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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Lamamra de retour à Moroni ce jeudi

Le 04/06/2010

Ramtane Lamamra arrivee a Hahaya en jet prive de l`UA
Ramtane Lamamra arrivee a Hahaya en jet prive de l`UA 
Le Commissaire à la paix et la sécurité de l’Union africaine est attendu de nouveau à Moroni demain jeudi 3 juin. Ramtane Lamamra revient pour une visite de travail de 3 jours pour relancer des discussions inter-comoriennes au point mort depuis le revirement du président Sambi concernant la date exacte des élections harmonisées.

 

Selon un diplomate de l’Union africaine à Moroni, joint hier soir par La Gazette, le commissaire à la paix « va rencontre à nouveau toutes les parties à la crise comorienne ».

Ce diplomate d’origine algérienne fait donc un retour aux Comores presque un mois après son dernier passage. Lors de sa visite de travail, Ramtane Lamamra avait pu obtenir des politiques la mise en place du dialogue institutionnel entre l’Union et les îles autonomes, pour tenter de trouver une issue consensuelle après la fin du mandat du président Sambi, constatée par la cour constitutionnelle dans son arrêt du 8 mai dernier, qui a ouvert une période intérimaire à compter du 26 mai à minuit.

C’est dans un contexte sociopolitique très tendu, particulièrement sur l’île de Mwali, qu’intervient cette énième mission de médiation, décidée par le Conseil de paix et de sécurité de l’Ua, une semaine après l’échec des négociations entamées au Palais du peuple le 24 mai dernier.

A.A. Mguéni

 

Lettre de l`ANC adressée au président Sambi

Le 04/06/2010

Mahamoudou Ali Mohamed Président de l’ANC
Mahamoudou Ali Mohamed Président de l’ANC 
A


Son
Excellence Monsieur l’ex président de l’Union des Comores,


Il me plait en cette période particulièrement critique pour notre pays de saisir l’autorité qui a en charge de la conduite des affaires courantes de l’Etat dans une démarche non consensuelle et de le sensibiliser sur les dangers auxquels nous faisons face en l’absence d’une solution nationale concertée.

En effet, le Parti ANC, Alliance Nationale pour les Comores, solidaire des démocrates comoriens d’ici et de la diaspora et affligé par le chaos institutionnel avec votre volonté de vous maintenir au pouvoir au terme du mandat légal, a décidé de refuser l’enterrement de l’Etat de droit et des fondements de la réconciliation nationale péniblement acquis.

L’ANC avait cru, que par un sursaut patriotique et un sens élevé de la Nation, le dialogue inter comoriens sous l’égide de la communauté internationale allait ouvrir des perspectives nouvelles de sortie de crise et ainsi mettre en œuvre notamment les décisions de l’arrêt de la cour constitutionnelle relatives à la démarche consensuelle.
Hélas, la rigidité de la délégation de l’Etat central, qui a renié sa parole, et sa signature s’agissant des élections en novembre 2010, a dévoilé ses réelles ambitions, relayées aux éclats par vous-même, en décidant de rester illégalement au pouvoir jusqu’en mai 2011, prétextant des troubles et une guerre civile telles que vous l’avez signifié à la communauté internationale à Beit Salam.

L’ANC condamne avec fermeté de tels comportements qui relèvent et révèlent non seulement du totalitarisme mais aussi et surtout d’un séparatisme assumé. L’ANC est convaincue que seul le respect des normes constitutionnelles convenues fera aider les îles à rester ensemble dans la fraternité et la confiance.

De tout ce qui précède, l’ANC respectueuse des valeurs républicaines, de l’Etat de droit et soucieuse du maintien de la paix et de la sécurité dans nos îles, fait appel à votre sentiment national et vous exhorte à un retour à la table des négociations.

Aussi, demandons-nous l’organisation des élections devant permettre l’investiture d’un ressortissant mohélien à la présidence de l’Union en novembre 2010. Parallèlement, nous exigeons que l’action du gouvernement durant la période intérimaire soit assumée par un premier ministre issu de l’opposition nationale.

