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Infos ou intox !
Le 23/02/2010
Président Sambi, entouré de son vice-Pdt, Idi Nadhoim et Abdouloihabi |
Son départ serait conditionné, il vient ainsi de convoquer une réunion avec les présidents des îles demain ou jeudi avant son adresse à la nation.
Affaire à suivre…
Stage de formation au Centre Olympafrica de Mitsoudjé
Le 23/02/2010
Seminaire à la CLEF de Mitsoudjé |
Cette formation, qui regroupe dix huit moniteurs sportifs, entre dans le cadre de la deuxième phase de travail du Centre Olympafrica du chef-lieu de la région de Hambu. Elle est organisée par Olympafrica sous la tutelle du Comité olympique et sportif des îles Comores (Cosic) avec le parrainage de la Fédération internationale olympique.
Il s’agit d’un cours de niveau 1 d’athlétisme pour le programme des jeunes entre 13 à 15 ans, et c’est la première formation que les animateurs bénéficient d’une formation de Olympafrica depuis sa fondation en 2006.
Selon le directeur technique de Olympafrica, sa mission poursuit trois objectifs à savoir le suivi des travaux de réalisation du centre olympafrica de Mitsudje, les perspectives de suivi relatives aux travaux du séminaire et l’inauguration officielle du plateau de handball et basketball de Mitsudje.
“ Ma visite au Com, m’a permis de constater que le terrain est prêt et est praticable ”, a dit M. Sambe. Abondant dans le même sens, le président du Cosic, Mohamed Farahane, assure que “ les moniteurs poursuivront leurs séances pratiques dans ce stade et seront bien sur supervisés par leur encadreur ”.
Ce séminaire est également organisé, selon Haoulata Ahamada Bachirou, Directrice du Com, pour aider à améliorer la rentabilité du centre.
Alwatwan
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Radio et Television : des difficultés à la reception
Le 23/02/2010
La station de Vwadju |
Les défaillances de la radio, par contre, seraient le résultat de l’un des deux groupes électrogènes qui alimentent en alternance la station d’Usudju, sur les hauteurs du Mont La Grille au nord de Ngazidja qui a lâché.
Pour couvrir l’île de Ngazidja, Tnc compte sur cinq émetteurs, un de 50 watts installé à Bahani et un autre de 400 à Mwandzaza dans le centre, deux de 50 watts fixé à Founga et Mbeni, au nord ainsi que celui de 300 watts implanté à Usudju couvrant une grande partie de l’île notamment les régions de Dimani et Washili, ainsi que des parties de Ndzuwani et Mwali.
Les régions Est et Ouest de Mbadjini sont les plus confrontées aux difficultés de réception. Un problème que l’on rencontre également dans les autres îles.
A Ndzuwani, les installations de l’Ortc ont été sabotées par les ex-milices séparatistes et la réception des chaines nationales de la radio et de la télévision a été quasi impossible. Il a fallu remédier à cette carence par l’installation, tout récemment, de deux émetteurs de 100 watts chacun à Hombo et à Mremani mais dont la capacité est jugée insuffisante.
Certaines localités de l’île, comme Moya et Pomoni, n’ont jamais capté la télévision nationale.
Sur l’île de Mwali, un seul émetteur fixé à Fomboni permet à cette partie de l’île de recevoir les émissions de la télévision nationale. “Nous envisageons installer des émetteurs à Simbusa dans le Mbadjini (Ngazidja) pour couvrir cette région, un autre à Patsy (Ndzuwani) pour couvrir la région de la Cuvette et un troisième dans le plateau de Djando et Nyumachuwa à Mwalili”, affirme le directeur technique de l’Ortc, Mohamed Saïd Allaoui. Et il ajoute que “dans deux semaines toutes les régions qui étaient couvertes au départ seront de nouveaux desservies”.
Pour le cas de la radio les choses vont beaucoup mieux. Des émetteurs placés à Vwadju, à Oasis à Moroni, à Mwandzaza, à Foungaet à Usudju permettent d’arroser une partie considérable de Ndzuwani et Mwali. La station de Usudju bénéficie de l’énergie de deux groupes électrogènes de la société Comores Télécom grâce à des accords signés entre les deux entreprises.
Le directeur technique déplore l’affaiblissement récurent du signal quand celui-ci passe, en relais, à un émetteur plus fatigué. Pour pallier à ce problème, les responsables vont redéployer deux émetteurs et faire en sorte que celui de Usudju (2000 watts) soit installé à Vwadju, celui de Vwadju faisant le chemin inverse.
