BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»
« L’ennemi de mon ennemi c’est mon ami »
Le 02/09/2010
Mohamed Elarif Oukacha |
Dès la matinée de ce mercredi, les rues de la capitale mohélienne Fomboni étaient animées par cette annonce de l’arrivée de celui que certains de ses proches appelle « l’homme fort ». Plusieurs voitures sont mobilisées pour l’événement pendant que la vente du carburant à la société des hydrocarbures, selon certains opposants, était strictement limitée ce mercredi.
Il est à noter en plus que cette initiative du secrétaire général à la présidence n’est pas sans répercussion sur ses fidèles. Certains jeunes mohéliens, des baobabs qui occupaient à Moroni des postes politiques et qui se sont affichés du coté d’Oukacha seront limogés et parmi eux, certains sont rentrés à Mwali pour la précampagne de « l’homme fort ».
Salim, un chauffeur baobab qui s’était vu attribuer le bus « bâtissons » après plusieurs interventions, aujourd’hui se retrouve sans voiture. On lui a retiré cette voiture qu’on croyait lui appartenir parce que, apprend-t-on, il s’était délibérément affiché du coté d’Oukacha alors que c’est le régime Sambi qui lui avait fait cette offre.
« De toutes façons la candidature d’Oukacha ne serait pas celle de la mouvance présidentielle et je pense que les conséquences seront déplaisantes à son égard » dira à son tour l’un des inconditionnels du régime Sambi.
Mouayad Salim
- Commentaires textes : Écrire
« Dans la majorité, le PEC est devenue destructrice », selon Djaé Ahmada
Le 02/09/2010
Vice-président de l’assemblée nationale, Djaé Ahmada |
Les prochaines élections risquent de paraître comme un terrain de règlement de compte et d’éclatement de la Mouvance présidentielle. Et ce ne sont pas les déclarations interposées des responsables du parti présidentiel qui vont arranger les choses. Pourtant, l’opinion avait cru à la réconciliation entre Orange et Vert, les deux courants de la majorité au pouvoir. Entre les 22 et 24 août dernier, des députés et conseillers de la Mouvance avaient procédé à un choix de ceux qui vont défendre les couleurs du parti dans les prochaines échéances électorales. Mais ces choix sont ensuite remis en cause d’abord par le porte-parole du gouvernement.
Le docteur Sounhadj avait déclaré à Albalad que « le choix des gouverneurs et vice-présidents n’est pas encore été fait ». Le ministre des affaires étrangères a ensuite ajouté que « les parlementaires n’avaient pas pour mission de choisir les candidats mais de choisir trois noms et les soumettre à l’approbation du chef de l’Etat ». Ces interventions viennent de « choquer » le Mouvement Orange qui se dit « stupéfait par la Mouvance ». La Mouvance présidentielle a choisi donc trois nouveaux noms dans chaque catégorie pour les soumettre au chef de l’Etat.
Et à la grande surprise, Moegni Baraka Saïd du Mouvement incarné par le directeur général des douanes n’existe pas dans cette liste de trois personnes. « Je ne sais pas pourquoi cette haine envers le Mouvement Orange ? Comment peut-on négliger Moegni qui a été désigné par les grands électeurs à savoir les députés ? », S’interroge Djaé Ahmada qui est pourtant le chef du groupe parlementaire de la Mouvance à l’assemblée de l’Union.
L’Orange met en cause aussi le choix des vice-présidents sans le consentement de ce parti qui se présente comme l’opposition au sein de la Majorité. « On se demande pourquoi on a choisi un vice-président alors que l’actuel vice-président est toujours éligible. Il fallait demander l’avis de Idi Nadhoim car le Mouvement Orange prône de garder les mêmes têtes au sommet de l’exécutif », poursuit l’ancien ministre des télécommunications.
