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Mésaventures avec la PAF de Hahaya
Le 09/06/2010
Pourtant il avait en poche, plus de 400 Euros. Mais après une fouille minutieuse, un agent de la P.A.F a estimé que la somme qu’il avait avec lui était insuffisante…
Les cas comme celui de Housni se comptent par dizaine, si ce n’est plus. Toutes les semaines, plusieurs personnes se voient interdites d’embarquer sous les prétextes les plus aléatoires. Un agent de comptoir qui tient à garder l’anonymat (et cela se comprend aisément) croyait dur comme fer, que certains agents de la P.A.F en avaient après la compagnie dans laquelle il travaillait. Mais après une petite enquête auprès des différentes compagnies de l’archipel, il s’est avéré que certains agents de la police aux frontières opéraient de la sorte avec tous les voyageurs habillés de façon modeste ou qui ne « payaient pas de mine » selon une chef d’escale qui requiert, elle aussi, l’anonymat.
Interrogé au téléphone, sûr du bien-fondé de ses agissements devant l’Eternel, le plus zélé des agents de la P.A.F estime qu’il agit légalement en « débarquant quiconque ne répond pas aux règles établies par la police aux frontières ». Questionné sur l’existence d’une liste à afficher des choses à avoir et à éviter lorsque l’on veut voyager dans les différentes institutions et agences s’occupant de voyages, notre agent répond ceci : « la liste est très longue, je ne puis vous la donner au téléphone ». Pas découragé pour autant, on lui dit qu’on est prêt à aller jusqu’à l’aéroport et là il dit « qu’on lui parle avec irrespect ».
On change de ton et enchaîne directement en lui demandant « quelle somme on doit à avoir sur soi quand on est en partance pour quelques pays étrangers, notre cher agent a été dans l’incapacité de nous éclairer. On insiste en lui rétorquant que, selon Ali, candidat malheureux vers « l’eldorado kenyan », ledit agent, « exige la somme de 3000 Euros » pour pouvoir voyager. Ali a-t-il surenchéri ? Notre agent a préféré contourner la question.
Toujours est-il qu’Abdoulbar Moussa lui parle de 1000 Euros.
Connaissant notre niveau de vie, et surtout sachant qu’à Mombasa, on trouve des hôtels à 1000 KMF la nuitée, comment peut-on exiger qu’une personne désirant s’y rendre soit obligée d’avoir en sa possession une aussi forte somme ? Et surtout sur quels fondements, ces agents se basent-ils ? On rapporte aussi « qu’une femme a été fouillée de façon indécente, qu’on lui a ôté ses vêtements… ». Mais l’histoire ne dit pas pourquoi ils l’ont fait et surtout ce qu’ils espéraient y trouver.
Holambe-Comores
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Décision en appel dans un mois pour trois Comoriennes menacées d'expulsion
Le 09/06/2010
Les trois étudiantes sont visées par un arrêté préfectoral de mars 2009 portant refus de séjour en France et par un jugement du tribunal administratif de Pau de juillet 2009 les enjoignant à quitter le territoire français à destination des Comores.
Deux d'entre elles, Sitti Youssouf et Liouize Ali, âgées de 22 et 24 ans, étaient présentes mardi matin à la cour administrative d'appel de Bordeaux, soutenues par une vingtaine de personnes, dont le vice-président de l'Université de Pau, Michel Braud, a constaté une journaliste de l'AFP.
Le rapporteur public a conclu au rejet des requêtes, a indiqué à l'AFP Me Maripierre Massou dit Labaquère, avocate des étudiantes.
"Les renvoyer aux Comores serait une violation de la convention européenne des droits de l'Homme sur la vie privée et familiale" car leurs familles, en situation régulière, résident sur l'île française de Mayotte ou en métropole, a-t-elle ajouté, bien décidée, en cas d'échec à Bordeaux, à saisir la cour européenne des droits de l'Homme.
"Elles sont dans une voie sans issue", a estimé l'avocate, "si on maintient l'obligation de quitter le territoire français, elles ne peuvent qu'être renvoyées aux Comores, un pays qu'elles ne connaissent pas et où elles n'ont aucune attache". "Et c'est une absurdité de prétendre qu'elles pourraient demander de rentrer à Mayotte alors qu'elles sont sur le coup d'une obligation de quitter le territoire français", a-t-elle ajouté.
Selon Me Massou dit Labaquère, les jeunes filles sont arrivées à Pau en octobre 2008 avant l'obtention de leur visa, en l'absence de réponse des autorités de Mayotte, "le visa n'a donc pas été refusé" comme l'indique, selon elle, l'arrêté préfectoral.
