blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comor

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Annonce vocale

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Critique : Sale temps pour Comoro Gulf Holding

Le 14/09/2011

Bashar Kiwan
Bashar Kiwan 

Il reste toujours des zones d’ombres et de persistants doutes sur la présence et l’avenir aux Comores du groupe Comoro Golf Holding (Cgh), lancé par le Franco-syrien Bashar Kiwan qui convoitise le pays depuis plus d’une quinzaine d’années avant de trouver un point de chutte sous Sambi. Ya-t-il un vrai pilote dans le groupe ? Une volonté de le faire redécoller ?

 

On ne peut, pour le moment, que se poser une série d’interrogations sur le devenir immédiat de cette société, autant ballottée que décriée, qui doit visiblement être à court d’annonces d’investissements fictifs, mais aussi en manque de moyens financiers pour résister à sa chute précipitée face à cette absence de cap stratégique tangible pour maintenir et affronter son coma.
 

Ses employés expatriés et autochtones se voient plongés progressivement dans la précarité sociale en continuant d’accumuler des arriérés de salaires. Les plus avertis cherchent des points de chute et des démissions massives ne sont pas à écarter à court terme. En effet, le groupe va mal. Dans ce sillage qui touche durement la situation socioéconomique causée par les dangereuses méthodes du groupe, le spectre plane avec le changemet de régime intervenu depuis mai dernier.

 

D’autres raisons plus profondes, internes à Cgh, viennent aussi contribuer à la multiplication de ses nouvelles difficultés pourtant prévisibles et attendues depuis son installation.

De ce fait, un énorme degré d’incertitude pèse sur le devenir de cette entreprise dans l’archipel. Son intérêt boulimique éphémère sur un paquet d’activités économiques stratégiques sur le sol comorien suffit d’en découvrir les limites, malgré le cri d’alarme donné depuis son introduction facilitée par le régime précédent. Les Comoriens, eux-mêmes, continuent de ne pas voir clair sur le bien fondé des supposées activités d’investissements productifs de ce dernier.
A titre d’illustration :


1- Affaire de la citoyenneté économique. Considérée comme partenaire d’excellence, la Cgh réussira à enivrer le pays sur des affaires politico-financières qui auront beaucoup plus marqué les esprits dont la principale, celle de la vente des nationalités comoriennes à 4000 familles. Où est passé l’argent annoncé publiquement par l’ex-chef de l’Etat ? Saurons- nous un jour la vérité ?

 

2- Itsandra Hôtel Beach. Le contrat de concession de l’hôtel signé entre l’Etat comorien et Cgh prévoyait, entre autres, l’extension de l’hôtel par le groupe de cinquante chambres et quatre suites présidentielles. Après quatre ans d’exercice, aucune nouvelle chambre n’est construite mais d’autres continuent de rêver et, ce malgré la baisse vertigineuse de la clientèle, conséquence d’un management hasardeux et de structures de prix excluant de facto le commun de Comoriens.
 

 3- Sites de la Corniche et Janat Al Kamar (Lac salé) : L’illusion. D’aucuns ont été fascinés, à la veille du référendum constitutionnel, par les panneaux qui illuminant la Corniche de Moroni, rivalisaient avec les corniches de Nice, Casablanca et Miami. Aujourd’hui, les panneaux tombés, les projecteurs enlevés pour des raisons de coût, le projet Corniche supposé devenir un centre commercial et de loisirs privilégié, est devenu un dépotoir de Cgn. Pour le village touristique Janat Al Kamar, lac salé, rêve qui peut.

 

4- Twama Télécoms : la toile d’araignée Le groupe Cgh a obtenu, dans des conditions d’opacité, une licence d’exploitation de téléphonie mobile sous réserve de construire quatre ports reliant les îles. Au delà des grandes cérémonies de pose de première pierre, rien n’est fait. Pris dans son propre piège, incapable d’honorer ces engagements, Cgh annonce pourtant le lancement du premier appel de Twama à la fin de ce mois. Rêvons encore… Continuons de rêver car malgré l’état financier accablant dans lequel s’est entrainé le groupe, il entretient davantage les mêmes rèves.

