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Crash Yemenia : vers une commission ?
Le 06/06/2010
Un Airbus de Yemenia effectuant la liaison Sanaa-Moroni s'était abîmé en mer près des côtes comoriennes avec à bord 153 passagers et membres d'équipage, dont de nombreux Comoriens et Français d'origine comorienne. Seule une passagère de 12 ans avait survécu.
"On ne peut pas accepter que des Français meurent dans des conditions aussi dramatiques puisque tout le monde savait quel était l'état, déplorable, sur le plan technique, de cet avion", a affirmé M. Aly, au cours d'un point de presse. Le député mahorais a souligné qu'"un an après, on ne sait toujours pas pourquoi cet avion s'est crashé" et que "les vols ont repris dans les mêmes conditions, aussi sombres". "Depuis un an, on n'a encore rien fait".
Le président de l'association "SOS Voyages aux Comores" Said Ahamada, qui avait tiré en vain la sonnette d'alarme avant l'accident, a rappelé que "Yemenia a repris ses vols en février" sur la même liaison. La part de Yemenia, "de 60 à 70% avant le crash", a baissé au profit de Kenya Airways et Air Madagascar, mais les bas tarifs pratiqués par Yemenia continuent à attirer les passagers les moins fortunés, a ajouté M. Ahamada.
Selon ce dernier, le cabinet de Dominique Bussereau, secrétaire d'Etat aux transports, a affirmé que "juridiquement, il n'avait aucune possibilité de contraindre la Yemenia à améliorer ses normes de sécurité entre Sanaa et les Comores".
Le Figaro
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Les étudiants réclament des sanctions sévères
Le 06/06/2010
Universite des Comores |
De l’école de Santé en passant par la faculté d’Imam Chanfi et même dans la rue, tous les étudiants rencontrés par La Gazette des Comores, condamnent à l’unanimité cet acte en le qualifiant de fait « irresponsable pour des futurs dirigeants de ce pays ». En sortant de la mosquée qui se trouve dans son établissement, un étudiant en licence II de science de la vie qui dit parler au nom « des tous étudiants de l’école de santé » se dit « très choqué et outré » par ce geste.
Ce natif de Mitsamiouli indexe en premier lieu un média étranger qui relate que « ce sont des étudiants comoriens qui ont hissé le drapeau français à l’université ». Il aurait aimé que cette radio dise tout simplement « des étudiants de Mohéli au lieu de généraliser », martèle-t-il visiblement très furieux. Il regrette de n’avoir pas été là au moment des faits, car, dit-il, « la mort ou la vie, mais un tel acte ne se serait produit en ma présence ».
« Si nous faisons des choses pareilles alors que nous sommes des étudiants, là tout de suite, cela nous donne une très mauvaise image. Nous qui sommes l’avenir de ce pays. L’espoir ne demeure pas hélas », se désole A.S.M un autre étudiant trouvé aux alentours de l’école de santé. Cet universitaire en ESP science de la vie 3ème année réclame des « sanctions sévères, dit-il, pour qu’ils soient exemplaires aux autres étudiants des autres îles ».
Le président de l’université des Comores abonde dans le même sens. Ils réclament des « sanctions représentatives ». « Nous n’excusons pas et des mesures fermes seront prises par le conseil de discipline », rassure Mohamed Rachadi qui condamne avec fermeté cet acte. Il dit que « tout Comorien digne de son nom doit le condamner ».
A la faculté Imam Chanfi, un groupe d’étudiants en 2ème année de Lettres arabes rencontré en classe entrain de réviser leurs leçons ne parlent que de cette histoire. Ils ne comprennent point justement pourquoi une telle action « politique » peut se produire à l’Université, un lieu de sciences et pas un endroit de politique. « Il faut laisser la politique aux politiciens et consacrons nous aux études. Le moment viendra pour nous de faire la politique », suggère A.S. de Itsinkoundi Oichili.
