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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Les avis divergent

Le 26/05/2010

Madi Bolero, Conseiller et Representant du Pdt de l`ile de Moheli
Madi Bolero, Conseiller et Representant du Pdt de l`ile de Moheli 
Mohéli a fini par retrouver la table de négociation. Les travaux ont repris mais la date de l’élection harmonisée partage les délégations. Les négociations sont houleuses au palais du peuple de Hamramba. En 4 heures de travaux, la séance a connu deux pauses ou plutôt deux temps morts pour permettre aux uns et autres de se concerter.


Rien que pour discuter l’ordre du jour, il a fallu des discussions intenses entre les parties au dialogue. Un membre de la délégation de la Mouvance explique que « l’ordre du jour est établi avec des réserves ». Après deux heures d’échange, l’assistance s’est mise d’accord de discuter sur une date des élections et surtout sur le calendrier électoral.

 

Mais à peine ont-ils commencé, les avis divergent sur l’harmonisation de l’élection. Les exécutifs de Ngazidja et Mohéli changent d’avis et voudraient une élection en 2010 sans eux. « Pour l’instant, le seul mandat qui vient terme est celui de Sambi. Donc, on doit penser comment organiser sa succession. Pour les autres, on propose de faire l’élection en 2015. Lorsqu’on termine nos mandats en 2012 et 2013, il va s’ouvrir une période intérimaire pour harmoniser les élections en même temps en 2015 », assène Mohamed Abdouloihabi, chef de l’exécutif de Ngazidja qui fait un revirement, lui qui était disposé à sacrifier son mandat pour une élection harmonisée en 2010.

Cette position est battue en brèche par le gouvernement qui estime que l’harmonisation doit se faire en même temps conformément à la constitution. « On ne peut pas donner mille interprétations à la question de l’harmonisation. Nous dit me Fahmi Said Ibrahim qui fait partie de la délégation de la Mouvance présidentielle et du gouvernement. La constitution a été claire. Le congrès a donné une date. La cour est limpide. Les élections doivent avoir lieu en même temps aussi bien celle du président que celle des chefs des exécutifs des îles. On ne peut dissocier ces deux élections ».

L’arrêt de la cour sur lequel les uns et les autres se basent pour argumenter leur position prône le consentement des chefs des exécutifs des îles dans l’harmonisation des élections, une chose qui peut conduire à une réduction de leurs mandats. Mais tout en reconnaissant cette décision de la cour, Me Fahmi avance « qu’à défaut d’un consensus, la date fixée par le congrès va l’emporter ».

Les délégations n’ont pas encore abordé la question du calendrier électoral mais des divergences risquent encore de perturber les négociations. « Mohéli voudrait que les élections se passent le plutôt possible. Dans 6 mois, il est possible d’organiser le scrutin. Si c’est le financement qui manque, la communauté internationale se dit prête à financer », annonce Dhoifir Bounou, de la délégation mohélienne et ancien président de l’assemblée. Sur cette même question du calendrier, une autorité qui a gardé l’anonymat indique que « le gouvernement est prêt à concéder mais pas avant mai 2011 ».

Au moment de boucler cet article, les protagonistes sont retournés en salle pour continuer les discussions. A ce rythme, le dialogue politique risque d’être plus long que prévu, selon les observateurs, alors que le compte à rebours de l’échéance du 26 mai est bien déclenché dans un climat tendu et à haut risque.

A.A Mguéni

 

Des manifestants opposés au président Sambi érigent des barricades

Le 26/05/2010

 
Quelque 200 jeunes ont érigé des barrages mardi sur l'île comorienne de Mohéli pour faire pression sur les discussions en cours visant à fixer un calendrier électoral après la fin théorique, mercredi, du mandat du président Ahmed Abdallah Sambi, a constaté un journaliste de l'AFP.

 

Les manifestants bloquaient trois axes routiers de la ville de Fomboni, la principale de Mohéli sans que les forces de l'ordre ne soient visibles.

