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Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

JO : Les Comoriens entrent en jeux dès demain

Le 14/08/2008

 

Arrivés à Pékin, la capitale chinoise depuis une semaine, les trois athlètes comoriens ne commenceront leurs compétitions que dès demain jeudi 14 août. C’est le jeune Attoumani qui entrera le premier dans la danse des jeux olympiques en fin d’après-midi pour le 50 m nage libre. Vendredi 15, ça sera au tour de Youssouf Mhadjou de défendre le drapeau comorien, à 9h45 pour la série des 100 m junior. Enfin, le samedi 16 août, Ahamada Feta se battra pour une qualification dans la serie des 100 m vers 10h 50.

Les athlètes comoriens qui avaient défilé lors de la cérémonie d’ouverture le 8 août dernier, sont accompagnés de quelques personnalités: Said Chakira, le président de la Fédération comorienne d athlétisme, Halifa Mlamali, un responsable de la natation, Abdou-Said Hilmy, responsable technique et le docteur Mohamed Charifou. Pour le comité olympique comorien,  on note la présence de Djaffar Ahmed, le secrétaire général et de Mohamed Farahane, le président. Le 9 août, la délégation a reçu la visite du nouveau ministre de l’Education nationale chargé de la jeunesse et des sports, M. Affretane,  accompagné du commissaire de la jeunesse et des sports, Ahmed Mahmoud.

Selon nos informations, la délégation se serait plainte auprès du ministre du désengagement de l’Etat au niveau de la participation comorienne aux Jeux olympiques. Un membre de la délégation qu’on a pu joindre depuis Pékin, confirme que « c’est le comité olympique qui a tout organisé de A à Z ». Décidemment notre Etat semble bien en faillite. On souhaite quand même bonne chance à nos athlètes.

 

Votre blog sera de retour le lundi 18 août

Le 14/08/2008

J’ai le plaisir de vous informer que le blog inoussa.centerblog.net va reprendre du service à partir du lundi 18 août après six mois de suspension. Je sais combien vous étiez attachés à ce blog comme en témoigne le nombre de courriels que je reçois régulièrement depuis le 29 février 2008.

Ce blog était, pour beaucoup parmi vous qui résidez à l’étranger, un trait d’union entre votre pays d’accueil et les Comores. Sans fausse modestie, j’ai eu à mesurer la popularité de inoussa.centerblog.net lors de mes récents déplacements à Kampala (Ouganda), puis à Rabat et Casablanca (Maroc). Cela m’a fait chaud au cœur. Plus que jamais, je suis persuadé que le métier d’informer est un véritable sacerdoce.

Au-delà de l’information brute, vous trouverez aussi des analyses personnelles (ou des contributions extérieures) sur la situation politique, économique et culturelle de notre pays.

Recevez ici mes meilleures salutations et à lundi.

Mohamed INOUSSA

 

A l’exemple d’Anjouan, les troupes de l’Union africaine devraient-elles intervenir en Mauritanie ?

Le 14/08/2008

Union Africaine
Union Africaine 
L’Union africaine, critiquée pour son inefficacité à résoudre les crises du Darfour et de la Somalie, entend faire la preuve qu’elle est capable de trouver des solutions africaines aux problèmes africains. Déjà Beaucoup d’observateurs africains souhaitent voir l’union africaine s’engager dans une opération militaire en Mauritanie à l’instar de celle effectuée avec succès le début de l’année 2008 à Anjouan au Comores, pour restaurer la légalité républicaine et la légitimité démocratique.

La France de Nicolas Sarkozy, qui a refusé l’idée même d’une nouvelle élection présidentielle, pourra aisément fournir à l’Union Africaine, dans le cas d’une éventuelle opération militaire africaine, des moyens de transport de troupes et une assistance aérienne.

La communauté internationale ne peut pas, d’une part, continuer à fermer ses yeux sur des cas flagrants comme celui de la Mauritanie et d’autre part, imposer sa volonté, au nom du droit international sur d’autres pays comme le Soudan, l’Iran, l’Irak et autres.

 

Extrémistes incompétents et corrompus

Le 14/08/2008

Ahmed Abdallah SAMBI
Ahmed Abdallah SAMBI 

Dans l’actualité, on parle des Comores et de son président Sambi depuis un moment. Petit rappel des faits récents : les troupes comoriennes aidées entre autres par des troupes soudanaises (Etat classé terroriste), des mercenaires ukrainiens (là, la nationalité compte peu, seul l’argent compte) et le soutien financier de l’Iran, envahissent l’île autonome d’Anjouan et en chassent le président Bacar. Celui-ci fuit les représailles prévisibles et embarque pour Mayotte avec quelques fidèles. Il ne prend pas le maquis comme c’est l’habitude dans certaines îles, quand on craint la justice (Corse, Réunion), mais se rend aux autorités françaises (…).

Le président Bacar, exfiltré sur la Réunion, est rejeté dans sa demande d’asile politique en France, mais est reconduit « à la frontière » au Mali, pour éviter qu’il ne se fasse lyncher à Moroni. Le président Sambi, grand démocrate, peu influencé par la religion, veut imposer le voile islamique aux jeunes filles comoriennes (…).

