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Bac reporté pour cause de pénurie de carburant… et de salaires
Le 10/08/2008
6000 candidats au BEPC et au BAC devront patienter jusqu’à mi-août, une semaine après la date prévue, pour passer leurs épreuves de fin d’année.
L’Etat comorien craint que la crise sociale qui touche le pays depuis un mois n’empêche enseignants et candidats de se rendre sur les lieux d’examen. De plus, les enseignants menacent de ne pas surveiller les épreuves si les 5 mois d’arriérés de salaires que leur doit le gouvernement ne sont pas payés.
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Les Comores, tristes tropiques
Le 10/08/2008
Une fois encore, la France qui se targue pourtant d’avoir un réseau d’ambassades pratiquement aussi dense que des grandes puissances comme les USA, a perdu l’occasion de faire entendre sa voix dans l’océan indien.
Prenons Anjouan : le problème récurrent des pauvres clandestins qui meurent en traversant pouvait être réglé en amont, en assistant les autorités locales dans le cadre de la coopération. Ne vaut-il mieux pas fournir des vedettes et du personnel et empêcher les Anjouanais de prendre la mer plutôt que de payer des millions d’euros en billets d’avion ou recueillir les cadavres ? Cette solution avait été préconisée par un ami lorsqu’il était en poste à Mayotte. Sans doute la solution était-elle trop simple pour être adoptée et comme elle n’émanait pas d’un haut fonctionnaire, trop intelligente pour être crédible !
Maintenant les Comores : sans s’immiscer dans les affaires intérieures d’un pays, force est de constater que le président Sambi est plus dans le giron bienveillant de l’Iran — pas seulement d’ailleurs — que proche de l’Union européenne. Ne parlons pas des relations avec la France depuis « l’affaire Bacar ». Or, notre pays n’a pas su faire ce qu’il aurait dû entreprendre depuis le début, à savoir soutenir (officiellement ou non) le seul candidat qui présentait l’alternative crédible, démocratique et sensée pour le développement des Comores, j’ai nommé Saïd Larifou. Cet avocat, homme de deux cultures aurait été le lien parfait entre la République Française, via la Réunion, et les Comores. Notre diplomatie a su placer des hommes peu recommandables en Afrique peu après l’indépendance de quelques pays, certains sont encore présidents. Elle n’a pas su favoriser l’émergence d’un courant de libertés par l’intermédiaire de Saïd Larifou. Déclin de notre politique, désintérêt, incompétence du Quai d’Orsay ?
Je ne sais pas, en tout cas les Comoriens voient le résultat chaque jour au travers des pénuries et de la misère. M. Larifou, il se peut que dans un prochain futur je puisse vous appeler M. le Président. Je l’espère pour vous et je le souhaite pour les Comoriens.
Don Felipe
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l'Ambassadeur de Koweit a démenti la vente des nationalités.
Le 02/08/2008
L'Ambassadeur Koweitien : Rachid Al-Hamad |
Il a fait les remarques en réponse aux récents rapports sur le refus des Comores d'accorder sa nationalité à des personnes apatrides dans les pays arabes dont le Koweït.
"Les récentes visites de responsables koweïtiens à la République des Comores visant exclusivement à renforcer les liens bilatéraux et de renforcer Koweït rôle dans le développement économique des Comores», at-il dit dans des déclarations à la KUNA.
Kuwait' le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères cheikh Mohammed Sabah Al Sabah, s'est rendu en Février Comores, lorsqu'il a signé quatre documents sur la coopération, a noté AlHamad.
AlHamad également visité la République d'Afrique orientale il ya trois semaines pour rencontrer le Président Ahmed Abdallah Sambi à offrir ses lettres de créance et ambassadeur non-résident.
Il a également rencontré d'autres hauts fonctionnaires pour sonder les relations bilatérales dans différents domaines, mais n'a pas soulevé la question des apatrides. KUNA
lundi 28/7/2008
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Les fonctionnaires ont manifesté contre la vie chère
Le 31/07/2008
Sambi a trahi le peuple |
Près de 600 manifestants ont manifesté lundi 28 juillet, dans les rues de la capitale des Comores, pour réclamer des conditions de vie décentes et appeler le gouvernement à réagir contre la vie chère et la montée des prix des denrées de première nécessité. Les manifestants, partis de la Place Karthala, dans le sud de la ville, se sont arrêtés Place de l'Indépendance où les responsables syndicaux se sont adressés à la foule, dénonçant la pénurie de carburant qui dure depuis des semaines, le silence du ministère des Finances face à la montée des prix et les arriérés de six mois de salaires.
"Nous voici à la seconde manifestation pour les mêmes raisons en moins de deux mois", a alerté un membre du Syndicat des enseignants du secondaire. Les enseignants ont déjà menacé de ne pas prendre part aux examens du Baccalauréat prévus du 5 au 8 août et ceux du Brevet élémentaire à partir du 15 août si leurs arriérés de salaires ne sont pas versés avant ces dates.
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Quand Alwatwan parle au nom du gouvernement
Le 31/07/2008
ALWATAN, Premier journal des comores |
Il a surtout le privilège d’avoir un droit de priorité. Car c’est lui qui fait et défait les directions, qui choisit parfois les journalistes. Mais cela est considéré comme un phénomène normal dans notre pays.
Ce qui est apparemment nouveau aujourd’hui et certainement inquiétant pour la démocratie et le métier du journaliste, c’est quand celui-ci parle à la place du politique pour extérioriser la docilité et le respect de l’ordre établi.
En effet, les lecteurs de notre journal national Alwatwan, ont pu lire dans l’édition du mardi 29 juillet en première page : « Le gouvernement projette de soumettre le texte à la prochaine session d’octobre.» Bon titre et bon papier, de la part de l’une de nos grandes plumes journalistiques, Ahmed Ali Amir (A.A.A). Photo des imminents membres du gouvernement de l’Union à l’appui.
Sauf que malgré cette affirmation par le journaliste d’Alwatwan, aucune référence à un projet ou propos gouvernementalw allant dans ce sens, même du porte-parole, M. Abdourahim Said Bacar, dont la photo illustre l’article. Seulement Ahmed Ali Amir explique : « Les personnes bénéficiaires de ces naturalisations, vivant aux Emirats et au Koweït, connus sous le nom de ‘‘Biddon’’, sont en réalité des apatrides exclus de fait à la naturalisation de leurs deux pays d’accueil, au seul motif qu’ils ne prouvent pas leur nationalité d’origine. L’obtention de la naturalisation comorienne allait leur ouvrir les portes aux Emirats et au Koweït et leur donner aussi la possibilité de devenir des Comoriens de droit. » Et ajoute à la fin du papier : « Le gouvernement, convaincu du bien fondé de sa démarche projette de soumettre la loi à la prochaine session d’octobre en prenant le soin, cette fois-ci, de mener une consultation large et profonde. »
On dirait qu’Alwatwan veut maintenant remplacer M. Abdourahim, en omettant même délibérément que cette affaire fait du bruit au Koweît et dans certains pays du Golf où l'on nie avoir eu des négociations officielles avec les autorités comoriennes sur le sujet. Et bien, bon courage !
S.J, Moroni
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