"Sambi ne doit pas assurer la transition. Nous avons des gens qui nous informent de ce qui se passe à la conférence (à Moroni)", a expliqué à l'AFP Elamine Ali Mbakara, président de la Coordination du mouvement des jeunes patriotes mohéliens et maire de Fomboni.

 


Des discussions, menées avec le soutien de la communauté internationale et de l'Union africaine (UA) et portant sur le calendrier de l'élection présidentielle et des gouverneurs des îles, ont repris lundi soir et étaient toujours en cours mardi dans l'île voisine de Grande Comore.

M. Sambi avait obtenu en mars la prolongation de sa présidence jusqu'à fin 2011, au terme d'une réforme constitutionnelle contestée et d'un Congrès boycotté par l'opposition.

La Cour constitutionnelle, plus haute juridiction du pays, a jugé début mai que ce mandat expirait effectivement le 26 mai, mais que le président Sambi devrait ensuite exercer le pouvoir au cours d'une "période intérimaire", dans une "démarche consensuelle" et avec des pouvoirs limités, jusqu'à l'organisation d'élections dont la date reste à fixer.

Cette prolongation suscite la colère des habitants de Mohéli à qui revient normalement le tour d'assurer la présidence de l'Union des Comores, en vertu du principe de la présidence tournante entre les îles de Grande Comore, Anjouan et Mohéli.

AFP

 

Doit-on réinterpréter l’arrêt de la cour constitutionnelle ?

Le 25/05/2010

Le Comite executif de la « Convergence nationale pour mai 2010 »
Le Comite executif de la « Convergence nationale pour mai 2010 » 
Les points chauds de l’actualité nationale ont été abordés par la « Convergence nationale pour 2010 » et l’exécutif de l’île de Ngazidja lors d’une brève conférence de presse tenue, samedi dernier, quelques heures après la suspension des travaux du dialogue entre l’Union et les exécutifs insulaires.

 

« Le président Sambi a déclaré à Anjouan qu’il ne va pas quitter le pouvoir avant la date fixé par le Congrès. Des propos qui semblent corroborer les déclarations faites, ici et là, par son vice président Idi Nadhoim et d’autres proches du régime. Pour cela, nous voulons lui demander l’interprétation qu’il fait de l’arrêt de la cour constitutionnelle », a dit le secrétaire général de la CRC Houmeid Msaidié. Et cet ancien ministre de s’interroger s’il va falloir saisir la cour constitutionnelle pour qu’elle réinterprète son propre arrêt.

Les conférenciers ont relevés trois points essentiels dans la décision de la haute juridiction qu’il faut respecter à tout prix, notamment « la fin de mandat », « une période intérimaire » et le « consensus ». A les en croire « il s’agit du respect de l’alternance démocratique dont le président Sambi ne veut pas s’aligner », a souligné M. Msaidié. « C’est le président Sambi qui a provoqué la situation de crise actuelle, car, il avait le temps d’organiser des élections mais il n’a pas voulu », a avancé, de son côté, Mohamed Ismaila, l’un des portes-paroles de la « Convergence nationale pour mai 2010 ».

Les représentants de l’opposition ont menacé de « saisir le conseil de paix et sécurité de l’Union africaine pour qu’il donne son interprétation de l’arrêt de cour constitutionnelle si le président Sambi s’obstine à rester au pouvoir ». Deux semaines après la publication de l’arrêt de la cour constitutionnelle, le 8 mai dernier, la classe politique continue encore à débattre sur le sens réel de l’article 4 de cette décision de la haute juridiction.

Cet article qui déclare en des termes claires « qu’à partir du 26 mai à 00 heures, s’ouvre une période intérimaire durant laquelle, le président de l’Union et les vices présidents exercent leurs pouvoirs, dans une démarche consensuelle, jusqu’à l’investiture du président de l’Union et des gouverneurs des îles », semble partager les différents bords politiques dans son interprétation.

