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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Situation difficile aux Comores

Le 15/03/2010

M. A. Said, Président de Mohéli
M. A. Said, Président de Mohéli 
Les Mohéliens de Mayotte réclament l'application des Accords de Fomboni

Alors que le congrès de l'Union des Comores vient de décider de prolonger le mandat du président anjouanais Mohamed Abdallah Ahmed Sambi de 18 mois et que l'île de Mohéli a connu la semaine dernière des violences sans précédent depuis l'indépendance de l'archipel en 1975, les Mohéliens installés à Mayotte sont inquiets pour leurs familles et leurs amis restés là-bas. Ils soutiennent la population mohélienne et réclament comme elle que la présidence de l'Union échoit à un Mohélien le 26 mai prochain, comme prévu par les Accords de Fomboni.

 

"On a voulu réagir par rapport aux tortures, aux gens tabassés et dire à tout le monde ce qui se passe là-bas", explique Nazou Tchaké, qui habite à Mayotte depuis 20 ans. Avec tous les

habitants de Mayotte originaires de l'île, ils ont créé le "Mouvement mohélien de Mayotte" pour exprimer leur soutien à la population qui se bat pour que Mohéli obtienne la présidence

tournante de l'Union le 26 mai 2010, comme prévu par les Accords de Fomboni signés en 2001.

"Aujourd'hui, il y a des tortures et des arrestations abusives vis-à-vis des Mohéliens qui réclament la tournante", affirme Abdou Attoumani dit "Ligue", qui habite à Mayotte depuis un an. "Le président actuel a envoyé 200 gendarmes anjouanais et grand-comoriens pour déstabiliser Mohéli. Nous demandons la fin des arrestations abusives et des tortures menées par ces militaires débarqués."

 

"Mohéli a été le carrefour de la réconciliation nationale"

 

Improvisé porte-parole du mouvement, il ajoute que les Mohéliens sont favorables à une révision constitutionnelle, mais après 2014. Quand on évoque le possible séparatisme mohélien, avec les drapeaux français érigés mercredi dernier qui ont rappelé la crise anjouanaise de 1997, "Ligue" n'est pas d'accord : "C'est à partir du mouvement séparatiste anjouanais que les accords ont été signés, et le colonel Azali n'a pas révisé la Constitution. Dans cette affaire, Mohéli a été le carrefour de la réconciliation nationale à Addis-Adeba, Antananarivo et en Afrique du Sud. Ce sont les Anjouanais qui ont créé ces problèmes constitutionnels alors que la Constitution est de leur fait".

"Nous demandons au gouvernement comorien de ne plus intimider les Mohéliens et à la communauté internationale, à l'Union africaine et à la France d'être à nos côtés pour le respect de ces accords", déclare solennellement "Ligue". Quand on évoque les magasins d'Anjouanais incendiés à Fomboni, ainsi que la pharmacie du vice-président mise à sac jeudi dernier, il reconnaît "quelques maladresses incontrôlées qu'on ne peut pas arrêter" et réclame que les gens "torturés et tabassés" soient pris en charge pour leurs soins médicaux.

 

"Paka modja nguefo !"

 

Lors du référendum sur la révision constitutionnelle, il n'y a eu que 3% de participation à Mohéli selon le mouvement, mais le pouvoir aurait rempli les urnes… Aux dernières législatives, seul un député sur les 4 que compte l'île appartient à la majorité du président Sambi, mais il aurait obtenu ses voix grâce au clientélisme, toujours selon "Ligue". "On donnait 50€ à ceux qui votaient pour lui", affirme-t-il, approuvé par son entourage. Il dénonce également le fait que les fonctionnaires ont peur de s'exprimer, de peur de se faire licencier, "même s'ils ne sont payés que tous les 6 mois…".

