blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comor

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Annonce vocale

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Un enseignement à l'image du pays !

Le 27/02/2010

 
Le pays sort d'un mois agité par le mouvement des étudiants et lycéens. Les deuxièmes assises de l'université des Comores font encore la une de l'actualité. La reprise des cours dans les lycées et facultés se fait à reculons. En somme rien de bien nouveau sous le ciel comorien. Pas de perspectives tangibles de sortie de crise de l'enseignement.


En plus des revendications purement salariales dont nous ont habitué les syndicats enseignants, il a été question cette fois-ci du "statut de l'enseignant". Question cardinale s'il en est. Malheureusement, les conséquences financières seules semblent préoccuper les acteurs du domaine. Le cycle des grèves n'est donc pas rompu. Les séminaires sur "l'enseignement pas les capacités", sur "l'introduction du comorien à l'école" et tutti quanti apaiseront certaines consciences, permettront aux spécialistes de se faire du beurre et le cancer qui ronge l'enseignement poursuivra ses ravages avec ses agitations épisodiques, cris d'alarme vain qui se perdent dans un pessimisme ambiant.

Et pourtant, le "statut de l'enseignant" pourrait ouvrir une brèche. Car il devrait permettre la professionnalisation de l'enseignement. Curieusement chez nous tout le monde peut être enseignant. Au mieux, il suffit d'avoir un diplôme universitaire, au pire il suffit de s'acoquiner avec un ministre de l'enseignement ou un Directeur d'école privée. Un ancien ministre "mdjidjengo", spécialiste du verbe, enseignant de son état, se gargarisait d'avoir ouvert des écoles dans beaucoup de village et d'y avoir placé des instituteurs au rabais. Un crime contre notre pays ! A cet "enseignant - politicien", il faut rappeler qu'enseigner est un métier !

Si tous les enseignants étaient des professionnels, nombre d'établissements privés fermeraient leurs portes et n'entretiendraient pas cette atmosphère délétère qui pollue la jeunesse.

Si tous les enseignants étaient des professionnels, l'enseignement, depuis le primaire jusqu'à l'université ne tomberait pas aussi bas. Et le nerf de la guerre me direz-vous ? Car pour professionnaliser l'enseignement, il faut des compétences mais aussi des sous pour payer conséquemment les professeurs. Il faudrait évidement accroître la part du budget de l'Etat consacré à l'éducation mais le plus important me paraît être une bonne gestion des moyens disponibles. Et là, force est de s'interroger sur le bon sens de nos politiques et de nos administrateurs. Le pays a-t-il les moyens d'assurer un enseignement de qualité à plusieurs milliers d'étudiants, de lycéens et de collégiens, dont le nombre s'accroît chaque année ?

La population scolaire croît de façon exponentielle et les moyens sont loin de suivre! Avons-nous une politique de l'éducation ? A mon humble avis, il serait plus raisonnable de miser sur la qualité et non sur la quantité des formés. Il faudrait assurer un bon niveau de base à tous, relever progressivement ce niveau chaque fois que les ressources le permettent mais dans la situation présente, il vaut mieux opter pour une sélection par concours, donner les moyens aux meilleurs d'aller le plus loin possible, assurer aux autres un minimum qui leur permettent de se faire une place dans la société. L'avenir du pays en dépend. N'est ce pas dans cette direction que devrait porter l'effort principal. Qu'en pensent les spécialistes de l'aide au développement !?

Idriss Mohamed (23/02/2010)

 

On ne s'affole pas, on informe

Le 27/02/2010

Ce que le Rais suggère, les courtisans le font. Les mots qu'il laisse choir, ils les ramassent et les répètent sans chercher à comprendre. Cette réunion tenue à Beit Salam où le président Sambi a reçu une forte délégation de la capitale, composée en grande partie de la tendance '' Orange'', conduite par le directeur général des douanes, Mohamed Daoud, alias Kiki et de l'ensemble des associations de la capitale, prouve combien les cités comoriennes échappent leurs ténors.

 

Peut-on croire que l'avenir politique de la capitale devient de plus en plus improbable, incertain et dans la tourmente ? Moroni a-t-elle fini avec la gloire, l'aristocratie et la stratégie de ses fins politiques ?

