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La dépouille mortelle a été prise d’assaut
Le 15/06/2010
Le lieutenant-colonel Combo Ayouba |
Le lieutenant-colonel Combo Ayouba, jusqu’ici chef de corps de la Force Comorienne de défense (Fcd) au sein de l’And, a été assassiné dimanche 13 juin dernier par des inconnus aux environs de 22 heures à son domicile à Moroni.
Selon des sources officielles, Ayouba Combo aurait reçu un appel téléphonique quelques minutes avant d’être froidement abattu à bout portant devant la porte de son domicile. « L’ex-chef de corps de la Fcd semblait vouloir sortir de chez lui pour se rendre quelque part après avoir reçu ce coup de fil nocturne. C’est à partir de là qu’il a été abattu d’une dizaine de balles “, selon les mêmes sources.
Des voisins auraient entendu dans la soirée des coups de feu au domicile de l’officier situé dans le quartier de la petite Coulée au nord de la ville. La dépouille mortelle a été transportée à l’hôpital El-Marouf. Une enquête officielle a été ouverte pour déterminer les circonstances exactes de cet attentat. Tôt le matin de lundi, une vive tension était apparue à certains endroits de la ville.
L’hôpital El-Marouf, où la dépouille mortelle de cet officier a été admise, a été pris d’assaut par des centaines de jeunes gens venues rendre un dernier hommage au disparu dans des circonstances mystérieuses. Le lieutenant-colonel Combo Ayouba est né à Mirontsi dans l’île d’Anjouan.
Cet homme d’une cinquantaine d’années, était réputé au sein de l’And pour être un proche du président Sambi. Il était l’un des rares anciens membres de la Garde présidentielle formé dans les années 1980 par le mercenaire français Bob Denard, encore en activité au sein de l’armée, et à ce niveau de responsabilité. Avant le décollage de l’avion qui transportait sa dépouille, une cérémonie des honneurs militaires a eu lieu, le matin, à l’aéroport de Moroni Hahaya où tous les membres du gouvernement ont tenu à rendre un dernier hommage au lieutenant colonel en présence de membres de sa famille.
Ahmed Hassani
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Que justice soit faite
Le 15/06/2010
Abdou Hamadi, Blog Mrimdu |
Gardons les yeux ouverts, observons les hommes et condamnons les blessures infligées. Il ne faut pas baisser la garde jusqu'a ce que justice soit faite.
Pour ce gouvernement illégal au pouvoir ; Il serait extrêmement rigolo après temps d’alertes, de fondre en larme aujourd’hui devant le peuple comorien parce que le feu donne de la fumé ou parce que la cause donne son effet.
Oui chaque comorien est triste de l’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba ; mais pour ceux qui détiennent le pouvoir qu’ils sachent que la prévention est une vigilance républicaine, le manquement s’appelle tout simplement : la délinquance étatique.
Soldat Combo, syndicaliste Farouk, l`ex-préfet de Sima et les autres, que dieu vous garde au paradis ; le bloggeur Mrimdu souhaite qu'un jour la réalité de ces disparitions éclatera
Abdou Hamadi
Blog Mrimdu
Cl Combo : Le Chef de corps de l`AND a été assassiné
Le 14/06/2010
Capitaine Combo (au milieu) en 1995 |
« Ils ont retrouvé le corps de l'officier criblé d'une dizaine balles » devant sa maison, a expliqué cette source. Le colonel Combo Ayouba était "chef de corps" au sein de l'Armée nationale de développement (AND), l'armée comorienne, et l'un de ses plus haut-gradés.
Originaire de l'île d'Anjouan, considéré au sein de l'état-major plutôt comme un proche du président, il était l'un des rares anciens membres de la garde présidentielle formée dans les années 1980 par le mercenaire français Bob Denard, encore en activité au sein de l'armée, et à ce niveau de responsabilité.
Cet assassinat intervient dans un contexte de vive tension politique aux Comores, après la prolongation contestée au-delà du 26 mai dernier du mandat du président Ahmed Abdallah Sambi. La petite armée comorienne a connu ces derniers mois de gros tiraillements, se traduisant notamment par un malaise croissant entre une partie de l'état-major et le pouvoir exécutif.
Mi-mai, un accord de "réconciliation" avait été signé par le chef d'état-major de l'AND, le général Salimou Amiri, et le chef du cabinet militaire à la présidence pour "rétablir la sérénité" au sein de l'armée. L'AND compte un peu moins de 2.000 hommes, répartis au sein des Forces comoriennes de défense (FCD, 1.000), la gendarmerie (600), la garde présidentielle (100), les services de santé (60) et les écoles d'instruction.
