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Littérature : « Moi Bahia, la miraculée » est déjà en vente

Le 03/03/2010

 

Bahia, la seule survivante

 

Littérature.  " Moi Bahia, la miraculée » est un roman aux sensations fortes. Qui n'a pas eu peur en avion ? Qui n'a pas ressenti l'angoisse que tout s'arrête et que l'avion chute, inexorablement ? Bahia prenait l'avion pour la première fois, accompagnée de sa mère, heureuse d'aller à la rencontre de sa famille aux Comores. Tout d'un coup, les lumières s'éteignent, les secousses se font de plus en plus violentes, un bébé pleure, et la panique gagne les voyageurs. Tout s'accélère. Cris, masques à oxygène, corps repliés... L'avion chute. Un bruit assourdissant... et c'est le noir. Le 30 juin dernier, cent cinquante deux personnes trouvent la mort dans le crash de l'Airbus A310 de la compagnie Yemenia Airways, en plein coeur de l'Océan indien. Une seule survivante : Bahia Bakari, jeune Française, sauvée des eaux par un pêcheur à quelques kilomètres des côtes comoriennes. « Moi, Bahia, la miraculée » est le récit de ce tragique accident et demeure malgré tout un merveilleux hymne à l'espoir...  

- « Moi, Bahia, la miraculée » . Bakari Bahia. Éditions Jean Claudegawsewitch. Prix éditeur : 18, 90 euros.

 

Tournante : qui vivra verra !

Le 03/03/2010

 

Par Said Himidi Karossi
Ngazidja, Comores

En ayant réussi à prolonger son mandat jusqu’en 2011, le président Sambi s’est ouvert un boulevard pour rester au pouvoir le plus longtemps possible. Car, il faut vraiment être naïf pour croire qu’il va quitter la présidence en 2011 comme le stipule l’inique loi sur l’harmonisation. Et l’opposition doit prendre son mal en patience.

Le prochain scénario est déjà dans les cartons de Beit-salam : à la veille de la date relative à l’harmonisation des élections (2011), le même Sambi va demander à son fis spirituel, Moussa Toybou, de refuser de quitter le pouvoir avant la fin de son mandat légal (2013) en brandissant la menace du séparatisme. C’est ainsi que Sambi changera encore de discours : « L’unité nationale est nécessaire. Au lieu de perdre une île, accordons-nous pour quitter ensemble en 2013, moi, Moussa, Abdouloihabi et Mohamed Ali Said. Vous les Comoriens, vous êtes très attachés à l’unité de l’archipel. Alors, puisque Moussa a refusé de quitter en 2011, veuillez accepter que nous restions encore deux petites années ». Les députés seront appelés à la rescousse pour "légaliser" le fait du prince.

Et sa meute essayera de relayer ce discours pendant que les Mohéliens du gouvernement tenteront de s’y opposer. Ce sera trop tard, chers Iklilou, Fouad Mohadji et Oukacha.

 

Vous ne connaissez pas Sambi. Plus malin que lui, il n’y a pas. Ce scénario, je vous le jure, est un projet déjà conçu et étudié par ses proches, à l’insu des Mohéliens. Et l’opposition criera encore et la caravane passera. Si Sambi ne quitte pas le pouvoir en mai 2010, ce sera en 2013. Qui vivra verra !

 

Un conseiller évincé de son poste.

Le 03/03/2010

 

De source bien informé le doyen d'âge de la cour constitutionnelle, Abdoulkarim Said Omar, n'est plus membre de la haute juridiction. Il a été évincé par un jugement interne de la semaine dernière qui l'accuse d'avoir rompu son droit de réserve. L'interéssé a fait appel contre le jugement mais cet appel devant le jugement de la cour n'est pas suspensif, le sage peut être remplacé à tout moment par le chef de l'Etat.

 

Sachant que le Chef de l'Etat est déjà informé de la situation qui règne actuellement au sein de la Cour : Alors que l'épisode d'El Mihidhoir n'est toujours pas terminé. Les plus avertis de la Cour Constitutionnelle, avancent l'hypothèse d'une nomination d'El Mihidhoir à la succession d'Abdoulkarim par le Chef de L'Etat.

 

C'est une chose bien préparée du moment que certains membres de la Cour ont opposé à la nomination de El-Mihidhoir à ce poste, du lien de parenté qu'il a avec le Président de l'Assamblée Nationale, Bourhane Hamidou.

