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M'saîdié ne veut plus aider Sambi dans la formalité d'un gouvernement " d’union nationale "
Le 26/03/2010
Houmed Msaidié, SG de la CRC |
Moroni, mercredi 24 mars 2010 (HZK-Presse) – Depuis dimanche, les membres influents du pouvoir et des leaders de l’opposition sont entrés en négociation. La crise qui peut naitre après le 26 mai est à l’ordre du jour de ces discussions. Rien n’est officiel mais ces négociations poursuivent leur chemin. Houmédi Msaidié et Me Ibrahim Ali Mzimba représentent l’opposition. C’est dans ce sens que ce secrétaire général de la CRC a accepté de répondre à nos questions.
Question : Vous avez engagé des négociations avec le pouvoir. Pourrions-nous savoir, il y a quoi au menu de ces discussions ?
Houmédi Msaidié : Des membres du pouvoir ont demandé à nous rencontrer et comme nous connaissons les vertus du dialogue, nous avons accepté d’aller les écouter. Ils ont dit qu’ils sont mandatés par le chef de l’Etat pour discuter de la crise qui prévaut dans le pays. Nous avons discuté et nous avons réitéré notre position selon laquelle le 26 mais 2010, c’est la fin du mandat du président Sambi. Par conséquent, on aimerait voir le président prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’il n’y ait pas de vide institutionnel après le 26 mai. Nous avons compris que pour eux, ce problème est réglé par la fameuse décision du congrès. Nous leur avons fait comprend que cette histoire de prolongation du mandat du chef d’Etat actuel est non seulement illégale mais aussi illégitime car le congrès n’avait pas mandat à prolonger le mandat du président de l’Union. En plus, ce n’est pas une question de l’opposition comorienne. Cette question concerne le monde entier puisque des organisations régionales et internationale, et pas des moindres, à savoir l’Union africaine, l’organisation de la francophonie, l’Union Européenne, des pays comme la France et les Etats Unis disent aussi que le mandat du président Sambi prend fin en mai 2010. Et il ne faut pas oublier que ce dernier a prêté un serment qui a été reçu par la cour constitutionnelle. Maintenant s’il y a lieu de discuter, c’est de discuter sur un calendrier électoral pour sortir d’une crise que le gouvernement a créé de toute pièce.
Question : Et ces membres du pouvoir envoyés par Sambi, ils proposent quoi ?
H.M. : D’abord, il propose le dialogue, ce qui est positif. De toutes les façons, ces organisations régionales et internationales demandent à ce qu’il y ait un consensus autour d’une question aussi fondamentale qu’est l’harmonisation du calendrier électoral, parce que personne n’est contre l’harmonisation. C’est la manière dont cette question était gérée par le congrès qui pose problème. Le congrès au lieu d’étudier en profondeur cette question, il s’est contenté de fixer des dates loin de la fin du mandat de l’actuel président. Ils proposent donc le dialogue mais on n’est pas preneur de tout dialogue. Le seul dialogue qui vaille, c’est le dialogue qui concerne la fin du mandat du président Sambi. Que fait-on ? Nous sommes le 23 mars et le 26 mai le mandat de Sambi prend fin. A partir du 27, c’est une autre période qui s’ouvre et qui est porteuse de tous les dangers pour le pays.
Question : Il va s’ouvrir donc une période de transition. Et s’ils vous proposent un gouvernement d’Union nationale, vous allez y participer ?
H.M. : Ce n’est pas un gouvernement d’union nationale qui est important. Le plus important est de savoir quand est-ce que Mohéli va avoir sa tournante le plus tôt possible. Si d’aventure, Mohéli n’a pas sa tournante en mai 2010, ce sera quand ? Parce que de toutes les façons ce ne sera pas en novembre 2011.
Question : Et qu’est ce que vous proposez ?