Le président Sambi rompt unilatéralement un contrat de fourniture de carburant avec Total, parce qu’il estime que le pays se fait arnaquer par le pétrolier. Il n’arrive pas, dans les temps à convaincre les Iraniens de lui livrer du pétrole déjà raffiné. Des pénuries de carburant et d’énergie se font sentir aux Comores. Plus de taxis, on retarde les examens, il y a des trafics de bougies qui s’organisent (…).

Et, là, j’en viens à l’objet de ce courrier des lecteurs, je regarde les informations télévisées du dimanche 10 août… Et qu’est ce que je vois ? Des ressortissants comoriens vivant à la Réunion, qui vont déposer en préfecture une « motion » pour aider la population comorienne et leur faire livrer du carburant… Je crois rêver, je suis vert ! 1) C’est à l’ONU qu’il faut faire déposer une motion pour condamner et renverser le régime autoritaire en place si c’est la meilleure solution et si la population ne peut le faire seul (Tiens, c’est bizarre, ça me rappelle une histoire récente à Anjouan !). 2) Combien ont coûté (en pure perte, puisque l’état des lieux est identique), en euros ou en barils de brut : la location et le fonctionnement d’hélicoptères russes et le salaire des pilotes ukrainiens, le coût de séjour des soldats de l’Union africaine, en Grande Comore d’abord, puis en « force d’occupation » à Anjouan, le coût pour la France des émeutes (renforts transportés par Transall, dégradations à Mayotte, coûts médicaux des blessures infligées), le coût pour la France de l’exil de Bacar (frais de justice, d’hébergement 4 mois de 25 personnes, cela fait 2 ans pour une famille de 4 personnes, de reconduite « à la frontière »), le coût de reconduite à la frontière des Anjouanais qui sont expulsés le matin et reviennent le soir à Mayotte, et simplement en coûts humains, le nombre de Comoriens rejetés sur les plages de Mayotte ou disparus en mer ? Tout ça pour dire, qu’il est de notre devoir d’aider des populations qui souffrent, mais que ce n’est pas en envoyant du pétrole lampant ou de l’argent qu’on les aidera… C’est en les aidant à se débarrasser des extrémistes incompétents et corrompus qui sont à leur tête…

M. Thomas

 

La mésaventure comorienne

Le 14/08/2008

 

S’il fallait un exemple pour démontrer que l’économie d’énergie devrait primer avant toute autre considération, nous l’avons avec les Comores ! Dans le sillage de l’introduction mouvementée de l’heure d’été à Maurice, il est heureux de constater que le pragmatisme éclairé face aux enjeux d’aujourd’hui ait eu le dessus sur ceux qui tendent a regarder dans une seule et unique direction, nonobstant le fait que le monde actuel n’est plus celui d’hier.

En revanche, aux Comores, il se confirme que le positionnement idéologique et les nouveaux partenaires politiques choisis par le gouvernement d’Abdallah Sambi s’avèrent être une orientation désastreuse pour l’archipel des Comores.
Selon le journal Ouest-France, « la décision du président comorien de ne pas renouveler le contrat avec le groupe pétrolier français Total, au profit de l’Iran, est à l’origine de la situation actuelle ».
On connaît bien les relations difficiles entre l’Union des Comores et la France, ainsi que les nouvelles amitiés entre l’archipel et l’Iran, où Sambi a été formé. Au coeur de la tension, s’affrontent deux visions du monde. Le terrain de la discorde se trouve être Mayotte, que la France veut développer davantage, mais que les Comores veulent récupérer – pour compléter son parcours de décolonisation. Plus récemment, l’épisode Bacar, en exil à la Réunion, n’a fait que verser de l’huile sur le feu diplomatique franco-comorien.

Vaines Promesses
Quand le gouvernement Sambi annonce la rupture du contrat qui liait alors la Société comorienne des hydrocarbures avec le groupe Total, il prétendait avoir trouvé un nouveau fournisseur, fort des contacts de Sambi avec l’Iran et le Yémen. Les premières livraisons par bateau étaient même annoncées. Mais les promesses ne se sont pas matérialisées. Le chamboulement du cours du pétrole sur le marché mondial n’y est pas étranger...
Alors, à la pénurie du pétrole lampant s’ajoute ces jours-ci celle des carburants. Les activités économiques - aéroportuaires et ports - tournent au ralenti pour dire le moins. Le service public n’est plus en mesure d’assurer ses missions. Enfants, femmes et personnes âgées doivent effectuer des kilomètres à pied pour espérer s’approvisionner. Des bébés naissent et meurent à l’hopital, il y a une pénurie de médicaments...

Partout dans le monde, le prix de l’essence à la pompe est devenu le souci numéro un. Aux états-Unis, les candidats à la présidence ont choisi l’énergie comme thème principal de leurs interventions. En Afrique, on se démène pour survivre. Aujourd’hui, à bien voir, l’energie est créatrice de la vie de tous les pays. Sambi mesure sans doute mieux que quiconque dans la région, qu’elle peut aussi être destructrice... de paix et de développement.

Nad Sivaramen

 

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