 

Source : Ianjouanpresid

 

La loi référendaire du 17 mai : un miroir aux alouettes

Le 02/03/2010

 

La Dépêche de : Mouigni Abdou

(Philosophe)

Celui qui est considéré historiquement comme l'ancêtre des constitutionnalistes, à savoir le philosophe de l'antiquité grecque Solon, à qui des citoyens demandèrent un jour : '' Dites-nous quelle est la meilleure constitution ? '', Répondit : '' Dites-moi pour quel peuple et à quelle époque ? '' Plus tard, Aristote disait : '' les gouvernants doivent se donner une Loi pour ne pas tyranniser les gouvernés, car ils sont appelés, eux aussi, à...... obéir un jour.'' Je vous laisse méditer.

Le changement de la Constitution du 17 mai 2009 était aux yeux des Comoriens et du continent africain, un acte de vol. M. Ahmed Abdallah Sambi prenait ce qui ne lui appartenait pas de façon '' légitime'' en volant ce vote. Nous sommes, désormais, confrontés à une situation nous obligeant à ''interpeller le voleur'' car en principe c'est mal de voler.

Parmi les ivresses dangereuses de la fin du mandat du président Sambi, il faut désormais décoder l'épisode de l'aventure de ce Congrès ouvert, ce 1er mars dans la confusion totale dont le débat est consacré sur la prolongation du mandat du président de la République, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Les congressistes déterminés à assouvir les désirs de leur chef, ont devant eux une lourde responsabilité et bientôt qu'ils ne le croient, seront exposés devant le tribunal de l'histoire, le seul à les juger devant un peuple impuissant et, pris en otage par les rêves d'un seul homme.

A Moheli, pendant que le porte drapeau de la loi sur la prolongation du mandat du président Sambi, le député Djaé Ahamada, défie et menace l'unité du pays, les Mohéliens ont haussé le ton et se disent prêts à se retirer de l'ensemble de l'Union des Comores. Mais, le président Sambi n'entend pas reculer car dans sa conception de diriger, Moheli se résume en Ikililou, Oukacha et Fouad Mohadji. Or, tous les trois comme au temps du feu président Taki Abdoulkarim où des Anjouanais lui rassuraient que le séparatisme déclenché à Anjouan est un feu de paille, des mouvements de chiromani, ces trois personnalités signent et persistent que Moheli, c'est eux, et ce qui se passe là-bas n'est que de la fumée,
donc des mouvements de ma salouva.

Le moment est venu pour que chacun de nous libère sa conscience car demain ça sera trop tard. On continue à aller dans le même sens que Beit Salam en pensant que Moheli est petite et qu'il faut deux ou trois unités de l'Armée Nationale de Développement pour les mater et instaurer l'ordre public. L'on oublie malheureusement que Moheli est comorienne et l'a prouvée aussi bien pendant la réconciliation nationale que pendant le débarquement à Anjouan.

La population comorienne et celle de Moheli en particulier est ras-le-bolisée et peut passer de l'urne à l'action comme ce fut le cas au Niger. C'était exactement le 04 août 2009 que le président Tandja a modifié la Constitution pour pouvoir briguer un troisième mandat. Même contexte, même scénario que celui dont vivent amèrement les Comoriens chez eux, et les conséquences finissent toujours par être désastreuses. A travers ces blogs avec l'ensemble de l'opposition comorienne accusée, aujourd'hui, par le président de la République de '' faibles et mal intentionnés'', nous avons tous et pour l'intérêt de tous, essayé de lui rappeler à l'ordre et de mesurer les enjeux d'une telle aventure, mais hélas ! Le président et son entourage voient en nous des ennemis de la République, et pire encore, nous sommes accusés de ne pas ''aimer'' le président comme si la République est régie par des sentiments. Les issues probables que les proches du président refusent d'entendre se profilent à l'horizon et s'annoncent inquiétantes.

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi a emprunté la voie de la discorde et de l'éclatement du peuple comorien.


Au cours des deux dernières années de son mandat, Mr Sambi a limogé deux présidents de la Cour constitutionnelle pour s'effrayer un chemin avec tout ce que nous traversons comme désert aujourd'hui. Hier encore, il a organisé un référendum contesté et boycotté en mai dernier pour supprimer la Tournante, ce qui lui aurait permis de rester au pouvoir jusqu'au moins ''deux milles x'' ou trois milles Z, car convaincu que notre République ne se résume pas dans les désirs du chef de l'Etat et tout peut changer. Les appels à quitter le pouvoir, adressés au président Sambi, ont régulièrement augmenté et ont atteint leur paroxysme mais son entourage continue à avancer les yeux fermés.

Dans son interview accordée au journal La Gazette des Comores, Djaé Ahmada, ce député de l'Est de Ngazidja a pris la responsabilité de présenter la très controversée loi sur l'harmonisation du calendrier électoral. Djaé qui est, lui-même l'auteur de la résolution adoptée le mois dernier par l'Assemblée nationale, relative à cette même question de l'harmonisation des mandats, a bel et bien dans un ton arrogant et méprisant insulté la mémoire des Comoriens .