H.M. : Nous proposons à ce que le gouvernement, qui est encore légal, propose un autre calendrier pour qu’ensemble nous le regardions pour trouver un consensus pour aller aux élections au lieu de s’enfermer dans une logique qui ne tient pas la route.
Question : Vous croyez toujours au dialogue alors que le président vient de promulguer la loi d’harmonisation voté par le congrès ?
H.M. : Ce n’est pas un problème. A titre d’exemple, on a promulgué la loi sur la cour suprême. Est-ce que la cour suprême existe pour autant. Le fait de promulguer, n’est pas un problème en soit. On peut promulguer et revoir lorsque cette loi comporte des problèmes. Les acteurs qui ont voté cette loi ne sont pas morts même si ils ont des remords. Donc la loi peut être revue.
Question : Vous avez engagé des négociations avec le pouvoir. Pourrions-nous savoir, il y a quoi au menu de ces discussions ?
Houmédi Msaidié : Des membres du pouvoir ont demandé à nous rencontrer et comme nous connaissons les vertus du dialogue, nous avons accepté d’aller les écouter. Ils ont dit qu’ils sont mandatés par le chef de l’Etat pour discuter de la crise qui prévaut dans le pays. Nous avons discuté et nous avons réitéré notre position selon laquelle le 26 mais 2010, c’est la fin du mandat du président Sambi. Par conséquent, on aimerait voir le président prendre toutes les dispositions nécessaires pour qu’il n’y ait pas de vide institutionnel après le 26 mai. Nous avons compris que pour eux, ce problème est réglé par la fameuse décision du congrès. Nous leur avons fait comprend que cette histoire de prolongation du mandat du chef d’Etat actuel est non seulement illégale mais aussi illégitime car le congrès n’avait pas mandat à prolonger le mandat du président de l’Union. En plus, ce n’est pas une question de l’opposition comorienne. Cette question concerne le monde entier puisque des organisations régionales et internationale, et pas des moindres, à savoir l’Union africaine, l’organisation de la francophonie, l’Union Européenne, des pays comme la France et les Etats Unis disent aussi que le mandat du président Sambi prend fin en mai 2010. Et il ne faut pas oublier que ce dernier a prêté un serment qui a été reçu par la cour constitutionnelle. Maintenant s’il y a lieu de discuter, c’est de discuter sur un calendrier électoral pour sortir d’une crise que le gouvernement a créé de toute pièce.
Question : Et ces membres du pouvoir envoyés par Sambi, ils proposent quoi ?
H.M. : D’abord, il propose le dialogue, ce qui est positif. De toutes les façons, ces organisations régionales et internationales demandent à ce qu’il y ait un consensus autour d’une question aussi fondamentale qu’est l’harmonisation du calendrier électoral, parce que personne n’est contre l’harmonisation. C’est la manière dont cette question était gérée par le congrès qui pose problème. Le congrès au lieu d’étudier en profondeur cette question, il s’est contenté de fixer des dates loin de la fin du mandat de l’actuel président. Ils proposent donc le dialogue mais on n’est pas preneur de tout dialogue. Le seul dialogue qui vaille, c’est le dialogue qui concerne la fin du mandat du président Sambi. Que fait-on ? Nous sommes le 23 mars et le 26 mai le mandat de Sambi prend fin. A partir du 27, c’est une autre période qui s’ouvre et qui est porteuse de tous les dangers pour le pays.
Question : Il va s’ouvrir donc une période de transition. Et s’ils vous proposent un gouvernement d’Union nationale, vous allez y participer ?
H.M. : Ce n’est pas un gouvernement d’union nationale qui est important. Le plus important est de savoir quand est-ce que Mohéli va avoir sa tournante le plus tôt possible. Si d’aventure, Mohéli n’a pas sa tournante en mai 2010, ce sera quand ? Parce que de toutes les façons ce ne sera pas en novembre 2011.
Question : Et qu’est ce que vous proposez ?