Les étudiantes en 2e année de géographie avaient reçu le soutien de Martin Hirsch, haut commissaire aux Solidarités actives, et de plus de 300 signataires de l'université de Pau. Deux des jeunes Comoriennes avaient été interpellées le 25 janvier à Pau et placées en centre de rétention avant d'être remises en liberté à la suite d'une décision de la cour d'appel de Paris.
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Eliasse représentera Mayotte aux Voix de l'océan Indien
Le 09/06/2010
Le Guitariste Eliasse et Le MC Cheikh Abderemane |
Organisé à la Réunion pour sa toute première édition, la cérémonie des Voix de l'océan Indien, équivalent des Victoires de la Musique pour la zone, se déroulera au parc des expositions de la Nordev à Saint-Denis, le 16 juin prochain à partir de 20 heures.
Les artistes nominés dans les 8 catégories sont en majorité réunionnais, à l'exception des révélations de l'année, parmi lesquelles on note Eliasse, représentant de notre île, Cheick MC pour les Comores, Alain Ramanisum pour l'île Maurice et Balita pour Madagascar.
Le jury chargé d'élire les meilleurs artistes dans chaque catégorie est composé d'un membre de la Sacem (Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique), du Gep (Groupement des éditeurs et producteurs), du PRMA (Pôle régional des musiques actuelles), un journaliste du Jir (Journal de l'île de la Réunion) et de RFO.
Dans la catégorie des révélations de l'année, un reportage sur chaque artiste sera diffusé lors de l'émission et le gagnant, choisi par le jury, interprétera un morceau en live.
De son côté Eliasse s'envolera samedi pour la Réunion et appréhende l'évènement avec sérénité : "je suis très heureux d'avoir été contacté et retenu pour représenter Mayotte, en tant que Comorien cela prouve que la musique est au-delà de la politique ! La Réunion n'est pas toujours accessible pour les artistes d'ici. Même si je serais très heureux de gagner, je considère avant tout que c'est une formidable chance d'être vu par des centaines de personnes et des professionnels du milieu", indique Eliasse.
Marion Châteauneuf
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Crise politique sur fond de dépendance économique
Le 08/06/2010
Président Ahmed Abdallah Sambi |
L’annonce de la prolongation du mandat du président Ahmed Abdallah Sambi, a plongé les Comores dans une crise politique. Depuis le début de la semaine, la tension est palpable sur l’île de Mohéli qui réclame « la présidence tournante ». Selon certains observateurs, les investisseurs arabes, très présents sur l’archipel, soutiendraient Sambi dans sa volonté de conserver sa place.
Ahmed Abdallah Sambi s’accroche à son siège de président. Malgré les tensions qui secouent l’Union des Comores, il semble être indifférent aux cris de mécontentement des Mohéliens qui revendiquent la tête du pays en vertu de « la présidence tournante ». Depuis l’annonce de la prolongation de son mandat le 1er mars dernier, certains habitants de cette petite île revendiquent leur indépendance. La mise en place d’un gouvernement exclusivement mohélien est d’ailleurs à l’ordre du jour et des réunions s’enchainent depuis une semaine. Face à cette fronde, Sambi reste inflexible. Pour El Amine Ali Mbaraka, le président de la coordination des jeunes patriotes mohéliens, si le chef d’Etat souhaite conserver le pouvoir à tout prix, c’est en raison de ses relations économiques avec les pays arabes. « Il a passé des accords avec des voyous, il est piégé et il se sent en danger. Il a permis à des investisseurs arabes d’exploiter les richesses des Comores, et maintenant il est pieds et poings liés. S’il s’en va, il devra leur rendre des comptes », fustige-t-il. Les pays arabes au secours des Comores Pour renflouer les caisses de l’Etat, le président Sambi a favorisé la venue des nouveaux investisseurs arabes aux Comores en délivrant la citoyenneté économique à 4000 apatrides koweïtiens, les bidouns (en arabe, « les étrangers). Un accès à la nationalité qui passe par la présentation d’ « un programme d’investissement aux Comores » des pays demandeurs et le versement pour chaque candidat de 200 euros, stipule le ministre Hamadi dans un article publié le 15 mars dernier du Monde. « Il a vendu la nationalité comorienne à des personnes, sans se soucier de ce qu’ils allaient faire aux Comores. Il doit en payer les frais », s’énerve El Amine Ali Mbaraka. Depuis son élection, Sambi est en affaire avec les pays arabes qui jouent les « heureux » bienfaiteurs. Dernier en date, le Qatar qui a versé 20 millions d’euros pour payer 9 mois d’arriérés de salaires dans la fonction publique et organisé une conférence à Doha pour le financement d’une centaine de