blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comor

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Annonce vocale

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Et si l'on faisait réellement le bilan du président Sambi (Suite)

Le 24/08/2010

Mouigni Abdou
Mouigni Abdou 
Par Mouigni Abdou

 

I-Bilan politico-institutionnel

L'élection de Sambi à la magistrature suprême du pays en 2006 a constitué une étape charnière dans le parachèvement du processus de réconciliation nationale. Tout simplement parce qu'elle constituait la première alternance politique issue des accords de Fomboni et que tout le monde prévoyait le chao en cas d'échec de cette alternance. Le peuple comorien a été congratulé pour l'esprit de maturité et de citoyenneté qu'il a fait montre lors de la préparation de cette phase d'alternance, laquelle a abouti à l'élection de Sambi.

La sagesse aurait été que Sambi capitalise les acquis de cette réconciliation et se déploie pour sa consolidation. Lors de sa campagne électorale et quelques mois après son investiture Sambi a fait la déclaration suivante : « je respecterai à la lettre la nouvelle constitution de l'Union des Comores et ne procéderai à aucune modification ». Et à RFI, Sambi a répondu : « jamais je ne prolongerai mon mandat et ne modifierai la constitue car d'ailleurs elle ne pourrait être modifiée qu'après la tournante de Mohéli. Quatre ans c'est déjà trop pour quelqu'un qui veut construire le pays car les problèmes des Comores sont plus économiques que politiques ».

Malheureusement, ces déclarations apparemment bienveillantes sont restées vaines et n'engageaient que ceux qui les ont entendues et crues. Sambi multiplia menteries, revirements et contradictions et initia dès sa prise du pouvoir, sa stratégie de démantèlement de l'Etat et de la réconciliation nationale, laquelle stratégie s'exécutait en quatre phases :
-Phase1 : Neutralisation des principales forces politiques adverses et écrasement de la démocratie
-Phase2 : Démolition du piédestal de la réconciliation nationale, c'est-à-dire l'autonomie des îles ou les îles autonomes.
-Phase3 : Étranglement des institutions nationales issues du nouveau cadre institutionnel (cour constitutionnel, assemblées, ..) et garantes de la stabilité politique du pays.
-Phase4 : Enucléation de la loi fondamentale du pays dans l'objectif de se maintenir au pouvoir au-delà de l'échéance légale fixée par cette même loi.
Chaque phase a ainsi connu son lot d'actions déplacées et intempestives, conçues, exécutées et coordonnées par Sambi et son équipe durant tout son mandat.

1 – 1 Neutralisation des principales forces politiques adverses

-En guise de remerciement pour la réussite de l'alternance politique, et au lieu d'instaurer un climat de sérénité, d'apaisement et de stabilité politique, Sambi a lancé le mot d'ordre de traquer de manière impitoyable tous les dignitaires de l'ancien régime, parrains de la réconciliation nationale, qu'il estimait menaçants et redoutables quitte à violer la loi et toutes les procédures légales en vigueur.

-Sambi a ordonné fortuitement, la violation de toute loi y compris celle relative à la présomption d'innocence pour, confiner, inculper et incarcérer les principaux dignitaires de l'ancien régime, comme si un litige l'opposait à ce régime (voir arrêté d'interdiction de quitter le territoire signé par le Directeur de Cabinet de Sambi)
-Sambi a activé l'organisation de procès fallacieux à l'encontre des dignitaires de l'ancien régime ainsi que leur emprisonnement, pour des motifs de « détournements de fonds publics » pour lesquels la justice n'a jamais pu établir de manière légale.

-Mêmes les juges eux-mêmes du moins certains, pour qui un grain de probité et d'équité reste gravé dans leur esprit, ainsi qu'une bonne partie de l'opinion nationale, ont déploré la manière machiavélique et suicidaire avec lesquelles ces procès ont été conduits. A titre d'illustrations :
-Des juges ont présidé des procès pour lesquels ils ont eu connaissance des dossiers, ce qui est une violation flagrante du code des procédures pénales.

-Des juges ont été suspendus par Sambi, pour avoir lu le droit, càd accordé la liberté provisoire à des détenus provisoires, quoi de plus normal dans une justice indépendante.

-Le Ministre de la Justice, a autorisé lors d'un discours radiodiffusé, la pratique de la délation comme procédures d'inculpation, du jamais vu dans l'histoire politique des comores.
-Le Président Sambi lui-même s'est rendu à la justice lors de procès, pour semer la terreur et imposer le verdict, quelle ingérence malhonnête et incivile!

-Le président Sambi, après s'être rassuré que les dignitaires de l'ancien régime sont syncopés, tout en oubliant la volonté divine, a donné par la suite l'ordre de tirer sur toutes les voix dissonantes, càd qui ne riment pas avec la sienne, tuant ainsi toutes les initiatives démocratiques indispensables pour la stabilité politique du pays. De nombreux fonctionnaires ont été ainsi suspendus, d'autres licenciés purement, au mépris de la loi en vigueur et en violation des procédures administratives, pour le seul « péché » d'avoir dénoncé les errements du régime Sambi.