Petit archipel de l'océan Indien, les Comores ont connu depuis l'indépendance une vingtaine de coups d'État ou tentatives supposées, menées notamment par le mercenaire Bob Denard.
Des négociations politiques, menées depuis deux mois par la communauté internationale pour fixer la date de l'élection présidentielle et les termes de la période de transition, n'ont pas abouti à ce jour, alors que le président Sambi a prolongé son mandat jusqu'à fin 2011.
AFP
Arrivée du gouvernement comorien en exil
Le 14/06/2010
La Pdte et le vice-Pdt du gouvernement de la diaspora lors de la confé |
A la suite de ce qu’il appelle « le coup d’état constitutionnel du président Sambi », le gouvernement de la diaspora comorienne est arrivé à Mamoudzou depuis la métropole samedi 12 juin. Constitué de trois mouvements, les partis JIRMA et Mwashiwa et le collectif des femmes mohéliennes, et « managé » par l’ancien ministre Djaanfar, ce gouvernement se dit légitime en raison du « vide juridique actuel ».
« Nous adressons notre soutien à maître Larifou, victime des excès d’un gouvernement incapable de maintenir la paix sociale dans les îles des Comores. La haute représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, inquiète de la situation politique, a insisté sur la nécessité d’un compromis politique et rappelle les éléments d’un processus de démocratisation qui ne peut passer que par la promotion des droits de l’homme la consolidation d’un état de droit, la bonne gestion des affaires publiques » relate Chocolat Ben Allaoui.
Les membres de ce gouvernement ne sont pas élus mais ont laissé leurs activités pour constituer ce qui doit représenter une pression sur la communauté internationale et l’Union Africaine, en décidant de provoquer une conférence de presse à Mayotte, 10 jours après celle de Saïd Larifou et alors que ce dernier a été malmené à Moroni et « dans l’impossibilité de quitter Grande Comore » selon la présidente du gouvernement de la diaspora, Binty Amina Hassanaly, et surtout quelques jours avant la date du 15 juin à laquelle le médiateur de l’Union africaine Ramtane Lamamra, doit avancer des propositions, génitrices d’un éventuel accord. C’est donc la 2ème fois que Mayotte, qui n’est pas considérée comme française par la majorité des Comoriens, sert de tremplin pour faire entendre la contestation des opposants aux présidents Sambi.
« Nous nous sommes rendus à l’ambassade des Comores à Paris pour signaler à l’ambassadeur de Sambi notre volonté de constituer un gouvernement d’union national en exil tant qu’il ne serait pas plié à la résolution de la Cour Constitutionnelle du 8 mai 2010 » explique Binty Amina Hassanaly, rajoutant qu’une conférence de presse à Moroni aurait été impossible : « nous aurions été mis en prison dès la descente de l’avion ».
Ce gouvernement doit donc se dissoudre dès qu’un accord est trouvé et compte interpeller pour cela l’Union africaine bien sûr, mais aussi l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), la Ligue arabe « pour qu’elle gèle les aides en direction des Comores », et la France qui doit « geler les relations avec l’union des Comores ».
Par A. L
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Le Colonel Combo est assassiné
Le 14/06/2010
Le Colonel Combo Ayouba |
Plusieurs témoins ont confirmé avoir entendu des balles aux alentours de 22h (heure locale) à Moroni .Déjà, la capitale est envahie par des militaires qui sont en état d'alerte.
Cet assassinat intervient à un moment de tension politique qui prévaut dans le pays depuis que Sambi ait décidé de prolonger de 18 mois son mandat qui est arrivé à terme le 26 mai dernier. Le président Sambi qui doutait d'une intervention militaire qui pourrait le renverser s'est réfugié depuis une semaine à Anjouan.
L'élimination de ce haut officier confirme également les dissensions et le climat tendu qui règnent au sein de l'état-major. Combo est le dernier officier parmi les compagnons du mercenaire français, Bob Denard qui était toujours en service.
L'Etat comorien est effectivement en danger comme l'a souligné Dr Mahmou Ibrahime dans son analyse sur la situation aux Comores.
Ianjouanpresid
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Nous tous attristés de cette sale operation qui risque de faire reculer notr petit etat aux enfers du sepratisme. et nos politiques doivent assumer les conseuances lourdes de ce massacre en premier lieu le presindent ahmed badallah mohamed sambi, et les autres car on a jamais revé que la fin de ce pouvoir finira par la perte d'un des enfants bien util de notre nation. la terre se sera facile tu es victime des mauvas politiques.