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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

La Cour constitutionnelle confirme les résultats du 1er tour

Le 06/03/2016

La Cour constitutionnelle comorienne
La Cour constitutionnelle comorienne 

La Cour constitutionnelle des Comores a rendu samedi 5 mars a confirmé les résultats provisoires de la Céni pour le premier tour de la présidentielle. Quatre candidats avaient déposé plusieurs requêtes allant d'une demande de recomptage à celle d'annulation du scrutin du 21 février dernier. Des voix ont été ajoutées ici et là, mais les participants au second tour annoncés par la Céni ont été confirmés par la Cour constitutionnelle.
 

A Moroni, une heure avant cette annonce très attendue, les rues menant à la Cour constitutionnelle ont été fermées et gardées par l'armée pour éviter tout débordement.
 

Après énumération de tous les bureaux de vote dont la Cour a recompté les bulletins et revu les procès-verbaux, les résultats sont tombés. Malgré de nombreuses irrégularités reconnues, elle n'a pas accédé aux requêtes des candidats protestataires. La raison : les irrégularités n'atteignaient pas 1% du dépouillement. Par conséquent, elles n'ont pas eu « d'influence déterminante » sur les résultats.
 

Si l'écart entre le troisième et le quatrième candidat s'est rétréci passant de 562 voix à seulement 262 voix, le trio des candidats qualifiés pour le second tour du 10 avril prochain reste le même : l'actuel vice-président, Mohamed Ali Soilihi, le gouverneur Mouigni Baraka Saïd Soilihi et l’ancien président Azali Assoumani.
 

Pendant l'annonce, des échauffourées avec l'armée ont éclaté aux abords de la Cour constitutionnelle faisant quelques blessés légers, principalement des jeunes et des femmes. Ils ont été transportés aux urgences après avoir reçu des coups de matraque et des coups de pieds.
 

Ils souhaitaient simplement se rendre devant l’instance pour écouter les résultats définitifs de ce tour préliminaire de l’élection présidentielle.
 

rfi

 

 

OPINION : Que les autorités cessent de prendre le peuple pour des idiots

Le 01/03/2016

Laheri Alyamani, Artiste
Laheri Alyamani, Artiste 

Enfin, une lueur s'échappe du gouffre où on nous a ensevelis. Le pouvoir de la  corruption va trainer dans la farine. Si on ne se ment pas, la dignité de notre pays va renaitre avec liberté et progression. Rêve ou illusions ?  Je ne sais pas. Mais je suis fier de voir que des responsables comoriens  se dévouent à défendre l'intérêt général, en mettant de côté leurs intérêts personnels.

Pourquoi aller chercher la petite bête là où elle ne se trouve pas ? Seuls les cons qui ne changent point. Aujourd'hui, Ils ont tous crié haut et fort "contre la fraude". Certains se méfient des pièges des uns des autres car  "ngarirambulanao" mais jusqu'à quand le séjour aux aguets,  en  se  méfiant mutuellement.

Nous nous sommes tous mis des batons dans les roues les uns et les autres mais, il y a des moments que le combat devient  le centre d’intérêts  de  tous. Oui, on a  beaucoup  souffert et jusqu'à ce jour on endure. Tout cela a créé en nous un mal dont personne n'arrive à diagnostiquer. Notre devenir est mis en cause car on n’y croit en rien.

 

Personne n'est obligé de suivre la masse, comme si c’est une tendance. On aime ou on n’aime pas sa patrie. Ca c’est abstrait. C’est comme avoir la foi. Notre pays a toujours été victime de la bêtise de ses enfants. Ces derniers assoiffés de pouvoir, l’ont travesti, prostitué pour de l’agent et la notoriété, parfois non méritée. Ils sont allés jusqu’à le vendre au diable, qui apparemment n'en sait que faire.
 

