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Et le titre de “verrue de la République” revient au centre de rétention de Pamandzi
Le 07/06/2011
"Avant, la verrue de la République, c’était la prison Juliette-Dodu. Maintenant, on peut dire que c’est le centre de rétention administrative (CRA) de Mayotte". Thierry Flahaut, secrétaire départemental du syndicat Unité-SGP-Police est revenu de l’île au lagon chamboulé par ce qu’il a vu. Le 19 mai, en compagnie de Nicolas Comte, le secrétaire national de l’organisation, il s’est rendu à Mayotte pour la tournée des popotes. Dans son escarcelle, des revendications (lire par ailleurs). "Nous voulions faire aussi un état des lieux", continue Thierry Flahaut. Le secrétaire du syndicat n’a pas été déçu. "J’en suis encore tout retourné", explique-t-il. Avant de visiter cette "verrue" par laquelle transitent plus de 20 000 clandestins chaque année, principalement originaires de l’archipel des Comores, les syndicalistes ont été reçus par la directrice de la Police aux frontières. "Nous avons parlé immigration et effectifs. Après, elle devait au départ nous accompagner pour visiter le centre de rétention administrative, mais elle n’a pas pu." Dommage puisque les fonctionnaires auraient certainement eu des choses à lui dire. "À Mayotte, nous avons une immigration galopante. C’est un mouvement perpétuel qui se fait dans des conditions déplorables. Les véhicules des collègues sont déjà en mauvais état." Mais les conditions de travail ne s’arrêtent pas aux voitures de service. Le centre de rétention administrative par lui-même est "une espèce de hangar où la température atteint 40 °C. Sans clim." Femmes et enfants d’un côté. Hommes de l’autre. Tous assis par terre vivant le temps de leur rétention dans une totale promiscuité. Il n’y a pas de chaise. Encore moins de lit. Plusieurs vidéos enregistrées avec des téléphones portables par des policiers et visibles sur des sites internet de partage montrent ce CRA qui "n’est pas l’image de la France. On ne peut pas être champion du monde des droits de l’homme et garder ça. C’est ignoble", poursuit le représentant du syndicat policier.
"128 personnes dans 136 m2"
En 2008 quand une première vidéo avait circulé sur le net grâce à une ONG, la préfecture de Mayotte avait assuré que le jour de la captation des images, la situation du CRA était "exceptionnelle" notamment à cause des Comores qui avaient bloqué les expulsions. Du coup, plus de 200 personnes se trouvaient retenues en même temps pour un centre de 60 places. Les syndicalistes ont pourtant visité le site un jour où il y avait une quarantaine de clandestins… Et les policiers, membres d’aucune ONG, ont été choqués. Un rapport de la Commission nationale de déontologie et de sécurité (CNDS) a également pointé du doigt le CRA de Pamandzi. Le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL) a, quant à lui, dénoncé les mauvais traitements dont sont victimes les Comoriens retenus sur Petite Terre. Dans son numéro 37, le 15 février 2011, le journal mahorais Upanga décrivait au sujet du CRA : "128 personnes dans 136 mÇ. Rien d’exceptionnel : malgré l‘augmentation continue des moyens et des effectifs de la PAF ces dernières années, le CRA, lui, reste le même."
Les eaux usées s’écoulent au milieu du CRA
Thierry Flahaut continue : "Ce n’est pas digne pour les gens qui y sont retenus. Et ce sont des conditions de travail très mauvaises pour les collègues qui sont aussi exposés à n’importe quelle bactérie." Les eaux usées s’écoulent dans une rigole qui traverse les salles où sont retenus les clandestins. "Avec ce CRA, on est vraiment très loin de la métropole. On parle de la reconstruction d’un centre. Mais, ce n’est pas envisagé avant quelques années alors même que Mayotte est le champion de France du nombre d’expulsions, même devant la Guyane." Thierry Flahaut décrit le sentiment de la hiérarchie comme une espèce de fatalisme : "Ils se disent : on fait sans’". Mais la France fait avec cette "verrue" qui lui colle aux pieds
Nicolas Goinard
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Msa Ali Djamal : « L'investiture a été le maillon faible »
Le 07/06/2011
Msa Ali Djamal, sociologue |
Suite à l'annonce du premier gouvernement de Ikililou Dhoinine, le tout nouveau prsident de l`Union des Comores, le sociologue et chroniqueur politique, Msa Ali Djamal fait part de sa réaction. Analyses et approches, il décrypte sans langue de bois les défis que le nouveau locataire de Beit-Salam doit relever.