Il se pose la question en voulant savoir exactement « pourquoi ils faisaient ça ? » Pourquoi ne pas « attendre leur moment de faire la politique qui n’est pas très loin », s’interroge pour sa part une autre étudiante en 2eme année. S.M de Boeini Bambaou juge que c’est un acte « non patriotique et civique ». Notre tentative reste vaine de joindre et rencontrer des étudiants originaires de l’île de Mohéli…
Ibnou M. Abdou
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Mitsoudje rejette et nie des informations diffusées par Djabal TV
Le 05/06/2010
Mitsoudje |
A ce sujet, une cellule de crise chargée de la gestion et du dénouement du conflit a été mise en place à Mitsoudjé. Celle-ci a tenu une conférence de presse ce mercredi à l’école primaire du village. La cellule dénonce et nie en bloc des informations diffusées par la station de télévision Djabal TV d’Iconi. Cette station privée aurait indiqué que « Mitsoudjé aurait préparé à l’avance les actes de violence perpétrés dimanche passé au stade de ce village ». Un responsable de Djabal TV joint au téléphone par la Gazette des Comores hier à 16h39, n’a pas démenti les informations diffusées dans leur reportage. Il a même tenu à ajouter que « des blessés graves se trouvent encore à l’hôpital dont un sur le point d’être opéré ».
Mohamed Ali Mgomri, Mohamed Ahmada et Mahmoudou Ambidina sont mandatés par le village de Mitsoudjé pour démentir devant la presse nationale que « les images diffusées à la télé d’Iconi ne sont pas des vraies images. Ce sont des images montées de toute pièce », martèle le porte-parole du jour. Il reconnait toutefois qu’il y avait des affrontements entre les deux parties. « Il y a eu des blessés aussi bien du côté d’Iconi que de Mitsoudje ».
« Toutes les dispositions sécuritaires ont été prises par la commission d’Aménagement et de sécurité du stade, organe mis sur pied depuis belle lurette par les responsables sportifs et collectif des clubs de Mitsoudje », peut-on lire dans une fiche de synthèse adressée au ministre de la défense dont une copie est parvenue à la Gazette.
Certaines autorités sont venues à Mitsoudjé plaider pour la paix. Selon un notable de la place, ses homologues de la région ont pris en main cette affaire». Le président de l’Assemblée nationale, Bourhani Hamidou, natif de la région ainsi que le ministre de la défense, des membres du conseil de l’île sont tous venus voir les habitants du village pour trouver ensemble les voies et moyens de dénouer la crise qui perturbe les activités économiques de l’île.
« Beaucoup d’habitants de Mitsoudje ne descendent plus à Moroni et c’est un manque à gagner pour le pays», indique un natif de Mitsoudje rencontré à l’entrée du village. « Cela fait quatre jours que je ne suis pas allé dans la capitale », dit une employée à la poste de Moroni.
Sounhadj s’invite dans le bal des pyromanes
Le 05/06/2010
Dr Sounhadji, Porte parole du gouvernement |
Dans le journal Albalad, et dans un ton méprisant et arrogant, Sounhadji comme son collègue Sidi, hausse le ton, crache sur la démocratie, fusille à sa façon l’Etat de droit. Cet enfant de Bimbini, qui a toujours souffert de l’expression des mutsamudiens, ‘’ wa matsaha’’, autrement dit des campagnards, a quitté Anjouan pour vivre à Ngazidja où l’on ne souffre jamais d’une telle expression. Il a compris qu’à Ngazidja, tout le monde est respecté, et nous ne sommes pas complexés par cette attitude honteuse mutsamudienne qui considère que si vous n’êtes pas originaire de Mutsamudu, vous êtes un ‘’ matsaha’’.
Mais il a fallu que Sambi arrive au pouvoir, et qu’il s’approche à la fin de son mandat avec l’idée de s’éterniser au pouvoir pour qu’il tend la main à des personnes comme Sounhadji qui, vite ont oublié qu’un mutsamudien restera toujours mutsamudien et le reste des anjouanais ne sont que des ‘’ wa matsaha’’.
Comme son collègue Sidi, Sounhadji a reçu comme consigne, prendre les médias, aboyer, intimider et défier la démocratie, une ‘’ noble mission’’ que Sambi et ses cousins de Mutsamudu, ont confié à ces ‘’ intellectuels’’, respectés et qui, aujourd’hui, avec la soif du pouvoir nous avons découvert tous leur vrai visage.
Devant la saga sambiste, une chose est au moins ‘’positive’’. Cette situation nous ramène à comprendre qu’Anjouan, la majorité des intellectuels épousent la démarche de Sambi qui se résume sur cette formule : ‘’si vous ne me laissez pas faire 5 ans de pouvoir, Anjouan quittera l’Union des Comores’’. Cette liste est longue et ces anjouanais là, sont presque partout à la Grande Comores, occupent de hautes fonctions. Mais qu’ils sachent que le moment venu, ils seront appelés à s’expliquer et sans doute partiront Anjouan pour servir la nation à travers leur île chère.