« Contrairement à ce que soutiennent les tenants du pouvoir en place ce consensus ne peut que se faire qu’entre des parties en désaccord », ont indiqué les membres de l’opposition. S’exprimant par rapport à l’absence de la délégation mohélienne à l’ouverture samedi des négociations, l’argentier de l’île de Ngazidja, Kamar Ezamane Mohamed, a indiqué que « ceux-ci avaient jugé que le climat actuel n’est pas propice à la tenue du dialogue ».

Les membres de l’opposition se sont également prononcés sur l’interdiction du rassemblement populaire qui devrait se tenir à Mohéli et qui serait interdite à la base d’un arrêté ministériel qui interdit ce genre de manifestation jusqu’au 25 juin. « Cette mesure viole l’arrêt de la cour qui a indiqué que ne peut utiliser les mesures exceptionnelles à partir du 26 mai 2010 », a noté M. Msaidié.

Faissoili Abdou

 

Vers des élections harmonisées en juillet 2010

Le 25/05/2010

Abdouloihabi, Chef de file de Ngazidja et Dossar, Respresentant Union
Abdouloihabi, Chef de file de Ngazidja et Dossar, Respresentant Union 
Selon une information exclusive de HZK-Presse et La Gazette, l’on s’acheminerait vers un accord pour la tenue des élections du président de l’Union et des gouverneurs des îles en juillet ou octobre prochain.

 

Les délégations présentes au Palais du peuple où se déroule le dialogue inter-comorien depuis hier lundi, sont parvenues à un début de consensus très tard, dans la nuit de lundi à mardi, selon des sources proches des négociateurs, qui ont requis l’anonymat. Mais jusqu’à 00 h 45 mn, l’on attendait encore la réponse officielle du gouverneur de Mwali, Mohamed Ali Said.

 

Le président Ahmed Abdallah Mohamed Sambi aurait donc accepté de quitter le pouvoir en juillet prochain, à condition que les gouverneurs des îles fassent autant. Toutefois pour entourer cet accord des garanties pour toutes les parties comoriennes, la communauté internationale exhortent les délégations de « s’abstenir de toute déclaration intempestive » jusqu’à la signature d’un document final, apprend HZK-Presse.

ESO

 

Déclaration du Chef de l'Exécutif de Ngazidja à l'ouverture du dialogue inter comorien, le 22/05/10

Le 25/05/2010

Chef de l'Exécutif de Ngazidja , M. Abdouloihabi
Chef de l'Exécutif de Ngazidja , M. Abdouloihabi 
Notre pays vit des instants d'une extrême gravité. Le mandat du Chef de l'Etat arrive à terme le 26 mai 2010 et jusqu'à ce jour aucune disposition consensuelle ne permet de présager de la gouvernance à venir. Ce dialogue était sensé nous montrer le chemin. Malheureusement, de difficultés en difficultés, on tente de l'initier aujourd'hui en l'absence d'une délégation de l'île autonome de Mwali à qui échoit constitutionnellement la Présidence tournante. Je le regrette profondément parce que toute décision qui pourrait être prise dans ce dialogue ne pourra lui être opposable. Il convient alors de douter de l'opportunité de cette rencontre. Mais, au-delà de ces bégaiements, on peut s'interroger sur les raisons qui freinent le dialogue entre les différentes parties concernées pour confronter nos opinions et y compris s'il le faut, nous mettre d'accord sur nos désaccords.

 

Un constat est clair. Des embûches sont volontairement et artificiellement créées. Un climat d'insécurité est entretenu. La sérénité et la confiance que l'on devrait constamment préserver ne sont pas une préoccupation majeure. L'escalade verbale et les provocations de toute sorte sont quotidiennes et au cœur de chaque action. On continue comme avant, comme si les échecs et les erreurs n'avaient aucun impact et comme si l'on oubliait que l'on était en fin de mandat du Chef de l'Etat et que la communauté internationale nous assistait pour préserver un minimum de normalité institutionnelle et juridique de l'Etat. Alors, on se demande ce qui est véritablement recherché ? Comment comprendre le durcissement des mesures arbitraires déjà prise par l'Union contre l'île de Ngazidja ? Que signifie le vol par effraction du matériel informatique de mon administration de la fonction publique et des finances par des policiers sur ordre du pouvoir de l'Union ?

