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Opinion libre: Un épisode mensonger qui touche à sa fin
Le 24/07/2008
M’nemoi Ahamed Doudou |
Le Président Sambi, interpellé à élucider quelques questions qui préoccupent les Comoriens, n’avait pas froid aux yeux face à une représentativité de la diaspora comorienne, de dire qu’il a été « mal conseillé ». Une expression qui lui revient souvent pour éviter de faire son mea culpa.
A entendre les dires du Président Sambi, le développement du pays passe à travers la diplomatie, en l’occurrence la mendicité.
Que je sache, le Président Sambi en tête du pouvoir depuis mai 2006, avec ses amis qui ne viennent d’aucune structure politique malgré la naïveté des Comoriens à élire ces gens de nul part, continue à sombrer le pays dans une chute vertigineuse en faisant croire aux Comoriens qu’à l’intérieur de son turban se cachent des mauvais serviteurs !
Une ambivalence pertinente, car le Président Sambi ne s’est jamais désencombré de ses amis parasitaires complices de son échec.
• Force est de constater qu’après deux ans d’exercice, le Président Sambi ne manque pas l’audace de nous révéler que la tâche est beaucoup plus difficile qu’il ne se présente pas candidat à sa succession si un changement de la constitution intervenait. Les difficultés parmi lesquelles s’interposent pour la gouvernance de Sambi, il souligne au passage qu’un climat antagoniste s’opère entre le pouvoir exécutif de l’Union et le parlement qui ne vote pas ses projets de loi. Façon de prouver à sa guise, la position amorphe qu’obtempère le parlement.
• Le projet habitat qui fut un de ses plus grands titres lors de sa campagne présidentielle et qui a d’ailleurs séduit, si ce n’est que corrompre l’opinion comorienne, ne verra jamais le jour. Ses ailes reposent actuellement dans une banque d’investissement a-t-il dit. Un paradoxe sans équivoque quand il dit que le Comorien pourra souscrire un prêt pour construire sa maison sachant qu’à présent l’épicier du village a du mal à accorder le tout petit crédit d’une boîte de conserve à un salarié de l’Etat qui touchera son mensuel tous les huitièmes du mois.
• Relaxé dans son fauteuil, le Président Sambi, entouré de ses disciples, si je peux me permettre de faire allusion à son attitude à vouloir se faire comprendre de ses projets de développement, en impliquant forcement la volonté de Dieu, continue son allocution avec des termes bien précis sur la question de l’Ile de Mayotte, avec laquelle des émissaires du président Sarkozy sont venus récemment le rencontrer : Je n’ai jamais vendu Mayotte car je ne l’ai jamais possédée. Nous ne pouvons pas réintégrer l’île de Mayotte de la même façon que nous avons libéré l’île d’Anjouan. Sur ce, une diplomatie s’impose et bien sûr avec l’approbation des Maorais. Ma détermination à vouloir recevoir les émissaires de Sarkozy, ne revendique pas une mise à prix à l’île de Mayotte. Vous savez très bien que Mayotte est et restera toujours comorienne.
• Toujours plus démagogue qu’il l’était il y a deux ans avant de se faire plébisciter par le suffrage universel, le président aborde la question de 25000 (familles), certificats de nationalités comoriennes et passeports qu’il conçoit vendre à un Etat pour attribuer à ses concitoyens soucieux de leurs business. Ne vous inquiétez pas car nous allons faire affaire avec un pays qui est prêt à nous verser 4 millions de dollars par mois pendant deux ans, mais pas avec des particuliers vu que le pays a besoin d’argent et cela s’appelle opération nationalité de développement. Pour nous rassurer de l’efficacité de son plan business, le président confirme davantage que ce ne sont pas des gens qui vont habiter les Comores, comme s’il n’y avait pas suffisamment de places pour les accueillir.
Les Dieux sont tombés sur ma tête. Je ne pensais pas qu’un jour, mon beau pays puisse être exposé au marché aux puces malgré la fierté comorienne et aux risques des actions douteuses pouvant l’assimiler à des tentations illicites, frauduleuses ou terroristes. Qui dira le contraire sachant que les soldats de la fortune ou les fous de Dieu utilisent le même procédé pour parvenir facilement à leurs fins ? De telles pratiques n’inspirent pas du tout à des valeurs républicaines. Et pourtant à titre d’exemple, lors d’un séjour que le Président Sambi a effectué aux Etats Unis, le cow boy a qualifié les Comores d’un Etat modèle dit-il avec un sourire rassurant. Pour apporter plus de poids à sa vision des choses, le Président Sambi, ignore l’ambiguïté de son imbroglio quand il insinue que tout pays peut accorder la nationalité à qui, il veut.
Voyons bien les choses. Certes, la logique est absurde car dans son discours il ne s’agit pas d’accorder un droit d’asile, non plus un droit de séjour, mais de vendre une identité nationale à des inconnus dont on ignore leurs antécédents.
A l’instar des choses, on comprend parfaitement que le prétendant sauveur de la nation, son excellence M. le Président Mohamed Abdallah Sambi, serait en mesure de brader quelques nationalités pour réaliser son programme jusqu’à maintenant classé aux oubliettes.
Tant qu’il y aura des rêveurs solitaires pour gouverner notre pays, les Comores survivront à un rythme somnambule.
