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Le numéro deux de l'Etat ne mâche pas les mots
Le 06/04/2010
Le pdt de l'Assemblée |
Il a saisi l'opportunité pour interpeller fermement le gouvernement et notamment le ministère de l'Intérieur et celui de la Défense sur l'atmosphère “malsain” qui règne, en s'appuyant sur les derniers événements liés, notamment, à l'incendie de la maison du directeur national de la sûreté du territoire dans laquelle deux des enfants du directeur ont été “gravement brulés”, selon des témoins.
Bourhane a condamné la “lâcheté” de l'acte. Selon lui, si les coupables de tels agissements ne sont pas retrouvés et sévèrement punis, la “démocratie serait en péril”. La deuxième personnalité de l'Etat a, également, demandé aux forces politiques d'user de “moyens légaux” pour défendre leurs idées.
Bourhane Hamidou a appelé la population à la vigilance “pour que la haine et les règlements de compte ne prennent le pas sur la liberté d'expression”. Il a fustigé les “faux problèmes de compétences” qui servent, selon lui, de prétexte pour masquer les faiblesses des administrations décentralisés et fouler aux pieds les droits des communautés locales. Il donne à l'assemblée un ton volontairement offensif, refusant de se placer à la défensive pour justifier les actes politiques posés.
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Quand la France perd de terrain aux Comores
Le 06/04/2010
Cette coopération serait de nature à offrir un cadre institutionnel pour la région. Cette même coopération de l'Océan Indien doit se faire de manière à éviter l'ostracisme des Comores à l'égard de Mayotte, tant il est vrai que cet ostracisme est injustifié et contreproductif faut-il rappeler que ce dernier n'a permis de régler aucun problème, alors que Mayotte représente une réalité géopolitique incontournable dans l'Océan Indien Occidental. Aujourd'hui les grands chantiers de SAMBI sont de faire des Comores une république Islamique pure et dure sans respect d'aucune règle démocratique. La main mise de l'Iran et avec l'arrivée du Président Iranien qui est venu signer des accords de défense avec les Comores sachant que les Comores ont signé des accords de défense avec la France depuis 1978 cela nous inquiètent.
Le déploiement des forces armées libyennes récemment aux Comores scellent la transformation en cours des Comores vers la culture Islamique surtout pour un pays dont la montée en péril due à l'envoi massif de jeunes comoriens dans les établissement d'enseignement des pays connus pour le radicalisme et l'obscurantisme de leur "Islam", un Islam qui se situe aux antipodes de celui pratiqué depuis des siècles aux Comores. Plus inquiétant encore, les relations douteuses avec des régimes politiques et d'organisations de toutes sortes basées au Moyen-Orient et au Proche-Orient qui font courir un grave danger à la paix et à la sécurité des Comores et à celle d'autres pays de l'Océan Indien et de l'Afrique, dans une zone qui est devenu particulièrement sensible aux convulsions affectant la paix et la sécurité international.
Nous nous demandons si la France à une politique de la région de l'Océan Indien surtout en matière de défense de la francophonie et de la culture française que nous avons en partage? Il est temps pour la France et les Comores d'avoir un regard à la fois sur l'histoire et sur l'avenir en essayant de sortir les relations franco-comoriennes du syndrome du musée, celui qui consiste à ne voir que le passé de ces relations, alors qui serait mieux indiqué et plus rentable de faire entrer les relations entre les deux pays dans une nouvelle dynamique, tournée vers l'avenir.
Nous comprenons aussi que pour discuter il faut être deux mais les Comores ont choisi la politique de la chaise vide sur le groupe technique de haut niveau pour trouver un compromis acceptable des relations entre Mayotte et les Comores. Face à l'offensif des Iraniens et des Libyens aux Comores nous nous demandons si la France ne partage pas une frontière commune avec l'Iran hier et aujourd'hui la Libye aux Comores. Le Président SAMBI a déclaré lors de son investiture à la présidence des Comores qu'il ne toucherait pas à la constitution et s'attaquerait à la corruption tout ceci était des paroles en l'air sans valeur ni respect de la démocratie il a opéré un tripatouillage constitutionnel pour se maintenir au pouvoir. Cette attitude du Président SAMBI est de nature à saboter l'équilibre fragile entre les îles obtenue par les accords de Foumboni. La corruption est sans précédent.