Un nouveau gouvernement de l'union des Comores vient de se mettre en place quelle lecture faites vous de ce gouvernement ?
Msa Ali Djamal : D'abord trois choses, l'une des choses marquantes que l'on peut constater à travers ce gouvernement, c'est qu'il y a une forme relative de parité hommes-femmes. Il y a à peu près trois femmes qui sont nommées, c'est quand même encouragent pour ce gouvernement, pour le nouveau président Dr Dhoinine Ikilou. La deuxième des choses, c'est qu'en regardant à peu près, on peut constater que l'équipe gouvernementale est composée par des élites, des cadres formés en Afrique, plus particulièrement en Guinée. Ainsi, on peut dire que c'est un gouvernement « africaphone ». On peut comprendre que pour le nouveau président, gouverné avec la plus grande efficacité, il lui fallait des gens à qui il donne confiance, avec une équipe partageant en commun une certaine affinité élective. Soit. Mais de cette composition homogène, une certaine image pourrait se dégager. Celle d'un homme politique, qui pendant son parcours politique, n'a pas réussi à se constituer une base des relations denses, diversifiées et dynamiques dépassant son cadre de formation. Donc, c'est qui se lit travers la composition de cette équipe gouvernementale, c'est un président un peu corporatiste qui s'est enfermé dans son réseau naturel, dans son milieu naturel au lieu de dépasser ce cadre là.
Cependant, on constate un retard dans l'officialisation de ce gouvernement, comment l’expliquez-vous ?
M. A. D : D'abord, il faut comprendre que ce retard est un peu surprenant. Car il y a eu un délai d'attente qui a durée à peu près 6 mois, plus les trois jours de retard. Ce retard est un peu surprenant, en même temps c'est un mauvais signe pour le nouveau président. Parce qu'il avait suffisamment le temps de former son gouvernement. On peut comprendre que ce retard a été du aux pressions du président sortant, Mohamed Abdallah Sambi. Bien sûr, il a résisté aux pressions. Sambi voulait que Dossar soit reconduit dans sa fonction de Ministre des Finances. Ça n'en a pas été, très bien ! Ça le valorise, ça valorise le nouveau président, ça lui donne une image impériale, une image sacralisante; je dirais même ça le surprésidentialise comme président qui a une capacité d'imposer sa vision, d'assumer ses décisions, de marquer et d'imprimer son pouvoir. Mais en même temps, il a été incapable de ne proposer qu'un gouvernement grégaire, "africaphone". D'un côté, il a réussi à résister à son prédécesseur Mohamed Abdallah Sambi, de l'autre, il n'a pas pu montrer qu'il est capable de prendre les décisions en temps voulu. Alors qu'il a déclaré lors de son discours d'investiture qu'il prendra les décisions d'une façon rapide. Là, ce retard exprime qu'il est un président incapable de respecter l'agenda, de respecter le répertoire des décisions....Et bien, c'est un mauvais signe, une première fausse note, parce que ça caractérise un des traits qui marque sa timidité à prendre les décisions... donc, pour le pays sous tensions identitaires et des vestiges séparatistes, sous des menaces de conflits sociaux qui demande au nouveau gouvernement d'être rapide, d'avoir une capacité à répondre aux besoins des Comoriens. Cela montre qu'il n'a pas encore incarné, endossé la fonction présidentielle.
Que pensez-vous du déroulement de l'investiture du nouveau président de l'Union des Comores, Monsieur Ikililou Dhoinine ?