A suivre...

 

« Déplacements forcés » soutenus et acceptés par les Comores

Le 23/08/2010

 
En acceptant d'accueillir les comoriens refoulés de Mayotte par la France, l'Etat comorien collabore au « déplacement forcé de population » en violation du droit comorien et du droit international et se rend coupable comme la France de crimes contre l'humanité passible de la Cour pénale internationale (articles 7.1.d et 7.2.d des Statuts de Rome) pour ceux commis depuis son entrée en vigueur, en juillet 2002.


Il est bien curieux que les défenseurs du droit de l'homme, les défenseurs de la constitution comorienne et les médias se taisent sur le viol de la résolution onusienne n°3385(xxx) responsable de la mort de milliers des comoriens, tout en nous amusant sporadiquement sur des agressions commises à des imbéciles collaborateurs de la déstabilisation des Comores largement médiatisées pour cacher les crimes réels commis contre les Comoriens de Mayotte.


http://wongo.skyrock.com

 

Les 26 joueurs présélectionn&ea cute;s par Chamité

Le 23/08/2010

Mohamed Chamité Abdérémane -Entraineur et Sélectionneur des Cœlacanthe
Mohamed Chamité Abdérémane -Entraineur et Sélectionneur des Cœlacanthe 
Après la publication des 26 joueurs locaux par Mohamed Chamité Abdérémane, l’équipe nationale des Comores est rassemblée depuis vendredi 20 aout au stade international de Mitsamiouli. Sur les 26 joueurs convoqués par Mohamed Chamité Abdérémane et Jean Paul Rossignol, techniciens de l’équipe nationale, seuls 23 joueurs ont répondu présent au premier entrainement qui a eu lieu hier au stade Said Mohamed Cheickh.  

 

Gardiens :  

 

Elhamid Djabir : (Fc Djabal )

Ahmed Athoumani (Volcan club) 

Mroivili Mahahmoud (Coin Nord)

 

Défenseurs :

 

Mahamoud Ali Mchangama (Apaches)

Abdoulhamid Ahmed El Mamoune (Volcan club)

Ali Rassou (Apaches)

Hamdani Ranfiou (Us Ntsaoueni)

David Humblot Ferdinand (Coin Nord)

Bacar Msaidié (Coin Nord)

Harouna (As Tsembahu)

Ahmed Ali (Kaz club)

 

 

Milieux

 

Damime Abdoulhaniou (Chirazienne)

Fasoiha G oula Soilihi (Fc Djabal)

Mahamoud Mohamed (Elan Club)

Aladine (Chirazienne)

Soilihi Bourhani (Ajsm)

Rahali Zouboudou ( Fomboni club)

Abdou rakib Abdoulkarim (B.Lumière)

 

Attaquants :

 

Mohamed Mouigni dit Rama (Elan club)

Youssouf Djabir (Comorozine)

Mounir Moussa (Kaz club)

Mikidad Daoud (Mayotte)

Nasser Boura Ahmed (Fc Fomboni)

Ahmed Ali Soilihi (Apaches club)

Abdoulkarim Sandjema (Elan Club)

 

Coach :

 

Mohamed Chamité Abdérémane

-          Entraineur et Sélectionneur des Cœlacanthes

Jean Paul Rossignol

-          Assistant technique

-           

 

FCF

 

A quelle mosquée se vouer ?

Le 23/08/2010

 
Avec ses quelques 650 000 âmes et plus pour ne pas faire mentir le dernier recensement qui remonte à bien très longtemps, les îles de la lune se prennent à rêver, tout le temps, diraient les mauvaises langues. Comme dans la nuit des temps. Un rêve, les yeux ouverts, dans la mesure où nous vivons dans un monde globalisé, et surtout interconnectés sur le plan des moyens d’informations. Malgré mademoiselle « Sorry » de Comores-Telecom.

 

Et nous feignons d’ignorer la marche du monde et l’on se réfugie derrière des faux-fuyants et des subterfuges à faire pâlir un enfant. A chaque levée ou coucher du soleil, le microcosme nous rappelle à son bon souvenir avec ses conflits sans queue ni tête.

 

Vous nous direz qu’il est normal, qu’au pays des sultans batailleurs, de se trouver en présence d’une multitude de chefs. Et c’est bien sûr, une des caractéristiques des îles de la lune, c’est à dire la prolifération du nombre de chefs et d’institutions dans tous les recoins du pays.

 

Tout le monde veut être chef de quelqu’un ou de quelque chose. C’est ainsi que vous verrez une multitude de directeurs, de chefs de service, de conseillers et autres adjoints aux directeurs. Ne vous étonnez donc point que nous ayons quatre exécutifs avec tout le florilège qui va avec.

