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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Le saviez-vous ?

Le 05/06/2010

Monsieur Ibrahim Mohamed Sidi
Monsieur Ibrahim Mohamed Sidi 
Une présentation succincte des membres du nouveau gouvernement nommé le mai dernier par le Chef de l`Etat, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi est publiée sur les colonnes du journal Albalad le 01 juin 2010. Mais un bangwenaute nous signal cet après-midi que le fiche du Ministre d`Etat, Chargé de la Défense, de l`Intérieur et de l`Information, Son Excellence Monsieur Ibrahim Mohamed Sidi est mal écrit. Le Ministre a bien une maitrise de Science de l'Education et non de Lettres modernes française.

 

                                                                                                                       Bgwt/blog

 

Fahami cherche à devenir diplomate

Le 05/06/2010

Me Fahami, Ministre des Affaires Etrangeres
Me Fahami, Ministre des Affaires Etrangeres 
Il faut le voir pour mieux comprendre. Depuis sa nomination fantôme dans le gouvernement usurpateur de l’ancien chef d’Etat Ahmed Abdallah Sambi, Fahami l’avocat, celui qui a traité l’ancien ministre Ahamad Jaffar de tous les noms pour lui avoir barré la route d’accéder au poste de ministre des relations extérieures, tente vainement de se réconcilier avec Fahami, le ministre. Tôt le matin, au lendemain de sa nomination, Fahami a envoyé une délégation chez Jaffar pour demander pardon. Une des conditions exigées par Jaffar et sambi pour pouvoir nommer notre avocat à ce poste.


Ahamad Jaffar a aussi exigé à fahami de lui adresser une lettre des excuses écrite par lui-même, dont je me suis procuré une copie que je vous ferai le plaisir de la lire dans les prochains jours. Fahami a été le premier à effectuer sa passation de service après de longues heures de négociations sous forme d’excuses au bureau de Jaffar.

 

Avant de quitter le MIREX, direction, Beit Salam, Jaffar a exigé qu’il soit informé de tous les dossiers de la politique étrangère avant toute exécution. Et Fahami comme un enfant qui tremble devant son père après une bêtise, baisse la tête et le petit prince obéit au chef.

Le petit prince sans trône qui sait que ses jours sont comptés au MIREX, a fait sa première sortie spectaculaire avec une interview dans le journal la Gazette des Comores, où il s’en prend au gouvernement d’exile formé en France pour prouver au monde entier que le pays est pris en otage par un dictateur appelé Sambi. Fahami sait que ses pouvoirs au MIREX sont limités et il est conscient que durant les quelques heures de survie qui restent à Sambi, la vraie diplomatie est dans les mains de Jaffar qui, nous l’avons vu tous, est dépêché à Paris par Sambi pour tenter de lui sortir de l’engrenage où il s’est mis en refusant de quitter le pouvoir, en abordant à Nice les partenaires des Comores, notamment l’Union Européenne, qui par la voix de sa commissaire a demandé que la période intérimaire soit respectée et que les élections aient lieu le plus rapidement possible pour sortir le pays de cette crise fabriquée par Sambi.

Se trouvant actuellement en France où il prend un bain de soleil en attendant l’heure fatidique, Jaffar a encore la main sur les affaires étrangères et Fahami ne fait que gérer du vent. Honnêtement, ce garçon issu d’une famille qui s’est toujours respectée, par rapport aux affaires de l’Etat, déçoit et aux yeux de tout le monde, il est devenu un clown.

Et ce qui fait mal à notre avocat, est ses lendemains qui risquent de lui être fatales, après le refus qu’il va essuyer de la part de Mme Harmia Kassim, ah pardon, Mme Harmia Idi, bâtonnière au barreau de moroni, qui, déjà, déclare que Fahami ne mettra jamais ses pieds au palais de justice. Même sanction que son frère Mourad.

 

Harmia Idi, déclare à titre subsidiaire qu’avant d’être nommé ministre, il aurait averti le barreau par écrit mais il a tout ignoré les textes. Une aubaine pour Harmia de régler ses comptes avec la famille prince qu’elle n’a jamais porté dans son cœur. Et là, la situation de notre avocat se complique car il est clair que le prochain président mohélien va sans doute dissoudre l’Assemblée nationale dont les élus ne sont que des marionnettes du mollah Sambi.

Mais comme dit l’adage le malheur des uns fait le bonheur des autres. Fahami aura alors largement le temps d’aller encore une fois sur les bancs de l’université pour valider sa licence en Droit.

Soudjay Mmadi

 

L'Union Européenne inquiète de la situation

Le 04/06/2010

Catherine Ashton, Haute Représentante et Porte-parole de l`UE
Catherine Ashton, Haute Représentante et Porte-parole de l`UE 
La Porte-parole de Catherine Ashton, Haute Représentante de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et Vice-présidente de la Commission, a fait la déclaration suivante hier, mercredi 2 juin.