M. A. D. : L'investiture, c'était vraiment le grand bazar de ce gouvernement. La délégation diplomatique étrangère devait attendre à l'aéroport leurs homologues comoriens avec un retard cuisant; des hautes personnalités venant de l'extérieur étrangères ont été à plusieurs reprises déplacées de leur siège à la tribune avant d'être reçues par de simples agents ; il n'y avait peu de places, des politiques locaux devaient se mettre débout pour laisser la place à leurs homologues étrangers, il n'y avait pas un espace médiatique ni pour les médias locaux ni pour les médias internationaux. Il n'y avait pas de place dans les hôtels, on a du recourir à des domiciles privés.....Tout cela c'est du cafouillage politique, de l'amateurisme protocolaire, du manque du sérieux, de la mollesse politique alors que les défis à relever demandent un président fort, un président qui donne une bonne image non seulement à l'intérieur qu'à l'extérieur, hyperactif et rapide dans les prises des décisions et actions et là, tout cela été très catastrophique. L'investiture a été vraiment le maillon faible de ce nouveau gouvernement..
Certains personnes proposent la fin de la Tournante, que pensez vous de cette idée ?
M. A. D : Avant de lancer le débat, je pense qu'il faut relever deux enjeux majeurs: En premier lieu, la tournante avait une vertu, une vertu démocratique. On sait qu'elle a introduit une valeur démocratique forte: celle de l'égalité des citoyens. Le théoricien ou l'inventeur de la tournante a voulu montrer qu'être Grand-Comorien n'est mieux qu'être Anjouanais, un Anjouanais, pas plus qu'être Mohélien. Tous ont les mêmes droits, les mêmes devoirs. La loi est égale pour tous devant tous. Elle n'est pas exclusive ni sélective. Elle n'est pas Darwiniste, elle est Tocquevillienne. Pour qu'une République puisse parfaire, nous dit le théoricien de la Tournante, l'exigence du principe de l'égalité, il faut que le pouvoir arrête le pouvoir. Et donc, il faut donner à ceux qui n’ont pas des chances d'accéder au pouvoir plus des chances complémentaires pour essayer d'équilibrer un peu le pouvoir. En gros, l'inventeur, le théoricien de la Tournante a voulu corriger l'injustice électorale faite aux Mohéliens. Contre laquelle il a proposé une solution. Majestueuse, la Tournante, elle est moins imparfaite, au demeurant. En deuxième lieu, maintenant si l'on décide de corriger, de modifier, de revoir cette constitution que l'on dit a introduit un élément démocratique, qui est l'égalité parfaite tocquevillienne, alors il est nécessaire de regarder, de ne pas perdre de vue le souci d'égalité électorale. Parce que perdre de vue ce souci d'égalité démocratique c'est risquer d'aller vers un système politique d'apartheid.
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Dossar cède le ministère des Finances à Mamadou
Le 07/06/2011
Mohamed Bacar Dossar, ex-ministre des Finances |
Vous êtes entre de bonnes mains“, a déclaré Mohamed Bacar Dossar à l'adresse des agents du ministère des Finances publiques lors de sa passation de service avec le vice-président, Mohamed Ali Soilihi. Celui-ci revient à un poste qu'il a déjà occupé trois fois par le passé. C'est donc une passation de service tout à fait ordinaire qui a eu lieu, avant-hier, samedi 4 juin, à la salle de conférence du ministère des Finances et de l'Economie entre ces deux ingénieurs agronomes de formation.
Avant de devenir l'argentier de l'Etat, Mohamed Bacar Dossar a été le directeur de cabinet chargé de la défense du président Sambi. Au cours de la cérémonie, le ministre sortant a dit en quelques mots les avancées enregistrées depuis juin 2010, date correspondant à son arrivée aux commandes des Finances publiques : Il s'agit, entre autres, du prêt concessionnel d'un montant de 11 milliards de francs accordé en décembre de l'année dernière par Exim Bank China pour financer la phase d'interconnexion locale du réseau fibre optique “Eassy”. L'ancien ministre des Finances a aussi insisté sur les efforts déployés, par lui et ses prédécesseurs, pour une réussite du programme Initiative pays pauvre très endettés (Ippte), qui devrait aboutir, dans le meilleur des cas, au point d'achèvement d'ici au mois de juin 2012 et à un effacement total de la dette extérieure de l'Union des Comores. “Pour y arriver, a-t-il préconisé, il nous faut tenir des engagements pris auprès des institutions financières internationales en l'occurrence les reformes structurelles qui correspondent à l'ouverture des capitaux de nos sociétés publiques. Et ceci demande l'implication de tous les ministères“.