Veuillez croire Monsieur l’ex Président de l’Union des Comores à l’expression de mes sentiments patriotiques les plus sincères.


Mahamoudou Ali Mohamed
Président de l’ANC

 

Alliance Nationale pour les Comores (A N C)
B.P.536 Moroni
Tél. : 7634960
E-mail : alliancecomores@gmail.com
Moroni, le 3 juin 2010

 

Sambi compte ses amis

Le 03/06/2010

Sambi et Nouri Kamil Hasan al-Maliki, Chiite, premier ministre d`Irak
Sambi et Nouri Kamil Hasan al-Maliki, Chiite, premier ministre d`Irak 
Par Rémi Carayol

Jeune-Afrique

 

Dans la période de troubles que traversent les Comores, le président peut compter sur le soutien de la Libye, de l'Iran et des pays du Golfe.

 Jusqu’à quand Ahmed Abdallah Sambi sera-t-il président? Difficile à dire tant les négociations menées par Francisco Madeira, l’envoyé spécial de l’Union africaine (UA), piétinent. Entamées le 24 mai à Moroni, suspendues le lendemain, reprises le 26, le jour de la fin du mandat initial de Sambi, prolongé après la révision constitutionnelle du 1er mars, elles ont été interrompues le 27 pour une durée indéterminée.

 

L’opposition parle désormais de lui comme de « l’ancien président ». Sur l’île de Mohéli, des heurts opposent, depuis le 25 mai, les forces de l’ordre aux manifestants, qui ont érigé des barricades dans les rues de Fomboni, la capitale.

 

Sambi peut compter sur le soutien de nombreux pays amis. L’Iran et la Libye l’appuient militairement. Dès 2006, Téhéran a envoyé des formateurs auprès de la garde présidentielle. Tripoli paie la solde des militaires et finance le recrutement de dizaines de soldats étrangers (des « mercenaires », pour l’opposition). Les pays du Golfe – Qatar et Émirats arabes unis en tête – financent, eux, le salaire des fonctionnaires et des projets d’infrastructures.

 

Plus impliquées dans les négociations politiques, la France et l’Afrique du Sud s’appliquent à rester relativement neutres, à l’instar de la Chine, fidèle à elle-même. Une attitude dénoncée par l’opposition, qui s’attendait à ce que Paris se montre plus critique à l’égard d’un président qui a pris ses distances avec l’ex-puissance coloniale.

 

Tout en prenant soin de ne pas marcher sur les plates-bandes de l’UA, accusée à Mohéli d’être pro-Sambi, l’ambassadeur Luc Hallade exhorte les parties à s’entendre et l’opposition à la modération.

 

La France n’a guère envie de gérer de nouvelles revendications rattachistes, après celles d’Anjouan en 1997. Ces derniers jours, des drapeaux français ont flotté à Fomboni.

 

Encore, six mois d`injustice !

Le 03/06/2010

President Sambi
President Sambi 
Souvent, et à juste titre, on ne peut qu’être, si ce n’est effrayés tout du moins peinés, par l’irréalisme mêlé de populisme de certains secteurs de la gente présidentielle. Le refus de se coltiner la réalité telle qu’elle se présente demeure la maladie sénile d’une partie de la mouvance sambienne et il est heureux de constater, en particulier au sein du camp royal (Ikililou, Idi, Dossar, Jaffar, Les deux Bourhane, Okacha, Bachar …), que l’idée de se confronter à la réalité telle qu’elle s’impose, est très majoritaire. C’est ce que certains nomment « la politique stérile pour les nuls  ».

 

Concernant la question des Accords de Fomboni, c’est malheureusement parmi ceux qui ont pour habitude de convoquer le réel que l’on semble parfois faire le moins de cas de la réalité des choses.

 

Dans cette manigance que touche par touche Sambi nous invite à adouber, les points sensibles en général pour un collectivisme fondé sur le réel sont paradoxalement ceux qui refusent, au nom d’une certaine idéologie, de voir la réalité dans toute sa nudité. En effet dans le combat des Accords de Fomboni qui s’offre à nous, le réalisme ne peut que se conjuguer avec la lutte contre les inégalités et l’injustice.