 

Chacun a son protocole, ses chargés de mission, ses conseillers en tous genres et autres porte-Malette. A ceux là, il faut ajouter la cohorte des gens qui viennent à toute heure du jour et de la nuit pour  prodiguer des conseils arguant d’avoir l’oreille du grand chef des chefs.

Ainsi la guerre des chefs est une réalité que tout le monde fait semblant d’ignorer, alors qu’elle constitue une tendance qui est en soi porteuse d’une multitude de blocages. Aujourd’hui avec la mouvance qui a commencé à se phagocyter à l’approche des échéances majeures, certains hauts fonctionnaires ne savent plus à quelle mosquée se vouer.

 

II faudrait, qu’un jour, nos multiples prétendants aux postes, les plus hauts et aux fonctions les plus honorifiques signent une paix des braves et accordent aux îles de la lune une trêve dans ce combat suicidaire. Il faut dire que notre fonction publique est passée maître dans l’art de distribuer les indices aux amis du moment, à eux de savoir grimper l’échelle et éviter les chutes malencontreuses. Il faut savoir que dans notre pays, il n’existe pas une liste protocolaire établie qui puisse permettre de savoir la place des uns et des autres dans les grandes manifestations publiques. Tout est élastique.

 

L’opinion est en train de se demander à tort ou à raison, quand est-ce que nous allons prendre le temps d’aborder sérieusement les questions relatives aux responsabilités personnelles des uns et des autres. A chaque fois que  l’on s’attend  à une certaine accalmie sur le front des affaires et de la surenchère politico politicienne, c’est le contraire qui se produit. Car c’est  sans compter sur les capacités d’imagination du microcosme à brouiller les cartes et à monter les enchères.

 

L’adoption d’une approche plus pragmatique et qui tienne compte de la situation de précarité qui touche différentes  couches de la société serait la bienvenue. Dans cet océan d’incertitudes, il est évident que le pays ne peut que régresser encore davantage.

 

La politique de navigation à vue qui est menée par tout le microcosme politique,  ne pourra que déboucher sur une impasse. Toutefois, aucun, aucun de ces obstacles n’est, insurmontable. Nous pouvons si nous le souhaitons sincèrement, parvenir à les surmonter et à engager les îles de la lune dans la voie du développement économique.

 

Mmagaza

Holambe-Comores

 

Les présumés assassins du colonel Combo appréhendés

Le 23/08/2010

Nidhoim Attoumane, procureur général près la cour d’appel de Moroni
Nidhoim Attoumane, procureur général près la cour d’appel de Moroni 
L’enquête sur l’assassinat du colonel Comb Ayouba, dans la nuit du 13 juin dernier à Moroni a fait un grand pas. Trois individus qui sont actuellement aux mains de la gendarmerie ont été identifiés, soupçonnés d'être les meurtriers de cet officier de l’armée.

 

"Des lourdes charges pèsent sur trois individus interpellés et placés en détention. A leur encontre, ont été réunis des éléments de preuve concordants, circonstanciés et irréfutables de nature à démontrer leur participation directe aux faits incriminés », a déclaré Nidhoim Attoumane procureur général près la cour d'appel de Moroni dans un point de presse, jeudi après midi. « Il s'agit des militaires, sous officiers, en poste à la caserne de Kandani », a encore ajouté M. Attoumane, sans toutefois dévoiler leurs identités « au nom des deux principes de la présomption d'innocence et du secret de l'instruction ». Rien n'a été, également, dit sur le mobile de ce crime.

 

Ce magistrat avait auparavant loué les efforts des enquêteurs de la police nationale qui, avec peu de moyens, « ont réussi à obtenir des résultats qui sont au-delà de nos espérances » dans un temps relativement court. « Il a fallu beaucoup de travail à la police pour parvenir à mettre la main sur les auteurs de ce crime en si peu de temps », a-t-il soutenu ajoutant que « l'enquête se poursuit dans des très bonnes conditions ». Ces derniers jours, certaines personnes, dont l'ancien président comorien Azali Assoumani, s'étaient pourtant élevées pour critiquer le fait que l'enquête sur l'assassinat du colonel Combo soit confiée à la police nationale qui ne dispose, selon eux, ni des ressources humaines ni des moyens matériels pour mener une telle procédure.

 

A en croire le procureur général, un deuxième volet de l'enquête serait déjà ouvert afin de pouvoir « identifier les commanditaires du crime c'est-à-dire, ceux qui ont donné les ordres ou les moyens pour commettre le méfait ».

 

A part les trois militaires détenus aujourd'hui, deux civils, une femme et médecin, accusés respectivement « de faux témoignages et de complicité de faux témoignages » dans cette affaire, sont encore aux mains de la gendarmerie en attendant d'être présentés devant un juge d'instruction.

 

(Source : Malango Actualité)

 

Minibluff the card game

Hotels