Les interventions faites, en l'occasion, devant le chef de l’Etat, nourrissent mon inquiétude. Le message de Moroni était maigre et n'était pas certainement celui que les Comoriens attendaient, croyant que le Moroni d'aujourd'hui est celle de M.Ali Boina. Moroni, cette capitale cosmopolite, animée jadis par des gens d'une moralité irréprochable et de grands talents n'est plus celle qui a été reçue à Beit Salam par le président Sambi. Certains cadres croyaient que Moroni est allée présenter la nouvelle maquette de la ville reconnue par la nouvelle Constitution comme étant la Capitale des Comores. D'autres parlaient d'une réconciliation entre Moroni et les villes environnantes. Mais, à entendre M.Janvier, le député de la capitale et un ancien Ministre de la ville quémander des miettes et mettant à nus d'autres cadres de la ville, sous prétextes qu'ils issus des rangs du Baobab, prouvent que la ville de Abbasse Djoussouf, Ali Mroudjé et Mouzaoir Abdallah est tombée trop bas.

Selon la délégation, son objectif est de réveiller le président Sambi qui oublie que c'est l'Orange qui détient des élus dans la capitale et que ce sont leurs milices qui ont relayé les forces de l'ordre pour débarrasser les barricades érigées dans la capitale, pendant la grève des enseignants. Ils se disent consternés et foudroyés de voir que ce sont les partisans du baobab qui récoltent les fruits.Cette rencontre qui dépasse les limites et l'éthique républicaines, est une mise en garde contre le président Sambi qui doit beaucoup compter sur l'Orange de la capitale pour réussir son pari de prolonger son mandat.

Le président Sambi n'a pas entendu et s'en est pris à ses ''cousins'' de la capitale qu'il accuse de ne pas remplir leur tache, celle de faire comprendre tout un peuple que l'harmonisation qui vise de prolonger son mandat est une aubaine pour notre pays et en particulier la capitale. Il reproche également à ses ''cousins'' de laisser le terrain à l'opposition qui, selon lui, s'affole en créant la zizanie et en manipulant les Mohéliens comme si la Tournante est la chose mohélienne.

Dans un réquisitoire sévère, pour la première fois, devant des élus de la République, le président fait son bilan. Et celui-ci se résume sur les réalisations faites dans la capitale fédérale des Comores et qui sont les routes, les trottoirs, l'installation des lampadaires, des groupes électrogènes et un appui matériel à l'hôpital El Marouf.

Sans mettre de gants, Sambi souhaite voir les Moroniens lui ''rendre l'ascenseur'' en se réconciliant et en témoignant devant l'opinion que l'unité nationale dépende des ambitions du Rais. Dans son allocution, le président Sambi a fait allusion au discours prononcé récemment par son ministre Ahmed El Barwane qui a exhorté les Mutsamudiens et les Moroniens à accompagner un président qui, dans ses fonctions présidentielles donne un sens à ces capitales longtemps ''oubliées '' par les prédécesseurs de Sambi.

Mais, ce qui a le plus choqué l'opinion dans cette réunion où le président Sambi tend à monter les Comoriens,les uns contre les autres, c'est cette phrase magique de plusieurs chefs d'Etats africains dont Mamadou Tanja,récemment déchu . Et je cite '' cette harmonisation qui tend à prolonger mon mandat est irréversible, et ce n'est pas l'opposition comorienne qui va m'arrêter. Ils ne m'intimideront jamais''. Cette réunion sous forme d'avertissement à l'égard de ceux que le président estime avoir servi, a été précédée d'une rencontre avec les jeunes et les étudiants. Le président, le visage fermé, replié sur lui-même, accuse, je cite, '' sachez que de mauvais coups se préparent contre moi. L'opposition est déterminée à me forcer à respecter l'Accord cadre de Fomboni. A l'heure où j'ai déjà le caillou pour tuer l'oiseau, les ennemis de ce pays me forcent à quitter le pouvoir. Je vous prends témoins ici, et je vous libère''.

Ce fut ensuite le tour des femmes de volovolo qui, nous les avons perçues toutes dans la rue aux côtés des enseignants et des étudiants pour demander à l'Etat un geste pour éviter une année blanche. Ces femmes qui s'attendaient à un discours accès sur les raisons de cette grève,le pouvoir d'achat,la rareté des matières premières, ont eu à leur tour leur '' dose'' sur l'harmonisation et la prolongation du mandat du président Sambi.

Oui, Mr le président ! Personne ne vous intimide mais, comme nous croyons à l'histoire, nous n'avons pas le droit de baisser les bras et nous interpellons celles et ceux qui ont longuement souffert pendant treize ans de séparatisme, pour barrer la route à ce fléau qui reste jusqu'aujourd'hui impuni.

Et si aujourd'hui les germes du séparatisme bouillonnent et menacent notre unité, c'est parce que ces personnes là sont libres de leurs mouvements et vous cohabitent au sein même de l'appareil de l'Etat. Depuis décembre 2009, le président Mamadou Tanja qui devait quitter le pouvoir, a cru comme Sambi, aujourd'hui, que rien ne pourrait lui effrayer. Ni un pouvoir divin, ni un mouvement social et encore moins, une armée dont il est, lui-même, issu de ses rangs. Pourtant, la force des patriotes nigériens a libéré le Niger dans le chaos institutionnel que l'ancien président l'avait plongé et les armes ont brillé pour instaurer la démocratie, la paix, la prospérité et la dignité de tout un peuple.

