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Sidi ou le caméléon sans âme ?

Le 02/06/2010

Le Ministre de la Defense, M. Sidi et son ami M. Toihiri
Le Ministre de la Defense, M. Sidi et son ami M. Toihiri 
Certains ici diront que nous donnons de l’importance à cet homme sans convictions, mais parler de son statut de traître cela soulagera la conscience de celles et ceux qui ont toujours cru en lui un homme avec ‘’ H’’, majuscule.


L’histoire, rempart de notre vécu nous impose de ne pas laisser inaperçu les gesticulations de cette catégorie d’hommes, dont leur seul objectif est de soulager leur égo tout en faisant croire qu’ils sont sérieux et objectifs.

 

Sidi, ce professeur de français élevé dans les mœurs des militants de l’ASEC, devenu Front démocratique, a toujours manifesté son talent d’un homme sans principe et qui n’aime que ce qui peut lui porter profit.

Il a fallu que la CRC, lui soutient à la députation et l’installer au palais de Hamrambat pour découvrir son vrai visage. Mais il ne va pas tarder de tourner le dos à celles et ceux qui l’ont tenu l’échelle pour monter à la terrasse, ce jour où il a été courtisé par l’ancien président Sambi sous l’influence d’un autre professeur de français, Mohamed Toihiri, l’auteur de la République des imberbes, pour jouer le sal jeu de la loi qui a bradé la nationalité comorienne.

Vite, l’homme est envoyé en mission au Koweït pour rencontrer les heureux candidats à la nationalité comorienne, et consulter les autorités koweitiennes afin de mesurer l’impact et l’enjeu de cette opération dangereuse, et rien qu’avec un ordinateur portable, 1500 dollars en poche, un hébergement dans un palace, Sidi est rentré à Moroni, tourner sa veste et devenir le chien de garde de Bachar Kiwan.

Comme disait l’autre ici, il est l’auteur de la fameuse loi qui sacrifié notre citoyenneté et qu’il sache avec son ami Mondoha alias Ndjizi, qu’ils seront jugés au même degré que Sambi pour trahison à la nation. Et comme par hasard, les deux anciens députés ont été tous les deux soutenus par la CRC et tous les deux secrétaires fédéraux de la CRC à Ngazidja. Evidemment, tout ce qui se ressemble, s’assemble. On dirait qu’ils sont fabriqués dans le même moule et ont comme dénominateur commun, « traitrise ».

Nous savons tous que Sidi a consommé son divorce avec son ami de Bordeaux, Dr Toihiri, qui, après le vote de la loi sur la citoyenneté a lâché son valet et s’est contenté de son séjour new-yorkais en attendant la fin du régime des mollahs. Mais à une période difficile de notre histoire, tout le monde a décliné le poste de Ministre de l’Intérieur et de la Défense, si non Sambi l’aurait confié à Djaffar comme le fut Dossar, mais il a fallu un naïf pour le sacrifier.

Et parmi la longue liste que dispose Sambi, il n’a trouvé que Sidi, dont il est connu pour sa malhonnêteté intellectuelle et pour son statut d’un homme qui a toujours faim depuis qu’il est né. Et le voilà dans ses grosses lunettes, il fait l’homme de la situation alors qu’au fond c’est un tonneau vide qui n’a fait que bénéficier auparavant du soutien de ses amis.

Sidi menace et hausse le ton pour affirmer son existence, mais ceux qui connaissent ce bon homme savent qu’il est nul et il suffit de le regarder les yeux dans les yeux pour s’apercevoir que c’est un caméléon qui ne recherche que le confort éphémère. Comme il est le seul qui n’a pas encore réalisé le grand mariage parmi tous ceux qui ont obtenu de Bachar Kiwan de miettes de la citoyenneté économique, à l’instar de Madi Ali, ancien ministre, ou Satellite, S/G au ministère des transports et tourisme, avec ce poste de Ministre de l’Intérieur, il en profitera de l’enveloppe que lui a donné Sambi et en contre partie tuer les grands comoriens et moheliens, pour pouvoir économiser l’argent de Bachar.

Tout ce que nous pouvons retenir de cet homme, c’est qu’il est sans convictions et il est prêt à se prostituer pourvu qu’il ait de l’argent.

