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Sambi : « Je demande le respect du principe de 5 ans »

Le 23/06/2010

Ahmed Abdallah Sambi, président de l'Union des Comores
Ahmed Abdallah Sambi, président de l'Union des Comores 
Ahmed Abdallah Sambi, président de l'Union des Comores, explique l'intérêt du rapprochement de son pays avec le monde arabe, l'invitant à développer les investissements et à fournir plus d'aides.

Al-Ahram Hebdo : Un rapprochement s'est produit ces dernières années entre les îles Comores et les pays arabes aux niveaux politique et économique. Quelle a été votre vision concernant ce fait ?

Ahmed Abdallah Sambi : Les Comores sont un membre de la Ligue arabe. Il fallait donc que je m'intéresse au monde arabe. En plus, je suis convaincu que l'avenir de ces îles est dans le monde arabe. Contre certains politiciens, je dis souvent qu'à l'heure actuelle, on n'a pas besoin d'aller à la lune. On a juste besoin de développer le système éducatif et de santé dans le pays et de quelques projets, surtout dans le domaine de l'infrastructure. En plus, la technologie existe dans le monde arabe, pourquoi faut-il aller la chercher plus loin ? C'est pourquoi j'ai déployé de grands efforts et je résiste aux forces qui œuvrent contre ce rapprochement.

— Quelles sont les potentialités de développement des Comores ?

— Les Comores peuvent devenir un pont entre les pays arabes et africains. C'est un beau pays, selon tous ses visiteurs, et les gens sont très gentils. Je ne sais pas s'il y a un autre pays du monde qui dispose d’une si grande sécurité. Les pays développés ont des problèmes dans ce domaine. Aux Comores, une femme étrangère peut sortir seule le soir et se balader dans les rues des Comores sans être exposée au moindre danger. Ce pays a donc un avenir. C'est un pays touristique et à qui Dieu a octroyé des biens qui ne sont pas encore totalement exploités, comme par exemple la richesse en poissons. On se baigne dans l'océan Indien mais on ne l'a pas toujours bien exploité, les citoyens pêchent selon la méthode de leurs ancêtres. Il est vrai que, de temps en temps, il est frappé par des émeutes qui affectent sa stabilité politique, ce qui provoque l'hésitation des investisseurs à venir, mais on essaye de répandre la conscience politique. Je crois personnellement que les Comores ont un futur prometteur, surtout que les Arabes ont commencé à les découvrir de plus en plus. Il y a pas longtemps, elles étaient méconnues, mais elles commencent à acquérir une bonne réputation et beaucoup d'Arabes viennent les visiter. C'est un trésor qui nécessite que les gens viennent découvrir. J'invite les Arabes à venir les découvrir.

— Certains opposants vous accusent de ne pas avoir déployé suffisamment d'efforts pour développer ce pays, qu'en pensez-vous ?

— Il y a un vrai développement depuis que nous sommes arrivés au pouvoir. Depuis l'indépendance, l'Etat dépendait d'une seule banque, maintenant, trois autres ont ouvert. On a payé une grande partie de nos dettes extérieures et on s'intéresse plus à la culture comorienne. Peut-être aussi que le succès de la conférence de Doha et l'intérêt croissant des pays arabes envers les Comores n'ont pas été du goût de certains, surtout nos frères et citoyens, qui ont été trop influencés par la culture occidentale. Peut-être que tout cela a provoqué ce qu'on peut nommer une turbulence politique.

— Ce rapprochement du monde arabe n'a-t-il pas influencé les relations comoriennes avec des pays comme la France ?

— La France est et restera un pays ami pour plusieurs raisons. D'abord, la France a occupé les Comores pour environ 150 ans. La culture française est omniprésente en plus de l'existence d'une grande diaspora comorienne en France. Les gouvernements français nous aident. On espère que ces aides seront plus importantes.

— Israël a proposé plusieurs fois des aides aux Comores. Quelles sont vos relations avec cet Etat ?