La démocratie que certains utilisent pour camoufler nos malheurs veut que la prise du pouvoir par la force soit condamnée. Aujourd'hui, l'Union africaine ajoute sur sa liste les manœuvres juridiques et les rafistolages constitutionnels pour renforcer les Institutions légales.

Hier, l'Union africaine s'érigeait en donneur de leçons de démocratie et, avait occulter ce paramètre. Aujourd'hui, une page se tourne en Afrique. Sambi aura beau cédé à Kaddafi l'organisation du Sommet de la Ligue Arabe qui devrait se tenir aux Comores, participera au maoulid alnabawi en Libye, mais ce n'est pas Kadafi qui a le dernier mot à Addis Abeba.

Pour conclure et pour ne pas me sentir prisonnier de ma propre opinion comme certains qui refusent de se réveiller de leur sommeil, je dirais que le temps n'est pas au défi et que les intimidations qui pleuvent aux abords du palais de Beit Salam ne feront arrêter la volonté du peuple qui ne demande que la paix et la stabilité du pays.

Mouigni Abdou

 

Les embarquements de nuit sont désormais interdits au port de Moroni

Le 27/02/2010

Au large du port de Moroni
Au large du port de Moroni 
Une vieille note interne de l’Autorité portuaire des Comores a été mise en application par la capitainerie du port afin de sécuriser les biens qui se trouvent au port de Moroni.

 

Signée par le commandant du port, cette note établit désormais les nouveaux horaires de service de la capitainerie du port de 7 h 30 à 14 h comme cela se fait déjà dans le reste de l’administration publique du pays. Au-delà de ces horaires, une permanence est mise en place pour assurer les services.

 

“Nous nous sommes rendus compte que les armateurs fixaient le départ de leurs navires à minuit et au-delà sans raison apparente. Avec le temps et surtout du fait de l’absence de structure de sécurité au sein du port, nous avons jugé plus judicieux de limiter les horaires de départ des bateaux ci 19 heures, ce qui nous permet de mieux surveiller les marchandises qui se trouvent au port”.

 

L’autre raison de cette décision est de limiter les déplacements sur les quais, d’identifier plus facilement les voyageurs afin de diminuer les actes de vandalisme de containeurs en forte hausse au port.

 

Le commandant du port précise que les départs nocturnes et les défaillances en matière de sécurité favorisaient les actes de vandalisme, car n’importe qui pouvait se faire passer pour un voyageur et beaucoup de vols ont eu lieu grâce ci cet astuce.

Loukman.com

 

La publication de vos articles

Le 26/02/2010

Retrouvez Bangwenet sur le reseau social FACEBOOK
Retrouvez Bangwenet sur le reseau social FACEBOOK 

Envoyez vos articles à l'adresse suivante
bangwenet@yahoo.fr


L'Equipe Bangwenet vous remercie de votre fidélité !

 

Budget 2010 : le conseil de Ngazidja reçoit des députés

Le 26/02/2010

 
Dans le cadre des efforts pour résoudre les conflits de compétences, les vingt trois conseillers de l’île autonome de Ngazidja se sont entretenus, mardi au conseil insulaire, avec des députés à l’Assemblée de l’Union sur la loi des Finances de l’Union adoptée le 11 février dernier. Sur les quatorze députés invités à la rencontre seuls sept ont répondu à l’appel.

Selon le budget de l’exercice 2010, les recettes de Ngazidja sont établies à 431 millions de francs contre 5,642 milliards pour Anjouan et 625 millions pour Mohéli. Ce qui ne plaît pas du tout aux représentants insulaires qui estiment qu’il n’est pas normal que les recettes de Ngazidja, la plus grande des îles et où réside de loin la plus grande activité économique, soient inférieures aux autres îles.

Selon le secrétaire rapporteur du conseil, Inoussa Hamidou, les députés ont reconnu qu’il s’agissait d’une erreur et “ont promis ensemble de tout faire pour obtenir des rectificatifs lors de la prochaine session ordinaire prévue en avril prochain”.

De manière générale, au conseil de l’île de Ngazidja on a le “sentiment d’être boycotté et ignoré” par le gouvernement de l’Union : “Nous n’avons pas été associés à l’élaboration de la loi de finances 2010, nous avons adressé une lettre aux autorités à propos de la loi statutaire et celle des finances, elles n’ont pas daigné répondre”, a déclaré avant-hier Inoussa Hamidou.

Alwatwan

 

Minibluff the card game

Hotels