Quelles sont ces arrestations et ces interrogatoires opérés par les services de l'Union qui veulent faire avouer que l'exécutif de l'île de Ngazidja fomenterait des troubles ou les initierait ? Pourquoi des autorités de l'Union ont créé et entretenue des milices qui agissent avec beaucoup de violences, en toute liberté, contre ceux qui sont accusés de ne pas partager les opinions du Gouvernent de l'Union ?

Que sont ces attaques affirmées et revendiquées par des nervis du Gouvernement de l'Union contre l'intégrité physique de journalistes et la casse de matériels d'organe privé d'information ? Pourquoi le Gouvernement de l'Union a-t-il initié par des militaires étrangers la police dite nationale à une formation commando et pourquoi l'a-t-on équipé d'armes de guerre ? Etait –il nécessaire à un moment aussi difficile pour l'entente nationale de faire venir des troupes étrangères au statut gardé secret et aux attributions officiellement inconnues ? L'île autonome de Mwali n'avait-il pas le droit d'organiser des meetings surtout à la veille d'échéances qui engagent le pays, et surtout quand ces meetings s'organisent librement sur les autres îles?

Peut –on expliquer les raisons de l'interdiction par décision du Ministre de l'intérieur de l'Union de la réunion publique de Mwali qui devait informer de la mission de la délégation de l'île au dialogue et de la nécessité d'y participer, alors que les responsables politiques de l'île en avait fait une condition essentielle ? D'ailleurs, pourquoi cette interdiction s'étale jusqu'au 25 juin 2010 entrant ainsi dans la série des mesures d'exception interdites au gouvernement de l'Union après ce 26 mai.Toujours est-il que le constat est là. Mwali n'est pas avec nous ici aujourd'hui, parce qu'on a tout fait pour qu'elle ne soit pas là. Vous ne doutez pas, messieurs les ambassadeurs, représentant la communauté internationale, de ma disponibilité entière et totale à aider à la réussite du dialogue pour l'intérêt supérieur de ce pays.

J'ai pris la responsabilité et vous le savez parce que je vous ai informé, de me rendre à Mwali le jeudi dernier pour convenir avec nos frères de la pertinence de ce dialogue et de la nécessité d'aboutir à des résultats qui sortiraient le pays de l'ornière. Hier, lorsque je quittais Mwali, la participation de l'île au dialogue était acquise, mais assortie de deux conditions, à savoir la sécurité des délégués mohéliens à Moroni et la tenue du meeting d'information destinée à communier avec la population et partager les mêmes préoccupations et les mêmes espoirs. Il a fallu mon retour à Moroni pour apprendre que les autorités de l'Union ont décidé d'interdire le meeting endossant ainsi la responsabilité du retrait de Mwali du dialogue.

Je le regrette profondément. Je croyais que la réussite de ce dialogue relevait de la responsabilité de chacun et pesait sur la conscience de chaque autorité. Je constate malheureusement que du côté de l'Union certains privilégient des orientations et des priorités qui ne sont pas celles de la stabilité et de l'Unité du pays. L'absence de Mwali aujourd'hui handicape la poursuite des travaux. Il faut en tirer les conséquences et se fixer d'autres échéances.

Evidemment, le dialogue reste la seule et unique voie qui sauvera ce pays, la seule et unique issue qui nous est offerte pour préserver la cohésion nationale et la paix. J'y crois et je m'y investis totalement et entièrement.

J'appelle à la sagesse, à la raison et au sursaut des autorités de l'Union pour comprendre la dimension de la gravité de la situation et de l'urgence à cesser les postures. J'appelle à la patience et à la persévérance de la communauté internationale pour que ses efforts ne soient pas vains. J'appelle enfin le peuple comorien à plus de retenue et de responsabilité pour préserver cette paix légendaire qui nous caractérise.

Je vous remercie.

 

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