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Bois de rose : Saisie de 300 tonnes aux Comores
Le 22/06/2010
Un bateau immatriculé Soavina III a été réquisitionné par les autorités comoriennes, le week-end dernier, transportant à son bord près de 300 tonnes de bois de rose dans 15 containers. Une délégation gouvernementale conduite par le premier ministre, Albert Camille Vital, effectuera une descente sur le terrain à partir de ce jour en vue de procéder au rapatriement des bois saisis.
La gendarmerie comorienne a procédé à la saisie des 15 containers contenant au total 1.107 rondins de bois de rose, à bord d'un bateau immatriculé 5-RWN-Soavina III dont la présence douteuse a déjà été constatée par les autorités de la région d'Analanjirofo, les forces de l'ordre et la direction de Madagascar national parks, le mercredi 2 juin dernier vers 5 heures, dans la zone protégée du parc marin Nosy Antafana, commune Sahasoa, district de Mananara-Nord. Une poursuite a été organisée par les éléments de la Task force et de l'organe mixte de conception de la région, le même jour, mais le bateau a déjà pris le large vers 16 heures avant leur intervention.
En fait, le commandant de bord du bateau qui a été arrêté par la gendarmerie comorienne, n'a pas voulu accoster au port d'Anjouan. Une situation qui a favorisé les autorités sur place à interpeller le bateau et saisir les containers à bord. Informée sur cette opération, une délégation gouvernementale composée de sept personnes incluant le ministre de l'Environnement et des forêts et celui des Finances et du budget effectuera une descente aux Comores, à partir de ce jour, en vue de régler la situation. L'objectif est de finaliser les procédures relatives au rapatriement des bois de rose.
Cette initiative du gouvernement de la Transition arrive à point nommé car il s'agit de la concrétisation de la gouvernance forestière qui a fait l'objet d'une discussion, le jeudi 17 juin dernier, à Ambatobe. L'assainissement de la filière bois de rose continue et l'application du cadre légal relatif à la gestion des ressources forestières est actuellement de mise. Quoi qu'il en soit, il reste encore beaucoup à faire tant que le réseau des trafiquants n'est pas démantelé et que la loi en vigueur n'est pas appliquée en bonne et due forme.
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Sambi a remanié le Gouvernement
Le 22/06/2010
AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI |
DECRET N° 10 - 66 / PR Relatif au Gouvernement de l’Union des Comores.
LE PRESIDENT DE L’UNION,
VU la Constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001, VU la loi référendaire portant révision de la Constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001, promulguée par le décret N° 09-066/PR du 23 mai 2009 ; VU l’arrêt de la Cour Constitutionnelle N° 10-05/CC du 08 mai 2010, notamment en son article 4 ; VU l’accord pour la gestion de la période intérimaire signé à Beït-Salam le 16 juin 2010 ;
D E C R E T E :
ARTICLE 1er : Les Vice-Présidents de l’Union sont chargés respectivement des fonctions et Ministères ci-après cités :
1.1 Vice-Président, chargé du Ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Environnement, de l’Energie et de l’Artisanat, Monsieur IDI NADHOIM
1.2 Vice-Président, chargé du Ministère de l’Aménagement du Territoire, des Infrastructures, de l’Urbanisme et de l’Habitat, Dr IKILILOU DHOININE
ARTICLE 2 : Sont nommés Ministres, membres du Gouvernement de l’Union des Comores, les personnes dont les noms suivent :
Monsieur ABDOURAHAMANE Ben CHEIKH ACHIRAF Ministre d’Etat, chargé des élections (Représentant du Gouvernorat de l`Ile de Mohéli)
Me Fahmi SAID IBRAHIM Ministre des Relations Extérieures et de la Coopération, chargé de la Diaspora, de la Francophonie et du Monde arabe
Monsieur Mohamed BACAR DOSSAR Ministre des Finances, du Budget et des Investissements
Monsieur Ibrahima MHOUMADI SIDI Ministre de la Défense, de l’Intérieur et de l’Information
Monsieur MOUSSA ABDEREMANE Ministre de l’Industrie, du Travail, de l’Emploi et de l’Entreprenariat féminin (Représentant du Gouvernorat de l`Ile de Ngazidja)
Monsieur Djaffar MOHAMED AHMED MANSOIB Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, de l’Administration Pénitentiaire et des Affaires Islamiques, Chargé des Relations avec le Parlement
Monsieur Fouad MOHADJI Ministre de l’Education Nationale, de la Recherche, de la Culture et des Arts
Dr Sounhadj ATTOUMANE Ministre de la Santé, de la Solidarité et de la Promotion du Genre, Porte parole du Gouvernement
Monsieur Djazila SAENDOU Ministre de la Fonction Publique, des Réformes Administratives et Institutionnelles, de la Décentralisation et des Droits de l’Homme
Monsieur Hodhoaer INZOUDDINE Ministre des Postes et Télécommunications, de la Communication et de la Promotion des Nouvelles Technologies de l’Information
ARTICLE 3 : Le présent décret sera enregistré, publié au Journal Officiel de l’Union des Comores et communiqué partout où besoin sera.
AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI
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Nomination des Ministres rattachés à la Présidence de l’Union des Comores
Le 22/06/2010
MZE CHEI Oubeidi, chargé de l’Economie et du Commerce Extérieur |
DECRET N° 10-067/PR Portant nomination des Ministres rattachés à la Présidence de l’Union des Comores.