H.M. : Nous proposons à ce que le gouvernement, qui est encore légal, propose un autre calendrier pour qu’ensemble nous le regardions pour trouver un consensus pour aller aux élections au lieu de s’enfermer dans une logique qui ne tient pas la route.
Question : Vous croyez toujours au dialogue alors que le président vient de promulguer la loi d’harmonisation voté par le congrès ?
H.M. : Ce n’est pas un problème. A titre d’exemple, on a promulgué la loi sur la cour suprême. Est-ce que la cour suprême existe pour autant. Le fait de promulguer, n’est pas un problème en soit. On peut promulguer et revoir lorsque cette loi comporte des problèmes. Les acteurs qui ont voté cette loi ne sont pas morts même si ils ont des remords. Donc la loi peut être revue.
Propos recueillis par A.A. Mguéni
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Kaddafi chercherait-il à maintenir Sambi par la force ?
Le 26/03/2010
Mouammar Al-Kaddafi |
Aux Comores, le président Sambi semble créer une nouvelle guerre froide . Il a gelé les Accords militaires avec la France et s'est orienté ailleurs. En attendant l'arrivée des troupes vénézueliennes pour encadrer l' armée comorienne et la sécurité rapprochée du Chef de l'Etat , le président Sambi a accueilli aujourd'hui , 25 mars ,cinquante militaires libyens , venus dit on pour entraîner les forces en charge de la sécurité présidentielle pour deux semaines selon des sources du cabinet militaire.
La question est délicate et agaçante d'autant plus que sur place se trouvent déjà des instructeurs iraniens qui assument la même mission .Initialement prévu pour vignt jours, le séjour des Iranien est déjà en fin du troisième mois. Comment peut on assurer la même formation à la même période par plusieurs pôles dont les pratiques ,la vision et l'orientation ne sont pas les mêmes ?
Selon des sources concordantes proches du pouvoir, ces militaires resteront à Moroni, le temps de « sécuriser le pays » pendant l'absence du président Sambi ( voir notre Exlusif), qui s'apprête à partir en Libye pour prendre part au 22ème Sommet de la Ligue Arabe qui se tient à Syrte à la fin de ce mois de mars.Sambi s'est orienté vers la Libye après un refus catégorique de la Tanzanie. L'initiative prise au Cabinet du Chef de l'Etat a été gradée dans la plus grande discrétion pour dit on ne pas heurter un refus de Kandaani remise en cause et marginalisée ,à chaque jour qu'on s'approche du 26 mai 2010 .
Les Comores sont elles en voie de devenir une deuxième bande d'Aouzou ou un autre archipel Abou Moussa et Tumbulkubra dans l'océan Indien pour attirer à la fois les Libyens et les Iraniens? Kaddafi ne devrait-il pas plutôt envoyer ses forces en Somalie ou au Darfour au lieu des Comores ou, le guide s'est tout simplement trompé d'adresse ?
La question est délicate et agaçante d'autant plus que sur place se trouvent déjà des instructeurs iraniens qui assument la même mission .Initialement prévu pour vignt jours, le séjour des Iranien est déjà en fin du troisième mois. Comment peut on assurer la même formation à la même période par plusieurs pôles dont les pratiques ,la vision et l'orientation ne sont pas les mêmes ?
Selon des sources concordantes proches du pouvoir, ces militaires resteront à Moroni, le temps de « sécuriser le pays » pendant l'absence du président Sambi ( voir notre Exlusif), qui s'apprête à partir en Libye pour prendre part au 22ème Sommet de la Ligue Arabe qui se tient à Syrte à la fin de ce mois de mars.Sambi s'est orienté vers la Libye après un refus catégorique de la Tanzanie. L'initiative prise au Cabinet du Chef de l'Etat a été gradée dans la plus grande discrétion pour dit on ne pas heurter un refus de Kandaani remise en cause et marginalisée ,à chaque jour qu'on s'approche du 26 mai 2010 .