Ancien porte-parole de
la présidence de la République
aux Comores
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La présidence de la République réagit
Le 06/04/2010
Depuis quelques jours des articles publiés dans le site du parti Ridja et, signés par des inconnus portant des noms faussement comoriens, alimentent une campagne calomnieuse et haineuse dont l'objectif à peine voilé est de semer la zizanie entre l'Armée Nationale de Développement (AND) et les autorités comoriennes. Les auteurs des articles en question inventent des pseudo faits et des propos injurieux qu'ils imputent au Directeur de Cabinet chargé de la Défense et au chef d'Etat-major de l'AND dans l'espoir que cela sera pris pour argent comptant et que la haine et la discorde naîtront entre les uns et les autres.
Ces méthodes machiavéliques ne sont pas nouvelles chez ceux qui croient se cacher lâchement derrière ces articles révélateurs des mobiles de leurs véritables auteurs. Le parti Ridja et son chef se sont employés à maintes reprises à vouloir créer le chaos aux Comores, en vain. Début 2008, lors de la crise du Colonel Mohamed Bacar, alors que la majorité de l'opinion nationale s'était mobilisée pour mettre fin au séparatisme et que l'AND s'était engagée à faire revenir l'ordre constitutionnel à Anjouan, le chef du parti Ridja ramait de toutes ses forces en sens inverse allant jusqu'à dire qu'il allait affréter un bateau pour envoyer ses partisans à Anjouan s'opposer à l'AND. On sait que l'opération « Démocratie aux Comores » a bien eu lieu sans le bain de sang que prédisaient les prophètes de malheur. En réalité le sort des anjouanais leur importait peu, ce qu'ils voulaient avant tout c'était que la crise perdure.
Lorsque la crise alimentaire a frappé le monde entier et que les prix des denrées alimentaires sont partis à la hausse, le parti Ridja et l'avocat français ont cru que l'occasion était venue de provoquer une émeute aux Comores. Ils rêvaient des émeutes de la faim comme on a pu les voir dans certains pays ; tout a été mis en œuvre à cette fin, campagne d'affichage, campagne audiovisuelle, manifestations pour soulever le peuple, en vain, choux blancs !
Mais, ils n'allaient pas en rester là, avant dernière occasion, la grève des enseignants de février 2010, là encore il fallait instrumentaliser les élèves et les enseignants dans des actions violentes destinées à provoquer la réaction des forces de l'ordre avec comme but ultime déclancher une spirale de violence. Alors que les élèves venaient de manifester pacifiquement, on a entendu le chef du parti Ridja leur faire le reproche de ne pas avoir barricadé les routes et brûlé les voitures. La grève a pris fin sans que personne ne soit tué ou blessé, encore une nouvelle déception.
Faute de pouvoir mobiliser la population comorienne pour ses desseins, le parti Ridja et l'avocat, qui n'ont pas réussi à envoyer un seul député à l'Assemblée Nationale, s'agrippent à une nouvelle chimère ; pousser l'Armée Nationale à faire un coup d'Etat. Et pour cela, ils ne reculent devant rien ; calomnies, mensonges et diffamations de toutes sortes à travers Internet et CRTV à Moroni. La dernière trouvaille est l'arrivée des instructeurs de l'armée libyenne à Moroni.
Qui va s'étonner de voir des instructeurs de l'armée libyenne à Moroni, quand on sait que cette armée a soutenu logistiquement l'AND en lui faisant parvenir du matériel militaire, dont des véhicules, lors de l'opération « Démocratie aux Comores » ? Quand on sait que le Directeur de Cabinet chargé de la Défense et le Chef d'Etat- major ont effectué une visite à Tripoli pour renforcer la coopération entre les deux armées ? Enfin, quand on sait qu'un détachement de l'AND a été invité à Tripoli lors de la célébration du 40ème anniversaire de la révolution libyenne et que ce détachement a défilé devant le Colonel Kadafi et l'ensemble des hautes de marques invités à cette cérémonie. On ne cite pas, les nombreux comoriens formés et encore en formation en Libye dans les académies militaires et de police. Cette arrivée d'instructeurs libyens est présentée comme un cheveu qui tombe dans la soupe de l'AND et on veut travestir des représentants d'une armée amie en mercenaires. Mais nous parions, que les prophètes de malheur, encore une fois, seront contrariés. La soif du pouvoir les enragent, mais à leur grande déception, les Comores ne seront jamais la Somalie.
Mohamed Said
Sécrétaire général de la Présidence de l'Union
P.O Mohamed Dossar
Directeur de cabinet chargé de la défense
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DECLARATION : CONVERGENCE NATIONALE POUR MAI 2010
Le 01/04/2010
Dans un pays qui traverse une crise politique sans précédent, née de l'intention du Président Sambi à vouloir proroger son mandat au-delà du 26 mai 2010, accentuée par la tenue du congrès parlementaire dont les conclusions mettent en péril la paix civile et l'unité nationale, la CNPM 2010 est persuadée que l'heure est à la recherche d'une sortie pacifique de cette crise et non à son aggravation par l'introduction d'une force militaire étrangère sur le sol national.