Alwatwan
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la « nébuleuse mafieuse » de Bachar Kiwan
Le 23/02/2010
Le secrétaire général de la Convergence pour mai 2010, Me Said Larifou |
Dans une conférence de presse ce dimanche 21 février à Paris, le secrétaire général de la Convergence pour mai 2010, Me Said Larifou, a dénoncé vigoureusement le projet du président Sambi de se maintenir au pouvoir malgré l’expiration de son mandat en mai prochain. « Tout indique qu’il ne va pas convoquer le collège électoral le 26 février en vue des présidentielles 2010. Nous devons être vigilants devant cette dérive dictatoriale du régime Sambi» a-t-il dit.
Selon Me Larifou, si cela devait être le cas, l’opposition comorienne pourrait poursuivre le président Sambi devant les juridictions internationales « pour crimes contre la paix ». « Dans cette perspective, nous sommes en discussions avec des avocats pour bétonner notre dossier » a-t-il fait savoir. Le président du Ridja a, en outre, pointé le virage géo-stratégique de la diplomatie comorienne, aujourd’hui alignée sur l’Iran. « Le chef de l’Etat dispose d’une garde prétorienne composée principalement d’Iraniens. Cela dénote un manque de confiance vis-à-vis de l’armée nationale » ajouta-il.
Il a surtout critiqué la « nébuleuse mafieuse » qui entoure le régime Sambi, allusion à l’homme d’affaire franco-syrien Bachar Kiwan, patron du groupe Comoro-Gulf Holding (Cgh). « En tant que citoyen comorien, j’ai saisi le parquet de Paris, qui va prochainement engager une enquête sur les agissements suspects et anormaux de M. Bachar Kiwan aux Comores » a-t-il dit.
Me Larifou a regretté «la vente aux enchères de notre citoyenneté à Dubai ».Et de poursuivre : « Aujourd’hui, à Dubai, le passeport comorien se vend comme une baguette. Les Comoriens sont devenus suspects. J’en fais régulièrement l’expérience à travers mes voyages ».
Le patron du Ridja devait partir le dimanche soir pour Addis-Abeba, siège de l’Union Africaine. Avec une délégation de l’opposition comorienne, qui devra quitter Moroni les jours à venir, il a rendez-vous avec Jean Ping, président de l’UA. Selon lui, comme au Niger et en Cote d'Ivoire, l'UA doit s'impliquer davantage dans la crise comorienne. "Pour l'opposition comorienne, après le 26 mai prochain, Sambi sera un usurpateur et son pouvoir illégal" a-t-il martelé.
Me Larifou s'étonne que le pouvoir en place à Moroni veuille s'asseoir du l'Accord de Fomboni, "qui a institué une transition de douze ans, soit quatre ans pour chaque île". "Il faut se rappeler que c'est l'île d'Anjouan qui a imposé ce système. Au départ, la Grande Comore n'y était pas favorable, mais puisque rien ne valait l'unité nationale, les deux autres îles ont accepté le principe". Une manière de dire que l'île d'Anjouan ne peut pas, tout le temps, changer les règles du jeu pour ses convenances personnelles.
Pour Kamal Abdallah, porte-parole du Collectif pour la défense de la démocratie aux Comores (CDDC), au même titre que les autres îles de l'archipel, Mohéli doit, à son tour, présider aux destinées des Comores .
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De Chaher à Fahami, les ratés s’excitent dans le goudron sans macadam
Le 21/02/2010
Alerte, société monstrueuse en construction. Les ratés, des vieux comme des jeunes passionnés se réveillent pour boucler la boucle ! Les menaces s'accumulent dans tous les domaines, même sur Internet. Ceux qui doivent maintenir l'ordre, sous la houlette des dirigeants actuels, sont les premiers à être des fauteurs de troubles. Comment en irait-il autrement ? Le plus souvent à leur corps défendant, ils sont condamnés à faire du chiffre, à être rentables à n'importe quel prix, même de l'inhumanité. Société sauvage, qui broie tout le monde, un Kiki qui fait un croc en jambe à son copain, comme Barwane condamné à être un vagabond sans scrupule donc rejeté par la diaspora, par exemple.
Fahami à l’heure où il se bat de bec à ongles pour occuper le poste de Ministre d’Etat, Ministre des affaires étrangères et de la Coopération ou intégrer tout simplement le gouvernement Sambi, veut nous apprendre la raison. La raison de voir Sambi au-delà de la date limite de son mandat. En publiant un article concernant le débat de l’harmonisation des mandats, Fahami cherche des points dans le classement des meilleurs buteurs. Mon œil !