Le Mouvement voit derrière cet « acharnement », le parti PEC (parti pour l’entente des Comores) du ministre des Affaires étrangères. « Le PEC opère un règlement de compte qui peut faire éclater la Mouvance présidentielle », martèle l’ancien patron de la Mouvance au niveau de la Grande-Comore. Le vice-président de l’assemblée conteste même la suprématie du PEC au niveau de la Mouvance. « Le PEC a rejoint la Mouvance au moment du référendum dans le cadre de l’opposition constructive. Maintenant, le PEC est devenu une majorité destructrice », sermonne-t-il.
Malgré la nouvelle décision de la Mouvance de se référer à la décision de Sambi, le Mouvement Orange annonce que « quoi qu’il en soit, Moegné choisi par les grands électeurs sera candidat ». C’est pourquoi Djaé « rappelle ses amis à l’ordre » pour le bien du parti.
FH
La Gazette des Comores
- Commentaires textes : Écrire
Situation normale au lendemain du limogeage du chef d'état-major
Le 01/09/2010
L`ancien Chef d'état-major de l'AND, le général Salimou Amiri |
Mardi soir, le chef d'état-major de l'armée, le général Salimou Amiri, mis en cause par la justice dans l'assassinat d'un haut-gradé mi-juin à Moroni, a été limogé. Il a finalement été "mis en état d?arrestation et placé en résidence surveillée" dans la soirée à son logement de fonction, selon le ministère de la Défense qui avait alors annoncé avoir placé les forces de sécurité du pays "en alerte maximum".
Pendant la nuit, des militaires ont été déployés aux seuls abords de l'entrée de la caserne de Kandani, quartier général de l'armée en périphérie de Moroni, a constaté l'AFP.
Aucun déploiement militaire n'était visible mercredi matin dans la capitale où les habitants vaquaient à leurs activités et la circulation automobile était habituelle.
Entendu mardi matin par un juge d'instruction, le général Salimou s'était vu signifier son inculpation pour complicité d'assassinat mais avait refusé son arrestation et s'était réfugié dans un premier temps dans une école militaire.
La petite armée comorienne a connu ces derniers mois de graves tensions, se traduisant par un malaise croissant entre une partie de l'état-major et le pouvoir du président Ahmed Abdallah Sambi.
Petit archipel pauvre de l'océan Indien, les Comores ont connu depuis l'indépendance une vingtaine de coups d`Etat ou tentatives, menés notamment par le mercenaire Bob Denard.
AFP
- Commentaires textes : Écrire
Cdt Gamil Abdallah est nommé Chef d'Etat-major de l`AND
Le 01/09/2010
Abdallah Gamil, chef d'Etat major de l'armée |
MORONI — Le chef d'état-major de l'armée comorienne, qui s'est opposé mardi à son inculpation dans le cadre d'une enquête sur le meurtre d'un haut gradé de l'armée, a été limogé et placé en résidence surveillée, a annoncé le ministre de l'Intérieur et de la Défense.
Le général Salimou Amiri "a accepté de se soumettre à la décision de la justice et d'aller à la maison qui lui était réservée pour pouvoir être écouté par la justice", a déclaré dans la soirée à la radio nationale Ibrahima Houmadi Sidi.
Le chef d'état-major "est en résidence surveillée", a affirmé le ministre. Trois décrets présidentiels ont été lus à la radio, dont l'un a mis "fin aux fonctions du chef d'état-major de l'AND (Armée nationale de développement), le général de brigade Salimou Amiri".
Le capitaine Gamil Soilihi Abdallah, actuel "chef de corps" de l'armée, a été promu au grade de lieutenant-colonel et nommé chef d'état-major par intérim, selon ces décrets.
Le général Salimou s'était rendu mardi matin au tribunal de Moroni pour y être entendu par un juge en charge de l'enquête sur le meurtre d'un colonel assassiné mi-juin par des inconnus à Moroni.
A l'issue de cette audition, le juge a signifié au général Salimou son inculpation et son arrestation. Ce dernier s'y est opposé, a tenté de se rendre à la caserne de Kandani, quartier général de l'armé en périphérie de la capitale, où il a trouvé porte close, et a finalement trouvé refuge dans une école militaire, où il se trouvait encore en fin d'après-midi.