— Je n'ai pas caché cette offre des Israéliens. J'ai mentionné cette aide dans une session fermée avec les leaders arabes et dans les médias. Je croyais que les pays arabes, lorsqu'ils entendraient cela, allaient nous aider plus, car un autre président pourra accepter à l'avenir.

— La normalisation avec Israël n'est donc pas tout à fait rejetée ...

— Tant que je suis président des Comores, il n'y aura pas de normalisation avec Israël.
Vous savez que l'intérêt d'Israël pour les Comores n'est pas naissant, il remonte au temps du président Mohamed Djohar. Il a essayé et le président allait approuver et signer des accords. Mais l'opinion publique comorienne est contre.

Je vous le répète, sous ma présidence, vous n'entendrez jamais que les Comores maintiennent des relations diplomatiques avec Israël. Aucun pas allant à l'encontre de la politique de la Ligue arabe sera pris dans ce sens.

— Cet intérêt que les Arabes commencent à prêter aux Comores est expliqué par certains comme une conséquence de l'intérêt israélien aux Comores. Qu'en dites-vous ?

— Je l'espère, comme j'ai déjà dit, je souhaite que les pays arabes s'intéressent de plus en plus aux Comores. Le peuple comorien est musulman et arabe. Il n'est pas un défaut d'être pauvre, mais de rester pauvre. Le problème est que nous sommes toujours pauvres alors que nous sommes arabes.

— Il semble alors que vous espérez plus des pays arabes ...

— Tout ce que j'espère est que les Arabes viendront investir dans ce pays pour qu'ils en profitent eux aussi.

Je ne demande pas l'aumône. Il existe beaucoup d'opportunités dans le secteur du tourisme, des hôtels pourront être construits, des sociétés d'aviation peuvent œuvrer. Il existe un trésor qui a besoin d'être exploité. En plus, en tant qu'Etat, on a besoin de plus de soutien politique des Arabes en plus du soutien économique. J'espère que les pays arabes s'intéresseront plus à la question de Mayotte pour qu'on puisse la récupérer, mais également j'espère qu'on pourra se mettre d'accord avec les Français. Ce sont des amis et je ne veux pas provoquer de conflit politique avec la France. Malgré le problème de Mayotte auquel j'espère trouver une solution, je ne crois pas que la France est un pays ennemi.

— La représentation diplomatique arabe est presqu'inexistante aux Comores. Comment l'expliquez-vous ?

— Actuellement, il n'y a que la Libye qui a une ambassade aux Comores, et il y a trois ans, la Ligue arabe a ouvert une ambassade ici, ce qui est un signe d'un grand intérêt. Certains pays arabes se sont dits prêts à avoir des représentations diplomatiques permanentes aux Comores, tels Qatar, le Koweït et Oman, et j'espère qu'il y en aura plus, car si des yeux arabes étaient présents aux Comores, je crois que certaines puissances n'auraient pas pu en manipuler le destin. L'absence de la diplomatie arabe se reflète négativement. J'espère que la présence diplomatique arabe deviendra plus forte, et cela aidera, j'en suis sûr, à instaurer la stabilité dans le pays.

— Les Comores se définissent comme un pays arabe. Pourtant, la majorité des citoyens ne parlent pas l'arabe. N'est-ce pas contradictoire ?

— Le problème de la langue existe toujours, mais il y a des efforts personnels que les Comoriens, qui ont étudié dans des universités arabes, déploient. Certains d'entre eux, lorsqu'ils rentrent aux Comores, ouvrent une école. Mais jusqu'aujourd'hui, il n'y a aucun institut officiel qui se charge de l'arabisation. Je sais que dans les pays arabes du Maghreb, la langue arabe était faible il y a 40 ou 30 ans. En fait, jusqu'à maintenant, il existe des Algériens et des Marocains qui ne parlent pas l'arabe. Les Comoriens aimaient et aiment toujours la langue arabe.