Mohamed Ibouroi

 

Mohéli d'accord pour des élections en novembre 2010

Le 02/06/2010

Mohamed Ali Said, Gouverneur de l`Ile de Moheli
Mohamed Ali Said, Gouverneur de l`Ile de Moheli 
Dans un communiqué adressé à Malango, La Coordination des Forces Vives dans l'Ile Autonome de Mwali a fait savoir qu'elle acceptait la proposition faite par la délégation de l'ancien Président de l'Union d'organiser les élections en novembre 2010.

 

« Pour cet objectif d'intérêt supérieur de la nation, la Coordination des Forces Vives dans l'Ile Autonome de Mwali et l'Exécutif de l'Ile ont fini par accepter, pour le premier point à l'ordre du jour, la proposition faite par la délégation de l'ancien Président de l'Union et signée par celui-ci, selon laquelle les élections consensuelles et harmonisées devaient être organisées en novembre 2010, pour que les Comores reviennent à la normalité constitutionnelle dans les meilleurs délais ».

 

La Coordination des Forces Vives dans l'Ile Autonome de Mwali et l'Exécutif de l'Ile avertissent malgré tout « les partenaires de l'Union des Comores que ce Gouvernement illégal n'a aucun droit de représenter le peuple comorien souverain et encore moins de décider pour lui. » Un avertissement qui arrive le jour de l'ouverture du sommet Afrique-France où il sera très probablement également question du problème comorien.

 

De même, ils « condamnent » la formation d'un gouvernement « fantôme », « alors que durant la période intérimaire, c'est dans une "démarche consensuelle" que les affaires de l'Etat doivent être coordonnées et décidées ».

 

La coordination et l'exécutif de Mohéli annoncent également qu'ils s'adresseront à la communauté internationale, « notamment à l'Union Africaine » dans les jours qui viennent pour « des nouvelles propositions devant permettre aux Comores de sauvegarder leur unité et l'intégrité de leurs frontières dans une autre forme d'Etat qui garantirait le respect des droits des minorités et pour qu'aucune Entité n'ait plus les moyens de ravir aux autres Entités leurs droits constitutionnels naturels ».

 

Alors que son mandat s'achevait, selon la Cour Constitutionnelle, le 26 mai à 0 heure, le président Sambi a mis en place un nouveau gouvernement, largement dominé par des membres qui lui sont favorables. Le Président Sambi a cependant tenu à souligner qu'il restait deux places pour des représentants des îles de Mohéli et Ngazidja (Grande Comore).

 

(Source : Malango Actualité)

 

Entre admiration et interrogation

Le 02/06/2010

Camarade, President Ali Soilihi Mtsashiwa
Camarade, President Ali Soilihi Mtsashiwa 
Ce 29 mai 2010 marque le 32ème anniversaire de l’assassinat du président Ali Soilihi. L’événement a été commémoré samedi dernier à Chouwani, son village d’origine, comme les années passées. Et comme chaque année les uns et les autres y sont allés de leurs analyses. L’histoire de son assassinat reste encore un mystère, tout est à écrire comme celui du président Abdallah. Tous les deux ayant croisé sur leur chemin le même homme représentant les intérêts des réseaux nostalgiques d’un ancien empire colonial en pleine décadence de ses confettis.

 

Ali Soilihi fut l’homme des paradoxes. Pour beaucoup de jeunes comoriens, l’homme est auréolé de toute une panoplie d’actes héroïques. Pour les plus anciens, l’analyse est plus nuancée. Au départ Ali soilihi a été comme tous ces hommes politiques que l’ancienne puissance coloniale essayait de manipuler dans la défense de ses intérêts. Il fut donc instrumentalisé pour la préparation du coup d’état du 3 août 1975 qui a renversé le président Abdallah qui venait tout juste de déclarer l’indépendance des Comores.

Il affirmait au journal Le Monde du 5 août 1975 qu’il voulait rétablir des relations normales avec la France. Ainsi donc, il fut le précurseur des coups d’état dans les iles de la lune. Il fut parmi les personnes qui ont accepté d’utiliser des hommes de mains étrangers, en l’occurrence Bob Denard, pour régler des questions de politique intérieure. Il a en outre gouverné en utilisant la coercition plus que la gouvernance démocratique.

Ceux qui utilisent son slogan « seul l’histoire est juge » se doivent de ne pas oublier de faire cet inventaire du grand homme et non de l’enfermer seulement sur les aspects qui le valorisent. Dans une certaine mesure, ce qui fait la grandeur d’Ali Soilihi, c’est le bilan négatif de ses successeurs, qui n’ont pas voulu ou pu mettre sur pieds un Etat de droit.

