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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

JACM de Mitsoudjé participe au tour préliminaire de la Ligue des Champions Arabes

Le 18/08/2008

JACM de Mitsoudje
JACM de Mitsoudje 

Les jeux de la Ligue des Champions Arabes commencent bientôt (octobre). L'Union Arabe de football a décidé de supprimer la phase des poules et d'adopter le système de matches aller-retour jusqu'à la finale. Au total, trente-deux clubs sont engagés dans ce premier tour de la ligue des champions arabes. Reste une équipe qui sera désignée à l'issue d'un tour préliminaire qui aura lieu à Djibouti avec la participation de quatre équipes, en l'occurrence Oued Al Nidh de la Palestine, Al Akaria de la capitale Djiboutienne, JACM de Mitsoudjé des Iles Comores ( vainqueur de la Coupe des Comores ) et  Dalo champion de Somalie.

 

Le tirage au sort de la Ligue des champions arabe

Le 18/08/2008

Ligue des champions arabe
Ligue des champions arabe 

Le tirage au sort de la Ligue des champions arabe aura lieu ce matin, à 11h, dans la ville touristique du Sud marocain, Agadir, et sera retransmis en direct sur la chaîne du câble Art. Ce tirage sera précédé d’une réunion des membres de la Ligue qui devront siéger au sujet de la demande faite par un grand nombre de clubs participants qui espèrent voir les représentants des Comores, du Djibouti ainsi que de la Somalie en découdre entre eux avant d’intégrer l’épreuve.

Ecarter les faibles ? Pas évident 
La raison invoquée pour cette sélection étant la faiblesse du niveau des clubs de ces trois nations qui faussent quelque peu le championnat arabe. Il faut souligner que ces trois pays, non arabophones à la base, ont été intégrés par la Ligue arabe de football dans un but politique évident de récupération et d’intégration. Il serait donc assez sectaire de les écarter d’une compétition dont l’essence même est de réunir les footballeurs de tous les pays arabes et arabophones. Question délicate à laquelle les membres de la LCA auront la lourde responsabilité d’y répondre ce matin.

 

Musharraf démissionne

Le 18/08/2008

L'Ex President de Pakistan PERVEZ MUSHARRAF
L'Ex President de Pakistan PERVEZ MUSHARRAF 

Le président du Pakistan, Pervez Musharraf, a démissionné lundi à la veille du lancement d'une procédure de destitution par la coalition gouvernementale qui avait juré de l'évincer du pouvoir. Au sommet de son impopularité, l'ancien membre des commandos d'élite arrivé à la tête de la seule puissance nucléaire militaire du monde musulman en octobre 1999, à la faveur d'un putsch sans effusion de sang, a finalement cédé face à ses adversaires politiques.

Et sans doute aussi face à la faiblesse des soutiens que lui ont témoignés ces derniers temps l'armée et, surtout, les Etats-Unis, dont il était jusqu'alors l'allié-clé dans leur "guerre contre le terrorisme" islamiste.

Ces derniers lui reprochaient de plus en plus de n'avoir pas su efficacement lutter contre la présence d'Al-Qaïda et des talibans dans les zones tribales du nord-ouest du pays.

"Après avoir considéré la situation et consulté divers conseillers en droit et alliés politiques, sur leurs conseils, j'ai décidé de démissionner", a déclaré le chef de l'Etat dans un discours télévisé à la Nation.

"Je laisse mon avenir dans les mains du peuple", a-t-il ensuite lâché, la mine très sombre, au terme d'un discours dans lequel il a âprement défendu son bilan et accusé la coalition gouvernementale, l'ancienne opposition sortie vainqueur des législatives de février, de saper les fondements de la République Islamique du Pakistan, peuplée de 160 millions d'habitants.

Le gouvernement avait annoncé dimanche qu'il déposerait en début de semaine devant le Parlement une procédure de destitution contre l'ancien général, qui avait démissionné du poste de chef d'état-major des armées avant les élections.

