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Les conséquences de la plainte contre Sambi

Le 17/09/2011

Ahmed Abdallah Sambi
Ahmed Abdallah Sambi 

Dans un premier temps essayons de comprendre ce qu'on pourra véritablement reprocher à l'ancien Président de l'Union des Comores.  


Nous sommes un pays, un Etat, dans une République et non dans une Monarchie ou un Royaume. Ceci veut dire qu'en face, trois Pouvoirs se partagent la déstinée d'une population : le Législatif, l'Exécutif, et le Judiciaire. Le premier vote les textes qui organisent la vie de la cité; ces textes s'appellent des LOIS et ils sont obligatoires pour tous les citoyens y compris ceux qui ont la charge de les voter, de les exécuter ou de juger ceux qui les violeront. Le second pouvoir a le devoir de les appliquer tels qu'ils ont été adoptés. Et enfin, le troisième a pour mission, de  juger et prononcer s'il y a lieu les sacnctions contre ceux qui les violeront!

Le premier pouvoir, le Législatif, est la Représentation du Pauple Souvérain: Nul n'a le droit d'édicter de lois sauf ce pouvoir du peuple et pour le peuple. Et l'un des premiers textes qu'il doit adopter pour la vie dans la cité est la LOI DES FINANCES, qu'on appelle communément le BUDGET.
 
Ce texte de loi est le procédé par lequel le Pouvoir Légeislatif donc le pouvoir du peuple, autorise le second pouvoir, l'Exécutif, à collecter de l'argent à l'intérieur du pays donc par les citoyens appelés dans ce cadre les Contribuables (impôts, taxes...)ou à l'extérieur du pays (Aides, Dettes...) en vue de financer la seconde partie du BUDGET qu'on appelle la DEPENSE PUBLIQUE. Mais déjà la constitution donc le peuple, a accordé ce second pouvoir au Président de la République en indiquant qu'il négocie et ratifie les traités... Alors le Président a le droit de négocier et signer des traités et des conventions; mais encore ici, c'est le peuple par le biais du pouvoir législatif qui lui autorise après négociations de ratifier le traité, la convention négocié par le Minsitre des affaires étrangères et signé par le Président.

Maintenant, si au mois d'octobre, novembre ou décembre, lors de la seconde session ordinaire du pouvoir législatif, session dite budgétaire, le pouvoir législatif boucle et vote le collectif budgétaire qui définit les recettes et les dépenses de l'année prochaine, mais qu'en milieu de l'année, par conicidence, le pouvoir Exécutif donc qui exécute le budget déjà voté, se rend compte par exemple qu'un Etat, une Organisation ou autre chose, décide sous forme d'aide, ou de prêt pour l'Etat, d'accorder de l'argent non mentionné au préalable dans le budget déjà voté, alors le Pouvoir Exécutif en appelle vite, en Session Extraordinaire, au Pouvoir législatif pour premièrement accepter d'intégrer cet argent nouveau dans le collectif budgétaire  et deuxio pour dire ou accpeter où cet argent nouveau doit être affecté! Cet exercice s'appelle communément "remaniement budgétaire"! A insi, le peuple par ses représentants au pouvoir législatif, suivra, décidera le fonctionnement de l'Etat dans la transparence.
 
Que reproche-t-on alors à l'ancien Président de la République ? Et pourquoi doit-t-on s'étonner que les représentants du peuple à commencer par le Président de l'Assemblée, soutiennent la délinquence ?
 
Le Président, revenu des voyages de l'extérieur, officiellement, face aux médias, confirme dans l'euphorie qu'un pays ami, en l'occurence l'Arabie Saoudite a accordé à l'Unon des Comores une somme d'argent collossale pour la construction des maisons en dur; Il donne le chiffre. Ensuite, revenu d'autres voyages, il dit la même chose.
 
