitesses.

 

Les Seychelles et Maurice sont économiquement sans intérêt. Madagascar et les Comores sont dans la misère. Eh bien qu’ils y restent, car l’avenir de notre île, française grâce à Dieu, s’inscrit dans une révolution de nos mentalités en direction de pays moins pollueurs, plus démocratiques, non communautaristes, sans racisme et non expansionnistes comme la Chine, l’Afrique du Sud, l’Inde et les pays du Golf (Ah bon !).

 

Ainsi, le monde changeant, Christophe nous conseille de monter vite-vite dans le train des profiteurs et d’oublier vite-vite les damnés de la Terre, ceux qui ont été colonisés et que le monde occidental se fait fort d’oublier. D’ailleurs, en ces temps de crises, alors qu’ils n’y sont pour rien, ce sont déjà les premiers à subir les conséquences d’un capitalisme mondial au service des monopoles financiers. Il est donc primordial de laisser tomber, au plus tôt, une coopération dont le simple objectif est d’apporter une aide au développement. Cette coopération-là, d’après Christophe, n’est plus d’actualité. Elle est même dépassée et notre « pays » doit imaginer la création d’un ministère des Affaires étrangères afin de « mettre en œuvre une véritable politique extérieure réunionnaise basée sur les intérêts vitaux de la Réunion ».

 

Ouf ! la patrie en danger, il est temps de choisir ses vrais amis et l’Afrique du Sud, pays où règnent encore l’apartheid et les ghettos, pourrait être notre principal allié afin d’émerger au sein de la SADC, loin de l’Union européenne. La lecture de la « Tribune » parue dans le journal du 7 février donne froid dans le dos. Et si certains partis politiques tombaient dans le piège de cette « diplomatie réunionnaise au service du développement » à la mode christophienne dans l’océan Indien, adieu la solidarité, adieu l’humanité, bonjour la « real politik » qui privilégie l’individualisme, l’égoïsme, l’ethnocentrisme et l’argent roi. Pourvu qu’il ne soit pas écouté.

 

 

 

Lequotidien

 

Sambi doit partir !

Le 15/02/2010

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi Président des Comores à Bruxelles
Ahmed Abdallah Mohamed Sambi Président des Comores à Bruxelles 

Comme vous le savez déjà, le probable passage en force du Chef de l'Etat Ahmed Abdallah SAMBI pour rester au pouvoir au-delà de son mandat le 26 mai 2010, l'archipel des Comores ne serait plus une république démocratique, mais bien une principauté régentée par un monarque de SAMBI.

 

 

Dans son célèbre ouvrage, L'esprit des lois, le grand penseur politique français du 18ième siècle, Montesquieu, distinguait déjà trois types de régime politique : le républicain, le monarchique et le despotique. Il avait minutieusement décrit les caractéristiques essentielles de ces trois types de régime. Pour ce qui nous concerne, il s'agit de réfléchir sur les conséquences immédiates et à long terme qu'engendre l'instauration d'un régime autocratique comme celui que le désormais Chef de l'Etat tente d'imposer aux Comoriens à partir du 26 mai 2010. En mettant dans une bouteille le cadre démocratique et républicain chèrement acquis durant ces dix dernières années par notre peuple au temps d'Azali ASSOUMANI, désormais, le Chef de l'Etat a décidé, en fin de son mandat où on devrait plutôt penser à présenter son bilan politique, social et économique qu'à se lancer dans une aventure sans lendemain, d'asseoir un pouvoir pour lui, sa famille et son clan.

 

 

 

Faisant l'éloge du régime présidentiel – un éloge basé sur une ignorance de ce type de régime – les thuriféraires de la refondation, par leurs faits et gestes, auront conforté le désormais Chef de l'Etat dans sa posture d'homme providentiel sans qui les Comores sombreraient dans le chaos ! Cette forte personnalisation du pouvoir, oeuvre de courtisans serviles et surtout voyous, donne une version très caricaturale du régime présidentiel adopté par la république Sambiste, montrant par exemple, sur toute presse gouvernementale, une image du chef de l'Etat au-dessus du Palais présidentiel !