 

Face à cette situation aggravante et injuste, la réalité qui frappe les plus grands du pouvoir central est autrement plus enviable aujourd`hui puisque chacun sait que leurs niveaux d’imposition devraient être, au pire devant le Rais assoiffé. Ceux qui nous gouvernent ont décidément l'outrage aggravé.

 

Enfin, toujours au chapitre de l’injustice, nous savons que les six mois qui viennent seront plus courts que d`habitude, les menaces et les intimidations seront sur les rails, les inégalités risquent d’être encore plus criantes.

 

Face à ce projet gouvernemental, de s`installer durablement que prévu,  c’est donc au nom du réel que nous devons construire une opposition coriace. Même si dans ce débat certains politiques de l`opposition charrient encore leurs options démagogiques et populistes, ce n’est probablement pas une raison pour aller se perdre, au nom de je ne sais quel réalisme, dans des discours incompréhensibles qui, à tort ou à raison, apparaîtront inévitablement comme les cache-sexes de politiques injustes.

Le fait est suffisamment tenace pour que l’on s’y penche une fois de plus. Quand Sambi déclare lors d`un meeting politique en 2006, « Yétsi yinu ntso yibadili, nagni mtsowona (Je ferais de ce pays, un lieu idéal, je vous promets) », il y a toujours une cohorte de spécialistes autoproclamés et de dévots aveuglés pour nous dire que de tels propos sont bien la preuve que l’ancien apprenti d`Iran est un candidat épique et valeureux. Il va pourtant falloir s’y faire.

 

Au train où vont les choses, Sambi a régnait quatre ans, le pays a fait dix pas en arrière. Il est là, il reste jusqu`a demain. Il se croit invulnérable « the powerful », généreux et toujours souriant. « The brain », l’idole des khomeynistes, le plus brillant des présidents de l`Afrique de l`Est, l’ami des puissants, le franc-tireur kadhafien, le charmeur, va donc rester encore parce que la fonction présidentielle qu`il occupe n’est pas un don mais un baroud personnel. Le regain d’agitation actuel atteste bien entendu de cette donne qui se précise de jour en jour.

 

                                                                                              Bangwenet, le 02 juin 2010

 

La Formation du gouvernement en exil

Le 02/06/2010

La Formation du gouvernement en exil
La Formation du gouvernement en exil 
PRESIDENCE :


Présidente : Mme Amina Binti HASSANALY
vice- président : Mr MANSOIBOU Moissuli

Directeur de cabinet à la présidence : Hakim KAMAL
Secrétaire Général : Mariama Ahmed Zoubert

AFFAIRES ETRANGERES : AHAMADA Saadi

INFORMATIONS ET COMMUNICATION : Ali MANSOIBOU

COOPERATION: Chocola BEN ALLAOUI

INTERIEUR : Kassim AHMED

ENSEIGNEMENT: Rahmatou ALLAOUI

SANTE- JEUNESSE ET SPORT : Ali MOHAMED

FINANCES: FARIDI Msaidié

TRANSPORT ET TOURISME : Nourdine ABDALLAH

CHARGE DE LA DIASPORA : MARCEL Toioussi

 

Interview de Mme Amina Binti HASSANALY, Présidente du gouvernement d`exil

(Basé à Marseille-France)

 

Pourquoi un Gouvernement en exil ?

 

Mme Amina Binti HASSANALY : Le gouvernement est en exile pour l’instant étant donnée que ses membres sont des exilés  pour des raisons soit politique, soit économique ou encore social de notre pays qui est ce qu’il est depuis son accession à l’indépendance.

Cette solution d’exile, évite pour l’instant un choc frontal entre nous et l’ex-gouvernement dont le mandat et fini depuis le 26 mai dernier mais qui continue à squatter le pouvoir avec toutes les conséquences que tout le monde sait quant à la crédibilité de notre pays vis-à-vis du monde entier.

 

Qui sont ses membres ?

 

Mme Amina Binti HASSANALY : Les membres de notre gouvernement sont issus de différentes formations politiques comoriennes qui se sont entendues de façon consensuelle pour travailler ensemble.