LE PRESIDENT DE L’UNION,
VU la Constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001, VU la loi référendaire portant révision de la Constitution de l’Union des Comores du 23 décembre 2001, promulguée par le décret N° 09-066/PR du 23 mai 2009 ; VU l’arrêt de la Cour Constitutionnelle N° 10-05/CC du 08 mai 2010, notamment en son article 4 ; VU l’accord pour la gestion de la période intérimaire signé à Beït Salam le 16 juin 2010 ;
D E C R E T E :
ARTICLE 1er : Sont nommés Ministres, rattachés à la Présidence de l’Union des Comores, les personnes dont les noms suivent :
Monsieur MZE CHEI Oubeidi Ministre rattaché à la Présidence, chargé de l’Economie et du Commerce Extérieur,
Monsieur Hassani ASSOUMANI Ministre rattaché à la Présidence, chargé des Transports et du Tourisme,
ARTICLE 2 : Le présent décret sera enregistré, publié au Journal Officiel de l’Union des Comores et communiqué partout où besoin sera.
AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI
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Amoros est nommé Conseiller Technique et non Entraîneur des Comores
Le 22/06/2010
Manuel Amoros, Conseiller Technique de l’équipe comorienne |
L’ancien défenseur de l’Olympique de Marseille va devoir dans son nouveau poste au sein du staff national d’apporter sa plus grande expérience du domaine. Contrairement à ce qu’on pouvait lire sur les sites Internet officiel de l’OM et même dans nos colonnes (Bangwenet), Amoros âgés de 48 ans ne dirigera pas les Coelacanthes.
Notre équipe nationale est toujours sous les commandes de Mohamed Chamité Abdérémane, en poste depuis fin 2008. Nommé Entraîneur et Sélectionneur. Dans un communiqué signé, la semaine passée, par Fayssoil Moussa, chargé de communication de la Fédération Comorienne de Football (FCF), il précise que Manuel Amoros est nommé conseiller technique de l’équipe nationale.
Il permettra aussi à la FCF d’inspecter les joueurs d’origine comorienne qui se trouvent à l’extérieur de nouer des relations professionnelles avec l’équipe nationale. Essayer aussi de trouver des sponsors au plus vite possible en vue d’aborder les compétitions avec des partenaires sures et dignes.
Il a toutes fois la charge organisationnelle des activités des Coelacanthes. Le nouveau conseiller devra dès lors se mettre en service pour les préparatifs du premier match des éliminatoires du groupe 3 de la Coupe d’Afrique Organe 2012. Les Comores feront un déplacement entre le 3 au 5 septembre à Lusaka, pour affronter la Zambie.
Manuel Amoros sera à Moroni des le début du mois de juillet.
Bangwenet
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Sambi promet 5 millions fc à celui qui permettra d'arrêter les assassins de Combo
Le 22/06/2010
Le chef de l’Etat comorien, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi |
Il a également soutenu que son adhésion à ce texte est dicté par le souci de préserver « l’unité nationale, la paix et la stabilité et permettre le développement du pays grâce aux mannes financières qui sont en voie d’être injectées par nos partenaires et investisseurs extérieures ». Le chef de l’Etat a poursuivi dans la même foulée qu’il est « prêt à payer n’importe quel prix pour préserver ces acquis » craignant que « certains pourraient profiter du fait que nous ayons refusé de signer pour créer des troubles dans le pays ».
Pour rappel, ce document signé la semaine dernière a fixé le 7 novembre et 26 décembre prochain pour l’organisation des prochaines élections du président de l’Union et des gouverneurs des îles. Docteur Mouhtar Ahmed Charif qui a pris la parole avant le président Sambi s’est livré à un sévère réquisitoire à l’encontre de cet accord élaboré par la communauté internationale à la tête de l’Union africaine.
Selon, cet ancien chef de la diplomatie comorienne cet accord n’est qu’une « chausse-trappe tendue au chef de l’Etat ainsi qu’au pays ». « On se demande sur quels points se sont basés les membres de la communauté internationale pour décider la tenue des élections en novembre et décembre 2010 », a soulevé Mouhtar Ahmed Charif indiquant que cet « accord a violé notre constitution » qui a plaidé pour un changement des diplomates chargés du dossier comorien qui vont travailler avec nous d’une manière impartiale et objective ».
L’assassinat du lieutenant-colonel Combo Ayouba, fut le deuxième point évoqué lors de cette rencontre entre le chef de l’Etat et les notables. Ces derniers qui seraient les initiateurs de ce rassemblement voudraient, en fait, « présenter au chef de l’Etat les condoléances du peuple comorien » suite à l’assassinat de ce haut gradé de l’armée comorienne. « Nous demandons que les auteurs de cet acte soient attrapés pour répondre de leurs faits devant la justice », a réclamé Mouhtar Ahmed Charif.
Le président Sambi a, pour sa part, appelé « toutes les forces de défense du pays à mettre tout en œuvre afin d’appréhender les auteurs de cet acte ignoble ». Commentant cet assassinat, le chef de l’Etat a estimé que « ceux qui ont fait du lieutenant-colonel un martyr voudraient, en fait, plonger le pays dans la zizanie ». Sambi a ainsi promis la rondelette somme de « 5 millions Kmf à toute personne qui fournira des informations susceptibles de mettre la main sur les assassins du lieutenant colonel Combo ». Une offre qui vise, sans doute, à accélérer la recherche des auteurs de cet acte qui a mis tout le pays en émoi.
Ce rassemblement tenu hier au palais du peuple de Hamramba rappelle un autre organisé, le 1er mai dernier, sur le même lieu et pratiquement avec les mêmes personnes. C’était lorsque le chef de l’Etat annonçait l’arriver des 20 millions de dollars offerts par l’émir de Qatar pour payer les six mois d’arriérés de salaires et de pension des fonctionnaires et retraités comoriens. C’était aussi, au lendemain, de l’échec du premier round du dialogue inter-comorien encouragé par l’union africaine. Le président Sambi avait, alors, appelé « les Comoriens à défendre leurs acquis »…
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