— Il existe une forte présence iranienne aux Comores, alors que des différends opposent certains pays arabes à l'Iran. Comment pouvez-vous maintenir l'équilibre ?

— Parfois, ça m'étonne lorsque les médias arabes spécialement s'intéressent à cette question. C'est de la publicité gratuite pour l'Iran. Dans notre situation actuelle avec le niveau de pauvreté duquel on souffre, on ne peut pas rejeter une main qui nous est tendue. Il n'y a que deux organisations humanitaires iraniennes aux Comores qui ont ouvert quelques écoles pour apprendre à nos enfants la menuiserie, l'électricité et l'informatique. Est-ce qu'on refuse cela ? Le Croissant-Rouge iranien a amené des médecins et des médicaments qu'il vend à des prix bon marché pour aider les citoyens. L'Iran n'a ni grande influence ni interférence dans la politique comorienne. C'est de la publicité gratuite. Peut-être que ceux qui la propagent veulent léser l'Iran, mais j'espère que l'Iran nous aidera plus. Vous savez qu'aux Comores, il y a des villages qui n'ont aucune école, d'autres où les enfants n'étudient que 4 mois par an au lieu de 9 ou 3 heures par jour seulement, car il n'y a pas suffisamment de classe. On ne peut pas refuser un pays qui vient nous aider à développer notre système éducatif. C'est vrais que j'ai passé un temps en Iran, mais j'ai surtout fait mes études à l'Université islamique en Arabie saoudite, mais les médias s'intéressent à mon petit séjour en Iran et négligent les années que j'ai passées en Arabie saoudite.

— Au niveau interne, on vous accuse de vouloir rester plus longtemps au pouvoir. Quelle est votre réponse ?

— En ce qui concerne le prolongement de mon mandat, je n'ai pas fait ce que d'autres présidents font. Je n'ai pas demandé un nouveau mandat. Mon but était d'harmoniser les élections, mais cela nécessitait l'unification des mandats au niveau de l'Union de la République et des gouverneurs des îles. Ainsi, mon mandat sera prolongé pour une seule année, ce qui prouve que je ne voulais pas prolonger mon mandat pour simplement rester au pouvoir.

En tout cas, c'est normal que des différends surgissent avec les élections. Mais je suis sûr que la majorité des Comoriens sont en faveur des réformes constitutionnelles qu'on a entreprises. Ce que j'espère est d'instaurer la stabilité politique dans le pays. J'espère aussi que la classe politique ainsi que nos frères dans les pays arabes sauront que tout ce qui se passe est le résultat de pratiques démocratiques.

On a essayé de faire du pays un pays d'institutions. On est destiné à procéder à des élections toutes les années entre 2006 et 2019, à l'exception de 2011, selon le système politique adopté. Ce qui est impossible pour un pays pauvre. Ainsi, j'ai décidé de changer certains articles constitutionnels pour l'harmonisation des élections au niveau des îles et du gouvernement central. Je ne pouvais simplement pas émettre de décret présidentiel, il fallait prendre l'avis du peuple et on a organisé un référendum. Plus que 90 % du peuple a été d'accord pour ce changement. Si vous voulez mon avis, notre orientation vers le monde arabe a dérangé certains gens.


— Etant donné votre intérêt à préserver l'union du pays, serait-il possible que vous acceptiez de réduire le mandat de votre gouvernement intérimaire ?

— En principe, j'accepte bien que le Congrès ait précisé novembre 2011, et j'attends les propositions de la communauté internationale.

— Pourquoi prolonger le mandat du gouvernement intérimaire jusqu'à fin 2011, sachant que l'harmonisation ne pourra pas avoir lieu avant cette date ?

— Le mandat du gouverneur d'Anjouan devrait se terminer en 2013. Le Congrès a choisi cette date comme solution moyenne pour ne pas trop léser les gouverneurs des îles dont le mandat ne serait pas fini. Mais vu que je tiens à l'union du pays, je suis prêt à raccourcir cette période, mais je demande le respect du principe de 5 ans, un mandat qui est devenu une loi de l'Etat comorien.