Les Comores sont elles en voie de devenir une deuxième bande d'Aouzou ou un autre archipel Abou Moussa et Tumbulkubra dans l'océan Indien pour attirer à la fois les Libyens et les Iraniens? Kaddafi ne devrait-il pas plutôt envoyer ses forces en Somalie ou au Darfour au lieu des Comores ou, le guide s'est tout simplement trompé d'adresse ?
Source: ianjouanpresid.skyrock.com
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" Diviser pour mieux régner ".
Le 24/03/2010
Mzimba, un des opposants présent à Itsandra |
D'après une dépêche de l'agence HZK, des négociations seraient en cours entre le pouvoir et l'opposition. On ne sait vraiment pas l'objectif de ce dialogue tant les pourparlers ne sont pas encore officiels. Le gouvernement ne serait pas au courant de ces tractations, encore mois le bureau national de la Convergence pour mai 2010. A y voir de plus près, l'on a l'impression que les deux parties cherchent à se neutraliser en semant la division dans l'autre camp. A l'heure où le pouvoir est aux abois et sous la pression de la communauté internationale, des proches de Beit-salam auraient entrepris une manoeuvre de division au sein de l'opposition pour en tirer le meilleur parti, selon le fameux proverbe " Diviser pour mieux régner ".
Inoussablog
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La contre offensive diplomatique du régime Sambi
Le 24/03/2010
Dans un article publié sur le blog Wongo, on traite de l'épineuse problématique de la diplomatie comorienne, laissée semble t-il à la rue. Politique étrangère ou diplomatie ? Peu importe ! Ni l'une ni l'autre,il n'y a ni clarté ni orientation dans ce domaine. Le pays qui vient de convoquer un sommet régional de l'EASBRIG a prouvé ses limites et ses carences en matière de diplomatie. Aucun chef d'Etat, à l'exception près de Son Excellence, M.Ahmed Abdallah Sambi, personne d'autre n'a fait le déplacement. Mais d'autres présidents ont quand même honoré de leur presence. Le président de l'OPACO, le président de l'Assemblée de l'Union, .......
Normal ! Le Ministre des Affaires Etrangères, Ahmed Ben Said Djaffar, censé organiser ce grand Rendez-vous a posé la veille à un sous officier de l'AND la question suivante : Combien de chefs d'Etats sont –ils attendus ? Ceci prouve combien notre chef de la diplomatie ignore ses missions.
Aussi, et dans ce même élan, le Ministre de la Défense, le maestro du pseudo Sommet confirmait, il y a quelques jours, que le président Elbachir serait le bienvenu dans notre pays, alors que les Comores sont signataire du Traité de Rome. N'est ce pas un discours contradictoire ? Pour la petite histoire, dans un journal djiboutien, il a été fait mention de ce sommet dont les invitations ont été adressées aux Chefs d'Etats par fax et DHL. Plus de quatre décennies d'indépendance, les Comores n'ont toujours pas appris comment on lance des invitations au niveau ministériel et au sommet ? L'échec est attribué naturellement à une opposition qualifiée en même temps d'obsolète.
Aujourd'hui, c'est un Ministre de la Fonction publique qui va plaider la cause des Comores auprès de l'Union africaine. Mais quelle était réellement la mission du gouvernement comorien à Addis-Abeba? D'aucuns disaient que le Président Sambi et son Ministre des Affaires étrangères n'ont pas saisi le sens de la Résolution du dernier Sommet africain sur les changement démocratiques et la terminologie du rapport sur la situation politique aux Comores pour critiquer, ensuite, la Déclaration de Jean Ping sur l'harmonisation des mandats aux Comores.