De Mohamed Chamanga, à Mbaraka Abdallah Charif, en passant par Ainoudine Sidi et Othmane Abdou, comme disait quelqu’un ici ce matin, le constat est amer et il est hors de question de jouer l’innocent. Oui, je vous indexe chers frères car vous avez épousé un silence suicidaire et j’avoue que ça nous fait mal.
Quand j’ai lu l’intervention du Dr Mbaraka Abdallah Charif, par rapport aux drapeaux français hissés au campus de Mvouni par des étudiants mohéliens qui réclament leur tournante, comme cela fut le cas pour les anjouanais en 2007, j’avoue que j’ai explosé de colère. Notre cher Dr Mbaraka, n’a pas explosé de colère lorsque Sambi disait que s’il ne fait pas 5 ans, Anjouan va plonger dans le séparatisme, mais il a fallu que ces étudiants tentent l’expérience amère des anjouanais pour qu’il sorte de son silence, et nous faire de leçons de civisme, je rêve ou quoi ? Quand c’est Sambi qui joue dans ce terrain dangereux, c’est normal parce qu’il est anjouanais mais si ce sont des mohéliens, on crie au scandale, arrêtez de nous ridiculiser et soyez forts car nous n’allons pas vous rater et vous allez tous partir à Anjouan pour enterrer une bonne fois vos idées séparatistes et puis revenir nous voir, si non si vous continuez à persister dans votre jeu de cache-cache, vous resterez là-bas, jusqu’à ce que vous compreniez et puis vous nous verrez toujours dans nos habits d’unionistes.
Unioniste
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Le président de l’université reçoit les étudiants en réunion
Le 05/06/2010
Reunion présidée par le Dr Mohamed Rachadi, président de l’UDC |
L’objectif de cette réunion qui a eu lieu dans l’après-midi, a été de mettre de l’ordre dans le milieu universitaire suite à l’acte perpétré par des étudiants mohéliens et qui a perturbé le déroulement normal des cours au sein du campus universitaire situé sur les hauteurs de la capitale.
D’après le président de l’UDC, «la situation est beaucoup plus critique qu’on le pensait ». Selon M. Rachad, « le drapeau tricolore n’est pas le seul problème, mais il s’agit surtout de l’endroit où il a été hissé ». Ce responsable universitaire insiste sur le fait que « l’Université est le centre de formation des futurs dirigeants de ce pays. On ne doit en aucun cas faire porter à ce site, le chapeau d’une crise politique ».
Face à cette situation, près d’une vingtaine d’étudiants originaires de l’île de Djumbé Fatima sont en état d’arrestation à la brigade de Moroni depuis ce mardi. D’après un étudiant de l’UDC, « ce ne sont pas seulement les étudiants mohéliens qui sont concernés, mais nous tous qui sommes aussi des étudiants de l’UDC allons payer les conséquences au niveau national et international ».
Suite aux excuses faites au président de l’UDC après ce fait, le président Rachadi affirme ne pas pouvoir faire de démarche pour les faire libérer. Selon lui, « l’affaire suivra son cours normal. Et seule la justice peut décider ». Il a aussi ajouté qu’ « il y a une loi au niveau de l’UDC, qui va être appliquée ».
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desole pour ses habitants soient disant de grande ville civilise et cest toujours elles les plus violants . on connait bien ces grandes villes qui sont naissent nos cadres du pays quon fond ils se cachent une grande violance et haines en vers les autres merci
Je suis entièrement désolé de cette situation qui prévaut dans ma ville de Mitsoudjé et je me demande quel pot cassé nous payons. A vrai dire, je ne comprends pas comment JACM peut gangner un match important et semer au meme momant des troubles. Paradoxal raisonnement des iconiens!Je suis aussi déçu de voir nos amis d'hier se retourner contre nous, pour qquelle raison? Deçu aussi de voir un ancien professionnel du foot français dénigrer sa personnalité, Jambay nous tous décus. Je me demande enfin si Alhamid et Ahmed Ali Moumine qui defendaient les couleurs de JACM jusqu'en 2007 ou Athou, gardien populaire de l'Elan étaient dans ces troubles violents. Je ne comprends rien.