Marwa Hussein

Al-Ahram Hebdo

 

Contre l'Abominable

Le 23/06/2010

Les nouveaux barons du regime Sambi : Oubeidi et Barwane
Les nouveaux barons du regime Sambi : Oubeidi et Barwane 
L`Edito 

 

En quelques mots, je vous résume la façon dont je vois le monde. Au fait, que dirait le Petit Prince de St Exupéry, aujourd'hui, en regardant notre planète ? Et Zadig, de Voltaire, s'il visitait notre si joli joli pays ?

 

Le pays souffre. Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent; ce sont ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front, ceux qui d'un haut destin gravissent l'âpre cime, ceux qui marchent pensifs, épris d'un but sublime, ayant devant les yeux sans cesse, nuit et jour, ou quelque saint labeur ou quelque grand amour. Les comoriens vivent un cauchemar sans précédent.

 

L`envie de crier et de dénoncer l`injustice y demeure toujours. Citoyens ! Le pays est en danger et mal occupé. Dénaturé, piétiné et avilie.  

 

Notre pays est squatté par une horde d`hommes, sans cultures ni scrupules, prêts à tout pour le pouvoir et pour l'argent, même à détruire l'identité, ses valeurs, ses idéaux, son originalité, son indépendance !

 

Boum ! L`équipe gouvernementale de Sambi est bien métissée. Donc, des hommes de pouvoir, rien que le pouvoir. Argent, individualisme, égoïsme, matérialisme, mesquinerie, tout y est : Une équipe à l'image de l`Union des Comores, pas l`union sacrée et valeureuse, respectée dans le monde, mais la sambienne, modèle nouveau d`incompétence et d`infamie.  Sambi a rallongé son équipe, conformément à l’accord sur la gestion de la période intérimaire, signé le 16 juin dernier. ABDOURAHAMANE Ben CHEIKH ACHIRAF est-il capable d`affronter l`armada de Beit-Salam lors des élections ? Que le bon Dieu lui bénisse !

 

Ils sont toujours notables là où ils se trouvent. Sidi, Oubeidi, Barwane. Des noms qui claquent comme des ouragans. Elégants, souriants, ils sont loin de ce que nous imaginons d`eux. Beaucoup les surnomment, les hommes sans foi ni loi. D`autres préfèrent les titiller sans caresse ni bisou ni coucou.   

 

Ancien animateur du courant CRCien, Ibrahima Mhoumadi Sidi, intellectuel rompu aux rouages du parti politique de l`ancien président de l`Union, Azali Assoumani, semble de plus en plus jouer pour sa propre mesquinerie. Et n'exclut rien pour bafouer encore une fois, les valeurs fraternelles.

 

Bon, bref, cette équipe là, en tous cas, à défaut de nous faire rire, a bien fait rire l'Etranger. Les ONG, les instances internationales. Comme Sambi, d'ailleurs, risée de tous. Celui qui attendait avec ferveur le prix Ibrahim Mo Foundation (Le Prix Ibrahim distingue le leadership d’excellence en Afrique. Ce prix est décerné à un ancien chef d’État ou de gouvernement africain, élu démocratiquement, dont le mandat s’est déroulé dans le respect des échéances définies par la constitution nationale) et qui sera recalé sans salut est à bout. Mais ça, on ne le lit qu'en dehors de notre frontière. Il faut dire que l`Union des Comores est lanterne rouge (hé hé du rouge, mais pas celui qu'on voudrait) de la région en matière d'information... 

 

Que sont devenues les valeurs inscrites dans notre Histoire ? Le Président, au lieu de représenter tous les citoyens, les stigmatise ou les dresse les uns contre les autres, en privilégiant les affairistes sans vergogne. L`hospitalité qui faisait la fierté de ce petit pays est piétinée à chaque instant,  au profit du sauvage modèle chiite qui communautarise, ghettoïse, sépare, divise, cloisonne, et au profit d'une caste arrogante et raciste (disons les choses a haute voix). 