C'est certain et cela se confirme aujourd'hui. C'est pour cette raison que Djaffar, le pigeon voyageur a été évincé pour confier une délicate mission auprès de l'Organisation panafricaine à des juristes. Fouad Mhadji, docteur en droit et Me Fahmi, avocat au barreau de Moroni ont, en effet, fait le déplacement pour une contre offensive diplomatique. Hélas ! Le discours d'Addis-Abeba n'a pas évolué. On ne peut pas déshabillé Tandja pour habiller Sambi. Notre conseil à vous donner réside sur la nécessité de négocier, de dialoguer avec les autres, dit clairement Ramtane Lamamra, Commissaire à la paix et la sécurité au niveau de l'Union Africaine. Et lui d'ajouter que l'Union Africaine ne dispose pas beaucoup de temps pour les Comores qui étaient stabilisées et lancées dans le processus de développement. Madagascar, le Niger, la Côte d'Ivoire et la Guinée absorbent désormais tout notre temps.
Pour l'Union africaine, le mandat de Sambi arrive à terme le 26 mai prochain. Pour nos gouvernants, le dialogue suggéré suppose une transition et un gouvernement d'union nationale. C'est pour cette raison que Dr Fouad Mhadji s'attaque aux avocats grands comoriens qui défendent l'île de Mohéli et qui prétendent aimer Mohéli. Pourtant, ils n'ont rien fait pour cette île quand ils étaient au pouvoir. Normal que l'ancien proviseur au lycée de Fomboni, placardé des années durant, s'en prend aujourd'hui à ceux qui l'ont lancé en politique. Ils ne l'ont pas fait pour ses beaux yeux mais plutôt pour qu'il puisse défendre un jour les intérêts de Mohéli, suivant l'adage chinois qui nous incite à apprendre à pêcher et non à donner le poisson directement. C'est une balle perdue car M.Mhadji n'a pas compris sa mission.
Aujourd'hui, il s'est rangé au service d'un homme plutôt que de servir les intérêts du pays et du peuple. Si le spécialiste en droit a lu les Accords de Fomboni, il n'a certainement pas compris que le combat que mènent les requins de la Grande Comore est dirigé pour préserver l'unité des îles, comme ils l'ont fait hier avec Anjouan et le feront demain avec Mayotte. Décidément, il n'y a pas que Ahmed Djaffar qui mélange les pédales !
Normal ! Le Ministre des Affaires Etrangères, Ahmed Ben Said Djaffar, censé organiser ce grand Rendez-vous a posé la veille à un sous officier de l'AND la question suivante : Combien de chefs d'Etats sont –ils attendus ? Ceci prouve combien notre chef de la diplomatie ignore ses missions.
Aussi, et dans ce même élan, le Ministre de la Défense, le maestro du pseudo Sommet confirmait, il y a quelques jours, que le président Elbachir serait le bienvenu dans notre pays, alors que les Comores sont signataire du Traité de Rome. N'est ce pas un discours contradictoire ? Pour la petite histoire, dans un journal djiboutien, il a été fait mention de ce sommet dont les invitations ont été adressées aux Chefs d'Etats par fax et DHL. Plus de quatre décennies d'indépendance, les Comores n'ont toujours pas appris comment on lance des invitations au niveau ministériel et au sommet ? L'échec est attribué naturellement à une opposition qualifiée en même temps d'obsolète.
Aujourd'hui, c'est un Ministre de la Fonction publique qui va plaider la cause des Comores auprès de l'Union africaine. Mais quelle était réellement la mission du gouvernement comorien à Addis-Abeba? D'aucuns disaient que le Président Sambi et son Ministre des Affaires étrangères n'ont pas saisi le sens de la Résolution du dernier Sommet africain sur les changement démocratiques et la terminologie du rapport sur la situation politique aux Comores pour critiquer, ensuite, la Déclaration de Jean Ping sur l'harmonisation des mandats aux Comores.
