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Le sommet de l’Easbrig
Le 04/03/2010
Les travaux préparatoires du sommet des chefs d’Etat des pays membres de l’Eastern african standby brigad (Easbrig) débutent, mercredi à Moroni, capitale de Comoros, par une réunion des experts militaires.
Une trentaine de délégués venus de Djibouti, Rwanda, Somalie, Ouganda, Ethiopie, Kenya, Soudan, Seychelles et des Comores se rencontrent en présence, entre autres, des instances de commandement de l’Easbrig, des représentants de l’Union africaine (UA) et de l’organisation des Etats de l’Europe du Nord.
L’Easbrig est la brigade de réserve des Etats de l’Afrique de l’Est, instituée par l’UA pour le maintien de la paix. Elle est présidée par les Comores depuis sa création en 2008 pour un mandat de deux ans.
Le premier sommet des chefs d’Etat de l’organisation de la région est-africaine se tiendra le 17 mars à Moroni, au terme duquel l’Union des Comores passera le témoin de la présidence à la République de Djibouti pour les deux prochaines années.
Pour le maintien de la paix et de la stabilité sur l’ensemble du continent, l’UA a mis en place cinq brigades de réserve dans cinq régions dont celle de l’Afrique de l’Est qui couvre dix pays de l’Océan indien, des grands lacs et de la corne de l’Afrique.
(Xinhua)
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Mohéli se soulève contre l'allongement du mandat présidentiel
Le 04/03/2010
Depuis le début de la semaine, Mohéli est secouée par un mouvement populaire de protestation contre l'allongement prévisible de la présence de Sambi à la tête du pays.
C'est l'annonce de la date d'harmonisation des mandats fixée au mois de novembre 2011 qui a mis le feu aux poudres. Les mohéliens l'avaient dit : « pas question de se voir spolier de la tournante », ce système propre aux Comores indépendantes où chacune des trois îles prend la tête du pays à tour de rôle.
Jusqu'à maintenant, seule la date d'harmonisation des mandats des parlementaires a été décidée, mais, visiblement, les mohéliens préfèrent mettre la pression dès maintenant et montrer leur détermination avant toute décision du président Sambi, même si, comme pour la date d'harmonisation, il fait transiter cette décision par le parlement où son parti, le Baobab, est majoritaire.
Ce matin, mercredi 3 mars, les drapeaux français ont été ressortis et brandis dans les rues de Fomboni, comme lors de la crise sécessionniste de 1997. C'est la façon qu'ont trouvée anjouanais et mohéliens pour montrer leur hostilité face au pouvoir central de Moroni.
Plus grave, des expulsions d'anjouanais, installés à Mohéli, ont commencé, selon une source jointe par téléphone. Sambi étant originaire d'Anjouan, la population mohélienne veut ainsi protester contre ce qu'elle considère comme un « coup d'état institutionnel » en s'en prenant à la population de l'île voisine.
Un grand rassemblement est annoncé pour samedi au cours duquel des décisions seront prises quant à la suite du mouvement de protestation.
Le mandat présidentiel se termine normalement en mai 2010. Mais depuis quelques mois, la volonté de Sambi de conserver son poste se fait de plus en plus évidente. Le référendum sur la révision de la constitution a obtenu l'assentiment de la population en mai dernier, mais avec un taux de participation très contesté par l'opposition qui avait appelé au boycott.
Cette nouvelle constitution a déjà permis d'entériner l'allongement du mandat présidentiel de quatre à cinq ans.
Sambi aurait la possibilité de calmer le jeu en décidant, par exemple, d'un gouvernement collégial d'intérim. Mais aura-t-il la volonté d'apaiser les esprits? A Anjouan, on est également très attentif à ce que Sambi ne s'accroche pas à son siège. Les nombreuses irrégularités observées lors des dernières élections en décembre dernier ont déjà fait monter la pression d'un cran.
Source: Malango
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Des drapeaux français hissés à Mohéli
Le 04/03/2010
Plusieurs dizaines de drapeaux français ont été hissés à Mohéli, depuis mardi, par des inconnus. Entre Djoiézi et Hoani et les localités voisines, le correspondant de HZK-Presse a constaté la présence de ces drapeaux, jusqu’à ce mercredi en fin de matinée. Mais alertée très tôt, la gendarmerie a procédé à l’enlèvement de ces drapeaux qui rappellent les débuts du séparatisme anjouanais en août 1997.