 

Même englué par d’énormes conflits au niveau national qu’international susceptibles de s’éterniser et incapable d’honorer ses engagements vis-à-vis de l’Etat, rien ne perturbe le magicien réconforté par les allégeances de lèse majesté des gouvernants. L’histoire retient que ces rêves deviennent des cauchemars pour Bashar qui cherche désespérément à tout vendre, pour l’Etat comorien contraint de se défaire de ce mariage stérile entre Bashar-Sambi, un couple en mal d’amour mais qui se tient par le gout du Mpesa et de l’escroquerie.

 

Tabiri

 

Bourhane réagit à la plainte de la CRC

Le 14/09/2011

Bourhane Hamidou. Pdt de l'Assemblée
Bourhane Hamidou. Pdt de l'Assemblée 

Les inconditionnels de Sambi ont aussitôt réagi après le dépôt d’une plainte contre l’ancien chef de l’Etat. Nous publions ci-après une tribune du président de l’assemblée nationale, Bourhane Hamidou. On ne sait à quel titre il s’exprime sur le sujet. Toujours est-il que la panique est déjà perceptible dans le camp Sambi.

TRIBUNE LIBRE

Une plainte contre Son Excellence l’ancien Président de l’Union des Comores a été déposée par un parti politique de l’opposition, devant le Procureur de la République. 

Comme Président de l’Assemblée Nationale, ancien Ministre de l’Intérieur qui a accompagné en tant qu’ami, l’ancien Président tout au long de sa carrière de Guide religieux et d’homme politique, je tiens à dénier les allégations portées contre lui, à lui apporter mon soutien et lui renouveler mon estime et ma confiance.

Je tiens à rappeler que le Président de la République n’est pas justiciable devant une juridiction ordinaire et que seule la Cour Suprême, en s’appuyant sur des preuves, est habilitée à le juger, sur un fait accompli dans le cadre de l’exercice de ses fonctions. 

Il est donc tout à fait choquant et ridicule, que des personnes, qui ont eu à exercer de hautes responsabilités de l’Etat, et qui comptent parmi elles des avocats, sensés maitriser la Loi et les procédures judiciaires, se soient laissées guider par des visées politiciennes, pour salir la réputation d’un ancien Chef de l’Etat, connu pour son honnêteté et sa probité, en prétendant agir dans l’intérêt de la Nation

Je condamne avec la plus grande fermeté, ce comportement indigne de citoyens qui ridiculisent notre Nation à des fins politiques. 

J’admets que dans la vie politique moderne, après les vacances et le ramadan c’est la période des universités d’été, de la rentrée scolaire, de la rentrée parlementaire et de la rentrée politique. 

Toutefois, les Comoriens ont besoin d’un projet de société et de propositions émanant et de l’opposition et de la majorité, pour alléger la facture des fournitures scolaires, réduire les prix des denrées de première nécessité, sortir de l’obscurité, de la maladie, de la pauvreté et de la misère au lieu des attaques individuelles qui doivent cesser au risque d’ouvrir la boite à pandore.

Le Président SAMBI a souhaité la continuité et les Comoriens l’ont suivi. Qu’on laisse alors, à ceux à qui le peuple comorien a confié sa destinée, le temps de penser et d’agir au lieu de les attirer vers les diversions et les clivages inutile. 

Si d’aucuns n’apprécient pas que l’ancien président AHMED ABDALLAH MOHAMED SAMBI soit convié à partager son expérience au cours de réunions de haut niveau en Afrique et dans le monde arabe, et s’ils ne partagent pas cette fierté, qu’ils aient au moins la décence de la retenue et de la pudeur. 

M. Bourhane Hamidou
Président de l’Assemblée de l’Union.
 

 

Une plainte de la CRC contre Sambi

Le 14/09/2011

Houmed Msaidie, Secretaire National de la CRC
Houmed Msaidie, Secretaire National de la CRC 

Une première dans les annales de l’histoire politique des Comores. Une plainte a été déposée lundi contre l’ex-président Ahmed Abdallah Sambi. C’est la CRC (Convention pour le renouveau des Comores), le parti du colonel Azali Assoumani, qui en a saisi le parquet. La plainte porte sur deux affaires distinctes : La citoyenneté économique et le projet Habitat.