Le problème est qu'il ne convoquera jamais le Pouvoir législatif pour remanier le budget et intégrer cet argent dans le budget et décider de son utilisation. Quelques années après, toujours selon lui, cet argent est fini!Problème: qui l'a encaissé sans les élus? Qui a autorisé son utilisation? Sambi et son ministre des finances doivent répondre; le problème est que selon les déclarations du Président de l'Assemblée, apparemment il sait quelque chose et nécessairement la justice voudra l'entendre.
 
Deuxième objet : Une loi très contreversée est "votée" par les élus du peuple permettant la mise en vente de la "NATIONALITE" comorienne. Mettons de côté toute la polémique sur l'adoption de cette loi ainsi que sur l'opportunité de vendre la nationalité.
 
Le Président Sambi encore une fois en public et face aux médias a donné un chiffre des sommes que les nationalités auraient coûté! mais encore une fois, qui a autorisé que cet enrgent soit utilisé et comment, pas de réponse ! Cela s'appelle et certainement le juge le qualifiera ainsi, "Vols", "Détournements des biens publics", et d'autres... Personne sur cette terre ne peut dire le contraire et surtout pas le "juriste Fahmi" qui prend toujours la parole pour se ridiculiser et ridiculiser le métier d'un juriste.

Alors, pour ceux qui veulent bien montrer toute l'amitié qu'ils portent sur sambi, qu'ils sachent que nous avons un problème sérieux de "vols" et "détournements" caractérisés et que la justice qu'elle soit pour Sambi et Ikililou ou pas, elle n'a pas les moyens de ne pas juger Sambi! Et puis, avec tout ce que Sambi a amassé et ce qu'il a construit partout et les terrains achetés qui sont des preuves supplémentaires qu'il a berné les comoriens, il vaudrait mieux que Ahmed Djanfari, fahami, Sounhadji, Bourhane se taisent car à un moment ou à un autre et puisqu'ils ont parlé, ils vont devoir être interpellés pour être entendus  par la justice! Dans pareilles circonstances, mieux vaut se taire et attendre la justice car sinon on donne l'impression qu'on est au courant de quelque chose de particulier et ainsi le juge a le droit de savoir tout puisque lui est impartial !
 
Ils auraient pu tout simplement nier que ce que sambi a dit était faux; il n'a jamais reçu d'argent! Et puisque l'assemblée n'a jamais été saisie d'un remaniement budgétaire, le juge classerait le dossier sauf si des preuves tangibles venant des Etats qui ont accordé les aides, venaient à démontrer le contraire ce qui, à mon avis, serait difficile ! Mais ils savent ce qu'ils ont fait et préfèrent s'enfoncer en union et qu'ils s'enfoncent tous pourvu que le pays récupère son dû ! 
 
Source - Ianjouanpresid

 

Le Chef de l’Etat s’est entretenu avec Kikwete

Le 16/09/2011

M. Ikililou et M. Jakaya Kikwete
M. Ikililou et M. Jakaya Kikwete 

En route pour New York où il participera à la session de l’Assemblée Générale de l’ONU, Son Excellence le President Ikililou Dhoinine, Président de l’Union des Comorers, a été recu a l’aéroport de Dar-Es-Salaam, jeudi après-midi , par son homologue Tanzanien, Son Excellence le President Jakaya Mrisho Kikwete, son Vice-president et de son Ministre des relations exterieures.

 

Plus tard à 17 heures, Le Chef de l’Etat comorien été recu en audience au palais presidentiel tanzanien où il s’ést entretenu avec le President tanzanien de la cooperation bilatérale dans les domaines de la santé, de l’éducation, du commerce et du tourisme. Ils ont exprimé leur disponibilite à oeuvrer davantage en vue du renforcement de ces relations.

 

Les deux presidents ont également discuté de la délimitation des frontieres entre les Comores, la Tanzanie et le Mozambique. Le president comorien a indiqué que la cérémonie de signature du document relatif a cette délimitation aura lieu aux Comores en octobre prochain.

 

Le Président tanzanien a enfin exprimé la necesite de revoir la question des visas entre les deux pays pour pouvoir faciliter la libre circulation et les échanges. Autres sujets abordés : les investissements, avec la disponibilité des tanzaniens à venir investir aux comores et la Compagnie Precision Air qui a commencé ses opérations aux comores.