"Paka modja nguefo !" ("Jusqu'à ce que l'un de nous meure") : cette expression mohélienne traduit le sentiment qui prévaut aujourd'hui sur l'île de Djoumbé Fatima. Le Mouvement de Mayotte tient à remercier l'opposition anjouanaise et grand-comorienne qui a soutenu Mohéli en boycottant le vote du congrès. "Souvent, on nous dit que nous sommes petits, avec nos 20.000 habitants, et que nous ne sommes pas capables de gouverner. Pourquoi nous intimider ? Mohéli fait partie de l'Union !", s'insurge Hamidouni, un autre membre de ce mouvement. "Cela fait plus de 35 ans que Mohéli s'est laissée diriger par les deux autres, et elle attend son tour".

 

Julien Perrot

 

L’Alliance propose l’alternative du co-développement

Le 15/03/2010

 
La signature en octobre dernier d’un Accord de partenariat économique intermédiaire entre l’Union Européenne et plusieurs pays de notre région marque le début d’une nouvelle étape dans l’Histoire de La Réunion. C’est le début de son intégration dans une économie mondialisée, où tombent toutes les barrières de protection pour notre économie. La Réunion va-t-elle entrer dans une concurrence destructrice avec ses voisins, ou alors ce moment d’ouverture sera-t-il une opportunité pour construire une alternative à ce libre-échange ? Le co-développement est cette alternative proposée par l’Alliance.

 

Dans "Témoignages" d’hier, il a été décrit l’ébauche d’une stratégie de co-développement régional, reposant sur la recherche de complémentarités entre les pays de la région, en particulier les Comores, Madagascar, Maurice, La Réunion et les Seychelles. Deux secteurs étaient principalement abordés en mai 2008, lors du séminaire sur le co-développement durable des îles de l’océan Indien : l’autonomie énergétique et l’autosufisance alimentaire.


Les observateurs ont souligné que ce colloque a marqué une étape dans la construction d’une réponse commune aux défis de la mondialisation ultra-libérale. Cette rencontre s’inscrit dans un contexte que La Réunion n’a jamais connu.


Les relations entre La Réunion et ses voisins vont changer de nature. Cette évolution est inéluctable car imposée par un mouvement mondial. Afin que ses relations commerciales avec les anciennes colonies d’Afrique, du Pacifique et de la Caraïbe soient conformes aux règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), l’Union Européenne a mis fin aux accords dits préférentiels avec ces pays. Sont actuellement en négociation des Accords de partenariat économique (APE). L’APE qui concerne La Réunion et les pays voisins introduit une nouvelle relation. Les voisins ouvrent entre 80 et 100% de leur économie à l’Union Européenne, et en échange, l’Union Européenne ouvre la totalité de son marché. La Réunion est une région européenne, elle verra donc la totalité de son marché s’ouvrir à ses voisins, à l’exception de quelques produits qui pourront bénéficier d’une protection temporaire.
Comment peut alors évoluer le contenu de ces nouvelles relations ? Deux possibilités subsistent.


La première est l’application du libre-échange dans l’esprit des règles de l’OMC. Les pays de la région deviennent des concurrents, et cherchent à vendre à bon marché pour obtenir des débouchés en Europe. Les marchandises produites beaucoup moins cher chez nos voisins arrivent en masse à La Réunion, menaçant la survie de l’industrie réunionnaise.
L’alternative, c’est la recherche de complémentarités entre les économies de la région. Par exemple, puisque du foncier est disponible à Madagascar et que ce pays est confronté à la pénurie alimentaire, l’augmentation de la production alimentaire à Madagascar peut être un objectif partagé par tous les pays de la région. Ceci afin de raccourcir les circuits d’approvisionnement.


Les pays de la COI ont aussi une richesse partagée, c’est la pêche. Le développement des flottes de pêche et de l’industrie de transformation pourrait créer des dizaines de milliers d’emplois dans nos pays. Et par dessus tout, le co-développement, c’est la rupture avec les relations imposées par le modèle post-colonial. Proches culturellement et historiquement, La Réunion et ses voisins ont été séparés par la colonisation. Le co-développement est l’occasion de renouer des relations et de se rassembler pour être capables de relever ensemble le défi de l’intégration dans la mondialisation.