Avant de laisser la parole à son successeur, l'ancien ministre a abordé la délicate question de la masse salariale : “A mes frères syndicalistes de l'enseignement, ce pays est le nôtre, il est inadmissible que 1,9 milliard francs soit consacré à la seule masse salariale, alors que nous savons pertinemment que c'est au-delà des capacités du pays“. “En douze mois à la tête de ce ministère, j'ai payé douze mois de salaires, grâce aux recettes exceptionnelles et aux aides budgétaires“, a-t-il souligné au passage. A son tour le vice-président Mohamed Ali Soilihi a déclaré : “Pour être sincère, je ne voulais pas de ce ministère, mais le président a insisté. La plus part des gens ne comprennent pas qu'ici (au ministère des Finances), on gère une crise.
Ce ministère n'est plus un cadeau. Je suis déjà passé par-là et je connais les difficultés et les contestations à gérer, inhérentes à ce poste de ministre de Finances“. Le vice-président a conclu : “Nous sommes un pays pauvre certes, mais c'est surtout notre mode de fonctionnement qui nous défavorise. Nous voulons vivre au-delà de nos moyens (écart abyssal entre recettes publiques et dépenses publiques : Ndlr)“. Enfin, une chose que nous ne manquerons pas de souligner et qui entre dans l'actif de Mohamed Bacar Dossar : au mois de mars, l'ancien ministre a accédé à une demande du journal Al-Watwan, permettant un règlement de près de 90% des impayés de factures d'une décennie cumulée par l'administration publique.
Kamardine Soulé
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Fahami quitte le Mirex
Le 04/06/2011
Fahamai Said Ibrahim, ex-Ministre Mirex |
« Je félicite ceux qui sont contents de mon départ de ce ministère comme Luc Hallade », indique le désormais ancien ministre des relations extérieures, Me Fahmi avant de préciser que « ces gens là, se trompent car le nouveau ministre est mon cousin et il va poursuivre le combat ». Luc Hallade est l’ambassadeur de France à Moroni. Il s’est retrouvé dans le collimateur de l’ex-patron de la diplomatie comorienne au moment de la passation de service avec son successeur, Mohamed Bakri.
En parlant toujours des diplomates français dans « son combat pour le retour de Mayotte », le leader du parti PEC estime que « certains diplomates se comportent comme des colons oubliant que les Comores sont indépendantes depuis 1975 ». Me Fahmi poursuit en disant que « certes le pays est petit et pauvre mais il a une dignité à défendre et qu’il ne laissera personne l’empiéter ».
Son successeur à la tête de ce ministère ne pourrait pas s’empêcher d’évoquer cette question cruciale de la diplomatie comorienne concernant le retour de l’île de Mayotte dans son giron naturel. Comme son prédécesseur, qui avait fait de cette affaire son cheval de bataille, « cette question figure dans l’agenda », a précisé Mohamed Bakri, cet ancien ambassadeur des Comores à Tripoli. C’est aussi un juriste qui chasse un autre à la tête du Mirex. Mohamed Bakri est un magistrat qui était en poste au tribunal de Fomboni aux années 90. Et dans les autres points de la politique étrangère, cet ancien conseiller à la Cour constitutionnelle parle « d’une continuité » de l’action gouvernementale.
Dans cette cérémonie qui s’est déroulée dans la salle de conférence, très petite pour l’occasion, le nouveau Monsieur diplomatie des Comores a eu l’adhésion du personnel. Mahamoud Soilih alias Lamartine, ambassadeur des Comores au Sénégal, au nom des fonctionnaires de ce ministère promet « leur entière collaboration » car « tout le personnel est désormais sous vos ordres pour le développement du pays ». Cette passation s’est déroulée en présence de la porte-parole du gouvernement et d’autres anciens ministres des affaires étrangères dont Said Hassan Said Hachim, un vieux routier de la politique comorienne.
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Tribune Libre : Le combat d`Ikililou
Le 03/06/2011
Mrimdu |
Courage et détermination pour faire face aux nombreux défis qui attendent le Gouvernement Ikililou Dhoinine. Ce dernier envisage le développement socio-économique pour : consolider les acquis de la réconciliation nationale et rendre irréversible le processus démocratique engagé aux Comores. N’est ce pas le noyau du discours programme du nouveau président ?