Le vieux Chaher bien rangé à la retraite, la sensation du pouvoir frissonne toujours son esprit. En espérant de goûter les miettes de Beit Salam, il mouille le maillot même s’il fait rage dans les instances. Devant l’orage qui ravage, Chaher part à la tentation sans assurance. Les temps ont pourtant bien changé mais les structures mentales, les cadres de références et les qualifications simplificatrices et simplistes restent très présents dans les débats des gens qui se croient intellectuels, politiques de notre époque. De quoi parle-t-on véritablement ? De positions politiques ? Du rapport à la vraie constitution, qui a permis sans violence à Sambi de briguer le pouvoir en 2006 ? Du rapport aux efforts des mohéliens ?
Le sujet est complexe et il faut commencer par sérier les questions : il importe d’abord d’étudier la question d’un point de vue technique. Comment peut-on catégoriser les différentes tendances qui s’expriment au sein de la constitution ? Qu’en est-il des positionnements politiques des uns et des autres ? Sur un plan plus global, que peuvent nous apprendre les différentes perceptions ? L’ordre et la nature de ces questions permettent de clarifier la question relative à « l’harmonisation des mandats ».
La passion de mentir un peuple
Aujourd'hui, en pleine période de crise politique, de morosité économique, constitutionnelle et sociale, de ras le bol général, de violences généralisées crées par la zizanie stratégique, la misère organisée ici ou ailleurs avec si peu d'espoir de changement et si peu d'imagination chez les uns et les autres, qu'en est- il de tous nos rêves, nos espoirs de construire une société plus juste, plus conviviale, plus égalitaire, moins violente, respectant la nature et les autres civilisations, sans oublier les autres espèces ?
Nous y avons cru si fort, lors d’une campagne pas comme les autres, un mois de mai 2006, nous y croyons encore, un peu moins fort il est vrai, mais surtout d'une manière plus simple en évitant de penser au grand soir qui changerait tout. Tant d'années ont passé, tant de copains, copines ont changé de route, se sont intégrés dans l’esprit libre de mener le combat ou dans le politiquement respectable, oubliant tous les projets construits pour le long terme. L'avenir, pour eux c'était tout de suite, le profit individuel y compris.
L’odeur du séparatisme !
Nous pensions encore, après les grèves de la fameuse année de 1997 et le retour aux discussions, à la convivialité lors des occupations initiées par différentes coordinations, en voyant refleurir dans Moroni tous ces vélos, ces patins à roulettes, ces piétons, ces gens qui discutent ou plaisantent, qu'enfin quelque chose allait changer et remplacer l'égoïsme, l'individualité, l'arrogance si bien personnifiées par la voiture et tout ce qui tourne autour, y compris les syndicats et les partis politiques si rigides dans leur conception. La voie du séparatisme est éliminée sans condamner les séparatistes. Une grande erreur !
Il est vrai que la solidarité se pratique plus facilement en période de crise ou de restriction. L'île au jasmin d’Anjouan n'aurait jamais pu acquérir cette dimension sans la chaîne de solidarité qui s'était crée autour de la révolte de tout un peuple. Ce n'était pas seulement le soulèvement ou la résistance contre l'occupant qui étaient intéressants, mais également toute cette participation de la population : jeunes, vieux, hommes, femmes, intellectuels, prolos, militaires, toutes dimensions confondues pour l'entraide, l'organisation de la vie, le regain de la dignité.
Dommage que cette sorte d’Intifada ait été négociée contre du vent, car là aussi le politiquement correct et anesthésiant tout ce qui ne rentre pas dans ce cadre, a repris le dessus avec ces fameux « Accords de Fomboni ».
Au-delà de ces dernières heures, c'est le « Chacun pour soi et Dieu pour tous », qui reprend allègrement le dessus. Même si le discours productiviste, l'égoïsme collectif et la transformation électorale de toute résistance populaire ont vite repris le dessus, nous espérons qu'il en est quand même resté quelque chose dans les mémoires.
Peut-être, est-ce un peu trop tôt, pour espérer une réflexion un peu plus approfondie ? Peut-être sommes nous allés trop loin dans l’abdication de notre autonomie ? Faudra-t-il laisser encore mûrir un peu ce ras le bol général et cette prise de conscience de « Ensembles nous pouvons tout, tout seul nous ne sommes rien ». Qu’en pensent réellement les anjouanais de cette situation ?
Il ne faut pas confondre collectivisme et communautarisme : Dans l'un, l'individu abdique pour le groupe, dans l'autre l'individu est aussi le groupe. Nos sociétés modernes ou modernistes ont oublié ou voulu oublier que la grande famille, la " Oumma » comme l'appellent les arabo-musulman ou la tribu, le clan dans d'autres civilisations, n'a strictement rien à voir avec le collectivisme qui ne peut de toute façon qu'aboutir à une direction dictatoriale, car il élimine de facto les minorités, les marginaux ou ceux qui refusent la pensée unique. Certains d'entre nous y ont cru et y croient encore, d'autres ont tiré des leçons du socialisme dictatorial et bolchevique des pays de l'Est européen.