 

Manuel Marchal

"Témoignages"

 

Fin de la conférence des ministres de la Défense des pays de l’EASBRIG

Le 15/03/2010

Mohamed Bacar Dossar
Mohamed Bacar Dossar 
La conférence des ministres de la Défense des dix pays membres de la Brigade en attente de l’Afrique de l’Est (EASBRIG) a pris fin samedi à Moroni, au terme de deux jours de session, a constaté la PANA dans la capitale comorienne.


Entre autres grandes questions abordées par la conférence, l’envoi d’une force de l’EASBRIG en Somalie pour intégrer la Mission de l’Union africaine (AMISOM) a occupé une large place dans les débats.

"
Le déploiement d’une force de l’EASBRIG en Somalie a été discuté, mais la décision finale appartient aux chefs d’Etat qui doivent se prononcer dans ce sens", a dit Mohamed Bacar Dossar, directeur de cabinet du président comorien Mohamed Sambi et chargé de la Défense.

Cette réunion des chefs d'Etat est prévue mercredi 17 mars prochain.


D’après M. Dossar, il n’est pas exclu qu’après le sommet, les chefs prennent contact avec l’Union africaine pour examiner comment l’EASBRIG peut "prêter main forte à l’AMISOM" en Somalie.


Après deux ans de présidence de l’EASBRIG exercée par les Comores, le relais a été passé à la République de Djibouti.


Moroni - Pana 14/03/2010

 

Didier Drogba a été sacré par la CAF ballon d'or africain

Le 15/03/2010

Didier Drogba
Didier Drogba 
Ballon d’or Africain 2009 : pourquoi Drogba et pas Eto’o ?

 

Didier Drogba a été contre toute attente sacré par la CAF ballon d'or africain. Qu'est ce qui explique que le joueur ivoirien ait devancé Samuel Eto'o, auteur d'une saison 2008-2009 fabuleuse ?

 

La nomination par la CAF le 11 mars dernier de l’ivoirien Didier Drogba comme ballon d’or africain 2009 n’arrête pas de susciter la polémique et d’alimenter les débats dans le landerneau cybernétique. Le goléador camerounais Samuel Eto’o était en effet pressenti par tous les observateurs pour remporter haut la main ce trophée avant que les responsables techniques des fédérations africaines affiliées à la CAF n’en décident autrement.

Les 44 fédérations qui ont participé au vote ont ainsi attribué 92 points à l’attaquant ivoirien, contre 69 points à Samuel Eto’o et 43 points au joueur ghanéen Michael Essien. Le règlement de la CAF, qui est pourtant clair en ce qui concerne la constitution de la short-list des cinq joueurs sélectionnés pour concourir au titre de ballon d’or africain – ils sont choisis sur la base de leurs performances, leurs résultats sportifs, leur charisme, leur influence et leur popularité –, l’est beaucoup moins sur les critères qui ont permis aux fédérations africaines de faire leur choix.


Le titre de Didier Drogba ne manque donc pas de soulever un certain nombre d'interrogations quant à la part de subjectivité à prendre en compte dans le choix des votants.


En supposant – ce qui serait logique – que les sélectionneurs aient voté sur la base des mêmes critères que ceux qui ont permis la constitution de la short-list constituée de Drogba, d’Eto’o, d’Essien, de Keïta et de Touré, on peut se demander sur lequel de ces éléments l’Ivoirien devançait autant le Camerounais pour que ce dernier soit classé à la 3ème place par 8 fédérations (Malawi, Comores, Algérie, Guinée, Zambie, Sénégal, Namibie, Ghana) et ne soit carrément pas classé dans le trio final par 11 autres (Gambie, Lybie, Soudan, Mauritanie, Egypte, Erythrée, Ethiopie, Zimbabwe, Guinée Equatoriale, Afrique du sud et Libéria).


