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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Genève a été l’une des bases arrière de Bob Denard

Le 29/06/2010

 
Par ALAIN JOURDAN

 

RÉVÉLATIONS | Un livre lève un coin de voile sur le passé clandestin de l’ancien mercenaire français Bob Denard.

 

Genève a été l’une des bases arrière de Bob Denard. C’est ce que révèle un ancien para français. Dans La dernière épopée de Bob Denard, livre publié aux Editions du Pygmalion, Jean-Claude Sanchez, un ex-officier français recruté par «le vieux» pour monter des opérations en Afrique, lâche quelques anecdotes croustillantes sur les escapades helvétiques de Bob Denard. Une véritable plongée dans le monde opaque du renseignement, des opérations clandestines et de la diplomatie parallèle.

 

On savait depuis longtemps que l’ancien mercenaire, mort en 2007 à l’âge de 78ans, avait rendu quelques menus services au régime sud-africain de l’apartheid, comme l’installation d’un centre d’écoutes sud-africain aux Comores. Ce que l’on ignorait en revanche, c’est que certains de ces services avaient été rendus depuis Genève.

 

« Il y organisait des rencontres entre les Sud-Africains et les Taïwanais », rapporte Jean-Claude Sanchez. Et d’expliquer: « Ces deux pays, alors en marge de la communauté internationale, étaient très intéressés par l’archipel des Comores, qui pouvait représenter une plaque tournante et leur permettre de contourner certains embargos

 

Corsaire de la République

 

A la fin des années 70 et au début des années 80, Bob Denard aurait donc séjourné à plusieurs reprises à Genève sous une fausse identité. Il y avait loué un appartement sur le quai Gustave-Ador. Il avait ses habitudes dans un petit restaurant du quartier où jamais personne n’a fait le rapprochement entre ce client discret et l’aventurier. Se fondre dans le décor est l’une des règles d’or de la clandestinité. Chose réussie puisque cette présence n’a jamais éveillé les soupçons de personne.

 

Au détour d’un chapitre de ce livre à la gloire du «corsaire de la République», on apprend que le mercenaire français redoublait de précautions lorsqu’il devait organiser ces rencontres clandestines entre Sud-Africains et Taïwanais. Jean-Claude Sanchez raconte qu’il arrivait à son patron de promener tout ce petit monde dans un minibus pour discuter en roulant dans les rues de Genève à l’abri des oreilles indiscrètes.

 

Base arrière du «vieux»

 

Au fil des pages, on découvre aussi que Bob Denard s’est toujours servi de Genève comme base arrière. Son retour manqué aux Comores en 1995 avait été précédé de quelques allers-retours entre la France et la Suisse. Jean-Claude Sanchez se souvient d’être allé récupérer Bob Denard en France voisine, à Bellegarde. Ce jour-là, le coffre de sa voiture était rempli de billets de banque. Le «vieux» souhaitait être conseillé sur l’itinéraire le moins risqué pour passer la frontière franco-suisse.

 

«La dernière épopée de Bob Denard», Jean-Claude Sanchez, aux Editions Pygmalion.

 

« On ne va payer, que ce que l’on a consommé »

Le 25/06/2010

Henri Mlanao Alphonse, le Directeur Général de la MA-MWE
Henri Mlanao Alphonse, le Directeur Général de la MA-MWE 
A partir du mois de juillet prochain, la société nationale d’eau et électricité, Ma-Mwe, pratiquera des nouveaux tarifs pour ses clients. Le kilowatt va passer de 120 Fc à 132 Fc pour les tarifs domestiques, de 74 à 96 Fc pour les tarifs industriels dans la journée et de 96 à 110 fc la nuit (17 heures à 23 heures). « En contrepartie, on enlève toutes les parties fixes et la location des compteurs », explique Henri Mlanao Alphonse, le directeur général de cette société publique qui parle d’une « rectificative de la tarification ».

 

Pour la direction de la Ma-Mwe, il s’agit, en fait, de procéder à une « harmonisation des tarifs au niveau national », précise-t-il, rappelant que cette tarification est déjà pratiquée à Anjouan. Cette mesure est mise en place à la demande du gouvernement et plus précisément du ministère de l’énergie. « On ne va payer, que ce que l’on a consommé. C’est bien pour la Ma-Mwe et les clients », soutient le patron de la boite qui a bien voulu répondre aux questions de Hzk et la Gazette.