A l’issue de ces entretiens, le Président tanzanien a invité son homologue comorien à effectuer une visite officielle en Tanzanie aux dates de sa convenance.

 

la délégation comorienne a ensuite quitté le Palais présidentiel pour y revenir dana la soirée à l’occasion du diner restreint offert en l’honneur du President IKIKLILOU DHOININE par le président tanzanien et son épouse, en présence du Vice-président tanzanien et de son épouse et du Ministre des affaires Etrangères.

 

La délégation comorienne quittera Dar-Es-Salaam vendredi après-midi pour Dubai d’où elle repartira le 18 septembre pour New york

Beit-Salam

 

 

Ahmed Ben Said Jaffar est dans la merde

Le 16/09/2011

Ahmed Said Jaffar
Ahmed Said Jaffar 

Lâché par les siens à un tournant décisif de son histoire, marqué par ses déboires judiciaires, Ahmed Abdallah Sambi n’en revient pas et a choisi Marseille auprès de nos compatriotes pour se faire une peau neuve, et implorer Dieu de lui venir en aide.

 

Les propos tenus dans le journal Albalad de ce jeudi par l’ancien ministre des affaires étrangères, ancien directeur de cabinet de Sambi et actuel PDG des établissements Sawa Prix, Ahamad Ben Said Jaffar, confirme  une fois de plus ou plutôt donne raison à ceux qui ont eu le courage de porter plainte contre Sambi. L’ancien ministre des affaires étrangères, déclare dans Albalad, je cite’’malheureusement il y a eu des maladresses dans la gestion, les fonds ont été mal gérés, le président l’a d’ailleurs dit dans plusieurs déclarations et il a décidé de changer des ministres’’. En lisant ces propos l’opinion la plus indécise par rapport à la plainte de la CRC , a fini par y adhérer et demande à la justice d’aller vite car les masques sont tombés.

 

Le comorien s’étonne de ces déclarations et de ces messages de soutien au président Sambi, alors que son ministre des affaires étrangères et directeur de cabinet vient de lever le voile sur la mauvaise gestion de cet argent. Que demande la CRC ou plutôt le peuple : c’est que Sambi vient s’expliquer devant la justice étant lui-même convaincu que cet argent n’a pas été utilisé dans la transparence. Si Sambi ne se reproche de rien, pourquoi avoir honte de se présenter devant le juge ? S’il était cohérent envers lui-même ou sincère, il aurait demandé à être entendu comme témoin  pour prouver à l’opinion son innocence.  C’est ici où réside le charme  de son slogan de  campagne de 2006 : ‘’ harahara soifi Aha, katsina ntrontron’’.

 

Les observateurs politiques qui ont lu les propos de Jaffar, laissent entendre que c’est autour de l’ancien ministre de Sambi de régler ses comptes avec Sambi,  après Madi Ali, car ils sont tous fatigués d’entendre de la bouche de celui qu’ils ont servi loyalement pendant cinq ans, qu’ils sont des traîtres, des voleurs et des ingrats de surcroît des incompétents notoires.

 

Ces mêmes observateurs politiques qui envahissent les cafés de Moroni tous les matins, laissent également entendre que les propos de Madi ali ont eu l’adhésion du premier cercle du Dr Ikililou car aucun, n’a réagi. Un silence qui perturbe le Mjcp et qui est bien perçu dans les rangs de l’Orange. Quant au Fnj, c’est le silence radio.

 

Ahamad Jaffar, humain qu’il est n’apprécie guère qu’il ne figure pas sur la liste des personnes remerciées par Sambi alors qu’il est convaincu qu’il lui a servi avec honnêtété. Et comme le bateau est en naufrage, l’Air Sambi prend feu comme disait quelqu’un ici, craque et jete l’éponge. En tout cas, aucune peur car il s’est servi de son poste de ministre des affaires étrangères pour devenir riche.  