Sur les 44 fédérations participantes à ce vote, 19 en tout ont en effet considéré que le joueur camerounais ne méritait pas au moins la deuxième place et 11 d’entre elles ont jugé qu’il ne méritait même pas la troisième position ! Ce qui est pour le moins surprenant si on s’en tient au « track record » de Samuel Eto'o l’année dernière avec le FC Barcelone, incontestablement le plus prolifique de tous les footballeurs du continent noir : 30 buts en 36 matches de championnat, 6 buts en ligue des champions dont 1 en finale, vainqueur de la Liga, de la Champions League et de la Coupe du Roi.


Sur le plan international, l’attaquant camerounais a participé pleinement à la qualification de son équipe pour la CAN 2010 et la coupe du monde en Afrique du sud en marquant 9 buts en 11 matches auxquels il a participé. Et si le Cameroun a été éliminé en quarts de finale de la CAN 2010, la Côte d’Ivoire n’a pas fait réellement mieux puisque les éléphants ont été battus au même stade de la compétition par les fennecs algériens sur le score de 3 buts à 2.


Qu'est ce qui explique donc que l’attaquant intériste soit ainsi boycotté par près de la moitié des fédérations africaines pour ce titre qui aurait fait de lui le premier joueur à être 4 fois ballon d’or africain ? La piste du charisme, de l’influence, de la popularité et plus généralement du comportement dans et en dehors du terrain, évoquée par certains médias et quelques internautes, aurait-elle fait la différence entre l’Ivoirien et le Camerounais ?


Cela semble peu plausible puisque sur le terrain de l'attitude générale, Samuel Eto’o n’a pas à rougir devant Didier Drogba. Les quelques dérapages verbaux qui sont mis à la charge de l’attaquant camerounais ne représentent qu’une goutte d’eau dans un océan de générosité et de sollicitude à l'égard du continent, notamment à travers ses actions pour la promotion du football africain et son fair-play légendaire sur les terrains. Ses petits écarts, qui sont d’ailleurs le propre de beaucoup de grandes stars, n’ont rien à voir avec les débordements de Didier Drogba lors de l’élimination de Chelsea pendant la Champions League l’année dernière.


Penser que le comportement de Samuel Eto’o est un critère qui aurait pu le desservir dans la désignation du ballon d’or africain relève tout simplement d’une mauvaise interprétation des faits au regard de son implication auprès des pauvres et des plus démunis.
Le prix « Altropallone » qui lui a été décerné le mois dernier pour son implication dans l’éducation et l’intégration des jeunes défavorisés au Cameroun démontre s’il en était, que l’attaquant camerounais demeure un exemple pour des millions d’africains.

La seule raison pertinente – et peut-être même la plus évidente – qui puisse justifier le choix de l’Ivoirien pour ce titre de ballon d’or africain est que les sélectionneurs du continent n’ont pas élu le meilleur joueur de l’année 2009 mais plutôt le joueur le plus performant de la moitié de saison en cours. Et à ce titre, Didier Drogba était sans aucun doute l’unique prétendant crédible pour remporter le trophée et risque fort de rempiler l'année prochaine (si on revient en 2011 aux critères de performances de la saison qui sera écoulée).


Le choix de l'attaquant de Chelsea, quelle que soit la manière dont on retourne le problème et malgré tout le talent qu'on peut lui reconnaître, reste finalement un choix très discutable. Et une question importante demeure d'ailleurs : pourquoi l’Ivoirien n’a-t-il pas été déchu de son titre (comme en 2008) puisqu’il était absent le 11 Mars dernier de la cérémonie de remise du trophée et que
l’article 4 du règlement des CAF awards exige la présence du lauréat de manière irrévocable ? Issa Hayatou aurait-il pour cette fois pris acte de la vacuité de sa réglementation ?