 

A l’issue d’une entrevue de trente minutes avec le tout nouveau procureur de la République, le secrétaire général de la CRC, Houmed Msaidié, s’est dit confiant quant à la suite de sa plainte. Pour l’ancien ministre Yahaya Mohamed Iliassa, rien ne s’oppose à l’audition de l’ex-chef de l’Etat qui, depuis le 26 mai, est devenu un citoyen ordinaire.

Le projet de citoyenneté économique porte sur un montant de 200 millions de dollars. A ce jour, les Comoriens n’ont pas encore vu la couleur de cet argent. Et les autorités de l’ancien régime ont brillé par des déclarations contradictoires. Le chef de l’Etat et son ministre des Finances (M. B. Dossar) avaient un jour confirmé avoir encaissé le joli pactole avant de se rétracter quelques jours plus tard. Quant au projet Habitat, pourvu d’une somme de 5 millions de dollars (don de l’Arabie saoudite), il est toujours resté en l’état. Et on se demande ce que l’ex-président a pu bien faire de ce magot. Espérons que la justice saura tirer au clair ces deux affaires qui ont le goût de scandales.

Inoussa Blog

 

Mmadi Ali flingue à tout va

Le 12/09/2011

Madi Ali, Dircab - Presidence Union
Madi Ali, Dircab - Presidence Union 

On se rince les yeux et on se demande si l’on a bien lu Albalad. Voir l’ancien ministre de la Justice, Mmadi Ali, flinguer son ex-mentor, il y a de quoi s’étonner. Présenté comme l’un des chouchous du régime précédent, l’actuel dircab de la présidence en a marre, en effet, d’être (lui et les autres) pointé du doigt par Sambi.

‘‘S’il était mal entouré, à qui la faute ?’’ se demande-t-il, avant de poursuivre : ‘‘Autant que je sache, personne n’a jamais imposé personne au président Sambi. C’est lui qui choisissait ses collaborateurs. Pourquoi n’a-t-il pas pris de décision quand il avait fait le constat au lieu de ressasser à longueur d’antenne, chaque fois qu’il se trouve devant un micro’’

Dans son discours du Caire, lors d’une retraite des anciens chefs d’Etat et autres éminents intellectuels du continent, ce dernier s’est livré à son exercice favori : justifier son échec et son incompétence par la médiocrité de son entourage. ‘‘Je suis mal servi et quelques fois trahi’’ avait-il déjà dit dans un de ces discours d’anthologie de l’Ayatallah.

Si personne n’avait alors levé le petit doigt pour se plaindre de cette mise à mort publique des conseillers du prince, c’est tout simplement parce qu’on craignait ce qu’aurait pu être la réaction de Sambi. Aujourd’hui, il est inoffensif. En tout cas, théoriquement. C’est depuis l’étranger, comme le précise Albalad, que Mmadi Ali a appelé le journal pour donner sa réplique.

La question que l’on se pose est de savoir si Mmadi Ali a pu commenter la déclaration de Sambi sans avoir, au préalable, informé le président Ikililou. Tout l’intérêt du débat est là.

Inoussa Blog

 

Chronique : Tournante, à qui le tour ?

Le 07/09/2011

Said M. Dafiné
Said M. Dafiné 

Comme si les Comores tournaient en rond ! Instituée par la constitution du 23 décembre 2001 en Union des Comores, la Présidence Tournante a fait le tour à Ngazidja en 2002, Ndzouani en 2006 et Mwali en 2010. Mayotte reste indécise quant à la prise du témoin en 2016. Ces derniers temps, le débat s’impose et explose à la figure de tout citoyen, de telle sorte que cela fuse de partout. 

 

A se demander qui devrait initier ce débat, qui doit y participer et quelle serait le sort de cette présidence Tournante au pays des sultans batailleurs. 

