BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»
Un enseignement à l'image du pays !
Le 27/02/2010
En plus des revendications purement salariales dont nous ont habitué les syndicats enseignants, il a été question cette fois-ci du "statut de l'enseignant". Question cardinale s'il en est. Malheureusement, les conséquences financières seules semblent préoccuper les acteurs du domaine. Le cycle des grèves n'est donc pas rompu. Les séminaires sur "l'enseignement pas les capacités", sur "l'introduction du comorien à l'école" et tutti quanti apaiseront certaines consciences, permettront aux spécialistes de se faire du beurre et le cancer qui ronge l'enseignement poursuivra ses ravages avec ses agitations épisodiques, cris d'alarme vain qui se perdent dans un pessimisme ambiant.
Et pourtant, le "statut de l'enseignant" pourrait ouvrir une brèche. Car il devrait permettre la professionnalisation de l'enseignement. Curieusement chez nous tout le monde peut être enseignant. Au mieux, il suffit d'avoir un diplôme universitaire, au pire il suffit de s'acoquiner avec un ministre de l'enseignement ou un Directeur d'école privée. Un ancien ministre "mdjidjengo", spécialiste du verbe, enseignant de son état, se gargarisait d'avoir ouvert des écoles dans beaucoup de village et d'y avoir placé des instituteurs au rabais. Un crime contre notre pays ! A cet "enseignant - politicien", il faut rappeler qu'enseigner est un métier !
Si tous les enseignants étaient des professionnels, nombre d'établissements privés fermeraient leurs portes et n'entretiendraient pas cette atmosphère délétère qui pollue la jeunesse.
Si tous les enseignants étaient des professionnels, l'enseignement, depuis le primaire jusqu'à l'université ne tomberait pas aussi bas. Et le nerf de la guerre me direz-vous ? Car pour professionnaliser l'enseignement, il faut des compétences mais aussi des sous pour payer conséquemment les professeurs. Il faudrait évidement accroître la part du budget de l'Etat consacré à l'éducation mais le plus important me paraît être une bonne gestion des moyens disponibles. Et là, force est de s'interroger sur le bon sens de nos politiques et de nos administrateurs. Le pays a-t-il les moyens d'assurer un enseignement de qualité à plusieurs milliers d'étudiants, de lycéens et de collégiens, dont le nombre s'accroît chaque année ?
La population scolaire croît de façon exponentielle et les moyens sont loin de suivre! Avons-nous une politique de l'éducation ? A mon humble avis, il serait plus raisonnable de miser sur la qualité et non sur la quantité des formés. Il faudrait assurer un bon niveau de base à tous, relever progressivement ce niveau chaque fois que les ressources le permettent mais dans la situation présente, il vaut mieux opter pour une sélection par concours, donner les moyens aux meilleurs d'aller le plus loin possible, assurer aux autres un minimum qui leur permettent de se faire une place dans la société. L'avenir du pays en dépend. N'est ce pas dans cette direction que devrait porter l'effort principal. Qu'en pensent les spécialistes de l'aide au développement !?
- Commentaires textes : Écrire
On ne s'affole pas, on informe
Le 27/02/2010
Les interventions faites, en l'occasion, devant le chef de l’Etat, nourrissent mon inquiétude. Le message de Moroni était maigre et n'était pas certainement celui que les Comoriens attendaient, croyant que le Moroni d'aujourd'hui est celle de M.Ali Boina. Moroni, cette capitale cosmopolite, animée jadis par des gens d'une moralité irréprochable et de grands talents n'est plus celle qui a été reçue à Beit Salam par le président Sambi. Certains cadres croyaient que Moroni est allée présenter la nouvelle maquette de la ville reconnue par la nouvelle Constitution comme étant
Selon la délégation, son objectif est de réveiller le président Sambi qui oublie que c'est l'Orange qui détient des élus dans la capitale et que ce sont leurs milices qui ont relayé les forces de l'ordre pour débarrasser les barricades érigées dans la capitale, pendant la grève des enseignants. Ils se disent consternés et foudroyés de voir que ce sont les partisans du baobab qui récoltent les fruits.Cette rencontre qui dépasse les limites et l'éthique républicaines, est une mise en garde contre le président Sambi qui doit beaucoup compter sur l'Orange de la capitale pour réussir son pari de prolonger son mandat.