Ils sont comoriens issus de Ngazidja, Ndzouani et Mwali. Ce sont des grands patriotes soucieux de leur pays et qui sont prêts à tout pour l’aider à s’en sortir.

 

Quelles sont les missions de votre gouvernement ?

 

Mme Amina Binti HASSANALY : Combler le vide juridique en assurant la continuité de l’Etat et par-dessus tout, remettre le pays sur les rails des accords de Fomboni d’où il n’aurait jamais du sortir si ce n’est à cause de la volonté malfaisante de l’ex-gouvernement. Faire en sorte que notre pays intègre le camp des pays stables et prospères.

 

Qu’avez-vous fait depuis votre installation ?

 

Mme Amina Binti HASSANALY : Dès la première seconde de notre installation à ce gouvernement, nous n’avons eu de cesse de travailler pour notre pays par les multiples contacts que nous faisons avec tous les partenaires susceptibles d’aider nos démarches à aboutir. Nous faisons appel sans arrêt à toutes les comoriennes et les comoriens ainsi qu’à toutes les bonnes volontés de rassembler nos forces pour sortir le pays de cette situation extrêmement difficile et dangereuse.

 

Etes-vous en contact avec Beit Salam ?

 

Mme Amina Binti HASSANALY : Il faut différencier l’institution prestigieuse qui sert de résidence emblématique de notre pays et la personne qui la squatte après la fin de son mandat en toute illégalité malgré toutes les condamnations dont il fait l’objet.

 

Avez-vous des relations avec Mohéli ?

 

Mme Amina Binti HASSANALY : Nous avons non seulement des relations avec nos compatriotes de Mwali mais aussi de Ndzouani, de Ngazidja et de partout ailleurs où des personnes se battent pour le bien-être de notre pays.

 

Votre démarche peut-être assimilée à une déstabilisation de votre pays

 

Mme Amina Binti HASSANALY : Déstabilisation vous dites ? Pour déstabiliser un pays, il faudrait d’abord qu’il soit stable ! Avec tout ce qui se passe chez nous, comment pouvez-vous me poser cette question ? Ma réponse peut se faire sous forme d’autres questions à savoir comment fait-on pour faire tomber quelqu’un qui est déjà à terre ? Ne pensez-vous pas que dans ce cas, on ne peut que le relever ?

Nous ne risquons pas du tout de déstabiliser notre pays déjà déstabilisé par d’autres. Bien au contraire, nous envisageons tant de biens pour lui.

 

N’avez-vous pas peur d’avoir des problèmes avec les autorités françaises ?

 

Mme Amina Binti HASSANALY : Pourquoi pensez-vous que les autorités françaises nous fassent des problèmes alors que nous ne commettons aucune infraction en défendant le droit et la démocratie chez nous. Nous espérons bien au contraire un grand soutien de ce pays ami de longue date avec le nôtre.

 

Vu la distance qui vous sépare du pays, croyez-vous que vos actions auront un impact ou une influence dans la situation actuelle du pays ?

 

Mme Amina Binti HASSANALY : La distance n’est pas du tout un obstacle pour faire du bien à son pays. Notre gouvernement n’est pas le premier gouvernement en exile dans ce monde. L’histoire est témoin et se souvient de ses gouvernements en exile qui ont libéré leur pays du grand mal et surtout qui les ont arrachés des mains malfaisantes des grands dictateurs peu soucieux du droit constitutionnel et du droit tout court.

 

 Certains jugent que la diaspora ne devrait pas se mêler de la politique du pays.

 

Mme Amina Binti HASSANALY : Ce jugement ne les engage qu’eux. Nous ne sommes pas amateurs des petits calculs de la division nauséabonde par la discrimination. Nous croyons à l’addition de toutes les forces vives à qui nous n’arrêterons jamais de lancer des vibrants appels pour un grand rassemblement d’envergure afin d’agir ensemble en faveur de notre pays qui a besoin de tous ses enfants résidant à l’extérieur comme à l’intérieur.


A suivre …

 

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