Ils ont vendu aux enchères, nos côtes, nos terres, la mer et l’espace. Comme si rien n'était ; Et ils se passent pour des victimes. Peu importe la faute, même pris la main dans le sac, ils osent nier. Ils prennent le peuple comorien pour des idiots. C'est inadmissible de se voir ôter de sa liberté de choisir ses élus sans taches.  Bien sûr qu'on s'est longtemps tu de peur de dénoncer un frère, un cousin ou un proche. Ils diront que c'est ton frère du village, et que tu es jaloux, c’est bien l’argument du plus faible. Jusqu'à quand va-t-on avaler la pilule ? Celle qui nous rend bête et soumis-en vers nos bourreaux.
 

Non je ne peux pas ne pas donner ma part de gâteau à ce cri de détresse lancé par mon peuple. Le pays a besoin de ses enfants, ceux qui le tiennent à cœur. Moi j'en suis un. La politique n'est ni ma passion, ni mon point fort. Je n'ai que l'amour à ce pays qui m'a vu naître. J'aime ce bout de terre jusqu'à lui offrir mon cœur, mon sang.
 

Pays est  victime  d'une  éducation ratée, mal acquise ou mort-née ?
 

Qui n'aime pas son pays ? Personne ne lèvera sa main, car nous croyons tous l’aimer cette mère patrie. Même ceux qui ne l’apportent que des soucis, se disent l’aimer autant. En générale ce ne sont pas ceux qui ont faim qui, par besoin de survie déconnent, c'est plutôt ceux qui veulent encore et encore pour assouvir leur boulimie, leur faim de loup. La gourmandise rend dingue. Elle t'emmène à une confusion entre ce qui t'appartient et de ce qui est à l'autrui.
 

Affamés sans retenue, les prédateurs s'acharnent tels des rapaces sur ce peuple épuisé, abusé, fatigué au tourment du destin. Sous la hantise du diable qui ne lui octroie guère, un instant de repli. L'agneau omis de sa quatrième patte ne peut marcher qu'à la traine. Il boite. Par perfusions, les sangsues s’abreuvent du sang de mon peuple,  des années durant, sans s'assouvir. Plus ils boivent, plus ils ont soif. Il m'arrive parfois de m'en vouloir de faire partie de ce peuple, de savoir que ces sont nos propres frères qui planifient des plans dépourvus de toute honnêteté pour  ensevelir cette semblant de libéralisme. S’improviser pyromane et pompier à la fois. Malgré tout cela, une partie de ce peuple naïf et désespéré continue à applaudir leurs bourreaux. Une main invisible que personne ne présente, s’est emparée de l'esprit saint des enfants de ce pays, surtout ceux qui seraient l'espoir de tout un peuple. Elle les a rendus, mécréants, mendiants, sans foi ni loi. Aujourd'hui le peuple donne des signes d’éveils par des voix qui discordent. On s’indigne. Un peuple qui souffre et qui devient incontrôlable. 
 

Quel que soit le trajet, il y a deux qui ont les Comores à cœur.
 

Ce pays malgré les pas géants qu’ont fait les autres, se replie sur sa fierté, son orgueil de prince sans trône. Ceux qui nous ont quittés pour l’au-delà seraient non surpris pour un éventuel retour dans ce monde. Quels que soient l’espace de temps, les années passées à attendre l’arrivée de tout le monde pour le grand rassemblement, ils seraient revenus dans la vie, seuls nos morts seraient sans surprises car rien n’est sorti de l’initial chez nous. Peut-être certains seraient un peu déçus de l’état de nos routes. Ils ne se seraient jamais trompés d’adresse.  L’arbre du voisin n’a pas pris des rides, il est toujours à sa place. Ici ça n’a pas beaucoup changé. Et même les barbes boudent aux adultes.
 

Il y a un mal qui nous colle à la peau, il y a de cela de belles lurettes.
 