La question relative à la volonté politique des gouvernants, sur cet aspect de l’état de droit, est toujours au centre de la problématique de notre développement depuis notre accession à la souveraineté nationale. Dans cet article du Mondé cité plus haut, le journaliste Daniel Junqua, notait que « Certes, toute simplification demeure difficile et un peu discutable dans un territoire où la politique locale est traditionnellement assez embrouillée, pour avoir justifié, au sujet des Comores, l’expression d’archipel aux sultans batailleurs ».

En définitive, on peut constater que ce qui reste d’Ali Soilihi, pour ses anciens partisans, c’est beaucoup plus une rhétorique qu’une démarche ou une méthode pour que les idéaux auxquels il a combattus soient au cœur de la problématique du développement des Comores. Comme tous les grands révolutionnaires disparus, on dresse des énormes icônes, pour les encenser pour mieux atténuer l’esprit de révolte qui était en eux. Ali Soilihi n’échappe pas à la règle.

Il reste cependant une référence, pour tous ceux qui aiment sincèrement ce pays et qui sont prêts à faire des sacrifices pour que la vie devienne meilleure. Le devoir de mémoire c’est aussi le courage d’assumer notre propre histoire, pour les générations présentes et futures.

Mmagaza

 

Kandani ou camp barbare ?

Le 02/06/2010

Sidi saluant Dossar sous le regard de Salimou
Sidi saluant Dossar sous le regard de Salimou 
Mardi 1er juin 2010, est une journée de ‘’ deuil’’ aux yeux des comoriens qui ont toujours cru naïvement que notre armée est une institution qui a pour mission, défendre l’intérêt national, sanctionner les usurpateurs de la nation, s’opposer à la dérive dictatoriale, ou hausser le ton contre toute manœuvre visant à ‘’ tuer’’ le droit au profit des appétits individuels.

 

Mais, hélas, ce n’est pas le cas car avec les parades que nous avons tous eu droit à y assister au camp militaire de Kandani, entre le général Salimou visé par un attentat commandité par sa hiérarchie, dont lui-même a dénoncé, l’ancien ministre de la défense, cité par le général Salimou comme commanditaire de son élimination physique, et ensuite Ibrahim Mhoumadi Sidi, vendeur de la citoyenneté comorienne à des inconnus dont la majorité ne sont que des terroristes, laissez moi vous dire que je suis encore une fois blessé et déçu par l’Armée nationale pour le développement.

La question qui mérite d’être posée ici, comment cette institution noble se laisse prise en otage par un groupe de quelques officiers instauré par l’ancien chef d’Etat Sambi dont la plupart entre cette commission baptisée ‘’ commission de suivi pour la réconciliation de l’armée’’, sont des séparatistes et des recherchés de la justice à l’instar du commandant Dr Naoufal Boina ? Ces officiers ne sont ils pas conscients qu’ils sont entrain de salir leur statut et par ces gestes, dessinent déjà leur limogeage au sein de l’armée ?

J’avoue que je suis choqué en visionnant ces images de kandani à une période charnière de notre histoire mouvementée par la peur d’un seul homme qui, coûte que coûte, n’entend pas quitter le pouvoir.

 

Oui, Messieurs les officiers, vous avez des armes et vous pouvez sans doute les utiliser pour terrasser les patriotes de notre pays qui, sans se cacher accusent ouvertement la dictature mise en place par Sambi depuis le 26 mai 2010 à zéro heure, mais sachez que nous faisons tous confiance à l’histoire et nous vous regardons dans vos gestes et rassurez vous on vous en veut. Au lieu de restaurer l’Etat de droit, défendre la démocratie, assister aux démunis, vous brandissez vos armes pour menacer et bafouer le Droit. C’est triste et je ne peux m’empêcher de verser de larmes.

Je continue à croire à la sincérité du général Salimou qui, ouvertement accuse le chef de cabinet militaire le colonel Bastu de vouloir l’assassiner avec la complicité de l’ancien Ministre de la défense Dossar, mais en regardant hier ce qui s’est passé à Kandani avec le discours que le général a prononcé, avec les éloges qu’il a tenues à l’égard de son ‘’ assassin’’ Dossar et d’un voleur notoire soit disant ministre de la défense qui n’a pas hésité à brader la citoyenneté nationale, en la personne de Ibrahim Mhoumadi SDidi, je serai amener à soutenir la thèse de cet ancien sergent chef de la Garde présidentielle de Bob Denard qui disait hier, je cite « le général Salimou a bombé seulement ses muscles pour sauver sa tête et sauvegarder ses fonctions de chef d’Etat Major ».