Question : Pourquoi cette « rectificative de la tarification » à la Ma-Mwe ?

Henri Mlanao Alphonse : Il y a beaucoup de conflits entre la Ma-Mwe et ses clients liés surtout au frais de location des compteurs. Les clients vont payer uniquement ce qu’ils ont consommé. On ne peut pas louer des compteurs aux clients pendant plusieurs années. C’est également pour une harmonisation des tarifs au niveau national. EDA, a déjà fait l’expérience à Anjouan. On ne peut pas avoir deux tarifications au niveau national. Cela va également éviter à la société de cumuler des dettes dont une grande partie est dû aux parties fixes et la location du compteur.

Question : Quels impacts aura cette nouvelle politique ?

H.M.A. : On veut aller vers la carte à prépaiement et soulager les clients.

Question : Quelles sont les autres mesures qui seront mises en place dans le cadre de la politique générale de la société ?

H.M.A. : On veut généraliser la carte à prépaiement. On va procéder aussi au bouclage du réseau entre le Nord et le Centre de la Grande-Comore. Nous travaillons pour un accès à l’énergie de toute la population comorienne d’ici décembre 2010, ou au plus tard au 1er trimestre 2011. En Grande-Comore, il n’y a pas de gros chantier. Une équipe de la Ma-Mwe est partie ce matin à Mohéli pour faire une évaluation de l’extension du réseau dans l’île. L’extension d’une partie des villages non reliés se fera d’ici le mois de ramadan. Il faut noter aussi le projet d’électrification de six villages à Mohéli par l’énergie solaire. Le dossier sera déposé à l’Union européenne au mois de juillet prochain. Sans oublier les 122 km d’extension réseau lancé depuis un an et dont une grande partie a été réalisée.

Question : Qu’en dites vous de ces problèmes d’eau qui touchent la Grande-Comore ?

H.M.A. : Les techniciens de la Ma-Mwe sont à pied d’œuvre pour les travaux de réfection de notre réseau « eau ». Malheureusement, la pompe est tombée en panne avant l’arrivée de celle que nous avons commandée et qui doit arriver début juillet. Une autre pompe sera mise en place aujourd’hui (hier) ou demain en attendant l’arrivée de la deuxième. Les problèmes de l’eau ne peuvent pas être réglés une seule fois. On s’y attèle…


Propos recueillis par Faïssoili Abdou

 

Enfin, le rideau de la tergiversation tombe

Le 24/06/2010

Elan Club contre Volcan au Stade Djalim de Nioumadzaha
Elan Club contre Volcan au Stade Djalim de Nioumadzaha 
Il a fallu patienter plus de 20 jours pour le public et siéger plus de neuf fois pour la Commission d’homologation et de discipline pour voir enfin tomber le rideau de la tergiversation. Djabal, Elan, Jacm et Volcan purgent enfin des sanctions qualifiées de controversées par les sportifs.

 

A peine publié par la Commission d’homologation, et de discipline, il suscite de virulentes controverses. Le procès-verbal portant homologation des matches, comptant pour les huitièmes de finale de la Coupe des Comores, entre autres à Bambao, Volcan # Elan, et à Hambu, Jacm # Djabal est loin de faire l’unanimité. Le verdict, censé dissiper les nuages de la tergiversation, et mettre fin à la vive polémique qui alimente les places publiques, et plonge la communauté sportive dans un désarroi, divise hélas les sportifs en deux groupes farouchement antagonistes.

Match Volcan et Elan, troublé

Pour mieux cerner l’imbroglio, et apprécier les faits à leur juste valeur, il convient de remonter au dernier week-end du mois de juin 2010. Le samedi 29 mai, à Nioumadzaha Bambao, Volcan et Elan s’affrontent dans le cadre des huitièmes de finale. La rencontre connait une fin marquée par des troubles, corroborée par des témoignages des officiels, des enquêtes menées par la Commission d’homologation, et de discipline et autres aveux.

Pour ce Volcan # Elan, les rapports présentés font état d’une rencontre qui s’est déroulée « dans une atmosphère agitée, avec des attitudes agressives de la part des joueurs et des dirigeants des deux équipes, notamment la menace de mort de Dakota, coach d’Elan proférée à l’encontre du 1er assistant Chatoi, qui par la suite a refusé d’assumer sa responsabilité ».