C'est certain et cela se confirme aujourd'hui. C'est pour cette raison que Djaffar, le pigeon voyageur a été évincé pour confier une délicate mission auprès de l'Organisation panafricaine à des juristes. Fouad Mhadji, docteur en droit et Me Fahmi, avocat au barreau de Moroni ont, en effet, fait le déplacement pour une contre offensive diplomatique. Hélas ! Le discours d'Addis-Abeba n'a pas évolué. On ne peut pas déshabillé Tandja pour habiller Sambi. Notre conseil à vous donner réside sur la nécessité de négocier, de dialoguer avec les autres, dit clairement Ramtane Lamamra, Commissaire à la paix et la sécurité au niveau de l'Union Africaine. Et lui d'ajouter que l'Union Africaine ne dispose pas beaucoup de temps pour les Comores qui étaient stabilisées et lancées dans le processus de développement. Madagascar, le Niger, la Côte d'Ivoire et la Guinée absorbent désormais tout notre temps.
Pour l'Union africaine, le mandat de Sambi arrive à terme le 26 mai prochain. Pour nos gouvernants, le dialogue suggéré suppose une transition et un gouvernement d'union nationale. C'est pour cette raison que Dr Fouad Mhadji s'attaque aux avocats grands comoriens qui défendent l'île de Mohéli et qui prétendent aimer Mohéli. Pourtant, ils n'ont rien fait pour cette île quand ils étaient au pouvoir. Normal que l'ancien proviseur au lycée de Fomboni, placardé des années durant, s'en prend aujourd'hui à ceux qui l'ont lancé en politique. Ils ne l'ont pas fait pour ses beaux yeux mais plutôt pour qu'il puisse défendre un jour les intérêts de Mohéli, suivant l'adage chinois qui nous incite à apprendre à pêcher et non à donner le poisson directement. C'est une balle perdue car M.Mhadji n'a pas compris sa mission.
Aujourd'hui, il s'est rangé au service d'un homme plutôt que de servir les intérêts du pays et du peuple. Si le spécialiste en droit a lu les Accords de Fomboni, il n'a certainement pas compris que le combat que mènent les requins de la Grande Comore est dirigé pour préserver l'unité des îles, comme ils l'ont fait hier avec Anjouan et le feront demain avec Mayotte. Décidément, il n'y a pas que Ahmed Djaffar qui mélange les pédales !
Mouigni Abdou
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Le Quartette condamne la colonisation
Le 24/03/2010
Ban Ki-Moon |
Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, en visite en Cisjordanie, a assuré samedi l'Autorité palestinienne du "soutien ferme" du Quartette pour le Proche-Orient en faveur de la création d'un Etat palestinien "viable et indépendant". La visite de M. Ban a été endeuillée par la mort d'un Palestinien de 17 ans, tué par des soldats israéliens près de Naplouse, en Cisjordanie, selon des sources palestiniennes. Ces violences surviennent dans un climat de vive tension politico-religieuse à la suite de la décision controversée d'Israël, fin février, d'inscrire deux lieux saints de Cisjordanie à son patrimoine national.
Un projet de colonisation juive dans la partie orientale d'Al-Qods annexée, condamné par la communauté internationale, a également mis de l'huile sur le feu depuis le début mars. "Nous soutenons fermement vos efforts afin d'établir un Etat palestinien indépendant et viable", a affirmé à Ramallah M. Ban lors d'une rencontre avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. "J'ai pu voir de mes propres yeux les restrictions qui pèsent sur les Palestiniens. Même sur votre territoire, vous n'êtes pas en mesure de développer ou même maintenir une vie économique normale", a déploré M. Ban, en visite dans la région pour relancer le processus de paix. Il a souligné que le Quartette (ONU, Etats-Unis, UE, Russie), avait adressé vendredi un "message clair et fort" en condamnant la colonisation israélienne.
Le Quartette a également réclamé un calendrier pour parvenir à un accord de paix dans les 24 mois. M. Fayyad, qui s'est félicité des déclarations du Quartette, s'est donné pour objectif de bâtir d'ici mi-2011 les fondations d'un Etat palestinien "viable et indépendant", sans attendre l'issue d'éventuelles négociations avec Israël, gelées depuis plus d'un an.
