L`ancien president de l`Union des Comores, A. Abdallah Sambi

Autre participation de taille est celle du président algérien Abdelaziz Bouteflika qui en est à son 3ème Sommet France-Afrique. Ce déplacement signifierait un dégel des relations tendues entre Alger et Paris avec la proposition d'une loi pour juger les crimes de la colonisation. Parmi les invités de marque très attendus, on cite Goodluck Jonathan du Nigeria, Paul Kagamé du Rwanda et Jacob Zuma d'Afrique du Sud. Plusieurs chefs d'Etat représentants le pré carré de la France en Afrique ont fait le déplacement.

Yoweri Museveni d'Ouganda et Omar el-Béchir du Soudan dont les pays sont invités au forum de Nice n'ont pas fait le déplacement .Le premier est retenu à Kampala par la première Conférence de révision du Statut de Rome qui se tient en Ouganda du 31 mai au 11 juin. Le second est sous le coup d'un mandat d'arrêt international depuis le 4 mars 2009.Si Joseph Kabila est aux abonnés absents, ce qui compliquerait de se pencher sur un conflit aussi complexe que sanglant dans les Grands lacs sans le principal concerné, la présence de Sheikh Sharif de la Somalie permettra de consacrer un atelier de travail à la lutte contre le terrorisme et la piraterie dans la zone de l'océan Indien.

Autres poids lourds absents sont le leader libyen et le président ivoirien. Le colonel Kadhafi est représenté par Moussa Kossa, son Ministre des Affaires étrangères. Laurent Gbagbo, quand à lui,s'est contenté de se faire représenter par le président du Conseil économique et social, Laurent Dona Fologo.

Madagascar et Zimbabwe n'ont pas été invités au Sommet et n'ont pas en conséquence, de représentants à Nice. Le président malgache, Andry Rajoelina est sous sanction de l'Union africaine depuis le putsch qui l'a porté au pouvoir. Son homologue de Zimbabwe, Robert Mugabe est interdit par l'Union Européenne de circuler sur le territoire européen, en raison de l'absence de progrès dans la mise en œuvre de l'accord politique global de partage de pouvoir et la piètre situation des droits de l'homme dans son pays.

Par contre, la Guinée et le Niger, deux pays qui ont connu récemment des coups d'Etat militaires, s'étant engagés à rendre vite le pouvoir aux civils et à fixer une date pour des élections, Sékouba Konaté et Salou Djibo, participent sans enthousiasme au sommet de Nice.

Enfin, le cas des Comores. Le pays est invité au Sommet de Nice mais le président Ahmed Abdallah Sambi est prié de rester chez lui aux Comores. Ni lui ni le gouvernement qu'il vient de mettre en place ne sont pas les bienvenus à Nice. Pour sauver les meubles, on a accepté que le vice président qui était en charge des Finances participe aux ateliers sur le renforcement des relations économiques entre la France et l'Afrique.

Ainsi, ni Mohamed Bacar Dossar, le nouveau Ministre des Finances ni Me Fahmi, Said Ibrahim, le tout nouveau chef de la diplomatie ne sont pas autorisés à faire eux aussi le déplacement. L'ancien Ministre des Affaires étrangères des Comores, Ahmed Ben Said Djaffar, quand à lui, passe des journées paisibles avec sa petite et douce Djamila en Côte d'Azur, fuyant la pression du gouvernement comorien en exil, lequel a beaucoup brillé tout au long du week-end par son tapage médiatique.

                                                                                                             Billet publie sur le blog

Ianjouanpresid

Devant la pharmacie du Vice-President Ikililou Dhoinine

« Tous les véhicules sont fouillés et certaines personnes ciblées comme potentiellement perturbatrices sont interdites de circulation. C’est l’état de siège. Il n’y a plus d’électricité ni d’eau courante », explique un témoin.

« Les étudiants mohéliens de Ngazidja sont tous mis, à l’heure actuelle, aux arrêts, dans différentes casernes de la capitale fédérale », ajoute-t-il précisant qu’ils auraient « déployé dans leurs établissements respectifs, les drapeaux mohéliens et français côte à côte et avoir projeté de contester le coup de force du gouvernement sortant de l’Union des Comores par une grande manifestation ».