« On en a marre » !
Les différentes mobilisations de ces dernières semaines, pour la santé, l’enseignement, la solidarité avec les syndicats, la justice, le respect de la constitution ou du cadre de vie, au delà des revendications ponctuelles, ont aussi amené des réflexions sur l'auto-organisation et un regard différent sur les autres, continuent à se développer dans plusieurs petits groupes de réflexion, en dehors des collectifs ou autres organisations institutionnalisées, ...
Nous espérons, que la crise politique que nous sommes en train de vivre et que tous nos grands hommes politiques de la mouvance présidentielle comme de l’opposition, semblent traiter avec légèreté et en nous mentant effrontément sur les causes et les effets, nous permettra de changer nos rapports avec la vraie vie et que les gens finiront par comprendre que la vie (l’espoir) qui nous a été volée par ceux qui gouvernent aujourd’hui peut se regagner, si nous le voulons.
Mais, « l'imagination au pouvoir », « Sous les paves, la plage de Shitsangani », toute cette utopieet encore nous ne sommes pas si sûre) qui ne se sont alignés sur aucun pouvoir, gardant intact leur soif de changement et leur aversion de l'injustice. Mais ceux -là sont isolés, se méfient de tout et ne font plus confiance à personne, surtout pas à ceux de Djoumbé Fatima, par peur des manipulations et surtout des promesses trahies. Quel gâchis !
Des hommes non formés règnent
Si le mot « politique », qui dans son sens le plus noble veut dire, « vie de la cité », est devenu synonyme de magouille et compagnie dans notre cher petit pays, nous le devons pour beaucoup à des gens comme Sambi, Dossar, Idi, …Mdoubé, Foundi Maoulida et tant d’autres qui ne connaissent pas la culture de recherches, la culture d’observer le monde moderne, la culture de fouiller l’histoire, la culture de manager des hommes et des femmes (leaders). Le groupe qui est au pouvoir actuellement ne nous laisse pas beaucoup d'espoirs de changement, même si il met en place une société de plus en plus musclée, même si il exclu de plus en plus de citoyens de la vie politique et sociale, même si il expulse les vrais batailleurs.
Certains, tant de fois manipulés, ridiculisés ou carrément jetés, semblent encore y croire aujourd'hui. Ils ont perdu toute mémoire. C'est certainement cette capacité d'oubli qui fait qu'une alternative crédible et indépendante ne peut se développer officiellement dans ce pays, même si elle continue à exister localement et éparpillée dans de petites unités ou communautés. Nous sommes quelques uns à penser que ce qui fait notre faiblesse d'analyse aujourd'hui, c'est ce manque de mémoire, qui nous fait à chaque fois tout recommencer, en oubliant ce qui a déjà été fait.
« L’ayatollahisme n’est que ruine de l’âme »
Il serait temps de se poser clairement la question : pourquoi ? Le jeu institutionnel et l'appât du pouvoir n'expliquent pas tout. Les intérêts doivent être plus économiques, financiers que politiques. La gestion des différentes « affaires » nous le confirme, ainsi que les « pots de vins ou de hachichs » ou l'achat des militants. Ils ont promis le « paradis », en attendant ils ont surtout réconcilié les anjouano-anjouanais avec parait-il, le départ du Colonel Bacar, qu'ils ont rebaptisé « la débarquement militaire du siècle ». Ils ont ainsi, en s'appuyant sur la sueur de Maître Fahami et son frère, en tous cas pas le fureur Prince Kemal mais l’ingénieux Mourad Said Ibrahim, pour régler le rétroviseur de la constitution et adapter un système à la Tandja. Les trahissant au passage, travaillé allègrement pour d’autres objectives et la déconfiture de leurs troupes.
Gagnants, perdants, dominants, dominés, une équation du nazisme sambiologique ? Vous y croyez ? Avez-vous la présence d’esprit pour répondre à cette question, en toute sérénité, sans vous affoler, n’ayez pas peur, le nazisme sambiologique n’est qu’un trait d’esprit, vous pouvez causer, en toute tranquillité, aucun homme en uniforme ne viendra vous chercher, même qu’on ne vous écoutera pas, cause toujours, tu m’intéresses, pense l’élite à l’égard des zélotes du Net qui veulent pourtant en découdre avec des élites pas très nettes ?
Les Comores sont au bord du précipice. La politique aussi. Et l'avenir. Nous tous, donc. Ne restons pas spectateurs. Demain, il sera trop tard. Ce sera irrespirable, invivable !
M.A.M
Site Bangwenet
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Si cela se confirme, c'est une décision noble et responsable du président Sambi. Il méritera notre respect.