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Black-out sur les Comores...
Le 23/03/2010
Selon que vous soyez puissant ou misérable... Les victimes des accidents aériens ne sont pas toutes égales devant la mort. Certains crashs s'incrustent durablement dans l'actualité. D'autres, passé l'émotion de la catastrophe, sombrent irrémédiablement dans l'oubli.
C'est presque toujours le cas lorsque les disparus vivaient dans des pays pauvres ou en étaient natifs. Comme ceux qui avaient pris place le 30 juin dernier dans l'A310 de la Yemenia qui s'est abîmé au large de Moroni, la capitale de la Grande Comore. Aujourd'hui, le torchon brûle entre les autorités comoriennes et le Bureau d'enquêtes et d'analyses du ministère des Transports français, chargé des investigations techniques.
Les gouvernements des Comores et du Yémen n'apprécient pas qu'après examen des boîtes noires soit privilégiée la thèse de l'erreur humaine, au détriment de celles de l'explosion ou de la défaillance de l'appareil. Le Yémen refuse toute collaboration avec la juge d'instruction française en charge du dossier.
25 corps à la dérive
L'A310 de la Yemenia gît à plus de 1 200 mètres de fond. Une seule des 153 personnes se trouvant à son bord a survécu. Une adolescente de 13 ans qui a dérivé pendant neuf heures sur un débris. Toutes les dépouilles n'ont pas été repêchées à proximité de la carcasse de l'avion.
Six jours après le crash, des corps étaient découverts dans les eaux de la Tanzanie. Beaucoup d'entre eux avaient été attaqués par des requins. D'autres, échoués sur les crêtes, avaient déjà été ensevelis par les pêcheurs. « Du fait de la force des courants dans le canal du Mozambique, les cadavres avaient parcouru près de 530 kilomètres en une semaine », relève le médecin légiste girondin Stéphane Chapenoire.
Dépêché à Dar es-Salaam par l'Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale, le médecin a participé avec trois autres légistes, quatre dentistes et plusieurs officiers à l'identification des corps des victimes. La tâche n'aura pas été de tout repos. Il aura fallu plusieurs mois de travail.
Concurrence inattendue
Identifier un corps, c'est alimenter et confronter deux bases de données. Les fichiers post mortem regroupent les renseignements collectés lors des autopsies. Des valises haute technologie permettent de recueillir les empreintes digitales et ADN, ou de tirer une radio d'une denture. Les légistes notent aussi soigneusement les traces anciennes d'interventions chirurgicales, les caractéristiques des habits et des bijoux retrouvés.
Les fichiers ante mortem comprennent les indices fournis par les proches du disparu : empreinte ADN relevée sur un membre ou sur un objet familier du défunt, cliché dentaire, signe distinctif.
« Parfois, les parents, pour des raisons culturelles ou religieuses, refusent de fournir ces informations. Cela complique notre tâche et retarde les recoupements », relève Stéphane Chapenoire.
Aux Comores et en Tanzanie, les experts venus de l'Hexagone pour mettre un nom sur tous les cadavres, et pas seulement sur ceux des 66 Français disparus, se sont heurtés à une concurrence inattendue. Celle d'une société anglaise mandatée par l'assureur de la compagnie.
Les Britanniques souhaitaient au plus vite identifier les morts de façon à entrer en contact avec leurs familles et à négocier des indemnisations avantageuses. La meilleure façon d'éviter des procès longs et coûteux, où les indemnisations peuvent s'envoler.
Des morts vivants
À l'image de ceux de nombreux pays africains, l'état civil des Comores n'est pas très fiable. Il repose à la fois sur des informations orales et sur des documents parcellaires. Les us et coutumes locaux, fondés sur l'entraide et la solidarité familiale, ne font pas des pièces d'identité des titres incontestables. Ils peuvent être prêtés, échangés, donnés, et cela parfois depuis des années. Des proches, des parents, peuvent s'approprier une identité qui n'est pas la leur.