Le président Sambi n'a pas entendu et s'en est pris à ses ''cousins'' de la capitale qu'il accuse de ne pas remplir leur tache, celle de faire comprendre tout un peuple que l'harmonisation qui vise de prolonger son mandat est une aubaine pour notre pays et en particulier la capitale. Il reproche également à ses ''cousins'' de laisser le terrain à l'opposition qui, selon lui, s'affole en créant la zizanie et en manipulant les Mohéliens comme si
Dans un réquisitoire sévère, pour la première fois, devant des élus de
Sans mettre de gants, Sambi souhaite voir les Moroniens lui ''rendre l'ascenseur'' en se réconciliant et en témoignant devant l'opinion que l'unité nationale dépende des ambitions du Rais. Dans son allocution, le président Sambi a fait allusion au discours prononcé récemment par son ministre Ahmed El Barwane qui a exhorté les Mutsamudiens et les Moroniens à accompagner un président qui, dans ses fonctions présidentielles donne un sens à ces capitales longtemps ''oubliées '' par les prédécesseurs de Sambi.
Mais, ce qui a le plus choqué l'opinion dans cette réunion où le président Sambi tend à monter les Comoriens,les uns contre les autres, c'est cette phrase magique de plusieurs chefs d'Etats africains dont Mamadou Tanja,récemment déchu . Et je cite '' cette harmonisation qui tend à prolonger mon mandat est irréversible, et ce n'est pas l'opposition comorienne qui va m'arrêter. Ils ne m'intimideront jamais''. Cette réunion sous forme d'avertissement à l'égard de ceux que le président estime avoir servi, a été précédée d'une rencontre avec les jeunes et les étudiants. Le président, le visage fermé, replié sur lui-même, accuse, je cite, '' sachez que de mauvais coups se préparent contre moi. L'opposition est déterminée à me forcer à respecter l'Accord cadre de Fomboni. A l'heure où j'ai déjà le caillou pour tuer l'oiseau, les ennemis de ce pays me forcent à quitter le pouvoir. Je vous prends témoins ici, et je vous libère''.
Ce fut ensuite le tour des femmes de volovolo qui, nous les avons perçues toutes dans la rue aux côtés des enseignants et des étudiants pour demander à l'Etat un geste pour éviter une année blanche. Ces femmes qui s'attendaient à un discours accès sur les raisons de cette grève,le pouvoir d'achat,la rareté des matières premières, ont eu à leur tour leur '' dose'' sur l'harmonisation et la prolongation du mandat du président Sambi.
Oui, Mr le président ! Personne ne vous intimide mais, comme nous croyons à l'histoire, nous n'avons pas le droit de baisser les bras et nous interpellons celles et ceux qui ont longuement souffert pendant treize ans de séparatisme, pour barrer la route à ce fléau qui reste jusqu'aujourd'hui impuni.
Et si aujourd'hui les germes du séparatisme bouillonnent et menacent notre unité, c'est parce que ces personnes là sont libres de leurs mouvements et vous cohabitent au sein même de l'appareil de l'Etat. Depuis décembre 2009, le président Mamadou Tanja qui devait quitter le pouvoir, a cru comme Sambi, aujourd'hui, que rien ne pourrait lui effrayer. Ni un pouvoir divin, ni un mouvement social et encore moins, une armée dont il est, lui-même, issu de ses rangs. Pourtant, la force des patriotes nigériens a libéré le Niger dans le chaos institutionnel que l'ancien président l'avait plongé et les armes ont brillé pour instaurer la démocratie, la paix, la prospérité et la dignité de tout un peuple.
La démocratie que certains utilisent pour camoufler nos malheurs veut que la prise du pouvoir par la force soit condamnée. Aujourd'hui, l'Union africaine ajoute sur sa liste les manœuvres juridiques et les rafistolages constitutionnels pour renforcer les Institutions légales.
Hier, l'Union africaine s'érigeait en donneur de leçons de démocratie et, avait occulter ce paramètre. Aujourd'hui, une page se tourne en Afrique. Sambi aura beau cédé à Kaddafi l'organisation du Sommet de
Pour conclure et pour ne pas me sentir prisonnier de ma propre opinion comme certains qui refusent de se réveiller de leur sommeil, je dirais que le temps n'est pas au défi et que les intimidations qui pleuvent aux abords du palais de Beit Salam ne feront arrêter la volonté du peuple qui ne demande que la paix et la stabilité du pays.
Les embarquements de nuit sont désormais interdits au port de Moroni
Le 27/02/2010
Au large du port de Moroni |
Signée par le commandant du port, cette note établit désormais les nouveaux horaires de service de la capitainerie du port de 7 h 30 à 14 h comme cela se fait déjà dans le reste de l’administration publique du pays. Au-delà de ces horaires, une permanence est mise en place pour assurer les services.
