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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

La proposition de l’Ua est attendue aujourd’hui

Le 11/06/2010

la communauté internationale
la communauté internationale 

 

La proposition de sortie de crise de la communauté internationale pourrait être adressée incessamment aux parties comoriennes. “ Elle nous parviendra d’Addis-Abeba d’ici demain (Ndlr : jeudi 10 juin) ”, nous a déclaré hier l’Envoyé spécial de la Ligue des Etats arabes, M. Youcef Rahmania, arrivé mardi dans le cadre de sa mission de bons offices aux Comores.

 

Il se dit “optimiste” quant à l’issue de la crise actuelle, née de la rupture, le 27 mai dernier, du dialogue sur le calendrier électoral (voir nos précédentes éditions). La proposition attendue ce matin par les différents protagonistes de cette crise (Union et exécutifs insulaires) fait suite à la visite, du 3 au 5 juin, du Commissaire à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, Ramtane Lamamra, au cours de laquelle il avait rencontré les différentes parties, d’abord séparément, puis collectivement, avant un dernier tête-à-tête avec le président Sambi.

 

Le diplomate de l’Ua s’est engagé, en accord avec les uns et les autres, à leur soumettre un document de synthèse, censé comporter une offre de calendrier électoral et un mécanisme de gestion de la période intérimaire. Des sources concordantes indiquent que la remise de ce document aux parties comoriennes donnera lieu à une cérémonie officielle dont la date ne nous a pas encore été communiquée. Les parties disposeront ensuite d’au moins vingt-quatre heures pour se prononcer sur la proposition. Jusqu’ici, malin est celui qui prétendra connaître les grandes lignes de ce document.

 

La communauté internationale tient, en effet, à garder jalousement le secret sur le texte. Une chose est ici certaine : les protagonistes doivent se préparer à lâcher du lest, car aucun d’eux ne verra sa proposition entièrement prise en compte. Ces derniers jours, contre toute attente, on a assisté à un raidissement des positions. Dans une lettre adressée au président de la Commission de l’Ua et au Secrétaire général de l’Organisation internationale de la Francophonie (Oif), le président de la Coordination des forces vives de Mohéli, Ali Hassanaly, appelle à une refonte du Nouvel ensemble comorien, voire à une confédération.

 

Il y a treize ans, les tenants du séparatisme à Anjouan nous avaient servi le même plat pourri sans avoir jamais réussi à capter l’attention de la communauté internationale. Du côté du pouvoir, c’est le conseil de l’île d’Anjouan qui, dans un courrier adressé au gouverneur de l’île, exige le respect de la nouvelle constitution “qui dispose que le mandat de Sambi passe de quatre à cinq ans”. Devant cette crispation de la situation, la communauté internationale aura fort à faire pour rapprocher les points de vue.

 

Il est, cependant, permis de croire que l’intérêt supérieur de la nation l’emportera sur les ambitions personnelles.

M. Inoussa

 

Le juge d’instruction exigerait la présence de Larifou

Le 11/06/2010

Le leader du parti Ridja Saïd Larifou
Le leader du parti Ridja Saïd Larifou 
Le leader du parti Ridja Saïd Larifou a été empêché, une deuxième fois mardi, de voyager par la police de l’air et des frontières (Paf) installés à l’aéroport prince Saïd Ibrahim. Il voulait regagner l’île de la Réunion après sa sortie de l’hôpital El-Maarouf où il a été admis dimanche après avoir été agressé par des agents de la Paf. Son médecin traitant a indiqué dans un rapport médical que l’évolution sanitaire du patient était « satisfaisante » mais que celui-ci « souhaite partir à l’extérieur pour contrôler son état de santé ».

 

« Il devrait partir à l’extérieur pour poursuivre ses soins », a déclaré son avocat, Me Mohamed Ahamada Baco. Après cette interdiction, le politicien a, tout de suite, entrepris des visites auprès de certaines représentations diplomatiques présentes aux Comores pour « les alerter de la situation pesante qui prévaut actuellement dans le pays », indique Me Baco. « Il a insisté sur le fait que la communauté internationale devrait jouer de son influence pour faire cesser ces arrestations arbitraires contre les opposants politiques », confie-t-il.