Ces dernières avaient été largement remportées d'abord par le parti de l'ex-Premier ministre Benazir Bhutto, assassinée fin décembre dans un attentat-suicide, puis par celui de l'ancien chef du gouvernement Nawaz Sharif, évincé du pouvoir le 12 octobre 1999 lors du putsch du général Musharraf.

Depuis la formation du gouvernement en mars, la coalition ne parvenait cependant pas à s'entendre sur son sort, M. Sharif retirant même les ministres de son parti en accusant celui de Mme Bhutto de renoncer à évincer le chef de l'Etat.

Son retrait pourrait d'ailleurs ne pas mettre fin aux divergences entre les différents piliers de la coalition, craignent nombre d'analystes et éditorialistes.

L'ex-opposition reprochaient à M. Musharraf d'avoir notamment bafoué la Constitution en évinçant des magistrats qui s'apprêtaient à statuer sur sa réélection contestée en octobre 2007, et d'avoir instauré illégalement l'état d'urgence en novembre.

A ces griefs s'ajoutaient des haines plus personnelles, essentiellement celle que lui voue Nawaz Sharif.

Plusieurs proches de M. Musharraf ont exclu l'idée d'un exil et les médias pakistanais s'interrogeaient dès lundi sur un éventuel "marché" passé pour lui éviter des poursuites judiciaires, en échange de sa démission.

Jusqu'au dernier moment pourtant, M. Musharraf avait fait savoir qu'il n'avait nullement l'intention de lâcher le pouvoir.

Or la secrétaire d'Etat américaine Condoleezza Rice avait estimé dimanche que la question d'accorder ou non l'asile politique à Pervez Musharraf, dans le cas où il serait destitué, n'était pas à l'ordre du jour.

Dans les rues des grandes villes du pays, de nombreux Pakistanais sont descendus dans les rues à l'annonce de la démission en dansant et chantant des slogans hostiles à M. Musharraf.

Ce dernier part cependant au moment où le pays est en proie à une terrible crise économique et à une vague d'attentats islamistes sans précédent, qui a fait plus de 1.200 morts en un peu plus d'un an.

Le nouveau gouvernement, sous la pression intense de Washington, a lancé depuis un mois une importante offensive contre les talibans et Al-Qaïda dans les zones tribales du nord-ouest, où les Etats-Unis estiment que le réseau d'Oussama Ben Laden a reconstitué ses forces.

Le départ de M. Musharraf s'est accéléré dans la soirée lundi. Il a fait ses adieux à l'armée au cours d'une ultime garde d'honneur à la présidence. Il devait remettre aussitôt après sa démission au président de l'Assemblée nationale.

Dans l'attente de l'élection de son successeur, par le Parlement et les assemblées provinciales, le président du Sénat, Mohammedmian Soomro, assurera la présidence par intérim. Le prochain chef de l'Etat sera issu du parti de Benazir Bhutto, a promis dès lundi son fils, co-président du mouvement.

 

Le président Sambi à Istanbul

Le 18/08/2008

sommet de coopération Turquie/Afrique à Istanbul
sommet de coopération Turquie/Afrique à Istanbul 

Les hauts dirigeants de l’Afrique et de la Turquie se retrouvent, du 18 au 21 août, à Istanbul, capitale économique de la Turquie pour une rencontre communément  appelée sommet de coopération Turquie/Afrique. Ce sommet des chefs d’Etat Turquie-Afrique est destiné à renforcer leur coopération. Plusieurs chefs d’Etat du continent noir, invités à cette occasion par leur homologue Abdoullah Gül, président de la Turquie participeront à ce premier sommet très attendu. Et bien sûr le président Ahmed Abdallah Sambi n'y manquera pas.