Il est fort probable que tout va se décider ici et maintenant. Pourquoi ? Tout simplement parce que le contenu de ce discours programme constitue à lui seul l'évaluation de l’ancien régime, et la photographie anticipée des cinq années à venir, vu par le président Dr Ikililou Dhoinine.
Chers lecteurs, c'est suite à ce discours du nouveau chef de l’Etat que vous allez peut-être vous engager ou non, pour les cinq années voir plus ; et tout ça à la suite d'un discours programme qui marque une rupture totale, non seulement avec le régime d’A² Sambi, mais il faut le dire avec force : c’est aussi une rupture totale avec tous les anciens régimes.
La maison Comores se trouvait dépourvue de ce qui la rendait plus belle ? Prions dieu que Le président Ikililou Dhoinine qui connaît très bien la situation socio-économique de notre pays, qui connaît les imperfections de la maison Comores la rendra désirable. Une rupture vraiment consommée dans la tranquillité ? « Oui » pourquoi ?
Ceux qui croyaient « comme moi », que Dhoinine appliquerait à la lettre les consignes de l’ancien président Sambi, les uns sont déçus les autres nous sommes émus de cette liberté retrouvée d’un président élu. C’est une rupture consommée dans la tranquillité, qui ne laisse aucune possibilité d’imaginer« trahison ». Ceci n'est pas une trahison car presque tous les membres sont issus de la mouvance présidentielle.
Sur quoi repose la rupture 1 ?
Une absence surprenante dans le discours du président Ikililou, qui marque la rupture avec les discours aléatoires du Raïs Sambi. Ikililou a tout simplement supprimé dans son discours : « les fameux deux milliards d’euros de la fondation Fatima ». Oui c’est une absence surprenante quand on a vécu les aléas d’A² Sambi le jour de l’investiture. Ce dernier a usé tout son temps à monter le bien fondé d’un don de 2 milliards d’euros. Six jours après on se demande : comment un président qui reçoit l’héritage de 2 milliards d’euros a oublié d’en parler de cette fortune ? Ikililou a cité la conférence de Doha et celle de l’Ile Maurice. S’il a oublié volontairement les deux milliards de la fondation Fatima, c’est tout simplement parce qu’il ne croit plus.
Sur quoi repose la rupture 2 ?
Éclipse d’un astre ? Bacar Dossar est victime des dires d’A² Sambi ? Dans le discours du vendredi 20 mai 2011 voir : « Les arcanes du discours du chef de l'Etat au stade de Missiri à Mutsamudu », l’ancien chef de l’Etat a cité le ministre Dossar, son ancien directeur de cabinet, comme la boite noire de l’ancien régime. Ce même Sambi a cité Dossar dans les fameux deux milliards d’euros de la fondation Fatima : Il était le seul à savoir le secret. En disant cela Sambi a joué gros : ou bien Ikililou croit aux deux milliards d’euros, dans ce cas le maintient de Dossar en premier ligne était inévitable. Ou bien Ikililou ne croit plus à ces deux milliards le départ de Dossar devient impératif. Malheureusement pour Dossar Ikililou a tout simplement supprimé dans son discours : les fameux deux milliards d’euros de la fondation Fatima, ce qui montre très probablement qu’il ne croit plus. Conclusion : comme d’habitude Sambi a sacrifié son bien-ai mé Dossar par ses dires douteux …
Dans la vie d’un homme comme dans la vie d’un Etat, Il faut savoir ce que l'on veut. Le discours du président Ikililou Dhoinine de ce mardi 1er juin 2011 « Discours-programme de Son Excellence Dr IKILILOU DHOININE, Président de l'Union des Comores. » montre avec certitude que notre président sait ce qu’il veut. Quand on le sait, il faut avoir le courage de le dire, dans son discours le président a eu le courage de dire ce qu’il veut. Il reste l’étape suivante : quand on le dit, il faut avoir le courage de le faire. C’est ici que nous souhaitons bon courage et bonne réussite à notre nouveau président Ikililou Dhoinine. Bonne chance monsieur le président
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