On a toujours associé ce qui appartient à l'Etat à ce qui n'appartient à personne. Voler à l'Etat c'est faire tort à personne. C'est tout simplement avoir eu la chance d'être au bon endroit au bon moment. Pour certains personnes voler à l'Etat ce n'est pas voler, c'est prendre, c'est avoir eu la chance de se servir avant qu'un autre ne le fasse. Et si tu as l'occasion sans le saisir, tu n’es qu’un vaurien, un looser, un incapable. On te montre du doigt, on te maudit.
 

Mais quand même certaines pratiques sont en voie de disparition depuis quelques temps, dans nos villes et villages. Avant les gens dérobaient tout ce qui pouvait appartenir à l'Etat, dans nos régions. Soi-disant ce qui est à l'état est à tout le monde ou à celui qui l'a pris en premier. "zinu tsizamdru, zinu zasirikali".  Ce fût une raison à une époque pour piller les écoles, les hôpitaux et j'en passe. Aujourd'hui on a éradiqué cette façon de voir. Peut être c'est le fait qu'aujourd'hui l'Etat s’est complètement désengagé de ses responsabilités dans nos localités. Je me demande d’ailleurs à quoi sert l’Etat. Plus rien n’est entrepris par lui dans ce pays. J’ai plus d’un demi-siècle. Je n’ai jamais vu l’état comorien construire. Les quelques bâtiments dont la maison de la radio, le palais du peuple, le palais présidentiel de Bandadju-Serehini sont des offrandes de la république fédérale de Chine. Les autres bâtiments de l’Etat sont les tristes héritages  coloniaux. C’est les villageois qui s’occupent des taches qui devraient être celles de l’Etat. Plus rien n’intéresse ce dernier. On se ronge les ongles en attendant où on peut en tirer profit. J’ai honte quand je vois des personnalités faire le clown devant les caméras de la tv nationale, pour venter des aides venant de tels ou tels pays.
 

C’est après la disparition du régime révolutionnaire d’Ali Swalihi qu’on a vu naître ces pratiques dénigrantes, telles que la corruption, la mauvaise gestion des biens de l’Etat.
 

On continue à piller les caisses de l'Etat sans se soucier d’un compte rendu au peuple. Ce jour là n'est pas loin. Il est là au seuil de ta porte. Il te regarde sans broncher, tu la fixe sans le voir, car tu te crois encore dans tes rêves. "usiku wamwamba ndrabo kohomo husha" Celle que tu croyais inexistant est là, devant toi.  Elle a un nom, un visage ; la justice, celle que tu n’as jamais vue.
 

Aujourd’hui plus personne n’y croit à notre système juridique, mais un jour viendra le peuple sera dépourvu de tolérance. Un à un on reviendra sur les « 24h dans le Bavu » où chacun se trouve face à son miroir. Le reste de ta lugubre, tu le passeras dans une cage comme un perroquet. Là tu auras le temps de te recueillir, mentir encore à ton Dieu que tu as longtemps ignoré ou te repentir si... A cause de toi et de tes conneries, plus personne n'y croit en notre système juridique. Tu serviras de cobaye à ce système que tes bêtises ont mis en veille.  Un à un on reviendra sur le ".Chacun a peur de dire ce qu'a fait l'autre pour pas qu'à son tour, il te dénonce. Ainsi le flembo de la honte se passe des mains en mains pour ne s’arrêter, je ne sais où et quand. On aura tout vu mais "koladjaya litsohupwa. Ngamamini pvangu wukaya hama, je dis bien hama leo "Ngodjowufa sankule".
 

Laheri Alyamani
Artiste Folk-comore

 

Ban Ki-moon lance un appel au calme suite à l'annonce des résultats

Le 01/03/2016

Le Secrétaire général Ban Ki-moon, Photo ONU/Mark Garten
Le Secrétaire général Ban Ki-moon, Photo ONU/Mark Garten 

Le Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a déclaré dimanche suivre avec préoccupation l'évolution de la situation aux Comores, depuis l'annonce des résultats provisoires des élections qui ont eu lieu le 21 février dernier.