De fait, certains passagers donnés pour morts après la publication de la liste des passagers étaient semble-t-il bien vivants.
d.richard@sudouest.com
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La Libye appuie la lutte contre l'insécurité
Le 23/03/2010
Journalistes et officiers de la police nationale |
La cérémonie officielle s'est déroulée au commissariat central de Moroni en présence du chef de l'Etat, Ahmed Abdallah Sambi et du ministre de l'Intérieur, Ahmed Hassane El Barwane.
«Notre pays est fragile. Nous avons plus que jamais besoin de paix et de stabilité pour pouvoir amorcer le développement», a déclaré le président Sambi.
De retour de Libye où il a pris part, le mois dernier, à la célébration de l'anniversaire de la naissance du prophète Muhammad (PSL), le président Sambi avait annoncé l'engagement du leader libyen, Mouammar Kadhafi, à prendre en charge, pendant douze mois, le salaire de l'armée comorienne.
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Abou Chihabi et les guitares des Comores
Le 15/03/2010
Abou Chihabi |
Sa musique “de voyages, d’ouverture” vient des Comores mais prend ses racines dans toute l’Afrique de l’est. Résultat, un lyrisme unique, une dextérité à la gratte forgée autant dans les écoles africaine et jamaïcaine que dans une jeunesse passée sur une île remplie de sonorités omniprésentes. Un côté revendicateur, aussi, dénonciateur d’injustices sociales avec un sourire en coin, et un enrobage mélancolique, cette saudade typiquement brésilienne transposée aux ambiances de l’océan Indien.
Abou Chihabi a traversé l’histoire de son île. Il a écrit l’hymne nationale de son pays. Il en a été chassé par un coup d’Etat. Il a traîné sa tristesse et sa colère sur les routes du Kenya et de Tanzanie. Il s’est fait un nom dans cet exil. Il s’en fera un plus grand encore en France, où il pose éventuellement ses valises. Il a été récompensé par RFI, participé à trop de festivals pour s’en souvenir. Il était à la première Fête de la Musique en 1983, entre Jack et Danièle.
Et puis surtout, Abou Chihabi est l’arbre qui cache la forêt de la musique comorienne. Derrière lui, le twarab, le mgodro, la jeune scène rap de l’archipel, pleins de courants un peu cachées qui évoluent sous la surface dans ce paysage sonore comorien que la journaliste Soeuf Elbadawi
Abou Chihabi - Upepo do Wani Baliya
Extrait de l’album Folkomor Ocean (1997) sortir sur Playa Sound – site
La diplomatie de tenailles.
Le 15/03/2010
À l’écoute des déclarations du député de Oichili, M.Djaé Ahamada, on a l’impression qu’il a parlé avec la force de la légalité d’une élection législative propre et transparente, gagnée avec une grande légitimité.
A comprendre le gouvernement de Sambi dans le cadre de l’harmonisation des mandats électifs, on a aussi l’impression d’avoir affaire avec des gens très soucieux de l’argent du contribuable comorien.
A méditer les promotions au sein de l’Armée Nationale de Développement, on a tendance à croire que l’Etat se soucie de la paix civile dans le pays.
On aura beau parler de légitimité du peuple. Mais de quel peuple ? Celui qui se trouve abusé et manipulé à longueur de journées ? Celui qui est privé de ses droits sociaux les plus élémentaires ?
Je ne veux, en aucun cas, me substituer à la place de ce peuple trahi mais je voudrais évoquer le cas d’un Ministre qui a oublié sa mission principale et qui s’est substitué à la place de son collègue de l’Intérieur. Je veux nommer Ahmed Ben Said Djaffar. L’ancien coursier du bureau de liaison de l’Union Européenne à Moroni a, aujourd’hui toutes les raisons pour se remettre en cause. Il a failli à sa mission de chef de la diplomatie et cherche à s’apprivoiser l’ombre des politiques. Il a eu le temps de commenter les élections législatives et de prendre part dans la campagne à Moroni. En pareille situation, les politiques prennent place dans leurs fiefs, dans leurs régions et dans leurs villes à la recherche de la confiance des militants. Or, M. Djaffar a préféré rester à Moroni. Demain, comme en 1997, Anjouan aura raison de renier cette catégorie d’Anjouanais de la capitale.