(AFP)
- Commentaires textes : Écrire
Le mystère Albalad
Le 01/09/2010
Le journal Albalad Comores |
50 salariés, 24 pages en quadrichromie, tiré à 5 000 exemplaires, distribué à 95% gratuitement, paraissant tous les jours, Albalad a fait son entrée dans le paysage médiatique de Mayotte le 19 juillet 2010. Le journal appartient au groupe Al Waseet International (AWI) dirigé par l’homme d’affaire franco-syrien Bashar Kiwan. L’homme est aussi directeur général de Comoro Gulf Holding (CGH), qui entre autres activités économiques, publie, dans l’archipel comorien, Albalad Comores, un quotidien très proche du président Sambi. Les deux entités ont quasiment les mêmes actionnaires, des personnalités principalement issues des pays du Golf.
Dans un rapport confidentiel que s’est procuré Imaz Press Réunion, le service départemental d’informations générales (SDIG - ex - renseignements généraux) de Mayotte estime que « la vigilance doit rester de rigueur, concernant un groupe à capitaux, sinon douteux, du moins de provenance incertaine ou de pays musulmans dont les motivations exactes restent à comprendre ».
Albalad (Le Pays en arabe), paraît à Mayotte depuis le19 juillet 2010. Il s’agit du premier quotidien à s’implanter dans l’île. Sa pagination est de 24 pages en quadrichromie. Annonçant un tirage à 5 000 exemplaires, il est en principe vendu à 1 euro mais « 95% des journaux est distribué gratuitement » reconnaît la direction du journal. Le journal est écrit et fabriqué par une cinquantaine de professionnels. Visiblement sans contrainte financière. Le journal appartient en effet à la branche France du groupe Al Waseet International (AWI) dirigé par l’homme d’affaire franco-syrien Bashar Kiwan. Lequel est également directeur général de Comoros Gulf Holding (CGH). Une entité économique solidement installée aux Comores et proche du président Sambi. Le journal Albalad, édition comorienne, pour le moins bienveillant à l’égard du pouvoir en place est distribué gratuitement dans l’archipel.
C’est sans doute ce qui a attiré l’attention du service départemental d’informations générales (SDIG - ex - renseignements généraux) de Mayotte. Dans un rapport confidentiel daté du 12 mai 2010 et en possession d’Imaz Press Réunion, il estime que « la vigilance doit rester de rigueur, concernant un groupe à capitaux, sinon douteux, du moins de provenance incertains ou de pays musulmans dont les motivations exactes restent à comprendre ».
Richard Vincent, directeur de la publication d’Albalad Mayotte et responsable de projet pour Al Waseet International, réfute toute activité plus ou moins trouble. Il explique, en substance, que l’implantation du quotidien dans l’île aux parfums trouve son origine dans celle d’Albalad Comores publié dans l’archipel depuis près de deux ans. Comme « AWI souhaitait se développer en France. C’est tout naturellement que nous nous sommes tournés vers Mayotte. Non seulement pour son appartenance à la France. Mais aussi pour son profond lien avec les îles voisines des Comores. », commente-t-il. Il poursuit : « Le format quotidien n’existait pas jusqu’alors à Mayotte. Nous voulions proposer un nouveau produit aux Mahorais ».
Les premiers contacts entre le monde économique mahorais, en l’occurrence la chambre de commerce de Mayotte et le groupe fondé par Bashar Kiwan ont lieu en novembre 2009. En janvier 2010 deux représentants de AWI, Richard Vincent, et Maher Nasser, un autre cadre du groupe, « multiplient les rendez-vous avec des responsables économiques afin de discuter de diverses pistes d’implantation dans les secteurs de la banque, de la presse et de la pêche » écrit le SDIG dans son rapport confidentiel remis à la préfecture de Mayotte. À noter que volontairement ou pas, l’auteur de la note administrative parle du groupe CGH et non pas de AWI. Sans doute parce que les deux entités sont dirigées par Bashar Kiwan et qu’ils ont quasiment les mêmes actionnaires.