« La Haute Représentante appelle les parties comoriennes à reprendre urgemment le dialogue, entamé le 15 avril et le 24 mai, et à y participer de manière constructive afin qu’un compromis politique négocié sur le calendrier électoral et un accord sur la gestion de la période intérimaire qui s’est ouverte le 26 mai 2010, puissent être trouvés rapidement dans l’intérêt du pays.

 

La Haute Représentante exhorte toutes les parties comoriennes à faire preuve de responsabilité et à œuvrer de concert afin d’assurer le maintien de la paix sociale et de la stabilité du pays et elle salue les efforts déployés par l’Union Africaine et l’ensemble des autres partenaires internationaux afin de faciliter ce dialogue. La Haute Représentante rappelle l’importance du soutien donné par l’UE au processus démocratique aux Comores, en ligne avec les principes de l’Accord de Cotonou ACP-UE et elle réitère l’engagement de l’UE à soutenir l’Union des Comores dans ses efforts visant au développement durable du pays, dans le cadre du partenariat établi par l’Accord de Cotonou.

 

Ils rappellent que le soutien au processus de démocratisation, la promotion des droits de l’homme, la consolidation de l’Etat de droit et la bonne gestion des affaires publiques sont parmi les éléments essentiels de ce partenariat ».

Source : Malango Actualité

 

Larifou à Mamoudzou

Le 04/06/2010

Saïd Larifou, président du RIDJA
Saïd Larifou, président du RIDJA 
Saïd Larifou, président du rassemblement pour une Initiative de développement avec une jeunesse avertie (RIDJA), c'est-à-dire opposant au président actuel de l’Union des Comores A. Abdallah Sambi, tenait mercredi 2 juin, une conférence de presse à Mamoudzou.

 

« Je veux mobiliser mes compatriotes ici à Mayotte dans une marche, comme à Madagascar, à Maurice, ou aux Etats-Unis pour dire notre opposition au maintien au pouvoir du président Sambi » expliquait l'avocat Saïd Larifou, résident à La Réunion, qui ne veut pas entendre parler du gouvernement nommé par celui qu'il appelle « l'ancien président de l'Union des Comores », qui n'a pas le « profil d'un président démocratique mais celui d'un président à vie ».

 

La tournante de la présidence de l'Union qui revenait à Moheli « permettait une stabilité relative des Comores. Nous avons tous été d'accord pour l'harmonisation qui évitait des élections à répétition, mais nous sommes contre la modification qui permet au président Sambi de rester 5 ans au pouvoir ».

 

Rappelons que si la Cour Constitutionnelle a tranché sur la fin de son mandat, elle autorise le président Sambi à assurer une période intérimaire, avec des pouvoirs limités, pour organiser les prochaines élections. « Nous comptons saisir à nouveau la Cour Constitutionnelle afin de demander qu'un gouvernement répondant aux critères qu'elle a énoncé soit mis en place. Et si nous n'y arrivons pas par la voix démocratique, nous utiliserons la force, comme ce fut le cas pour Mohamed Bacar. Car n'oublions pas que « l'ancien président Sambi » utilise des milices armées par lui et son équipe. Ils ont saccagé notre radio : il plonge le pays dans un bain de sang ».

 

« Des drapeaux français à Moheli »

 

Saïd Larifou reconnaît des points positifs à l'action de Sambi : « lui et Nicolas Sarkozy ont trouvé une bonne solution au problème de Mayotte française pour les comoriens : le Groupe de Travail de Haut Niveau (GTHN) (*). C'est pourquoi nous voulons utiliser des armes pacifiques, nous ne voulons pas transformer notre pays en Rwanda ».

 

Quant aux drapeaux français arborés à Moheli lors des récentes manifestations : « c'est un cri de désespoir face à un A.A. Sambi qui a proclamé : « nous allons transposer le modèle iranien aux Comores ». Mais cette idéologie de chiisme radical n'est pas la nôtre » conclut l'avocat.

 

Dehors, aux abords de la barge, des militants pros Sambi attendent pour critiquer la démarche de Saïd Larifou : « La majorité des Comoriens qui vivent à Mayotte désapprouve la démarche de Larifou d'utiliser des médias étrangers. De plus, il n'est pas élu. Il ne s'est pas opposé au processus référendaire, et n'a pas préparé les élections de mai 2010 alors qu'il l'avait annoncé. Il ne peut être élu gouverneur en Grande Comore car la loi statutaire exige maintenant une résidence de 5 ans sur place. En revanche, le président Sambi œuvre dans notre sens ».

 

« Nous croyons en la parole de Sambi »

 

A la question de la date d'éventuelles élections à venir, ils certifient « croire en la parole de Sambi. Il a modifié avec justesse la constitution dite « accords de Fomboni » qui a été écrite sur le dos des Comoriens ». Et à la remarque du saccage d'une radio, Bourhane Ahmed répond qu'il faut agir avec encore plus de fermeté : « la presse diffame, désinforme à Moroni. Nous allons nous occuper de ces opposants qui ne représentent pas la réalité des Comores ».