L’avocat qui dénonce une « atteinte à la liberté de circulation » indique que « l’ancien procureur n’a pas signé une note d’interdiction de voyage à l’encontre de mon client ». Me Baco se prépare à déposer une plainte suite à l’agression de son client. Mais, alors qu’il était parti, hier, au tribunal pour déposer sa plainte, le juge d’instruction lui a indiqué que c’est l’intéressé qui devait le faire en personne. « Il veut me décourager mais on va déposer cette plainte. Demain (Ndlr : aujourd’hui), il va me donner une procuration et je le ferai à sa place », déclare l’avocat.

Dans un communiqué publié le 7 juin à Moroni la « Convergence nationale pour mai 2010 », « condamne vigoureusement l’agression et la tentative d’assassinat conduites par des éléments de la DNST contre son Secrétaire Général et Président du Parti RIDJA, Maitre Said Larifou ». Cette coalition de l’opposition « somme les autorités concernées à mettre un terme à toute forme de harcèlement et d’atteinte aux libertés individuelles, toile de fonds des régimes totalitaires, et demande à ce que les auteurs de cet acte barbare soient jugés et punis à la mesure de leur forfait ».

Faissoili Abdou

 

Ecœuré, Salord s`explique

Le 11/06/2010

L`ancien Consul des Comores a Marseille
L`ancien Consul des Comores a Marseille 
Remonté. Voire écœuré. Il était muet depuis le 24 avril, jour de son éviction. Mais hier, Stéphane Salord a décidé de s'exprimer. Pourquoi le consul des Comores a-t-il été démis de ses fonctions ?

 

Cet enseignant en sciences politiques, né à Marseille et installé à Aix, voit trois raisons à son limogeage : " On recevait, au consulat à Marseille, entre 400 et 600 personnes par semaine, auxquelles on facilitait les démarches, ce qui permettait de combattre les faux documents et tampons ou signatures scannées. On faisait du bon travail. Je pense que notre réussite n'a pas plu à Moroni. Je paie aussi mon boycott de la Yemenia après le crash. "

" J'ai géré cette affaire sans aucun soutien du gouvernement comorien qui a accepté que la compagnie poursuive ses vols alors qu'il n'avait pas les conclusions de l'enquête. On savait depuis 8 ans que cette compagnie posait problème. Enfin, je paie ma volonté de donner le droit de vote à la communauté. Il faut savoir que 50% des recettes du pays proviennent de l'aide de la diaspora. Et la moitié de ces 50% vient de Marseille, qui compte la plus grosse diaspora du monde. Je voulais qu'elle ait un poids politique. Mais elle est privée de son droit de vote, ce qui est anticonstitutionnel."

Après son éviction, Stéphane Salord pensait pouvoir revenir. " Je pensais que l'intelligence reprendrait le dessus mais ça n'a pas été le cas."

Ouvert il y a 15 mois (pour 80000 Comoriens) le consulat n'est plus qu'une boîte aux lettres et devrait fermer ses portes le 17 juin 2010. " S'il n'y a personne pour me succéder, on va se diriger vers une régression très rapide du mode de vie des Comoriens qui ont été trahis ", poursuit Stéphane Salord, ancien consul honoraire, qui était obligé de trouver lui-même les moyens financiers de faire fonctionner le consulat avec ses huit salariés.

En pleine crise constitutionnelle, l'État comorien, auquel s'oppose aujourd'hui un gouvernement en exil... à Marseille, va-t-il pouvoir se pencher sur la succession de Stéphane Salord ? Contacté à Moroni, l'ambassadeur Abdallah Mirghane est catégorique: " Nous y travaillons actuellement. Il y a plusieurs candidats et nous y verrons plus clair après le 15 juin. Sachez déjà qu'il s'agira d'un Comorien."