En Israël, le président Shimon Peres, qui a rencontré M. Ban en soirée dans la Ville Sainte, a affirmé être prêt à commencer des négociations avec les Palestiniens "tout de suite". "Si nous voulons achever (les négociations) dans deux ans, nous devons commencer tout de suite", a-t-il dit lors d'une conférence de presse conjointe.
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a lui de nouveau exclu un gel de la colonisation dans la partie Est de la Ville sainte annexée, secteur à majorité arabe. Israël considère l'ensemble de la Ville sainte comme sa capitale "indivisible et éternelle", tandis que les Palestiniens veulent faire de la partie orientale d'Al-Qods la capitale de leur futur Etat. M. Ban devait se rendre dimanche dans la bande de Gaza, sous blocus israélien, avant de revenir en Israël pour rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au moment où les Etats-Unis s'efforcent aussi de relancer le processus de paix via leur médiateur George Mitchell, attendu dans les prochaines heures.
Sur le terrain, un Palestinien a été tué dans le village d'Iraq Burin (Cisjordanie) lorsque l'armé israélienne a tenté d'empêcher un affrontement entre Palestiniens et colons juifs, selon des sources palestiniennes. L'armée israélienne a, elle, affirmé que c'étaient les Palestiniens qui se dirigeaient vers la colonie et qu'ils avaient lancé des pierres sur les soldats qui tentaient de les en empêcher. L'armée a utilisé du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc et non des balles réelles, a dit un porte-parole.
Par ailleurs, des échauffourées ont été signalées dans le camp de réfugiés palestiniens de Choufat, dans la partie Est de la Ville Sainte, où les heurts sont fréquents depuis plusieurs jours. Et une nouvelle roquette - la 3e samedi - a été tirée de la bande de Gaza contre le sud d'Israël, sans faire de victime, selon l'armée.
Un projet de colonisation juive dans la partie orientale d'Al-Qods annexée, condamné par la communauté internationale, a également mis de l'huile sur le feu depuis le début mars. "Nous soutenons fermement vos efforts afin d'établir un Etat palestinien indépendant et viable", a affirmé à Ramallah M. Ban lors d'une rencontre avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad. "J'ai pu voir de mes propres yeux les restrictions qui pèsent sur les Palestiniens. Même sur votre territoire, vous n'êtes pas en mesure de développer ou même maintenir une vie économique normale", a déploré M. Ban, en visite dans la région pour relancer le processus de paix. Il a souligné que le Quartette (ONU, Etats-Unis, UE, Russie), avait adressé vendredi un "message clair et fort" en condamnant la colonisation israélienne.
Le Quartette a également réclamé un calendrier pour parvenir à un accord de paix dans les 24 mois. M. Fayyad, qui s'est félicité des déclarations du Quartette, s'est donné pour objectif de bâtir d'ici mi-2011 les fondations d'un Etat palestinien "viable et indépendant", sans attendre l'issue d'éventuelles négociations avec Israël, gelées depuis plus d'un an.
En Israël, le président Shimon Peres, qui a rencontré M. Ban en soirée dans la Ville Sainte, a affirmé être prêt à commencer des négociations avec les Palestiniens "tout de suite". "Si nous voulons achever (les négociations) dans deux ans, nous devons commencer tout de suite", a-t-il dit lors d'une conférence de presse conjointe.
Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a lui de nouveau exclu un gel de la colonisation dans la partie Est de la Ville sainte annexée, secteur à majorité arabe. Israël considère l'ensemble de la Ville sainte comme sa capitale "indivisible et éternelle", tandis que les Palestiniens veulent faire de la partie orientale d'Al-Qods la capitale de leur futur Etat. M. Ban devait se rendre dimanche dans la bande de Gaza, sous blocus israélien, avant de revenir en Israël pour rencontrer le Premier ministre Benjamin Netanyahu, au moment où les Etats-Unis s'efforcent aussi de relancer le processus de paix via leur médiateur George Mitchell, attendu dans les prochaines heures.