 

Deux camps opposés qui sont d'accord pour œuvrer dans un processus démocratique pour l'instant, mais qui pourrait dégénérer lors d'une simple marche pacifique à Mayotte. Les cartes sont entre les mains du président Sambi qui doit prouver avec la tenue de prochaines élections une bonne foi que ses opposants se refusent à lui accorder.

 

A.L.

 

(*) Ce processus a été interrompu par le président Sambi après la consultation sur la départementalisation organisée à Mayotte.

 

(Source : Malango Actualité)

 

« Les membres du gouvernement d’exile se discréditent » selon Me Fahmi

Le 04/06/2010

Le nouveau chef de la diplomatie, Me Fahmi Said Ibrahim
Le nouveau chef de la diplomatie, Me Fahmi Said Ibrahim 
Six jours après sont entrée au gouvernement Sambi, le nouveau chef de la diplomatie, Me Fahmi Said Ibrahim a accordé hier à La Gazette et HZK-Presse sa première interview, dans laquelle il souhaite que « les parties pourront discuter sereinement afin d’établir un calendrier consensuel acceptable par tous », pour les futures élections harmonisées du président de l’Union et des gouverneurs des îles.

 

Pourquoi, le président Sambi n’a pas fait le déplacement au 25ème sommet Afrique-France qui se tient à Nice (France) ?


Fahmi Said Ibrahim : Le président n’est pas parti au sommet Afrique-France parce qu’il y avait d’autres impératifs de dernière minute. Toutefois, il a désigné son vice-président pour le représenter. C’est une représentation de haut niveau.

A défaut du chef de l’Etat, certains attendaient que ça soit, plutôt, le ministre des relations extérieures qui aille représenter le pays dans ce sommet…

F.S.I. : Ce n’est pas une mission diplomatique. C’est une mission d’Etat. Il y a Ahmed Ben Said Djaffar qui est présent car il a suivi le dossier depuis le début. Vous savez, je ne pourrai pas faire une passation le jeudi et partir le deuxième jour pour aller participer dans une rencontre dont je ne peux pas prétendre maîtriser. Et puis, il ne faut pas voir en ma nomination une sanction à l’encontre de mon prédécesseur. Il s’agit d’une continuité, rien n’a changé.

Quelle est la réaction du gouvernement comorien après la formation d’un gouvernement d’exil en France pour réclamer le départ du président Sambi ?

F.S.I. : On n’a pas encore examiné ce dossier au niveau du gouvernement. Je rappelle que ce ne sont pas des exilés. Ils ne remplissent pas les conditions pour être qualifiés ainsi. Exilés voudraient dire qu’il s’agisse de personnes qui ont fui leur pays car ils subissaient des pressions ou des tortures. Or, ce sont des gens établis en France depuis près de 40 ans. Parlons plutôt d’un « gouvernement » de quelques Comoriens de l’étranger. Et encore, ils n’ont pas la qualité de parler au nom des Comoriens de la diaspora. Ils se discréditent pendant que nous sommes entrain de militer pour que la tournante mohélienne ait lieu dans des meilleures conditions. En tout cas, Ngazidja, Anjouan et une grande partie des Mohéliens ne donneront pas de crédit à de telles activités nourries par certaines personnes.

Envisagez-vous de saisir les autorités françaises sur ce dossier ?

F.S.I. : La question n’a pas encore été abordée par le gouvernement. On ne peut empêcher quelques Comoriens vivant en France de se réunir et former un « gouvernement ». Au moins les « ministres de ce gouvernement » sont sûrs d’être payés tous les mois car ils ont leur travail.

Que répondez-vous à l’opposition et les forces vives de Mohéli qui contestent la légitimité du président Sambi et son nouveau gouvernement ?

F.S.I. : Ils le contestent parce qu’ils ne sont pas ministres. Ils ne contestent pas la légitimité, c’est le fait qu’ils ne fassent pas partie de ce gouvernement.

Quelles sont les priorités du nouveau gouvernement dans lequel vous êtes membres ?

F.S.I. : Il y a les mesures importantes à prendre pour capter les engagements qui ont été faits à la conférence de Doha. Il y a également des mesures structurelles à adopter dans la gestion des finances publiques. Prendre tout diligent utile pour permettre la tenue des élections dans les dates souhaitées et notamment les primaires au mois de novembre.

Etes-vous favorables à une reprise du dialogue institutionnel ?

F.S.I. : Nous attendons la médiation de l’Union africaine (Ua) et la communauté internationale. Le chef de l’Etat a toujours fait montre d’ouverture, de disponibilité. Il est toujours à l’écoute de tous. Nous espérons que toutes les parties pourront discuter sereinement afin d’établir un calendrier consensuel
acceptable par tous.

Propos recueillis par Faissoili Abdou

 

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