 

Fahami aux commandes de la diplomatie. Quelle horreur ! Alerte, citoyens. Le prestige des Comores est malmené, notre rayonnement sur la scène internationale est du passé, et l'on se gausse partout de notre pays livré à une clique de nouveaux bipèdes se croyant tout permis, même de piétiner l'héritage, les traditions, les valeurs de l`archipel, même de saccager tous les idéaux de notre pays ! 

 

Le bon goût a fait place au luxe le plus tapageur, le plus vulgaire, le plus arrogant, et la canaille d'arrivistes gaspille les valeurs humaines.  

 

Notre démocratie se mue en ploutocratie tyrannique, totalitaire, voyant en chacun de nous des ennemis à surveiller, à interpeller, à museler, à contrôler, à parquer, pour complaire à un Nouvel Ordre Monstrueux prélude à une dictature des Grandes Epoques.

 

Jusqu'à quand allons-nous tolérer l'infâme qui prive notre pays de sa souveraineté, jusqu'à quand allons-nous supporter de voir notre pays liquidé, jusque dans ses territoires, ses terres ? Avec Sambi, Mayotte est partie.

 

Accepterons-nous même que notre Armée, au service de la Nation, devienne un ramassis de mercenaires vendus aux plus offrants, prêts à tirer sur les citoyens qui ne se résignent pas à voir leur pays meurtri, dénaturé, détruit, liquidé, accepterons-nous de voir nos gendarmes ou notre police remplacés par des individus payés au rendement pour terroriser la population et l'asservir aux appétits carnassiers d'une mafia sans scrupules ?  Qui a tué le Lieutenant-Colonel Combo Ayouba ?  Ce n`est pas moi, c`est la souris !

 

Citoyens ! L'heure est grave ! Qui se lèvera parmi nous pour libérer le pays, qui fera entendre haut et fort la voix de la liberté ? Il est temps de briser le joug infâme qui l'emprisonne, qui l'étouffe,  il est temps de réagir contre la racaille qui se croit tout permis avec une arrogance à nulle autre pareille, il est temps de dire non à l'intolérable, il est temps de briser les chaînes de l'oppresseur chaque jour plus exigeant et plus hardi.

 

Demain, il sera trop tard, notre pays ne sera plus un coin de paradis, mais une République bananière, servile et sans âme. Le successeur de Sambi aura du boulot sur la planche.

 

Allons, citoyens, prenons les armes de la pensée et de la créativité, revêtons-nous de courage,  aux actes ! Unissons-nous tous pour mettre fin à la tyrannie, saisissons notre victoire, exigeons le départ des usurpateurs ! Qui a tué le syndicaliste Farouk Mohamed ? Ce n`est pas moi, c`est l`autre.

 

En avant, tous unis contre l'Abominable qui a entrepris de broyer nos vies ! Prenons nous-mêmes en mains.  Ecrivons ensemble une grande page d'Histoire ! A nous la victoire !

 

Zadig doit se demander ce que les terriens font. Et le Petit Prince doit verser de tristes larmes en nous regardant vivre, en voyant toutes ces marées noires, si noires...

 

Bon sang, qui hurlera avant qu'il ne soit trop tard, avant que les apprentis-sorciers aux commandes n'aient allumé la mèche fatale ?  Au secours a Mohéli, a la Coulée de Lave de Ngazidja, et même a Anjouan, l`ile royale. La patrie des Droits de l'Homme, sous la férule de la horde sauvage et grotesque qui se pavane jusque dans le Palais de Beit-Salam, les tue les uns après les autres.

 

Voilà, nous avons une équipe à l'image de ce que Sambi fait de notre pays. Dois-je épiloguer ? Pas la peine d'user de la salive pour ce qui n'en vaut pas la peine.