 

Dans un communiqué de presse rendu public à New York par son porte-parole, M. Ban s'est déclaré préoccupé par les développements récents dans le pays suite à la publication par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) des résultats provisoires des primaires des élections du Président de l'Union des Comores et du premier tour des élections des Gouverneurs des iles de Grande Comore, Anjouan et Mohéli.

 

Le Secrétaire général a exhorté le gouvernement, les candidats et tous les acteurs et institutions impliqués dans le processus électoral à respecter les règles établies et à s'abstenir de recourir à la violence.

 

Tout sauf Mamadou !

Le 28/02/2016

Mohamed Ali Soilihi, dit Mamadou
Mohamed Ali Soilihi, dit Mamadou 

Mamadou apparaît aujourd’hui comme le symbole de la déchéance du pays, le placer à la tête du pays reviendrait à cautionner la poursuite de la descente aux enfers du pays. Bien sûr, lui et les siens ne comptent pas sur les urnes pour gagner. Les pourraient-ils quand on constate que malgré les immenses et divers moyens mis en œuvre, Mamadou n’obtient que 17% des voix. Ils ne peuvent donc compter que sur des manœuvres comme ils viennent d’en fournir la démonstration incontestable durant les primaires.

Il faut cependant mettre en relief que les tricheries ont cette fois dépassé les bornes. Ce qui apparaît au grand public ce sont les grossières erreurs arithmétiques ; les différences des chiffres entre les institutions officielles CEI Ngazidja, CENI et Ministère de l’Intérieur ; la proclamation tardive des résultats des primaires ; l’heure choisit, 1h30 du matin. Tout cela jette l’opprobre sur les élections et sur le gouvernement du clan Ikililou-Mamadou-Msaidié. Si ceux de Mrodju cherchent des subterfuges pour légitimer les résultats puisqu’ils sont en final ; si la communauté internationale fidèle à elle-même se perd dans des conjonctures, le Représentant résident du PNUD, lui, souligne à la télévision comorienne (journal en français du 26/02/2016)"l’impasse électoral" (ce sont ses mots, à la lettre) qui l’a conduit à solliciter une audience au Chef de l’Etat. 

La Cour Constitutionnelle (CC) remettra-t-elle les pendules à l’heure ? On peut l’espérer sans pour autant se faire des illusions. Il serait pourtant facile pour apaiser les esprits de recompter à partir des enveloppes de la CC. Un porte-parole de Mrodju (émission face au public de Baraka FM du 26/02/2016) estime qu’il faudrait une loi pour cela ! A se demander quel est le jeu de Mrodju ? Pensent-ils sérieusement l’emporter quand on imagine que ce qui s’est passé aux primaires n’est rien face à ce qui se profile à la véritable présidentielle. Quand, avec son arrogance habituelle, Msaidié affirme avec force que les élections se dérouleront le 10 avril 2016, quelles que soient les circonstances, tout est dit. Le défi au pays est insupportable et doit être relevé.

D’un autre coté on voit le gros de l’opportunisme comorien se précipiter vers Mamadou. Pour ces gens "pragmatiques" le sort est jeté. Alors il faut se positionner pour espérer tirer un marron du feu. Mamadou, au sommet de l’Etat ou dans les allées du pouvoir depuis la fin des années 1970 a fait ses preuves. Nos "bonnes âmes" sont donc sûres qu’avec Mamadou à la tête du pays, la corruption prendra un nouvel essor et ils pourront continuer à piller les deniers de l’Etat sans crainte. En conséquence le pays ira de plus en plus mal. Il faut donc déjouer cette macabre perspective. 

Boycotter les élections du 10/04/2016 serait la pire des fautes car Mamadou-Msaidié ne se feront pas prier pour proclamer leur victoire et mettre le pays au pas en déployant l’armée. Il faut au contraire aller aux élections et tout faire pour battre le clan Ikililou-Mamadou-Msaidié. Il faut gagner les voix des électeurs et faire adopter des mesures radicales pour empêcher la falsification des résultats des urnes.