Comme je crois toujours à la force de la démocratie, je laisse espérer que la Communauté internationale, baladée par l’ancien chef d’Etat Sambi, parviendra avec l’arrivée jeudi du commissaire à la paix de l’Union africaine, à impose à cet usurpateur une sortie honorable conforme aux règles démocratiques, afin de sauver l’unité du pays. J’estime que les forces politiques de notre pays ne se laisseront pas noyées dans un discours séparatiste et se faire prises au piège par Sambi comme le fut le général Salimou et son armée, qui ont accepté qu’il faut obéir à Sambi, si non Anjouan quittera l’Union des Comores.

Il ne faut pas oublier que cette nouvelle constitution mise en place par Sambi, stipule que toute personne brandissant des menaces séparatistes visant à diviser le pays sera jugée devant une cour spéciale et passible de la peine de mort.

 

Et, comme Dieu est grand c’est lui qui bafoue cette constitution qu’il a faite lui-même et l’armée croise les bras. En tout cas, l’histoire vous jugera.

Ibrahim Mmadi

 

Mohéli : l’île dissidente des Comores

Le 02/06/2010

 
Rien ne va plus à Mohéli. L’armée comorienne a dressé mardi des barricades dans la région centre de l’île et a quadrillé les rues de Fomboni, le chef-lieu. Selon des sources concordantes, ce déploiement militaire serait dû à l’annonce d’un futur gouvernement exclusivement mohélien, mis en place pour contrer le président de l’Union des Comores Ahmed Abdallah Sambi. En France, une formation nationale en exil s’est également constituée, dimanche, pour obtenir le départ de l’actuel chef d’Etat.

 

Mohéli en « état de siège ». Selon des témoins présents sur place, la petite île des Comores a vu débarquer, mardi matin, les militaires de l’armée comorienne, « cagoulés et armés jusqu’aux dents ». Ils se seraient déployés dans la région centre, dressant des barrages à l’entrée du quartier Djoézi, à l’aéroport de Bandar Essalam, au port de Boingoma ainsi qu’à d’autres points stratégiques de Fomboni, le chef-lieu de Mohéli. « Les véhicules sont fouillés et certaines personnes, ciblées comme potentiellement perturbateurs, sont interdites de circulation », indique un communiqué transmis à Afrik.com.

 

« D’une centaine de soldats, on est passé en un jour à 1000 militaires pour une population totale de 30 000 habitants », précise Said Ali Ben Cheikh, le secrétaire général du collectif des Comoriens de France. « Les gens se déplacent très peu et des voitures de militaires circulent toujours dans la ville », rapporte El Amine Ali Mbaraka, le président des jeunes patriotes mohélien et maire de Fomboni, qui s’est dit victime de menaces de la part de l’armée comorienne.

 

Deux gouvernements, une seule île

 

Ce déploiement de militaires dans la petite île de Mohéli, déjà sous tension, se serait effectué en raison de l’annonce d’un futur gouvernement mohélien autonome et indépendant, mis en place pour protester contre le président de l’Union des Comores au pouvoir, Ahmed Abdallah Sambi qui a prolongé son mandat. Pour l’heure, aucune information sur sa composition n’a été divulguée.

 

A des milliers de km, en France, des membres de la communauté comorienne ont constitué, dimanche, un gouvernement d’union nationale en exil pour obtenir le départ du chef d’Etat. « Le 26 mai dernier, Sambi devait quitter le pouvoir mais il a décidé de rester. Pour nous, il n’est pas légitime. Face à ce vide institutionnel, on a décidé de former un nouveau gouvernement pour que les négociations reprennent », explique Amina Hassanaly, la présidente de cette formation nationale en exil, constituée à l’initiative des partis comoriens Mwashiwa et Jirma, ainsi que de l’association des femmes mohéliennes de France.

 

Composés de onze membres, tous originaires des trois îles de l’archipel (Anjouan, la Grande Comore, Mohéli), ce gouvernement en appelle à la France, « le pays mère » pour sortir de la crise politique. « La France avait débloqué la situation en précipitant le départ de l’ancien président Azali Assoumani. On souhaite qu’elle fasse de même avec Sambi », développe Amina Hassanaly qui est prête avec son gouvernement, à repartir aux Comores si la crise politique tarde à se résoudre. En France comme aux Comores, les Mohéliens n’ont pas l’intention de baisser les bras devant le gouvernement de Sambi.

 

                                                                                                                                                                Afrik.com

 

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