 

Bangwenet

L`Edito de la semaine

 

Réaction suite au discours du Dr Mouhtar Ahmed Charif

Le 23/06/2010

 
L'ancien ministre Mouhtar Ahmed Charif s'est livré à une critique systématique de la communauté internationale qu'il a accusé d'avoir imposé l'Accord sur la gestion de la période intérimaire aux parties comoriennes, comme si notre pays n'était pas encore indépendant.

 

Il a appelé le président Sambi à s'en tenir à la décision du Congrès ayant fixé la date relative à l'harmonisation des élections en 2011. Charif a, en outre, demandé que l'Envoyé spécial de l'Union Africaine soit relevé de ses fonctions, voire expulsé des Comores. "Un diplomate qui dépasse quatre ans dans un pays développe des liens de complicité" a-t-il dit. Il a salué le courage du chef de l'Etat sur la question de Mayotte en ajoutant que, de par ses prises de position sur le sujet, la France chercherait à le déstabiliser. Voilà en résumé le discours de cet ancien chef de la diplomatie comorienne. Ce discours est inquiétant et n'honore pas son auteur pour plusieurs raisons.

1 - Cet Accord, aussi mauvais qu'il puisse être, est le consensus trouvé entre les parties comoriennes pour résoudre la crise politique qui a failli désagréger le pays et le renvoyer à des pages sombres de son histoire. Un accord n'est jamais bon, ni mauvais, l'essentiel est que ses signataires y adhèrent et acceptent de le mettre en œuvre.

2 - La communauté internationale ne méritait pas des critiques aussi acerbes de sa part. Car, tous les bons résultats dont le président Sambi peut aujourd'hui se prévaloir ne le seraient jamais si cette communauté internationale n'était pas là, à commencer par le débarquement militaire de 2008 à Anjouan. Aujourd'hui, le régime en place se félicite d'avoir réussi un programme de financement avec le FMI. Les Comores ne peuvent se passer de la communauté internationale. Et c'est triste de devoir dire cela à un ancien ministre des Affaires étrangères.

3 - La décision du Congrès qu'il brandit comme un trophée a été invalidée par l'arrêt de la cour constitutionnelle, qui fait état de l'ouverture d'une période intérimaire depuis le 26 mai et de la possibilité de raccourcir le délai fixé par le Congrès, ramené aujourd'hui à six mois au lieu de 12.

4- La volonté des séides du régime ne vaut rien à côté de la nécessité de préserver l'unité nationale. Cette unité était en danger avec les drapeaux étrangers hissés à Mohéli et la détermination des Mohéliens ç quitter le nouvel ensemble comorien en demandant une confédération d'Etats indépendants.

5 - C'est bien de féliciter le président Samb pour son courage sur la question de Mayotte, mais on aimerait bien savoir ce qu'a fait le chef de la diplomatie comorienne sous Taki (donc lui-même) sur le même sujet. Pour rappel, Mouhtar Ahmed Charfi a représenté plus de cinq fois les Comores aux Nations unies.

6- Je félicite le président Sambi pour la clarté de ses réponses; il n'a pas hésité à qualifier les interpellations de Charif de "questions très dangereuses". L'ancien ministre appréciera.

7- Je regrette qu'alors que le pays est entrain de sortir de la crise, il se trouve encore des gens, animés par leurs seuls intérêts personnels, pour mettre les bâtons dans les roues. Trop, c'est trop !

Ahmed Ali Ismaël
Moroni – Comores

 

Sambi a élargi et rallongé son équipe

Le 23/06/2010

Ahmed Abdallah Mohamed Sambi
Ahmed Abdallah Mohamed Sambi 
Conformément à l’accord sur la gestion de la période intérimaire, signé le 16 juin dernier, le président de la république vient de former hier lundi un nouveau gouvernement central, au sein duquel sont désormais représentés les trois exécutifs des îles.