Le premier échec de la diplomatie comorienne est l’appel que le gouvernement de Sambi a lancé pour engager le pays dans une sale guerre contre Anjouan. Les Comores qui étaient considérées comme pays en crise, figure depuis le débarquement à Anjouan, sur la liste des pays en conflit armé.
Le deuxième échec de la diplomatie comorienne est le retrait en 2009 de la question de Mayotte à l’ordre du jour de l’ONU, par l’Ambassadeur des Comores aux Nations Unies et sa réinscription sur ce qu’on nous dit, ordre de jour permanent de l’Assemblée générale de l’ONU.
Le troisième échec est le silence complice du gouvernement comorien, à l’issue du référendum de la France sur le devenir de Mayotte.
Le quatrième échec est le manque de courage et de réaction à cette fameuse phrase de Sarkozy, à l’occasion de sa récente visite à Mayotte je cite : « Mayotte, c’est la France ».
Sambi, le premier responsable de ces échecs laisse entendre partout qu’il a redoré et soigné l’image de notre pays sans nous dire où, quand et comment. Un pseudo fonctionnaire comorien à Washington qui voulait faire l’apogée du régime a parlé de la visite de plusieurs dirigeants aux Comores. Parait-il que c’est la première fois dans l’histoire de notre pays. Il a cité le président iranien, Ahmadinejad, le ministre des Affaires Etrangères iranien, la visite du vice ministre iranien de la Défense. Que des Iraniens ? Ce n’est pas une fierté et ce n’est pas non plus de bon augure ! La visite du Premier Ministre français, François Fillon et de son Ministre de la Coopération, Joyandet est intervenue à un moment où les Comoriens n’ont pas souhaité. Et encore moins les familles des victimes ! Quand à la visite de Kikweté aux Comores, Sambi l’a regrettée et la regrette toujours. Le président tanzanien a remué le couteau de la tournante dans la plaie.
Par le passé, le pays a été visité par De Gaulle, Senghor, Chirac, Arafat, Mitterrand, Thabo Mbeki, Jacques Sylla, Bérenger,…….La liste est un peu longue. Peut être l’inverse est vrai. Sambi aura visité tous les pays de la planète et participé à tous les forums, mêmes ceux des Ministres et des Ambassadeurs. A la veille de la cérémonie de remise des tabliers, Ahmed Djaffar devrait nous dire combien d’accords bilatéraux a-t-il signés ? Combien de Conventions et de Traités ont été ratifiés de 2006 à 2010? Aucune lisibilité !
La diplomatie de Sambi se résume en quatre points :
-La guerre contre Anjouan
-La faillite sur la question de Mayotte
-L’interruption du dialogue inter comorien
-La réinscription de la question des Comores sur la liste des pays en crise à l’Union africaine et à la Ligue Arabe.
Aujourd’hui, la rotation de la Ligue Arabe voulait que les Comores organisent en ce mois de mars le Sommet ordinaire de l’Organisation. La diplomatie de Sambi n’a pas daigné organiser une seule réunion aux Comores ou au siège de la Ligue pour la circonstance. D’abord, parce qu’ auprès de la Ligue, les Comores sont représentées par un amateur prêcheur ,ensuite le ministre qui a dans actif plus de scandale dans le monde arabe que d’actif n’est même pas en mesure de déchiffrer en arabe le nom du Secrétaire général de l’Organisation.