Cela nous rappelle, à bien des égards, les dictateurs africains, que les Télés nationales avaient l'habitude de montrer, au journaux télévisés, comme des anges descendant du ciel entouré d'une nuée d'étoiles brillantes ! C'est cela l'essence même du pouvoir autocratique qui ne peut se refléter que dans son propre miroir, lui ôtant la possibilité de se rendre compte de son ridicule et de son absurdité au 21ème Siècle ! Il faut dire que le pouvoir autocratique ignore les principes et les formes, tout est guidé par le bon vouloir, les caprices et les visions de la veille auxquelles le prince avait été en proie. Le pouvoir autocratique rend fou, car on perd le sens de la relativité, en faisant croire à celui qui le détient que ce monde a été fait en un jour, qu'il fonctionne sans lois, bref, qu'il est régi par le hasard.

Cette perte de la réalité se traduit, sur le plan de la gestion du pouvoir, par les prises de décisions les plus contestables, les plus saugrenues à tous bouts de champ, sans se baser sur aucune constatation a priori des données de la question. Ainsi en est-il de la mise au placard l'ACCORD-CADRE DE RECONCILIATION NATIONALE DE FOMBONI qui avait été signé par le Gouvernement comorien, les Autorités anjouanaises, l'Opposition nationale et la société civile du pays, sous les auspices de l'Organisation de l'Unité Africaine appuyée par l'Organisation internationale de la Francophonie et l'Union Européenne, et en présence de la Ligue des Etats Arabes et de l'Organisation des Nation Unies , le document signé à Mohéli le samedi 17 février 2001.

Sans crier gare, un beau matin, à l'issue d'un Conseil des ministres, comme un couperet, la nouvelle tomba avec effet dans les ... 48 heures, un referendum sur une nouvelle constitution sur mesure du Chef Suprême ! Où a-t-on jamais vu cela dans un Etat civilisé qui a, pourtant, mis plusieurs années pour éradiquer tel comportement ?

En procédant unilatéralement ainsi, sans associer les partenaires sociaux, civils, économiques et politiques qui sont les premiers concernés, le régime stupide du, à partir du 26 mai 2010, Chef de l'Etat constituerait une véritable insécurité juridique et institutionnelle pour l'ensemble des citoyens qui ne seraient jamais à l’abri du désordre ! Personne ne semble, à l'heure actuelle, dans son entourage, conseiller au Chef de l'Etat actuel la modération et l'opportunité dans certaines décisions ainsi que le respect de la tournante pour l'île Comorienne de Mohéli. Personne ? Non, comme le dit l'opposition Comorienne, ''SAMBI n'écoute que son orgueil '' et malheureusement, la stabilité dans l'archipel des Comores est loin d'être la tasse de thé de ce dernier !

Pourtant, en 2001, un comité d'évaluation de l'expérimentation de cet accord-cadre avait rendu publiques ses conclusions selon lesquelles ce texte était performant, sous réserves de quelques améliorations, et par conséquent méritait d'être poursuivi. Voila que brusquement, probablement sur un coup de tête, toute cette concluante expérimentation vient d'être balayée d'un revers de la main pour le seul plaisir du monarque des Comores. Pourquoi ? Personne de l'entourage du Chef de l'Etat n'a jugé utile de donner des explications à cet orgueilleux ! Les contre-performances de cet accord-cadre, s'il y a contre-performances, sont à rechercher ailleurs, loin du non respect du texte. L'Accord-cadre repose sur trois principes fondamentaux, à savoir une présidence Tournante pour une période transitoire de douze ans, soit un Mandat de quatre ans par Ile, une large Autonomie des Iles et la promotion de l'Etat de droit, de la Démocratie et de la bonne Gouvernance.