 

Pour noyer sa volonté d’accabler Sambi, comme si tous les comoriens sont des incapables de lire sur les lignes, Ahamad Jaffar, justifie ‘’ l’honnêteté et la transparence’’ de Sambi par le seul fait, qu’il a annoncé aux comoriens ce don des cinq millions de dollars du projet habitat. Oui, Mr le ministre, même il nous a parlé de deux cent millions de dollars de la citoyenneté et deux milliards d’euros de la Fondation Fatma. Quelle bêtise ?

 

Farid Mohaidar 

 

Lettre ouverte au Ministre français de l'Intérieur

Le 15/09/2011

 

Monsieur Le ministre,  

        

Votre déclaration : "Il y a une immigration comorienne importante qui est la cause de beaucoup de violences. Je ne peux pas la quantifier." Cette déclaration stigmatise et met au pilori une communauté nationale fautive de son calme et son savoir-vivre. Ces propos ne font honneur ni à votre rang, ni à l’U.M.P votre parti. Aucun ministre de la Vème  République ou responsable politique, même Monsieur Le Pen qui n’est pourtant pas un tendre n’a jamais tenu de tels propos envers une communauté.

 

Votre entrain à vouloir doubler le front national dans un virage dangereux vous fait déraper maladroitement et dans un tâtonnement désespéré, vous jouez l’équilibriste en devenant le coq qui réveille la basse-cour par ces déclarations racistes, déshonorantes et incendiaires.

 

Monsieur Guéant pour ne pas dire géant, sachez que la communauté française d’origine comorienne est qualifiée  partout où elle vit comme paisible, généreuse, laborieuse et serviable.

 

85% de cette population sont français. Certes, une partie de cette population est souvent victime de xénophobie. Frappée par le chômage qui sévit beaucoup plus ces milieux modestes, on les trouve parquée dans des cités insalubres et par conséquent, vit dans des conditions inhumaines. Ces conditions de vie sont indignes d’une nation comme la nôtre qui prétend défendre le droit et prône l’égalité de chances.

 

Fort heureusement, ces difficultés de vie au quotidien ne  découragent pas ces pauvres gens et n’entament pas leur moral aguerri. Parents avisés, ils poussent leurs enfants à avoir confiance en l’avenir et ne pas céder aux tentations.  Monsieur Le ministre, malgré ces conditions de précarité extrême, le taux de réussite scolaire des enfants issus de cette communauté est plus que satisfaisant.

 

L’arbre ne peut en aune manière cacher la forêt. Les quelques individus, qui pourraient être originaires des Comores et qui se trouveraient mêlés au banditisme ou à un trafic illicite,  ne sont pas élus par notre communauté. Nous condamnons fermement la délinquance qui sévit dans les cités. Nous vous demandons de ne pas indexer une communauté, quel qu’elle soit en raison de ce fléau. D’ailleurs, parmi ces délinquants, on y trouve des français de pure souche. Sommes-nous pour autant une nation de bandits de grands chemins? Votre politique va d’échec en en échec. Aux abois comme la bête traquée, vous cherchez des boucs émissaires. Et par aveuglement, vous voulez diviser les communautés en les dressant les uns aux autres pour mieux attaquer les plus faibles.

 

Vous déclarez à voix haute ce dont certains de votre entourage chuchotent.

 

Vos déclarations suicidaires finissent par réveiller les morts. Certains sont même en droit de se demander: pour qui vous vous battez? En tout cas, pas pour le Président Sarkozy qui risque de payer très cher, la facture de vos esclandres. Ainsi, en réaction à votre dérapage non contrôlé, la communauté comorienne, appelle ses ressortissants qui seraient membres de votre parti: U.M.P, à déchirer leur carte d’adhésion. Cet appel est également adressé à tout citoyen soucieux du respect des droits de l’homme et du vivre ensemble. Hier vous avez attaqué les Roumains, aujourd’hui les Comoriens, demain les Corses les Bretons et pourquoi pas les Alsaciens....... L’heure du changement et de la riposte arrive. Aux armes citoyens, formons les bataillons.