 

Il faut remarquer que par rapport à la précédente équipe, ce nouveau gouvernement compte deux ministres de plus, non compris les deux vice-présidents qui conservent leurs départements respectifs.

 

Mais la principale nouveauté réside sans doute dans la création de deux ministères « rattachés à la présidence de l’Union », par décret pris le même jour. Il s’agit en fait d’une reconduction subtile et tactique de deux membres de l’équipe formée le 26 mai dernier, à savoir Monsieur MZE CHEI Oubeidi nommé Ministre rattaché à la Présidence, chargé de l’Economie et du Commerce Extérieur, et de Monsieur Hassani ASSOUMANI, Ministre rattaché à la Présidence, chargé des Transports et du Tourisme.

Ce qui porte l’effectif gouvernemental à 14 membres, dont la grande majorité se reconnait de la mouvance présidentielle. Ce gouvernement de transition aura la tache essentielle d’organiser les prochaines élections du président de l’Union et des gouverneurs des îles, suivant le calendrier consensuel arrêté par l’ensemble des parties comoriennes signataires de l’accord, sous les auspices de la communauté internationale.

L’on attend dors et déjà la mise en place du comité de suivi, qui sera l’organe politique de supervision du processus censé conduire à l’élection du successeur d’Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, dans le respect du sacro-saint principe de la présidence tournante, dont le tour échoit dès le 26 mai 2010 à l’île de Mwali, après Ngazidja (2002-2006) et Ndzouani (2006-2010).

Sauf incident imprévisible, le nom du mohélien qui aura la lourde charge de présider aux destinées des comoriens devrait être connu dans la nuit du 26 décembre 2010, date des élections générales, après les primaires fixées au 7 novembre. Mais d’ici là beaucoup reste à faire, notamment la révision des listes électorale, l’installation des différentes commissions électorales, ainsi que la mobilisation des fonds nécessaires…

El-Had Said Omar

 

A Dieu mouvance présidentielle ! Poussière tu étais, poussière, tu deviendras !

Le 23/06/2010

Abdou Hamadi, Blog Mrimdu
Abdou Hamadi, Blog Mrimdu 
Réponse psychologique d'Ahmad Abdallah Sambi au docteur Mouhtar Ahmed Charif (21/06/2010) au palais du peuple de Moroni. Je vous rappelle le message du docteur Mouhtar : (Sambi doit mettre à la poubelle l'accord du 16 juin 2010).


Pour Sambi : vous proches collaborateurs, vous m'avez poussé au point de non-retour, vous avez creusé ma tombe, « J'ai porté plainte devant Dieu car j'ai subi des traitrises ».

Quand vous m'avez choisi Président, je n'avais aucun contrat avec qui que ce soit.

Les professionnelles de la psychologie quand ils défendent entre autres les personnes aisées, ou encore quand ils analysent la crise d'adolescence ou de maturescence ; le cadre familial et les rôles des proches collaborateurs sont affirmés, gage de bonne insertion sociale et professionnelle. Le contraire est aussi valide. C'est ainsi que l'adage nous dit « Dis moi quelle famille tu as, je te dirais quelle société tu auras ».

Abdallah Sambi se fait élire en 2006, sans étiquette politique comme il nous confirme dans son discours du 21juin 2010 au palais du peuple « Quand vous m'avez choisi Président, je n'avais aucun contrat avec qui que ce soit ». Depuis il s'est crée une famille artificielle (la mouvance présidentielle).

 

L'heure du bilan a sonné le constat est chaotique ; qu'est-ce qui s'est vraiment passé à Beit-Salam, entre Sambi et sa famille qu'il a crée lui-même : « J'ai choisi mes collaborateur ni par régionalisme, ni par affinité insulaire mais pour leur patriotisme » pense-t-il. Et pour répondre à l'adage « Dis moi quelle famille tu as, je te dirais quelle société tu auras », à deux reprises Sambi nous parle publiquement de ses proches collaborateurs. Sans pour autant tiré les conséquences ?