projets pour un total de 540 millions de dollars. « Ces pays agissent par solidarité musulmane avec cette République islamique mais aussi par intérêt diplomatique. Ils se substituent aux aides de la France, en restriction budgétaire, et du Fonds monétaire international (FMI) », explique Francis Soler, le rédacteur en chef de la lettre de l’océan indien. Si autant de pays arabes s’intéressent aux Comores c’est que son président Ahmed Abdallah Sambi est « conforme à leurs besoins sur la scène internationale ». « Il a fait des études de théologie dans la prestigieuse école de Hawzat Al Qaaim en Iran, il a eu des contacts avec de grands notables arabes », ajoute Ahmed Hassani, le journaliste du quotidien comorien Al-Watwan. Ces pays ont su tirer profit de ce lien privilégié avec le président Comorien. Moyennant d’importantes sommes d’argent, ils ont pu étendre leur influence politique et militaire. Exemple, le 25 février 2008, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a signé plusieurs accords de coopération avec les Comores notamment militaire (fournitures de matériels logistiques et d’armes, formation et encadrement in situ...). La Libye lui a emboîté le pas en avril 2010, à l’approche de la fin du mandat de Sambi, pour assurer une « mission de formation » de l’armée comorienne. Elle s’est engagée à payer durant un an la solde des militaires. « Par ce biais, le président libyen Mouammar Kadhafi essaye de se faire un allié au cas où il serait une nouvelle fois président de l’Union africaine », analyse Francis Soler. Mohéli : « le grenier » des Comores La plupart des pays arabes préfèrent le statut de donateurs à celui d’investisseurs hormis « Comoro Gulf Holding » qui fait figure d’exception. Le groupe koweitien, qui détient une imprimerie, une agence publicitaire et deux journaux dans l’archipel, a ouvert en juillet dernier une banque commerciale à Moroni, en Grande Comore. Les bureaux de la banque ont été inaugurés en l’absence des représentants de la banque centrale qui a refusé de donner son agrément au nouvel établissement, faute de connaître l’origine des fonds. L’opposition soupçonne que l’argent de la banque ait servi à financer la campagne du président Sambi pour obtenir la prolongation de son mandat à la tête des Comores. Autre point obscur, les projets financés par les pays arabes n’aboutissent pas. « Sur la route, on croise les panneaux en construction. On attend et puis rien ne se passe », confie Amina Hassanaly, la présidente du gouvernement national en exil. Certains observateurs avancent que le président Ahmed Abdallah Sambi utiliserait l’argent versé par les pays arabes à des fins personnels (achat de maisons à Dubaï et de magasins à Madagascar). L’Union des Comores est dépendante de ses importations. Si Mohéli, Anjouan et la Grande Comore sont connues pour leurs exportations d’essence comme l’ylang-ylang et le clou de girofle, la plus grande partie de la population est rurale (50,1% en 2004, selon la Banque mondiale) et vit de culture vivrière ou de la pêche. Le pays qui n’est pas autosuffisant alimentairement doit compter sur Mohéli souvent qualifiée de « grenier » des Comores. Elle exporte notamment du manioc et de la banane verte vers les autres îles. « Les Mohéliens produisent des excédents car ils sont peu nombreux. Résultat, les prix sont plus attractifs à Mohéli. Par exemple, le kilo de banane verte coûte un euro à Anjouan alors que dans cette île, il est à 40 centimes d’euros », explique Said Ali Bencheikh, le secrétaire général de la coordination des Comoriens en France. L’opposition fait planer la menace d’une sécession pour convaincre Sambi de quitter le pouvoir, rappelant que sans Mohéli, les conditions de vie des habitants pourraient empirer. Le pays fait partie des 50 pays les moins avancés du monde avec un PIB par habitant estimé en 2009 à 551 euros [1]. Critiqué par une partie de la population comorienne, prisonnier de ces relations avec les pays arabes, le président Sambi est dans une mauvaise posture. Il devra redoubler d’efforts pour légitimer la prolongation de son mandat. |
[1] En France, le PIB par habitant est estimé en 2009 à 42 091 dollars
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Les auteurs du séparatisme sont toujours libres
Le 08/06/2010
Hommes de plume, médias, intellectuels, unionistes, séparatistes, tous sont choqués par ce geste et, l'information fait la une du débat public, tout en appelant à des sanctions exemplaires à l'encontre de ces jeunes dont le seul crime qui leur est reproché, est d'éclater leur colère face à la manipulation de la Constitution comorienne et au torpillage de l'arrêt de la Cour constitutionnelle sur la période intérimaire.