L'unique constat qu'on peut tirer de cette façon condescendante de gérer le pays est le mépris souverain à l'encontre des citoyens qu'on se représente comme des sujets de sa majesté. Il connote également le caractère suffisant du monarque devenu enfant gâté. Chez qui, nous reste-t-il pour aller se plaindre ? Encore une fois, comme nous l'a révélé ''Ahmed Kassim dans son texte intitulé Sambi prisonnier de son orgueil ! '', Donc: au secours Anti-Orgueil !

                                                                                                                                       Fahar NASSUR CHEIKH
  

 

Editorial Inoussa blog

Le 14/02/2010

A. Ben Said Jaffar, Mirex et Ahmed Barwane, Ministre de l’Intérieure
A. Ben Said Jaffar, Mirex et Ahmed Barwane, Ministre de l’Intérieure 

Chapeau les artistes !

 

 

Dès son retour à Moroni, après le sommet de l'Union Africaine à Addis-Abeba, le président Sambi s'est accordé deux heures d'interview sur les ondes de la radio nationale, avec des questions soufflées à l'avance, histoire de permettre au maitre de Beit-salam de cracher "ses" vérités, qui n'ont rien à voir avec le compte rendu du sommet.

Le pouvoir veut bien faire croire à la population que l'UA cautionne la pseudo-reforme constitutionnelle de mai 2009. Pire, il dit avoir reçu le quitus de Jean Ping pour harmoniser les élections et...prolonger le mandat de Sambi. On essaie, à travers un tel discours, d'insulter l'intelligence du peuple comorien. Comme si les Comores vivaient à la lisière de ce monde, devenu, grâce aux Nouvelles technologies de l'information, un village planétaire, pour reprendre l'expression consacrée.

Un seul fait démolit ce discours triomphant du clan Sambi: à Addis-Abeba, les Comores ont été inscrites sur la liste des pays en crise, à côté de la Somalie, de la Guinée,... Depuis plusieurs années, notre pays avait cessé de faire l'objet d'un débat général à l'UA. Si, cette fois, il l'a été, c'est qu'il y a bien une raison: un climat politique lourd de menaces, qui risque de reveiller de vieux démons identitaires, pour utiliser un doux euphémisme.

Malheureusement, le pouvoir semble minimiser " les dégats collatéraux " d'une tentative de coup d'Etat constitutionnel comme il se prépare à Hamramba. Il est curieux de constater que des députés, doués d'intelligence (en tout cas, le croyait-on), continuent de désinformer la population à travers une lecture étriquée et partisane de la constitution.

A moins que le quotidien AlBalad ait déformé ses propos, l'interview de M. Djaé Ahamada est d'un ridicule sidérant. Comment peut-il soutenir que " l'heure du dialogue est révolu " parce que, à ses yeux, "le peuple a tranché". D'abord, en admettant que l'harmonisation est fixée en 2012, il va s'ouvrir à partir de mai 2010 une période transitoire (non une prolongation du mandat présidentiel) qui suppose une gestion consensuelle du pouvoir politique. Les députés, aussi respectables qu'ils soient, n'ont pas mandat d'élire un président de la République. Notre Constitution, puisqu'il aime souvent y faire référence, stipule que le chef de l'Etat est élu au suffrage universel direct.

 

 

C'est tout de même désespérant que ceux-là même qui sont censés éduquer et informer la population sèment (sciemment ou inconsciemment) la confusion pour des intérêts particuliers. C'est vrai qu'ils ont raison de s'inquiéter vu l'état de quasi-faillite dans lequel se trouve notre pays pour un régime qui avait inscrit la lutte contre la corruption parmi ses priorités, mais cela vaut-il tout ce mensonge au sommet de l'Etat. Et quand on sait que c'est notre ami Barwane, emprisonné par ce même régime pour détournement de fonds publics, qui joue l'abbé Pierre, on s'étrangle de rire. Mais, après tout, le régime Sambi n'est-il pas lui-même une comédie avec des acteurs (Jaffar, Djaé, Barwane,...) qui jouent leurs rôles à merveille. Chapeau les artistes !

 

 

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