Le changement de fusils des Ambassadeurs, notamment à Paris n’a pas rassuré les partenaires des Comores. Comment peut on substituer un Administrateur hors norme qui a un actif diplomatique et une confiance auprès des bailleurs de fonds par un retraité de l’ombre pour des intérêts partisans et personnels ? En quittant l’Ambassade des Comores à Paris, Soulaimane Mohamed Ahmed aurait fait un bon Ministre des Affaires Etrangères de Sambi. Hélas ! Sambi n’a pas été visionnaire comme il n’a pas vu venir l’orage. Aujourd’hui, la diplomatie de tenailles a du mal à suivre la cadence du monde. Elle ne peut, en aucun cas, légitimer un régime qui a fait faillite et qui est aux abois.
La Déclaration de l’Union Africaine, le Communiqué de la France et la position de l’Union Européenne présagent une situation difficile dans les jours qui viennent. Sambi peut se faire appuyer pas des personnalités, comme Said Abdallah Cheikh, Ali El Mihdhoir à la recherche d’un bureau après une traversée de désert ou des mercenaires iraniens et des nostalgiques de Bob Denard mais, il ne s’en sortira pas cette fois ci. C’est fini le verbe ! Le turban aussi ! Plus places aux promesses !
L’usurpateur, marchand de matelas et de bouteilles aura compris que gouverner ne veut pas dire improviser et que la communauté internationale n’a pas déshabiller Tandja par résolution pour habiller le marabout de Mutsamudu. Sa crédibilité pour diriger un pays est loin de faire l’unanimité, à la fois sur les plans national et international. Pour l’heure, Abdallah Mirghane, Ambassadeur des Comores à Paris est obligé de réagir à la Déclaration du Quai d’Orsay pour dire qu’une concertation entre l’Opposition et le Gouvernement est toujours établie à Moroni. M. Mirghane a certainement oublié que la chancellerie française aux Comores informe l’hiérarchie de la situation au jour le jour en se référant à Alwatwan et Albalad, ces deux organes de presse qui font la propagande de Sambi.
Sambi n’a-t-il pas intérêts à écouter ceux qui financent les élections et le développement du pays. Pour eux, le chef de l’Etat comorien est une véritable catastrophe sur le plan géopolitique régional. La présence des Iraniens aux Comores dérange les pays limitrophes au niveau de la région mais aussi les puissances extra régionales. Les Comores seraient un pays satellite de relais pour l’Iran L’Afrique du Sud l’a bien compris pour prendre ses distances. Ye mfoi didi ké, Mi Njaka yapvo !
La mondialisation et les rapports de force géopolitiques, depuis la chute du mur de Berlin et la désintégration de l’URSS ont grignoté la souveraineté des pays comme les Comores. C’est dans cette perspective que la Communauté internationale n’est pas aux Comores pour le seul motif de régler les arriérées de salaires, financer les projets et les élections. Ainsi, jusqu’où la diplomatie de Sambi comprendra les termes et la signification des messages de Jean Ping et de Sarkozy ? Mtsowona ntrongo !
Professeur de Philosophie
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HOMMAGE. Une voix s’est tue à Ntsoudjini.
Le 15/03/2010
Photo de l'artiste |
Je voudrais rendre hommage à cet homme car il le mérite. Et d’abord au père de famille, de la famille comorienne, nombreuse, large et généreuse. Ici j’ai une pensée pour Mohamed au fin fond du Québec à Fatima qui continue à assister la femme enceinte et l’enfant qui nait, Bacar, Ben Ali, et tous les autres que je n’oublie pas : ils sont tous, par leur talent, leur compétence et leur engagement, la preuve vivante qu’Ali Mohamed a, de Ntsoudjini à Washili contribué à enrichir la Nation.
Je veux rendre hommage ensuite à l’homme aux mille métiers. Mbaba Nylon a été de tous les métiers : Paysan, comme la plupart des comoriens, il vivait de son labeur, travaillant la terre, cultivant du tabac à centaines époques et élevant des vaches laitières pour lui-même et pour les autres.
Je l’ai vu maçon, à son service ou mettant son talent au service des familles pour la construction de ces maisons en dur, fait de chaux, de sable et de pierres, capable d’adapter son art avec l’usage du ciment et de la maçonnerie moderne. Les chemins cimentés de Ntsoudjini lui doivent beaucoup.