L’idée de rassembler au tour de la même table les hauts dirigeants de l’Afrique et de la Turquie a été lancée en 2006 et a eu l’aval de l’Union africaine qui, lors de son sommet d’Addis-Abeba en janvier 2008 a déclaré  « la Turquie comme un partenaire stratégique pour l’Afrique. » Depuis 1998, la Turquie,  17è économie du monde, a amorcé une large politique d’ouverture à travers l’Afrique. Elle œuvre surtout à la stabilité du continent en participant aux opérations de maintien de la paix dans le cadre des missions des Nations Unies. Elle porte aussi assistance à travers l’Agence turque de coopération internationale (TICA) qui dispose de trois bureaux en Afrique et d’un budget de 15 milliards de francs CFA. Elle dispose à l’heure actuelle de 7 ambassades en Afrique et elle compte arriver à 21 dans le court terme.
C’est dans cette optique que la Turquie organise ce premier sommet pour promouvoir davantage ses relations avec les pays africains. La Turquie avait déclaré 2005 l’année de l’Afrique.
Au niveau de l’Union des Comores, les autorités constatent un certain renforcement de la coopération bilatérale avec la Turquie dans les domaines comme l’agriculture, la santé et l’éducation.
Le gouvernement de la Turquie a déjà octroyé une quarantaine de bourses au profit des médecins spécialistes comoriens et s’est montré disposé à construire et à équiper le bloc cardiologique qui sera logé à El-Maarouf. « Ceci témoigne de l’intérêt que manifeste La Turquie auprès de l’Union des Comores », explique-t-on au Mirex. Plus intéressant encore, le président Abdoullah Gül, envisagerait une  visite officielle du président comorien en Turquie. Ce dernier conduit par ailleurs la délégation comorienne au Sommet.  Il est envisagé par la partie turque la signature d’un accord global de coopération économique, commercial, culturel, scientifique avec l’Union des Comores.  Un enjeu de taille qui permettrait au pays non seulement de poser les jalons d’une véritable coopération avec la Turquie, mais aussi et surtout d’améliorer son plateau sanitaire qui fonctionne de mal en pis. 

Des sommets France-Afrique, Europe-Afrique et Chine-Afrique se tiennent déjà depuis quelques années pour tirer profits des ressources d’un continent africain de plus en plus convoitées. 
Celui-ci se tiendra tous les 4 ans alternativement en Afrique et en Turquie. Le deuxième sommet devrait se tenir en Afrique en 2013

 

Comores/Bac 2008 : L'épreuve de Français a été trichée

Le 14/08/2008

 
Le spectre du boycott des épreuves écrites du baccalauréat 2008 a été écarté in extremis.
Si aucun incident sur le déroulement des épreuves écrites n'a été constaté hier mardi, l'épreuve de Français de ce mercredi matin a été trichée dans l'ensemble des trois îles. Des candidats se sont fait attraper par les surveillants avec le sujet traité et se trouvent actuellement entre les mains de la gendarmerie.
Selon le ministre de l'habitat et de l'environnement Mohamed Elarif Oukacha, (photo), qui assure l'intérim du ministre de l'Education nationale, beaucoup de triches ont été découvert ce matin. Le plus grave, poursuit-il, c'est que ce ne sont pas des simples questions trouvées sur des brouillons, mais il s'agit des photocopies de l'épreuve même, avec le logo de l'ONEC (Office national des examens et concours).

Selon les enquêtes de la gendarmerie, l'épreuve a été multipliée à Mitsamiouli, les présidents de jury de Mohéli et de Anjouan ont confirmé que des élèves ont été attrapé en classe avec le sujet traité.
L'épreuve de Français est donc annulée et les enquêtes se poursuivent pour déterminer l'origine de la fuite.
Pour rappel, les enseignants avaient annoncé samedi dernier leur intention de ne pas se présenter aux centres d'examen s'ils n'étaient pas payés. L'incertitude a duré jusqu'à la veille des examens où un compromis a été trouvé entre les gouvernements (Ngazidja et Union) et les différentes organisations syndicales concernées.

Les ministres des Finances se sont engagés, d'ici le 18 août, à payer tous les professeurs des lycées. Et d'ici au 31 août, tous le corps enseignant des différents cycles (primaire, secondaire et supérieur) ainsi que les encadreurs pédagogiques devraient recevoir les salaires de février et mars 2008.
C'est grâce à cet engagement que les enseignants ont décidé de maintenir les examens du BAC et du BEPC aux dates convenues.
Ainsi, les enseignants ont respecté leur engagement, il reste à savoir si les gouvernements vont honorer leur parole.

 

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