 

Quant à l'éviction de Stéphane Salord, l'ambassadeur ne mâche pas ses mots. " On l'a démis de ses fonctions parce qu'il ne servait pas les intérêts des Comoriens. Sa gestion était opaque et il ne rendait jamais compte de ce qu'il faisait. Je l'ai pourtant convoqué mais il ne s'est jamais présenté, menaçant même de tout plaquer si on l'embêtait. Il a savonné la planche sur laquelle il se trouvait. Mais que les Comoriens se rassurent. Ils auront un consul. Et rapidement. "


Jean-Jacques FIORITO

Source : www.laprovence.com

 

Larifou : Son avocat va saisir la justice

Le 09/06/2010

 
Alors que le leader du parti Ridja, Saïd Larifou, se trouvait encore à l’hôpital El-Maarouf où il est admis depuis dimanche après avoir été agressé par des agents de la PAF [Police de l’air et des frontières], son avocat dénonce « un acte d’humiliation » dont il tient le directeur de la sûreté nationale et le ministre de la défense pour « responsables » et confirme sa décision de saisir le tribunal pour « tentative d’assassinat ».

 

24 heures après l’agression du leader du parti Ridja, Saïd Larifou, par des agents de la police de l’air et des frontières (PAF) son avocat Mohamed Ahamada Baco a annoncé son intention de porter cette affaire devant le tribunal. « Nous allons saisir le parquet de la République pour tentative d’assassinat », a-t-il déclaré hier dans la matinée lors d’une conférence de presse où il a tenu à expliquer les circonstances de cet « acte d’humiliation exercé sur un dirigeant politique ».

Le président du parti Ridja et secrétaire général de la « Convergence nationale pour mai 2010 », Saïd Larifou, a été pris à parti, dimanche 6 juin, par des agents de la PAF alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour l’île de La Réunion. L’avocat devrait revenir, hier lundi, à Mohéli où une réunion avec ses partisans dans l’île était prévue le même jour. Les policiers lui ont signifié verbalement une interdiction de sortie du territoire qui, selon son avocat, n’a pas de justification.

« Il n’y a aucun document émis par un juge d’instruction qui place Me Larifou sous contrôle judiciaire », a-t-il affirmé devant les journalistes. Refusant de se plier à cette injonction de la PAF, le leader du parti Ridja a été « frappé et étranglé par 4 ou 5 agents». « Il est tombé par terre et, a perdu connaissance », ajoute son avocat qui a indiqué qu’après examen, les médecins ont constaté que le politicien a subi un « étranglement qui risquait de lui être fatal ».

Il a précisé qu’il tient le directeur de la sûreté du territoire et le ministre de la défense pour « responsables de cet acte », en leur qualité de chefs hiérarchiques de ces agents de police. Me Baco s’est, en outre, élevé contre les « fausses affirmations » du commandant de la Paf, Abalbachir- celui-ci, est cité parmi les agresseurs- qui aurait indiqué à la télévision nationale que « Larifou n’était pas agressé. Qu’il se portait bien et qu’il avait retrouvé sa famille ». « A ce que je sache la famille de Larifou ne réside pas à l’hôpital El-Maarouf où il se trouve actuellement en observation », a lancé l’avocat.

Cette affaire risque d’avoir des répercussions politiques. Fâchés après l’agression de leur chef, les membres du parti Ridja envisagent de demander aux leaders de la « Convergence nationale pour mai 2010 » de saisir les autorités insulaires de Mwali et Ngazidja, avec lesquelles ils travaillent en coordination, afin qu’elles exigent des éclaircissements sur ce dossier.

« Nous demandons qu’il n’y ait plus de signature avant que cette affaire soit clarifiée », a indiqué un membre du parti faisant allusion au document de sortie de crise qui est en cours d’élaboration par la communauté internationale et qui sera bientôt soumis aux différentes délégations impliquées dans la crise comorienne pour signature.