“Nous nous sommes rendus compte que les armateurs fixaient le départ de leurs navires à minuit et au-delà sans raison apparente. Avec le temps et surtout du fait de l’absence de structure de sécurité au sein du port, nous avons jugé plus judicieux de limiter les horaires de départ des bateaux ci 19 heures, ce qui nous permet de mieux surveiller les marchandises qui se trouvent au port”.
L’autre raison de cette décision est de limiter les déplacements sur les quais, d’identifier plus facilement les voyageurs afin de diminuer les actes de vandalisme de containeurs en forte hausse au port.
Le commandant du port précise que les départs nocturnes et les défaillances en matière de sécurité favorisaient les actes de vandalisme, car n’importe qui pouvait se faire passer pour un voyageur et beaucoup de vols ont eu lieu grâce ci cet astuce.
Loukman.com
- Commentaires textes : Écrire
La publication de vos articles
Le 26/02/2010
Retrouvez Bangwenet sur le reseau social FACEBOOK |
Envoyez vos articles à l'adresse suivante
bangwenet@yahoo.fr
L'Equipe Bangwenet vous remercie de votre fidélité !
- Commentaires textes : Écrire
Budget 2010 : le conseil de Ngazidja reçoit des députés
Le 26/02/2010
Selon le budget de l’exercice 2010, les recettes de Ngazidja sont établies à 431 millions de francs contre 5,642 milliards pour Anjouan et 625 millions pour Mohéli. Ce qui ne plaît pas du tout aux représentants insulaires qui estiment qu’il n’est pas normal que les recettes de Ngazidja, la plus grande des îles et où réside de loin la plus grande activité économique, soient inférieures aux autres îles.
Selon le secrétaire rapporteur du conseil, Inoussa Hamidou, les députés ont reconnu qu’il s’agissait d’une erreur et “ont promis ensemble de tout faire pour obtenir des rectificatifs lors de la prochaine session ordinaire prévue en avril prochain”.
De manière générale, au conseil de l’île de Ngazidja on a le “sentiment d’être boycotté et ignoré” par le gouvernement de l’Union : “Nous n’avons pas été associés à l’élaboration de la loi de finances 2010, nous avons adressé une lettre aux autorités à propos de la loi statutaire et celle des finances, elles n’ont pas daigné répondre”, a déclaré avant-hier Inoussa Hamidou.
- Commentaires textes : Écrire
Lire les commentaires textes
GAY GOUVERNANCE
Les Comores auraient connu comme tous système de gestion du pays. Après, les sultans batailleurs, la colonisation, les coups d'état et les régimes à parti unique, le séparatisme et la démocratie, les Comores viennent d'inaugurer une nouvelle ère de gouvernance qui est celle de la débauche et de la prostitution. En effet, depuis l'arrivée de Ahmed abdallah SAMBI au pouvoir, voilà quatre ans, des personnes, cadres, intellectuels et notables marginaux qui vivaient dans l'anonymat ou qui cachaient leur comportement extraverti s'accaparent les rouages et les hautes sphères du pouvoir et les sociétés d'Etat. La majorité des nominations décrétées par SAMBI ne se font ni par compétence ni par savoir faire, elles se font sur la base d'appartenance ou de soutenance au groupe marginal et pervers des homosexuels. Connaissant l'historique et le parcours du Président Ahmed Abdallah Sambi de l'Arabie Saoudite où il a été renvoyé de son collège à cause d'un comportement indécent, au Soudan où il n'a pas pu faire des études jusqu'à l'Iran où sa formation de prédicateur chiite lui a permis de venir exercer et d'animer des causeries religieuses et des conférences aux Comores et dans la région de l'Océan indien, alors ceux qui l'ont bien connu ne sont pas étrangers de la manière dont il choisit ses ministres, ses conseillers, ses députés et ses notables.
En effet, pour être candidat à un poste au sein du rouage du régime SAMBI et avoir sa bénédiction, il faudrait que l'on soit médiocre ou pervers, voyou ou bien proxénète, sinon le tout à la fois. A l'exemple des personnes comme Ahmed Djafffar, Kamaleddine Afraitane, Dossar, Abdouroihim Said Bakar et Hassan Barwan qui se voient promus à des postes dans le gouvernement, tandis que Bourhan et Djaffar, les deux anciens conseillers et dames de chambre de Sambi et d'autres - enfants - se voient choisis pour être parlementaires, de façon à ce que le premier soit le deuxième homme de l'Etat.