Il est clair que dans ce pays, personne n'a le droit de dire ce qui ne va pas ou s'opposer à la tyrannie qui nous est imposées par Ahmed Abdallah Sambi et ses acolytes. L'avocat Said Larifou ne me contredira pas pour avoir vécu hier des cauchemars, des intimidations, des agressions dignes des régimes des Talibans et des Mollahs.
Des drapeaux français ? Et si c'est un soutien de l'équipe de France en Afrique du Sud? Où est le problème ? Aujourd'hui, tout le monde a le droit de hisser le drapeau qui lui plait pour une raison ou une autre. Et si ce geste est assimilé au rattachisme souhaité par les Anjouanais en 1997, les auteurs du séparatisme sont toujours libres de leurs mouvements. Abdallah Ibrahim, président autoproclamé de l'Etat fictif d'Anjouan n'a jamais été auditionné pour haute trahison.
N'avons-nous pas raté l'occasion de sanctionner de tels actes, le lendemain du débarquement à Anjouan, où tous les séparatistes ont hissé le drapeau tricolore en août 1997 à Anjouan ?Ceux là même ne sont-ils pas intégrés au sommet de l'Etat et en train de graver des échelons, au sein de l'Armée Nationale pour le Développement, durant ces quatre dernières années de la tournante anjouanaise ? Il me semble que ces étudiants qui ont hissé le drapeau tricolore au campus de M'vouni, ne se laissent pas caresser par l'idée d'un rattachement à la France, mais ont compris qu'en août 1997, Anjouan a tenté la même expérience et a fini par obtenir gain de cause.
L'initiative prise par le président de l'UDC, Dr Mohamed Rachad qui, dans une réunion organisée au campus de M'vouni, hausse le ton et n'entend pas intervenir pour la libération de ces jeunes, tout en laissant l'affaire suivre son cours normal dans les mains de la justice, est un acte fort mais qui mérite tout de même une étude approfondie. De quelle justice parle t-il ? Celle dénoncée par Sambi lui-même ?
Mohamed Rachad qui a politisé à outrance l'Université des Comores, a trouvé dans cette affaire un moyen de diversion pour camoufler son incompétence et dissimiler les carences d'une université à l'agonie. C'est l'arbre qui cache la forêt. L'autonomie financière et administrative, le transport, les cours, la bibliothèque, les conditions les plus rudimentaires de travail ne sont pas acquis. Pire, Rachad a transformé l'université en plusieurs townships et ghettos où les enseignants ne se retrouvent plus.
Si vraiment Rachad recherchait des séparatistes et des perturbateurs, il n'ira pas loin car les vrais séparatistes sont ceux là même qu'il côtoie. Ce sont les M'baraka Charif, Kamal Afretane ....... Et j'en passe. Un petit monde ''unioniste'', dans la journée et '' séparatiste'' le soir, selon les humeurs du moment. Qu'on arrête de montrer cette fausse image d'accuser, de défier, de crier à de sanctions exemplaires sur des victimes qui, certes ont agi '' maladroitement'' mais qui se sont engagés dans un noble combat qui n'est que le respect de la démocratie et de l'Etat de Droit.
Certes, Rachad est scientifique et s'intéresse peu à l'histoire. Toutefois, Moussa Said et Damir Ben Ali pourraient lui rappeler que les grandes révolutions commencent toujours dans les cités universitaires. L'université a toujours été un lieu symbolique pour toutes les grandes initiatives qui ont changé ce monde. Le vent des indépendances qui a soufflé en Afrique, fut le fruit de cette belle rencontre du quartier latin à Paris entre Aimé Césaire, Senghor et les étudiants noirs.
Certainement, les Comores doivent à cette heure d'ébullition se préparer à leur part des événements de mai 1968 et de la place Tien Man. Rachad a intérêt à suivre la cadence de la mondialisation et à comprendre la vérité en face car tout seul, il ne peut pas empêcher un fleuve qui coule sauf si Bachar Khiwan lui a promis lui aussi la construction des barrages.
Ben Charif Said
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n'importe ki pour ce mission si ls etuidiant mohelin son hisse le drapeau francais ya de raison car l'ile moheli ne voi pas de profit dans l'union depuit le president ali soilihi au cune personne mohelien qui est le presidnet chaque foi anjouan chanque foi gd comores et sont retour deja venui et les article son dans tout le livre mais vous feme et vous laisse les ariclew derier alors comment vous prisone les mohelien comme ca notre pay ya pas regle admistrative mais sa marche comme les boeuf ki juige
moi je suis un homme anjouanais