Les prises de contact d’AWI débouchent sur la signature d’un bail de location de bureau à l’étage de l’immeuble Mega à Kawéni, un quartier de Mamoudzou, le chef-lieu de Mayotte. AWI poursuit ses rencontres avec le monde économique, politique et administratif de Mayotte. Le 7 mai 2010, Richard Vincent présente à Michel Taillefer, président du Medef Mahorais, les projets immédiats et concrets de son groupe. A savoir « la diffusion d’un journal gratuit, la parution d’une version mahoraise du journal Albalad, un magazine genre people, un hôtel à destination des cadres de passage et la mise en place d’une filière pêche » écrit le SDIG dans son rapport. Il ajoute « de son côté, la direction du développement du conseil général a contacté des entreprises locales afin de les sensibiliser de manière favorable de la venue à Mayotte » du groupe.
L’implantation de AWI à Mayotte se concrétise le 19 juillet 2010, avec la parution du premier numéro d’ Albalad. Comme l’édition comorienne, le quotidien propose 24 pages d’informations (actualité locale, nationale, internationale, sport, dossiers...), plusieurs rubriques et des pages en quadrichromie.
D’abord distribué gratuitement, il est désormais vendu en kiosque à 1 euro. La distribution demeure pourtant gratuite pour les entreprises et les administrations. « Nous voulons que la clientèle s’approprie le journal », affirme Richard Vincent. « À l’heure actuelle, 95% de nos journaux sont distribués gratuitement. Mais dans les prochaines semaines, le journal sera vendu à 1 euro pour tous », explique le directeur de publication. « Nous espérons parvenir à la rentabilité d’ici quelques années », ajoute t-il. La société de presse propose deux autres revues. Un hebdomadaire d’annonces gratuites (Waseet) et un mensuel "people" (Layalina) imprimé sur papier glacé et vendu à 5 euros.
Une gageure dans une île où il n’existe pas de tradition pour l’achat d’une presse quotidienne (les journaux locaux sont hebdomadaires) et où le pouvoir d’achat des lecteurs potentiels ne leur permet pas forcement de "dépenser" 1 voire 5 euros pour acheter un journal. À cela s’ajoute le coût de fabrication des publications. « Tirer à 5 000 exemplaires un journal de cette qualité a un coût important à Mayotte », explique un journaliste mahorais. Selon ce même journaliste, « la direction d’Albalad ne fait même pas payer ces publicités ». « C’est faux », répond Richard Vincent. « Les annonceurs payent leurs espaces publicitaires. Les recettes commencent même à être extrêmement significatives », se réjouit le directeur de la publication.
Ce modèle économique intrigue le SDIG. « L’installation effective du groupe CGH (l’auteur de la note associe toujours CGH à AWI - ndlr) à Mayotte n’est pas sans laisser interrogatif, même si les financements apparaissent réels, tant sur la provenance des fonds (...) que sur les conséquences de la main mise de capitaux "arabes", donc islamiques, dans une île déjà à 95% musulmane où la venue de "prédicateurs" avertis pourrait être un facteur de déstabilisation » note très crûment le rapport. « Les enquêteurs peuvent venir vérifier nos comptes s’ils le veulent », rétorque Richard Vincent. « Je ne vois pas ce qu’il y a de douteux dans un virement interne effectué par AWI France par le biais d’une banque située à Paris, la HSBC, sur le compte BFCOI de AWI installé à Mayotte. Nous n’arrivons pas sur l’île avec des valises pleines d’argent », lâche le dirigeant d’Albalad. Il précise que le groupe de presse est présent dans 17 pays et 50 villes dans le monde. Il emploie 5 000 salariés.