Pour le moment aucune arrestation n’a été opérée à l’encontre des présumés auteurs de ces actes à connotation sécessionniste, même si dans les milieux proches de l’enquête on n’exclut pas la piste du mouvement "embargo" qui avait fait son apparition à Mohéli au début des années 1990, sous le régime du président Said Mohamed Djohar. A cette époque là, les revendications autonomistes des mohéliens avaient abouti à une réforme constitutionnelle fondée sur la règle non écrite de "l’équilibre des îles" dans la répartitions des pouvoirs. A Mohéli, la tension est restée toujours vive, après l’adoption de la loi sur l’harmonisation des élections du président de l’Union et des gouverneurs, fixées au 27 novembre 2011.
Une décision votée le 1er mars dernier par le Congrès, sans la présence de 80% des élus de l’île de Mohéli, qui continuent à exiger le respect de la présidence tournante au 26 mai 2010 et à dénoncer une prorogation du mandat de l’actuel chef de l’Etat, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. Aucun groupement politique n’a revendiqué la paternité de ces drapeaux tricolores dont un seul flottait encore ce mercredi à 13h
http://wongo.skyrock.com/
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Crainte d’un coup d'État rampant
Le 03/03/2010
Said Larifou, Membre de l'opposition comorienne |
L'opposant franco-comorien Said Larifou a mis en garde jeudi contre un « coup d'État rampant » aux Comores et appelé la communauté internationale à « intervenir », même militairement si nécessaire, dans cet archipel de l'océan Indien, au cours d'un déplacement à Paris.
« C'est un coup d'État rampant », a-t-il affirmé à l'AFP en évoquant la « volonté » de l'actuel président de l'Union des Comores, Ahmed Abdallah Sambi, « de faire voter au congrès la prolongation de son mandat », « en violation de l'accord-cadre de 2001 et de la constitution » qui en a découlé. Fruit d'un laborieux compromis, cette constitution instaurait un système fédéral et une présidence tournante entre les trois îles de l'archipel : Grande Comore, Anjouan et Mohéli.
Elle prévoyait également que un mandat de quatre ans, non renouvelable, pour le président élu de l'Union. Après le Grand-Comorien Azali Assoumani et l'Anjouanais Sambi, c'est théoriquement un Mohélien qui devra assumer le pouvoir du 26 mai 2010 jusqu'en 2014.
© AFP
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Les mandats des chefs des îles sont réduits de sept mois
Le 03/03/2010
Les Comores devront tenir l’élection présidentielle le 27 novembre 2011, selon les résultats d’un vote organisé lundi à l’Assemblée comorienne (parlement).
Selon le conseiller Abidhar Abdallah, de l’île autonome de Ndzuwani, 60 des 84 élus de l’Union des Comores, ont voté pour la tenue, le 27 novembre 2011, de l’élection du président de l’Union dans les trois îles et du deuxième tour de l’élection des gouverneurs dans chaque île, après une élection primaire à Mohéli et le premier tour du scrutin des gouverneurs des îles avant cette date.
Seuls 75% des élus ont participé au vote de la proposition soumise par les députés Attoumane Allaoui dit Andoudou et Djaé Ahamada, alors que 24 élus étaient absents à l’hémicycle.
Des élus de l’opposition à Ngazidja, notamment le député Ibrahim Ali Mzimba et 8 conseillers de l’île ont quitté la salle quelques temps après la reprise des travaux dans l’après-midi.
Cette proposition entérinée par les députés va prolonger de six mois le mandat du président Sambi qui, conformément à la modification très contestée par l’opposition notamment mohélienne de certaines dispositions de la constitution, court jusqu’en mai 2011.
Les mandats des chefs des exécutifs des îles sont par contre réduits de sept mois pour Mohamed Abdouloihabi et Mohamed Ali Said, respectivement gouverneur de Ngazidja et de Mohéli, et moins d’un an et demi pour le gouverneur de Ndzuwani Moussa Toyibou, tous trois élus respectivement en 2007 et 2008 pour un mandat de cinq ans.
(Xinhua)
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