 

Par Rédaction Bonaberi.com (Yann Y.)

 

INTERVIEW de : Said Abdallah Cheikh Soilihi

Le 06/03/2010

Said Abdallah Cheikh Soilihi « L’absence de certains élus ne remet pas en cause la décision du congrès »

L’ancien ministre Said Abdallah Cheikh Soilihi plaide pour « un dialogue à différents niveaux » pour détendre la situation politique actuelle en appelant au respect du verdict du congrès du 1er mars. Interview.

 

Pouvez-vous expliquer ce que c’est l’harmonisation ?

Dans le contexte actuel, l’harmonisation est le regroupement et l’organisation d’élections multiples à un seul moment. L’idée d’harmonisation consiste donc à réunir ces élections. La question qui se pose est de savoir de quel mandat doit raccourcir ou prolonger car dans la pratique, il devrait y avoir des perdants. Je pense qu’on ne pouvait pas raccourcir le mandat du chef de l’Etat dans le cadre de cette harmonisation étant donné que la loi de l’Union prime sur celle des îles. On ne pouvait pas donc organiser ces élections avant la fin du mandat du président de l’Union. Par contre, le congrès peut voter une loi, comme il l’a fait, pour réduire les mandats des autres car l’Etat est au dessus des îles.

Comtmen avez-vous pris la décision du congrès de fixer les élections à novembre 2011 ?

Nous considérons que la date de novembre 2011 est un compromis entre les tendances qui avaient pris part au congrès. Nos députés et conseillers (du mouvement Orange, Ndlr) s’étaient prononcés pour des élections en mai 2011. C’est une stratégie qui consistait à faire appel à la négociation. Ceux qui souhaitaient une harmonisation avant mai 2011 ne se sont pas exprimés, ils ont quitté l’hémicycle. Il n’y avait donc que ceux qui voulaient une harmonisation au delà de mai 2011.

L’opposition n’a pas pris part au vote. Cela n’entache-t-il pas le processus ?

Non. L’absence de certains élus ne remet pas en cause la décision du congrès. Aucune disposition constitutionnelle ne tient pas compte de l’insularité pour délibérer. Il me semble que la constitution de 1978 fixait un quota au niveau des îles pour la validation d’une décision de ce genre. Mais la constitution de 2001, révisée en 2009 n’a pas prévu cela, à ma connaissance. Il est regrettable, par contre, que l’opposition ait fui les débats car elle aurait dû arracher un compromis qui aurait pu satisfaire toutes les tendances.

Que pensez-vous de la mise en cause de la convocation du congrès par ordonnance ?

Nous sommes dans une démocratie. Seule la cour constitutionnelle peut déclarer nulle la procédure suivie pour harmoniser les élections. C’est une question de droit qui dépasse largement le débat passionnel des uns et des autres.

On parle d’une situation tendue à Mohéli, Comment réagissez-vous en apprenant cela ?

L’expérience prouve que les affrontements n’ont jamais apporté de solutions à nos crises politiques. Seul le dialogue dont les Comoriens ont le talent, peut aboutir à favoriser un climat de bonne entente entre toutes les parties. L’exception fait la règle pour le cas de Mohamed Bacar (destitué par le débarquement militaire de mars 2008, Ndlr) qui, après avoir refusé le dialogue a rendu légitime l’intervention militaire de I’AND.

Le dialogue est rompu entre l’opposition et le pouvoir. Que faire pour sortir de cette situation ?

Il faut un dialogue à différents niveaux, Nous devons tenir compte des conséquences possibles comme l’éclatement du pays. Mais cela ne doit pas servir de prétexte pour légitimer le désordre et l’illégalité. Il faut d’abord tout faire pour éviter des affrontements entre Moheliens. Les politiques doivent se parler. Nous ne pouvons pas s’en passer de la solidarité inter île et surtout du dialogue qui pourrait être mené par les notables et la société civile, les femmes..,

A.S. KEMBA

 

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