Cette méfiance vis-à-vis d’AWI vient sans doute de la réputation sulfureuse acquise par CGH aux Comores. « Les deux entités n’ont juridiquement aucun lien » insiste pourtant Richard Vincent. Mais le fait qu’elles aient leur tête le même dirigeant, Bashar Kiwan, et presque les mêmes actionnaires laisse la place à toutes les spéculations.
Il faut dire que l’implantation, forte, de CGH dans l’archipel comorien, est jugée suspecte par beaucoup. Dans une enquête publiée en début d’année par le Quotidien, le journaliste Christian Thoulon écrit : « aux Comores la fiscalité est nulle et il n’y a pas, ou très peu, de contrôles bancaires. Dès lors tous les scénarios sont envisageables et le recyclage d’argent est souvent évoqué par des fins connaisseuses du pays. Il faut dire que la Comoro Gulf Holding, dont le principal actionnaire est le prince koweitien Cheick Sabah Jaber Mubarak Al-Sabah n’en est pas à son premier coup d’essai en matière d’implantation dans l’archipel ».
CGH est effet présent dans le secteur bancaire. La Banque Fédérale de Commerce, qui appartient à la Comoro Gulf Holding, a été inaugurée le 25 février 2008 à Moroni. Une banque dont « les guichets restent désespérément vides », souligne Christian Thoulon. Le SDIG relève que « l’objectif de la BFC est de faire venir des investisseurs étrangers en raccourcissant les délais de transaction et de favoriser la dynamique des projets locaux ». Néanmoins, fin 2008, la Banque Centrale a suspendu l’agrément de la BFC pour « non-conformité en raison de la suspicion de l’origine des fonds » note le rapport du SDIG.
Dans le secteur immobilier, la CGH a racheté en 2008 l’hôtel Itsandra dans la région de Moroni (capitale des Comores). La structure 4 étoiles a été rénovées et agrandie pour un coût de 10 millions d’euros. Elle est composée de 40 chambres et bungalows avec plage privée pour un tarif minimum de 160 euros. Mais depuis son ouverture, indique le rapport du SDIG « l’établissement est peu fréquenté. L’hôtel est toujours déclaré complet alors que peu de chambres seraient effectivement occupées ».
Un vaste projet touristique (1 250 hectares) lancé le long du littoral sur la Corniche, au nord de la Grande Comore. Le projet du « Lac Salé » est composé d’un « hôtel cinq étoiles, une petite marina, de résidences luxueuses et de commerce ». Le rapport du service départemental d’informations générales souligne que « ce projet a pour objectif d’attirer les ressortissants étrangers, notamment les Français résidant à Mayotte et des touristes en provenance des pays arabes ».
Enfin, CGH est présent dans le monde des médias grâce à Albalad Comores. « Le journal d’abord imprimé au Liban puis dans l’archipel, est depuis plus d’un an distribué gratuitement et transporté par vedette au petit matin dans les autres îles de l’archipel. Albalad emploie une vingtaine de journalistes, l’imprimerie est flambante neuve et de nouveaux locaux sont en cours de construction » relève le journaliste Christian Thoulon. Le SDIG note dans son rapport que « les informations (publiées par le journal - ndlr) sont particulièrement favorables au gouvernement en place » celui de Mohamed Sambi en l’occurrence.
La gratuité de ce « journal de propagande du pouvoir Sambiste » soulève d’ailleurs les interrogations de Said Ali Kemal, vice-président du parti « Convergence pour mai 2010 », qui s’exprime dans le Quotidien de La Réunion : « Les Comores c’est un pays où l’électricité est rare et chère, où l’eau est encore plus rare et chère, où les techniciens de haut niveau sont très rares, alors pourquoi venir investir ici ? Soit on est un menteur, soit on est un voleur ». Il conclut « ces investissements sont plus que douteux. Comment faire paraître un journal sans aucune publicité, d’où vient l’argent ? Certains parlent de blanchiment »...
Mahdia Benhamla et Mounice Najafaly
pour www.ipreunion.com
en collaboration avec Radio Festival
- Commentaires textes : Écrire