 

La Constitution comorienne stipule en ce sens que :’’ La Présidence est tournante entre les îles. Le Président et les Vice-présidents sont élus ensemble au suffrage universel direct majoritaire à un tour pour un mandat de cinq (5) ans renouvelable dans le respect de la tournante entre les îles.

 

Une élection primaire est organisée dans l'île à laquelle échoit la présidence et seuls les trois candidats ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés peuvent se présenter à l'élection présidentielle’’.

 

Dès lors c’est devenu un fait et personne ne doute des douleurs qu’ont endurées les Comores pendant la longue grossesse de 1997 à 2001, afin d’accoucher à la césarienne de cette constitution. Elle est perçue comme une pilule amère qui a servi à lutter contre un mal très dangereux.

 

Les aspirations du peuple comorien ont toujours été, moins de politique pour plus de développement. Les attentes et les intérêts de ce peuple sont-ils alors assouvis  dans ce circuit ?

 

A Anjouan, où les braises du mal ne sont pas encore éteintes, les habitants se sentent abusés par leurs propres autorités successives de l’Union comme de l’île, qui utilisent comme monnaie d’échange le spectre du séparatisme, à chaque fois que leurs intérêts individuels soient menacés. Le peuple d’Anjouan est resté toujours sur sa faim. Son incompréhension vis-à-vis du système demeure totale.

 

Cette constitution a imposé aux comoriens une démultiplication des institutions, entrainant une hausse exponentielle des charges de l’Etat. Quandbien même remaniée et vidée de toute substance d'autonomie de gestion administrative et financière des îles, elle reste budgétivore à coups de ponctions des plus avertis des pouvoirs successifs.Plusieurs personnes ont profité de cette constitution pour se positionner en tant que victime du système et s’attirer par truchement le maximum d’avantages en statut comme en nature. Elle aurait été féconde, si les textes la régissant arrivaient à être appliqués et si le peu de ressources qu’elle générait était partagé et utilisé d’une manière rationnelle.

 

N’est elle pas cette constitution une autre procédure sournoise d’instaurer le système de fédéralisme des petits états insulaires de l’archipel des Comores afinde favoriser davantage la séparation de Mayotte des ses îles sœurs, en la faisant ancrer sans heurts dans le giron français ?

 

Certes, cette Tournante a pu forcer une forme d’alternance démocratique et une lueur de stabilité politique vue de l’extérieur. C’est cette tournante qui a favorisé tout de même pour la première fois à un natif de l’île de Mwali d’accéder à la magistrature suprême de la nation.

 

Cette présidence Tournante devient ainsi une poulie glissante qui contraint les Comores à continuer de tourner en rond. Le pays a raté par ce détour, plusieurs fois le départ vers le développement tant attendu par le peuple.

 

A ce stade, la boucle de la Tournante est bouclée et certains aspects sont à reprendre : un président d’une République ne doit pas être forcément un délégué de tribu insulaire méconnu de tous les autres tribus du pays. Il doit incarner par avance une personnalité charismatique ultra nationale, et être connu de tous par ses actes de bonne foi et par sa conviction patriotique. Le pays a assez biaisé sur la façon ‘’démocratique’’ de choisir ses dirigeants suprêmes. Un texte fondamental de nos jours, doit lorgner essentiellement sur le développement économique du pays.

 

Il serait alors de bonne augure que le pouvoir en place initie d’ores et déjà le débat du sort de la Tournante avec l’implication des personnes qualifiées et des organisations sociopolitiques appropriées. Le moment actuel est propice, comme nous sommes en tout début de mandat et le nouveau président n’a pas encore eu à être enivré par le pouvoir, pour vouloir coudre à son tour un boubou à sa taille comme l’a fait chacun de ces prédécesseurs. Une loi n’est jamais parfaite. Elle ne le sera jamais de surcroit si on ne fait pas d’effort pour l’appliquer tel qu’elle est conçue, approuvée et promulguée.

Saïd Mze Dafine

 

Minibluff the card game

Hotels