Au moment où le pays croyait, à juste titre, avoir tourné la page des pratiques mercenariales, de l'envahissement par des soldats de fortune, la CNPM 2010 s'insurge contre l'installation d'une armée étrangère sur le sol comorien sans qu'aucun traité ou accord militaire soit envisagé avec son pays d'origine.
Par ailleurs, l'opacité qui a entouré cette opération fait craindre le pire. En effet, ni le Gouvernement de la République, ni l'Assemblée de l'Union ni même l'Etat-major de l'AND n'étaient informés de l'arrivée et de l'installation de cette force. On est donc en droit de nous demander si ces militaires venus pourtant d'un pays frère ne sont pas tout simplement des mercenaires au service exclusif du Président Sambi à la veille de la fin de son mandat.
S'engageant et réaffirmant son combat pour la défense d'un Etat de droit garantissant le respect de la séparation des pouvoirs, le respect des libertés publiques et contre l'instauration d'un régime anti-démocratique, la CNPM mettra tout en œuvre pour faire prévaloir un climat de stabilité durable dans le pays.
Elle exhorte donc l'ensemble des partenaires locaux et étrangers à ne ménager aucun effort pour la lutte systématique contre ces manœuvres unilatérales et subversives du Président Sambi tendant également à porter des risques de division de l'armée nationale. L'AND - Armée Nationale de Développement- ne doit pas voir le rôle et la mission républicains pour le maintien de l'ordre et de l'Etat de droit qui lui reviennent, sous-traités avec des forces occultes locales (milices) et extérieures.
Elle invite ainsi, l'ensemble de la population comorienne, les différents acteurs politiques et la société civile à redoubler de vigilance par des démarches citoyennes et patriotiques afin de sauvegarder l'unité et la stabilité du pays.
Le Président
Saîd Ali Kemal
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L’armée libyenne s’active aux Comores, pourquoi ?
Le 01/04/2010
Cette unité est composée de 60 bonhommes, des hommes de rangs et des officiers, et des chefs de la délégation. A Moroni les observateurs se demandent quelle est la raison de cette mission un peu spéciale ? Mais personne, en tout cas dans les milieux officiels, ne donne de réponse à cette question. Les indiscrétions de Beit-Salam parlent « d’une unité d’instructeurs pour le groupe de sécurité des hautes personnalités (GSHP) ». Mais rien d’étonnant dans une telle coopération.
La Libye s’était déjà engagée dans la libération d’Anjouan en mars 2008. Et plus récemment, par la voix du chef de l’Etat comorien, on a appris que « la Libye va prendre en charge les salaires de l’armée comorienne pendant un an ». Ce détachement fait-t-il partie de ce soutien ? L’avenir nous dira.
L’équipe de militaires libyens a atterri avec plus d’une vingtaine de véhicules militaires, civils, et des ambulances. Des tenues de combat, de l’eau minérale et surtout de l’armement font partie du fret. Alors qu’on croyait à une aide destinée à l’armée comorienne de la part du Guide de la Jamahiriya, ces équipements n’étaient pas directement envoyés à la caserne de Kandani, siège de l’état-major de l’AND.
D’ailleurs, l’Etat major ne serait pas au courant de l’arrivée de ce contingent. Des sources indiquent que « le matériel est débarqué à la présidence » ce qui montre que la présidence gère directement ce dossier. C’est à son retour d’Anjouan que « le chef d’Etat major a découvert ces avions » en compagnie du président de la république.
Seulement, un élément attire l’attention. Parmi les véhicules déchargés en toute discrétion à l’aéroport de Hahaya, se trouve une Peugeot 607. Cette voiture laisse croire à un probable déplacement d’une haute personnalité. Des preuves concordantes affirment que « ce détachement inhabituel est venu préparer l’arrivée du colonel Kadhafi » en terre comorienne. En tout cas, cette piste est probable. Le Guide Libyen procède toujours ainsi avant ses déplacements.
On a vu le cas de la Centrafrique ou du Benin où il a envoyé des équipements conséquents avant son arrivée. En tout état de cause, il s’agit de la énième coopération militaire entre les Comores et un pays ami dont la coopération s’intensifie depuis l’élection d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi en 2006.
Avant eux, des iraniens officient déjà au niveau de la sécurité rapprochée du président, des militaires américains sont déployés officiellement dans la construction civile et nos eaux territoriales sont protégées par la France avec laquelle un accord de défense est signé depuis 1978. La Chine aussi aide régulièrement l’armée comorienne, notamment en matière de formation et d’équipement.
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