 

Rappelez-vous dans le discours du président Sambi du 14 septembre 2009, au palais présidentiel de Dar Nour (Anjouan), le président disait ceci :
« Je préférerais être perdu sur un glacier au milieu des brouillards, que d'être conseillé par ceux qui m'ont conseillé jusqu'aujourd'hui ».

Aujourd'hui 21 juin 2010, pour Vous Dr Mohtar je vous signale que l'équipe que j'avais donné confiance, la même confiance que je donne à ma femme a déserté le foyer Comores, il n'y a plus personne de confiance, ni pour s'occuper de l'éducation des enfants ni pour la santé des Comoriens.

 

La finance de notre Pays est malmenée, avec toutes les implications : corruption, détournement, adultère. Rien ne va plus dans la famille comorienne et on veut la refonder coûte que coûte pour résoudre les problèmes auxquels la société comorienne est confrontée, avec qui ? Avec bien sur la communauté internationale et les élus comoriens y compris les chefs des exécutifs des iles.


On confectionne ensemble par obligation pour obtenir la paix et l'unité du pays, un consensus politique. A partir de cet accord on alerte ensemble, on barricade partout moyen l'esprit séparatiste. Par cette vision peut-on dire que Sambi refuse qu'on l'enterre vivant ? L'avenir nous dira, mais suivez le regard !

Le docteur Mouhtar Ahmed Charif en s'adressant directement à Sambi ce 21/06/2010 il lui informe et lui interroge : BOMZE ! « La Communauté internationale vous a fait signer cet accord. Or, pour nous c'est un piège et pour vous, et pour le pays ». « Que se serait-il passé si le Président n'avait pas signé cet accord et qu'adviendra-t-il maintenant qu'il est signé ? Le docteur continue en disant : Les comoriens ont eu la surprise de voir la communauté internationale soutenir les 6% de l'opposition, au détriment du congrès.
Notre docteur ignore vraiment que les chefs des exécutifs de Mohéli et de la grande Comore sont élus au suffrage universel direct, et qu'ils font partie de l'opposition.

 

Ainsi il réduit l'opposition à 6% de la population.

Quand le docteur Mouhtar Ahmed Charif se demande : sur quelle base juridique a-t-on fixé la date du 7 novembre et du 26 décembre 2010 ? Doit-on lui rappeler
1- Que l'arrêt de la cour constitutionnel a signalé la fin du mandat du Rais Sambi le 26 mai 2010 ?
2- Qu'à partir du 27 mai 2010 s'ouvre une conditionnelle période intérimaire ?
3- Doit-on rappeler à notre docteur qu'en l'absence d'un texte juridique, le bloc de constitutionnalité qui regroupe aussi : la morale républicaine et les accords politiques consensuels doivent combler le vide ?

Mrimdu signale à notre docteur que son discours est une Peine perdue, selon la réponse d'A² Abdallah Sambi de ce 21 juin 2010. Ce dernier vous exhorte de vous apprêtez à faire les funérailles dignes de son nom, de ce que vous appelez « mouvance présidentielle ». Adieu mouvance présidentielle ! Poussière tu étais, poussière, tu deviendras ! Entendre le discours de notre docteur, on donne raison à Sambi quand il disait : « Je préférerais être perdu sur un glacier au milieu des brouillards, que d'être conseillé par ceux qui m'ont conseillé jusqu'aujourd'hui ».


Le 21 juin 2010, ce même Sambi nous dit ceci : « Je vous prends à témoin, j'ai prié pour que Dieu châtie ceux à qui j'ai distribué un pan de mon pouvoir et qui ont failli. J'ai porté plainte devant Dieu car j'ai subi des traitrises ». Est ce que Sambi voulait dire à ses conseillés et proches collaborateurs : vous m'avez poussé au point de non-retour, vous avez creusé ma tombe politique, Dieu merci c'est moi qui vous enterre politiquement ?

 

À suivre

Abdou Hamadi
Blog Mrimdu

 

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