Mr Djaé qui comme son chef, réduisent notre pays en un pré carré familial et amical, déclare dans son interview '' l'opinion nationale et internationale savait ma proposition et celle du vice-président Idi qui était de faire l'harmonisation en 2013 pour des raisons autres que de se maintenir au pouvoir''. Une façon pour notre ami de dire à celles et ceux qui combattent pour l'unité du pays, '' écoutez, contentez vous que nous ne restions pas éternellement au pouvoir et que nous avons accepté de le céder en 2012 ''. C'est ce que j'appelle une ''insulte nationale''. Où est-elle passée la conscience nationale face à de telles insultes ?

Trop c'est trop. Et Mr Djaé d'ajouter, je cite : '' vous savez qu'en Afrique on ne lâche pas le pouvoir comme ça. Mais Sambi veut suivre l'exemple de Mandela et d'autres exemples d'hommes d'Etat qui ont cédé le pouvoir de leur gré. Lui, il privilégie l'intérêt national et que Sambi est un deuxième Mandela ». Encore notre député '' crache'' devant nos figures. Comparer Sambi à Mandela serait également une insulte à l'égard de ce grand homme, de son pays qui a brillé à nos côtés tout au long des années du séparatisme mais aussi de toute l'humanité.

Mr Djaé, très allergique des leçons d'histoire refuse d'admettre que rares sont les chefs d'états africains qui ont cédé le pouvoir au terme de leurs mandats pour le respect de la Constitution et de leurs peuples. S'il y en a deux ou trois, en tout cas l'histoire veut que Azali Assoumani en fait partie bien avant Kerekou, Rowlings ou Konaré. A moins que l'auteur de la résolution relative à la prolongation du mandat du président Sambi veut nous faire croire qu'il est amnésique ou plongé dans l'Alzheimer, ce qui n'est pas certain.

Sachez et sans se voiler la face que ce Congrès intervient dans un contexte de crispation et de tension politiques. L'échec du dialogue politique inter-comorien du fait du président Sambi expose les Comores à une situation potentiellement conflictuelle. Ainsi, l'option choisie par Sambi et ses proches de donner raison aux séparatistes de tout bord, est lourde de conséquences. Nous nous inquiétons que les choses arrivent à un point où nous nous entretuons. L'instinct humain qui anime chacun de nous ne peut tolérer un tel comportement où l'arrogance et le mépris détruisent notre propre entendement.

Je prends en témoin ici la Communauté internationale habituée au jeu de deux poids et deux mesures que le moment est venu pour penser à un peuple abusé par l'un des tripatouilleurs du continent africain dont vous en portez une lourde responsabilité. En mettant fin à cette ambition de présidence à vie, la communauté internationale fera œuvre de salubrité politique aux Comores. J'avoue que le peuple comorien est excédé par les foucades politiques de l'enfant terrible de Mutsamudu. En témoignent les déclarations des uns et des autres depuis ce matin.

Si la Communauté internationale continue son jeu de '' tsawona-tsa yikiya '', autrement dit ni vu ni connu, qu'elle sache que la voix du peuple peut créer de surprises aux conséquences incontrôlables.


Cette Constitution qui instaure la présidence tournante de quatre ans dans les îles doit être absolument respectée quand bien même on aurait mille chantiers à terminer, car on pourrait croire que, déroger cette règle qui nous est imposée par les Anjouanais, est le début de la fin de la République. Mais comme l'histoire n'a jamais servi de leçons aux hommes...

 

Raîs Sambi partira après le 27 novembre 2011

Le 02/03/2010

Raîs Sambi
Raîs Sambi 

Les parlementaires comoriens ont décidé aujourd'hui que l'élection du président de l'Union des Comores, ainsi que celle des gouverneurs des îles, auront lieu le 27 novembre 2011, a constaté un journaliste de l'AFP.


La date proposée par deux députés de la mouvance présidentielle, Djae Ahamada et Attoumane Allaoui dit Andoudou, a été adoptée par 60 voix pour, sur un total de 84 votants, au Palais du peuple, siège du parlement comorien.

Des élus de l'opposition de Mohéli n'ont pas participé à la séance et d'autres de Grande Comore n'ont pas pris part au vote.

En mai 2009, les Comoriens avaient approuvé par référendum une modification de la constitution qui autorisait notamment le congrès, composé des députés et des conseillers des trois îles, à fixer la date des prochaines élections présidentielle et des gouverneurs des îles de façon à les "harmoniser".

AFP.

 

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