Tous ceux qui ont quelque dignité doivent donc se rassembler pour empêcher Mamadou de devenir le nouveau Chef de l’Etat comorien. Comme dit l’adage : au premier tour on choisit, au second on élimine. Il faut absolument éliminer Mamadou et sa cohorte de politiciens véreux. L’avenir immédiat du pays en dépend.

 

Idriss Mohamed
Bloggeur I Membre du Comité Maoré

 

Grave ! Très grave !

Le 27/02/2016

Ahmed Ali Amir, Al-watwan
Ahmed Ali Amir, Al-watwan 

Par Ahmed Ali Amir
 

J’ai la désagréable impression que l’on se plait à passer à côté des choses graves. Justement parce qu’elles sont tellement graves que nous devons nous abstenir de ricaner mais dénoncer plutôt avec vigueur.
 

Qui peut après la diffusion du tableau sur les résultats du scrutin des gouverneurs de l’île de la Grande-comore, croire encore à l’efficacité de nos structures électorales et aux compétences des « experts » qui y sont affectés.
 

Comment peut-on affronter froidement le pays et le monde entier pour sortir des chiffres aussi invraisemblables. Augmenter sans s’apercevoir 4.41% pour en faire un total de 104,41% et rajouter plus de 4600 voix a de quoi vous foutre en rogne.
 

Les communiqués des observateurs publiés après ces résultats, censés apporter des éclairages, sont si évasifs, imprécis et ambigus, qu’ils rajoutent à la confusion générale. Le pouvoir et la classe poltique ne peuvent prétendre respecter le choix des urnes, en laissant à la seule Cour Constitutionnelle le soin de nettoyer les écuries d’Augias.
 

Microsoft Excel, le logiciel utilisé est un tableur simple à manipuler. Chaque fichier correspond à un classeur composé de feuilles de calculs organisés. Chaque feuille correspond à «un tableau de lignes et de colonnes pouvant contenir des valeurs (numériques ou non) ainsi que des formules permettant les calculs». Qui a gelé les formules pour effectuer ses propres opérations et pourquoi ?
 

Après des élections propres saluées par l’ensemble de la classe politique et la communauté internationale, comment peut-on encore avec une audace insolente se tromper sur des calculs. Si l’intention était frauduleuse, qui a diligenté ces opérations et au profit de qui ? Car une telle erreur ne peut rester impunie.
 

L’auteur de cette bévue doit en payer le prix. L’image du pays et des élections en ont prix un coup.
 

Des milliers des gens se sont rendus aux urnes. Des candidats ont sacrifié leur temps et leur énergie pour battre campagne aux quatre coins du pays. Des partis se sont engagés dans une bataille longue et couteuse pour convaincre l’opinion à les voter.
 

Comment peut-on d’un revers de main, balayer tous ces efforts et vicier la démocratie dans ce pays. Le président de la république a engagé sa personnalité, sa responsabilité et son honneur pour veiller à des élections libres et démocratiques. L’ensemble de la communauté des observateurs l’ont rencontré pour saluer les efforts engagés et présenter leurs félicitations.
 

Nous avons pris des mois et des mois, pour recenser la population à deux reprises, gaspiller des millions et des millions pour produire des cartes biométriques et plaider pour obtenir des fonds de la communauté internationale pour financer ces élections.
 

Qui pouvait se douter que nos structures chargées des élections allaient rabaisser ce travail de titan. Il faut maintenant déterminer les responsabilités, comprendre les intentions, sanctionner et rectifier les erreurs pour pouvoir avancer et permettre ainsi des élections libres et transparentes.
 

Personne n’a intérêt à être élu sur la base de tant de suspicions au risque de fragiliser la prochaine présidence et de (dé)légitimer le pouvoir.
 

Il ne faut surtout pas que cette grossière manipulation de chiffres sert de stratagème pour accoucher un pouvoir intérimaire, une ruse pour rompre le processus démocratique, au risque d’engendrer au final un pouvoir bâtard.

 

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