Le même document accuse Dakota d’être récidiviste, et le condamne à une suspension de 21 mois d’interdiction de terrain, et assène une amende de 125.000 F respectivement à Volcan et Elan, enfin Chatoi écope une suspension de 2 matches.

Jacm/Djabal suscite l’obsession

Pour Jacm # Djabal, le même Pv reconnait, dénonce et condamne les regrettables dégâts matériels et humains perpétrés en dehors du terrain, et qui ont continué à sévir deux, trois jours, et même une semaine après la sinistre fin du match, susciter la peur et l’obsession des ressortissants des deux localités respectives, et tenir en otage l’île entière. Après examen du dossier, et analyse des vécus des uns et des autres, la Commission constate qu’il y a eu « bagarre générale ayant entrainé d’énormes dégâts matériels et humains, tristement ressentis par toute la population ».

Par conséquent en vertu de certains articles des dispositions règlementaires, la Commission d’homologation décide de suspendre Djabal de 2 ans ferme de la coupe des Comores, plus une amende de 350.000 F payable avant la reprise des compétitions, et son coach Ahamada Djambae de 3 matches officiels. En revanche Jacm encourt une suspension ferme de 2 ans de la coupe des Comores, plus des amendes de 350.000 F, et 50.000 F pour sécurité défaillante payable avant le 5 juillet 2010, enfin le terrain de Mitsoudje est suspendu pour le reste des compétitions officielles de la saison en cours.

BM Gondet

 

Sortie de crise au forceps

Le 24/06/2010

Ahmed Abdallah Sambi lors d`un debat televise
Ahmed Abdallah Sambi lors d`un debat televise 
Par Rémi Carayol

Jeune Afrique

 

L’assassinat du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, de l’Armée nationale de développement (AND), mitraillé devant son domicile le 13 juin, a-t-il eu pour effet de calmer les esprits? Personne ne se risque à une telle conclusion, mais « il est certain que ça en a effrayé plus d’un », analyse un militant de la société civile. Jamais les Comores n’avaient connu un tel déchaînement de violence.

 

Le 16 juin, alors que les assassins couraient toujours, la communauté internationale a obtenu des différentes parties un accord sur le calendrier électoral. La crise, qui couvait depuis le 1er mars et le vote par le Congrès de la prolongation jusqu’en novembre 2011 du mandat d’Ahmed Abdallah Sambi, trouve ainsi une issue plus rapide que prévu. Mis au point par l’Union africaine, l’accord a été présenté le 15 juin et signé, dès le lendemain, par Sambi et les gouverneurs des îles d’Anjouan et de la Grande Comore – un peu plus tard par celui de Mohéli, qui a refusé d’apposer sa signature en présence de Sambi.

 

Le texte, qui consacre l’harmonisation des élections du président de l’Union et des gouverneurs des îles, prévoit un premier tour le 7 novembre et un second le 26 décembre. Pour mener à bien le processus électoral, Sambi devra nommer un gouvernement d’union nationale; le ministre chargé des élections sera proposé par les autorités de Mohéli.

 

Si ce document ne satisfait personne, il ne comporte aucun point rédhibitoire. « S’il permet d’assurer la stabilité du pays, nous sommes prêts à l’accepter », indique Sounhadj Attoumane, le porte-parole du gouvernement. « Mohéli­ n’a rien gagné, mais, au moins, nous avons l’assurance qu’il y aura des élections en 2010 », explique de son côté Abdourahmane Ben Cheikh Achiraf, un négociateur mohélien. 

 

80 000 Comoriens privés de consulat

Le 24/06/2010

Rue Marbeau, tout pres de l`Ambassade des Comores, Paris
Rue Marbeau, tout pres de l`Ambassade des Comores, Paris 
Cela ressemble à du gâchis. Et on se demande si la situation n'est pas irréversible. Le consulat des Comores vient officiellement de tirer le rideau.

 

Dorénavant, pour leurs démarches, les ressortissants devront se payer un billet de train et « monter » à l'ambassade à Paris.

 

Ce qui ne va pas réjouir l'immense majorité des 80 000 Comoriens de la région marseillaise, dont le pouvoir d'achat n'est pas bien élevé. La décision de fermer est devenue inévitable après l'éviction du consul honoraire, Stéphane Salord, fin avril.

 

La Provence

 

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