Sur le terrain, un Palestinien a été tué dans le village d'Iraq Burin (Cisjordanie) lorsque l'armé israélienne a tenté d'empêcher un affrontement entre Palestiniens et colons juifs, selon des sources palestiniennes. L'armée israélienne a, elle, affirmé que c'étaient les Palestiniens qui se dirigeaient vers la colonie et qu'ils avaient lancé des pierres sur les soldats qui tentaient de les en empêcher. L'armée a utilisé du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc et non des balles réelles, a dit un porte-parole.
Par ailleurs, des échauffourées ont été signalées dans le camp de réfugiés palestiniens de Choufat, dans la partie Est de la Ville Sainte, où les heurts sont fréquents depuis plusieurs jours. Et une nouvelle roquette - la 3e samedi - a été tirée de la bande de Gaza contre le sud d'Israël, sans faire de victime, selon l'armée.
Sauvegarde d'Al Qods
L'Etat de Palestine va soumettre au prochain sommet arabe, prévu les 27 et 28 mars à Syrte, un projet de plan d'action pour la protection d'Al Qods contre les tentatives israéliennes de judaïsation, selon l'agence de presse MENA.
L'Etat de Palestine va présenter «un projet de plan intégré pour une mobilisation arabe en vue de protéger Al Qods contre les tentatives israéliennes de judaïsation», précise la même source.
Le sommet abordera aussi le conflit arabo-israélien, l'initiative arabe de paix, la question du Golan syrien occupé, la solidarité avec le Liban, ainsi qu'une proposition syrienne pour la mise en place d'un mécanisme arabe pour le règlement des différends interarabes et un plan yéménite pour l'activation de l'action arabe commune.
La situation en Irak et au Soudan et des trois Iles émiraties, Grande et Petite Tomb et Abou Moussa occupées par l'Iran, ainsi que la question de l'exemption de la région du Proche-Orient des armes nucléaires seront à l'ordre du jour de ce 22e sommet arabe.
Les chefs d'Etat arabes débattront aussi du statut du parlement arabe permanent, des moyens de soutenir les républiques de Somalie et des Comores, ainsi que la situation tendue à la frontière entre Djibouti et L'Erythrée.
Le sommet se penchera également sur les relations arabes avec plusieurs groupements internationaux et régionaux, dans le cadre notamment des forums arabo-africaine et arabo-européen, ainsi qu'avec la Russie, la Turquie, la Chine, l'Inde, le Japon et les pays d'Amérique du Sud.
L'Etat de Palestine va présenter «un projet de plan intégré pour une mobilisation arabe en vue de protéger Al Qods contre les tentatives israéliennes de judaïsation», précise la même source.
Le sommet abordera aussi le conflit arabo-israélien, l'initiative arabe de paix, la question du Golan syrien occupé, la solidarité avec le Liban, ainsi qu'une proposition syrienne pour la mise en place d'un mécanisme arabe pour le règlement des différends interarabes et un plan yéménite pour l'activation de l'action arabe commune.
La situation en Irak et au Soudan et des trois Iles émiraties, Grande et Petite Tomb et Abou Moussa occupées par l'Iran, ainsi que la question de l'exemption de la région du Proche-Orient des armes nucléaires seront à l'ordre du jour de ce 22e sommet arabe.
Les chefs d'Etat arabes débattront aussi du statut du parlement arabe permanent, des moyens de soutenir les républiques de Somalie et des Comores, ainsi que la situation tendue à la frontière entre Djibouti et L'Erythrée.
Le sommet se penchera également sur les relations arabes avec plusieurs groupements internationaux et régionaux, dans le cadre notamment des forums arabo-africaine et arabo-européen, ainsi qu'avec la Russie, la Turquie, la Chine, l'Inde, le Japon et les pays d'Amérique du Sud.
Le Matin.ma
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