Je l’ai découvert artiste. Il aura donné vie au « mdiridji », au mouloud et à toutes les manifestations traditionnelles de Ntsoudjini. J’ai ici une anecdote significative de la place de Mbaba Nylon : il appartenait à la fois à la confrérie « Shadhuliyi » et à la confrérie "qadiry". Un vide s’était déjà créé dans cette société ntsoudjinienne traditionnelle depuis qu’il était malade. Le « maoulid-charaf-el-anam » a perdu de son charme car cette biographie chantée du Saint Prophète, qu’on entonne le « kesso » chez les mariés, au 6ème des noces, a besoin de certaines voix, dont Mbaba Nylon avait seul, à mon avis, le secret : une forte voix en solo, élevée avec une fausse note voulue et délibérée et placé au milieu du refrain d’un « qaswida », d’un « shadda » que plus personne, sauf les téméraires, n’essaierait aujourd’hui.
Il a été infirmier. En effet, dans une société encore en mutation où la médecine et les soins modernes n’ont commencé à faire leur apparition que fort tardivement, Mbaba Nylon a soigné, avec une abnégation admirable, toute une génération d’hommes dont il assuré la circoncision, apportant ses soins traditionnelles à tous, pansant et réduisant les fractures avec ce « mbepve », ce plâtre fait de chaux et de miel qui a réparé bien des bras et des jambes cassés.
Qui parmi notre génération n’a pas connu l’animateur de la vie communautaire ? Quel festivité, quel mariage, quel cérémonie aurait réussi sans son apport et son implication ? Cet homme à l’énergie débordante, jamais fatigué, qui savait mettre l’huile qu’il faut dans les rouages grinçants d’une société traditionnelle en mutation, était aussi bien dans son élément dans sa société traditionnelle que dans celle de la génération suivante.
Mbaba Nylon a été la terreur des enfants têtus, qui rechignaient à aller à l’école coranique où à la mosquée. Il suffisait que grand-mère menace d’aller appeler « Mbaba Nylon » pour que le plus terrible des enfants obtempère. Et pourtant ce père fouettard et craint, était le même qui pouvait passer son temps à jouer aux cartes avec les même enfants des heures durant. Combien d’entre nous ont suivi le droit chemin et appris quelque chose grâce à lui ?
Le voici messager traditionnel, celui qui informe ses pairs notables, de l’agenda des festivités ou des banquets, qui notifie aux particuliers et aux familles les sanctions coutumières prises à leur encontre ou, surtout, celui qui annonce à la population, à la tombée du jour, au son du « mbadakome » et de sa voix claironnante, « namwishiyé, hé, namwishiye », les décisions prises par les notables, le tout sans la moindre note, sa mémoire phénoménale ayant tout enregistré pour le ressortir quand, d’un geste qui lui était familier pour se rappeler de quelque chose, il tapait un doigt sur son front. « Namwishiyé, hé, namwishiye », c’était, dans cette société musulmane, une voix, pour relayer les décisions qui ordonnent le bien et interdisent le mal.
Cette voix s’est définitivement tue à Ntsoudjini. Cette voix, on ne l’entendra plus. Que Dieu lui réserve une place dans son paradis éternel, « aux côtés de ceux qu’Il a comblés de bienfaits, parmi les Prophètes, les véridiques, les martyrs et les hommes pieux, Et quels meilleurs compagnons que ceux-là! ». Amen.
SAID ALI SAID AHMED
NTSOUDJINI
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bonjour mon cher abou chihab mon grand souhait de te croiser un jour .Je suis parmis les jeunerations qui croie en toi .Apresent ,je ne voie que des resescapes en matiere musicale aux comores .Tout le monde veut dire bonjour au micrau et je ne voie pas aucune volution dans la matiere .Tu es le seul qui peut chanter pour les comores.JE TE SOUHAITE LONGUE VIE et en esperant de te criser un jour merci