 

Badoro ISSIMAILA

Militaire retraité, porte parole des Notables Comoriens de Paris

 

La diaspora comorienne indignée par les propos de Claude Guéant

Le 15/09/2011

Hachim Said Hassane
Hachim Said Hassane 

Une petite phrase du ministre de l'intérieur, Claude Guéant, lâchée, dimanche 11 septembre, lors du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, émeut depuis 48 heures toute la diaspora comorienne de France et un certain nombre de responsables politiques marseillais. "Il y a une immigration comorienne qui est la cause de beaucoup de violences. Je ne peux pas la quantifier", a déclaré M. Guéant.

On est en plein milieu de l'émission animée par Jean-Michel Apathie ce dimanche, quand Etienne Mougeotte, directeur des rédactions du Figaro, coupe M. Guéant, qui dresse un tableau en demi-teinte de la sécurité à Marseille : "Mais il existe une coopération entre les communautés musulmane, juive et catholique assez poussée qui fonctionne ? Là, il n'y a pas de lien entre sécurité et immigration ?"l'interroge-t-il. C'est alors que le ministre lâche : "Il peut y avoir..."

Dans un premier temps, les propos de M. Guéant sont passés relativement inaperçus. Mais ils ont ensuite suscité l'émoi des 250 000 personnes – selon les estimations les plus courantes – que constitue la diaspora comorienne. Et ce d'autant plus que celle-ci considère souvent la cité phocéenne comme la deuxième capitale de l'Union des Comores après Moroni. Quelque 80 000 personnes d'origine comorienne y vivraient, selon la mairie de Marseille.

"IL A PERDU LA TÊTE"

Très organisée, la diaspora est constituée d'un vaste maillage d'associations. "M. Guéant a perdu la tête", s'indigne, parmi d'autres, Hachim Saïd Hassane, président de la Fondation des Comores, une organisation humanitaire qui précise que la communauté réfléchit à des appels à manifester.

La diaspora comorienne a pour particularité de compter un très grand nombre de naturalisés. L'Union des Comores est en effet une ancienne colonie française. Or, lors de son indépendance, en 1975, une loi, en vigueur jusqu'en 1978, a permis à nombre de ses ressortissants d'obtenir la nationalité française.

"La communauté comorienne est pacifique. S'il y a de la délinquance, c'est celle des jeunes. Mais eux sont français, nés en France, ils ne connaissent rien des Comores (...), s'insurge Said Mohamed, doctorant en droit et membre de Kartala, un réseau de professionnels qualifiés d'origine comorienne. Après les Roumains, les Comoriens, que restera-t-il du principe de l'égalité républicaine ?"

LES ORIGINES ETHNIQUES ET LA STATISTIQUE POLICIÈRE

Lundi, les Comoriens ont reçu le soutien de Patrick Mennucci, vice-président (PS) du conseil régional de PACA, et du maire (UMP) de Marseille, Jean-Claude Gaudin :"J'ai toujours œuvré pour faciliter la coexistence des nombreuses communautés immigrées (...). Cela engendre parfois des problèmes (...) Pour autant, on ne peut pas incriminer une communauté en particulier."

Du fait de l'interdiction des statistiques ethniques qui prévaut en France, du côté de la justice, à Marseille, on confirme ne pas avoir d'outils permettant de déterminer la nationalité ou l'origine des auteurs de faits de délinquance. Toutefois, selon une source policière, il est possible, à partir des renseignements fournis sur les fiches Système de traitement des infractions constatées (STIC), sur lesquelles figurent notamment les dates et lieux de naissance de l'individu signalé et de sa parentelle, d'établir ses origines ethniques.

Sur cette base, selon la même source, les policiers estiment qu'entre 6 % et 8 % des affaires de violences et de vols recensées à Marseille seraient le fait de personnes originaires de la communauté comorienne. Enfin, selon le ministère de l'intérieur, 6,5 % des infractions relevant de la criminalité organisée constatées dans la cité phocéenne concerneraient la communauté d'origine comorienne.

Yves Bordenave, Laurent Borredon et Elise Vincent

Le Monde

 

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