Ainsi, les deux critères qui guident son choix sont la médiocrité et la perversité. Certes, personne ne s'étonne de la nomination de Youssouf Ali Dajé et Mohamed Soulé, respectivement aux postes de conseillers juridiques et conseillers économiques ainsi que les autres qui sont à la présidence depuis longtemps. De ce côté là, SAMBI n' pas de soucis à se faire pour l'absence temporaire des ses deux protégés et colocataires de Beit-Salam, les plus aimés et les plus disponibles pour l'insatiabilité de son libido. Certes, il pourra s'en passer de sa femme légale, la pauvre Mme Hadjira, pour voyager avec les deux nouveaux promus sinon, il y a Soilih Mohamed Soilih, Kiki, Ahmed et les autres. Comme, cerise sur le gâteau, il faudrait le soutien des notables comme Ismael Abdou dit Madame Fabiennne, Mahamoud Soidik et Abdallah Mohamed Soifeine pour leur appartenance et leur expérience en la matière, alors leurs conseils et le recrutement des jeunes pour les offrandes du chef sont assurées.
C'est juste pour ne citer que ceux là, mais melle nanay chéri et les autres gays sont autour de Sambi. En tout cas, chacun a un titre officiel ou officieux puisque les experts en la matière savent où les trouver. Des jeunes du commando orange et certains responsables des associations de jeune surtout de la capitale en savent quelque chose. Ce n'est pas pour rien que certains sont embrigadé dans un mouvement pour soutenir le régime de Sambi par leurs - pères = WABABA -.
Les responsables de la coordination de ce mouvement de jeunes et ces associations ont les portes ouvertes chez SAMBI et à n'importe quelle heure de la soirée. Aux Comores, on n'a pas besoins d'une loi ou d'une ordonnance pour légitimer le mouvement GAY comme en Europe ou aux Etat Unis. Il suffit de l'être ou d'être soutenu par un gay et ta promotion est assurée dans ce nouveau régime.
Maintenant, l'armée n'est pas à l'abri. Elle risque d'emprunter cette voie, avec la promotion d'un pervers après arrestation et emprisonnement comme Abou Issa, proxénète et pervers connu de tous et le maintien à la direction de la douane de Kiki, des hydrocarbures d'Ahmed et je n'allais pas oublier, le vieux routier du métier, Mohamed Ali Toihir (DEGAULE) ex-directeur cabinet (éducation) et grand conseiller (télécommunication) et - MBABA - d'Abdourohim Said Bakar. Ainsi, le mouvement gay fait son chemin avec ambages et trompettes.
Pendant que beaucoup de pays se battent pour la mise en place de la bonne gouvernance aux Comores, l'actuel régime a déjà instauré par le biais du président AHMED ABDALLAH SAMBI le GAY GOUVERNANCE. En citant ces quelques noms, c'est pour illustrer que GYMANIA de SAMBI qui est devenu un fléau dans un pays musulman où la religion est sacrée risquent d'emporter notre jeunesse. Des partis islamistes comme le FNJ, les membres du conseil des Oulémas qui sera mis en place et des religieux comme Mohamed Said Attouman soutiennent bec et ongles SAMBI et son cercle d'homo et bisexuels.
Alors où vont les Comores ? Comment peut - on tolérer que le GAYISME gangrène notre société et devient un système de gouvernance ? Que diront nos enfants en apprenant ce silence complice et en acceptant de prêter allégeance à Sambi avec un tel système ? Comment accepter que le pays de Mouigni Bahassan, de Said Mohamed El maarouf, de Omar Ben Soumet, de Mohamed Adouroihamane et d'illustres personnalités religieuses, SAMBI érige les Comores en pays des - KAOUM LOUTOU ? Comment laisser notre jeunesse se prostituer et accepter qu'elle doive appartenir au mouvement GAY pour se nourrir, se vêtir, s'éduquer et pour pouvoir travailler ? Où vont donc les Comores ? Comment comprendre ces religieux et le parti Front National pour la Justice (FNJ) et d'autres au tour de Sambi ? Comment accepter cette allégeance et ce silence complice envers ce pervers et le système qu'il instaure ?
Comoriens et comoriennes partout où que vous soyez, rappelez vous tous que le KAOUM LOUTOU était un tribu de bons musulmans.
Alors, cadres, intellectuels dignes de l'être, religieux de bonne foi, pères et mères conscients et jeunesse studieuse et laborieuse dénonçons et bannissons ensemble l'entourage de SAMBI et combattons SAMBI avant que le châtiment divin ne s'abatte sur nous et notre pays.
CHARIF AHMED