M’nemoi Ahamed Doudou
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Des mandats d'arrêts international seraient donc suspendus
Le 24/06/2008
LA GAZETTE DES COMORES |
Selon le journal Al-Watwan de ce jeudi 19 juin, la procédure d'Abou Oubeid Mzé a été annulée pour ''vice de forme''.
Interrogé par l'ORTC, le procureur général Nidhoim Attoumane a expliqué que la Cour d'Appel a décidé qu'il n'y a pas lieu à des poursuites et que le parquet doit recommencer sa produire. Et le procureur de préciser que les présumés accusés (sans les citer) restent encore soupçonnés de détournement de biens publics.
Quant à Houmed Msaidié et Abodo Soefou, ils sont retournés respectivement à l'hôpital et à la prison. Mais leur avocat Me Mzimba - même s'il est déçu - compte pouvoir défendre ses clients dans les prochains jours.
Selon d'autres sources proches du dossier, d'autres personnes condamnées pour cette même affaire, auraient bénéficié d'un non lieu pour ''vice de forme''. Leurs mandats d'arrêts international seraient donc suspendus et considérés par la Cour comme nuls et caduques.
Il s'agit de : Souef Mohamed El Amine, ancien ministre des Affaires étrangères, Hamada Madi Bolero, ancien premier ministre, Moindjié Saadi, ancien TPG, Fakridine Mahamoud Mradabi, ancien Directeur de cabinet du président Azali et Mohamed Moindzé, ancien Directeur général et actuel consultant à la banque mondiale en poste à Madagascar.
S.K. Toihir Ahmed
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Les Comores s'apprêtent à installer la première unité de dialyse
Le 22/05/2008
Parmi les 11 professionnels de la santé , il y a des infirmiers, des techniciens de laboratoire, des ingénieurs et des techniciens de maintenance, qui vont se familiariser au fonctionnement d'un centre de dialyse.
"Cette formation entre dans le cadre de l'appui accordé par une Ong égyptienne (Association pour la législation islamique) qui s'est engagée à assister l'Union des Comores à mettre en place cette unité dont l'absence cause beaucoup de torts aux personnes souffrant d'insuffisance rénale", a déclaré à la PANA, le docteur Mohamed Moundhirou Djoubeir, l'unique néphrologue en poste aux Comores.
"Jusqu'ici les malades comoriens dont l'état exige une dialyse, doivent partir s'installer à l'étranger à vie ou se résigner et attendre la mort" a souligné le Dr Djoubeir au moment où précisément "l'insuffisance rénale est en progression parmi la population comorienne", selon lui.
Entre septembre et 2006 et février 2007, son service à enregistré 58 nouveaux cas d'insuffisance rénale dont 18 en phase terminale. "c'est beaucoup", a-t-il estimé.
Moroni - 19/05/2008
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LA POLITIQUE SPECTACLE CONTINUE
Le 29/04/2008
LE GENERAL SALIMOU ET LE MARECHAL SAMBI |
OPINION LIBRE
Les qualités de M. SALIMOU sont certaines. Toutefois sa nomination au grade de général semble relever du spectacle. Rappelez-vous que lors du rassemblement de DZAHADJOU c'est SAID HASSANE qui a proposé la promotion de SALIM au grade de Général.
C'est génial !! SAID HASSANE est le chef de l'armée. D'autre part, SALIMOU était Commandant a été nommé Lieutenant-Colonel il y a 1 an. En l'espace de 8 mois, il passe de Commandant à Général. Fulgurante ascension !!
Après son opération à ANJOUAN, SALIMOU méritait probablement une récompense. Sa nomination au grade de COLONEL (plein) aurait largement suffit MAIS comme il faut du spectacle, GENERAL ça sonne mieux.
D'autre part, mes chers compatriotes, nous sommes tous heureux que l'île d'ANJOUAN soit libérée. Toutefois, il faut savoir que l'hypothèse d'un arrangement est de + en + plausible. Bacar ne résiste pas et on le laisse partir tranquillement. Les actes d'héroïsme de l'AND, je n'en ai pas vu beaucoup. D'ailleurs à la date d'aujourd'hui des militaires armés sont toujours en cavale et on n'arrive pas à les attraper. Donc... Un peu de modestie !!! L'opération de ramassage des armes est également loin d'être achevée. Cela constitue un danger évident. Soyons modestes. L'opération d'Anjouan est une demie victoire car la capture de BACAR constituait une 2ème priorité. Il a filé avec armes et bagages avec de nombreux tortionnaires. Les caisses du Trésor public ont été vidées et à ce jour, l'Etat n'a pas récupéré un seul centime.
M. SAMBI, les comoriens attendent de l'action. Ils en ont marre des défilés et des discours.
T. AHMED
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Une reflexion frappée du bon sens.
Avoir du mendier des aides extérieures militaires pour venir à bout du problème anjouanais n'est ni à l'honneur de l'armée, ni à l'honneur de notre pays. Le résultat n'est qu'à demi-acquis; c'est également une honte pour le pouvoir dont les devoirs se trouvent ainsi aggravés et les nouvelles responsabilités compliquées de se livrer ainsi à cette débauche de démagogie . L'heure est à l'action, au travail, au sérieux, au bon usage des fonds publics. il est temps que l'assemblée , donc le peuple se saisisse enfin du budget de l'armée et de la part considérable qu'il absorbe et d'éviter de tels actes ridicules.