                                                                                                                           Afrik.com

1er plan : M. Bacar Dossar. 2eme plan : General Salimou et Oukacha

Lors de la cérémonie militaire de prise d'armes qui a eu lieu au Camp de Kandani dans la matinée de ce 1er juin 2010 pour marquer la passation de service entre Monsieur Mohamed Bacar DOSSAR, Ministre des Finances, du Budget et des Investissements,

Anciennement Directeur de cabinet Chargé de la Défense et le nouveau Ministre

de la Défense, de l'Intérieur et de l'Information, Monsieur Ibrahima Houmadi Sidi.

Messieurs les Ministres Messieurs les Officiers Messieurs les Sous-officiers Militaires du rang,

La cérémonie de matin est destinée à nos autorités politiques, le Ministre sortant ainsi que le Ministre entrant.

C'est ici le lieu et le moment pour moi, de rendre un vibrant hommage à Son Excellence Monsieur Mohamed Bacar DOSSAR, pour les efforts inlassables qu'il a déployés, pour le service de l'Armée Nationale de Développement et très certainement au service de la Nation comorienne.

Messieurs le Ministre,

Au nom de l'Armée Nationale de Développement et très humblement en mon nom personnel, je voudrais vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour que l'AND puisse, sous le magistère du Président de la République, Chef Suprême des Armées, atteindre les hauteurs où elle se trouve ce jour.

Je voudrais également profiter de cette occasion, pour accueillir le nouveau Ministre, Monsieur SIDI et je me permettrais de me demander d'ailleurs, qui mieux que lui, pouvait remplacer un Ministre de la Défense, lui qui fut enseignant et donc avec toute la pédagogie qu'il faut pour ceux qui méritent d'être éduqués, y compris l'Armée Nationale de Développement ; lui qui fut également un élu, ce qui constitue certainement un parcours suffisant pour pouvoir aujourd'hui, prétendre à des fonctions comme celles-ci ;

Je voudrais également Monsieur le Ministre, au nom de toute l'Armée Nationale de Développement, vous souhaiter la bienvenue et vous dire très sincèrement que, autant nous comptons vous soutenir pour que vous puissiez aller très loin, autant nous comptons sur votre soutien pour qu'ensemble, nous puissions écrire une nouvelle page de gloire pour l'Histoire de ce pays,

Je vous remercie.

SAÎD LARIFOU Président du parti RIDJA

Il y a plus de six mois je me suis levé, je suis entré en résistance contre le coup d’état rampant qui menaçait notre pays. Vous avez été très nombreux à soutenir mon combat dans la coordination nationale et c’est grâce au soutien massif de la population et de la diaspora que j’ai pu alerter les plus hauts décideurs de la communauté internationale.

J’ai rencontré les plus hautes personnalités de l’ONU, de l’Union Africaine dont le soutien a été déterminant et de l’Union Européenne où nous comptons désormais de nombreux amis. Nos amis du monde arabe ont eux aussi appuyé notre démarche. Tous ont été indignés du coup d’état rampant que j’ai dénoncé comme vient de le faire récemment notre Cour constitutionnelle en confirmant la fin du mandat de Monsieur Sambi.

Au nom de tous les Comoriens, je les remercie très vivement en leur disant que leur mobilisation comme la nôtre doit rester pleine et entière jusqu’à la tenue des élections et l’élection d’un mohélien à la Présidence de l’Union.

J’appelle tous les Comoriens à partir de ce jour à rester mobilisés jusqu’à ce moment attendu de ces élections conformes à notre Constitution.

Pour ma part, je continue à m’assurer du soutien plein et entier de notre communauté comorienne et je serai à vos côtés dans les tous prochains jours.

Je tiens solennellement à condamner toute forme de violence et je condamne avec la plus grande véhémence les toutes récentes violences à Mohéli qui ont été le fait d’un petit nombre de policiers égarés par des tissus de mensonges.

Pendant cette période sensible, chaque comorien a le devoir de respecter l’autre et de ne jamais recourir à quelques violences que ce soit. C’est ainsi que nous sortirons plus fort et plus solidaire de cette épreuve que nous venons de traverser. Je vous renouvelle cet appel à notre mobilisation, à notre vigilance de tous les instants.

Nos amis de l’ONU, de l’UA et de l’Union Européenne regardent avec attention comment dans cette période sensible nous allons nous respecter les uns les autres de la Grande Comore, d’Anjouan et de Mohéli, comment nous allons écrire tous ensemble la nouvelle page de notre avenir par un effort sans précédent pour l’éducation de nos jeunes, la valorisation de toutes nos ressources. Nous avons la volonté, le courage et l’énergie de mettre fin à l’accroissement de la pauvreté et mettre notre république en route vers un développement durable et solidaire.