Faissoili Abdou

 

Opposition : fermement entre Allah et Lamramat

Le 09/06/2010

Lamamrat, envoyé de l’Union Africaine
Lamamrat, envoyé de l’Union Africaine 
Par Hashil Sambauma

 

Il est venu, ils étaient tous là. De Mitsamihuli à Bimbini. Ceux de Djando, avec le fils prodige. Il va se décider, Laaamamrraat ! (sur l’air de la Mama d’Aznavour)

 

Lamamrat, envoyé de l’Union Africaine, a repris l’avion, suspendant l’exécutif de l’Union, les exécutifs des îles, l’opposition et la délégation mohélienne aux conclusions et propositions qu’il fera pour sortir le pays de l’impasse née des interprétations divergentes de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle. Celle-ci a arrêté la fin du mandat du président Sambi au 26 mai 2010. Mais, constatant l’impossibilité d’organiser les élections dans l’immédiat, elle a instauré une période de gouvernement consensuel jusqu’à l’investiture du nouveau président. Depuis, pouvoir et opposition se disputent sur la teneur et les délais du consensus.

 

La population et les responsables politiques de Mwali (Mohéli), île à qui revient le tour d’organiser la primaire qui désignera les 3 candidats qui se disputeront le 2ème tour national, exigent que la passation de pouvoir soit fixée avant le 31 décembre 2010. Ces propositions sont attendues pour mercredi 9 juin et marquent la transformation du rôle de facilitation de la communauté internationale en médiation. Le dialogue direct ou indirect devrait reprendre sur la base des propositions de l’Union Africaine et être clos le 15 juin.

 

Militants et sympathisants de l’opposition se désolent de l’apparente impuissance de leurs partis. La Convergence 2010 qui rassemble la plupart des organisations se réclamant de l’opposition, est prise en tenaille entre les coups d’éclat unilatéraux des partis ANC de Mahamoud Mohamed, les déclarations comminatoires mais sans effet du Ridja de Said Larifou d’une part et d’autre part l’extrême prudence de partis sans moyens, pour certains sans militants, incertains de la combativité de leurs membres dans une situation économique et sociale que seus les médias gouvernementaux dépeignent comme prometteurs.

 

En dépouillant systématiquement l’exécutif de NGAZIDJA de ses moyens financiers, le gouvernement de l’Union a anéanti les capacités d’action de ses adversaires dans la capitale. Les mobilisations étaient financées par le gouvernement de Ngazidja. Seule l’ANC semble disposer d’une autonomie notable de moyens. Ibrahim Mzimba, seul député de l’opposition hors Mohéli, a rompu avec ses alliés de l’exécutif de Ngazidja, et fait cavalier seul dans une Nouvelle Opposition aux objectifs non encore perceptibles.

 

Les abattages d’arbres à 10-20 km de Moroni, pour bloquer la circulation, ne gênent que le citoyen lambda. Aucun parti ne les a d’ailleurs jamais revendiqués. Des actions coordonnées à Ngazidja et encore moins dans les 3 îles, n’ont jamais eu lieu.

 

L’opposition est unie uniquement par le refus de prolonger le mandat de Sambi et pour un gouvernement d’union préparant la tournante mohélienne. Elle n’a pas de projet commun alternatif à la gestion qu’elle dénonce. Faute d’un idéal partagé, absent des luttes sociales, l’opposition subit les inimités personnelles de ses dirigeants, chacun étant perçu comme le rival de tous les autres. Le boycott du référendum est reconnu maintenant comme une erreur fatale qui a laissé le champ libre au Président Sambi.

 

L’unilatéralisme de Mohamed Ali Said, gouverneur de Mohéli, a empêché les actions communes dans les îles. Quand à Mohamed Jaaffari, ancien député de Sima, qui par deux fois a donné la mesure de sa popularité à Anjouan et fut un moment envisagé comme fédérateur de l’opposition, sa légèreté surprend ses interlocuteurs nationaux et étrangers. Dans ces conditions l’opposition ne pèse que de par la notoriété de certains de ses chefs et les relations cultivées avec la communauté internationale.

 

A cause de sa faiblesse et malgré les frustrations et les rebuffades d’un Madeira, l’opposition est forcée de coller au près à la communauté internationale qui l’utilise en retour d’abord comme formalité, une case à cocher pour le formalisme démocratique du dialogue, et pour faire pression sur les autres protagonistes. Les vraies négociations se passent avec les institutionnels (pouvoir et exécutifs des îles) et depuis peu avec la coordination mohélienne.


Dans la situation actuelle, l’opposition s’en remet à Allah et Lamamrat et à la détermination des Mohéliens.

 

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