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Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Un commissariat de police victime d’un incendie

Le 18/08/2008

Le siège du commissariat central de police de Moroni a été victime d’un sinistre dans la nuit de dimanche à lundi. Les archives de la PJ (police judiciaire) sont ainsi parties en fumée.

« Nous avons perdu, dans cet incendie, toute la comptabilité de la police, les procès-verbaux,… » a déclaré un haut gradé de la police, interrogé par le correspondant de l’AFP à Moroni. Le même responsable a ajouté qu’il y avait bien des éléments en garde cette nuit-là, mais qu’ils dormaient. Ainsi va cette police qui est chargée, entre autres, d’assurer la sécurité des personnes et des biens !

                                                                                                                                                Inoussa

 

Les élus de Ngazidja en conclave à l'hôtel de ville de Mdé

Le 18/08/2008

L’ensemble des élus de Ngazidja (députés de l’île et de l’Union, le vice-président de l’Union, les maires) s’est réuni ce matin, lundi 18 août, à l’hôtel de ville de Mdé. L’ordre du jour de cette assemblée portait sur les blocages institutionnels et le conflit de compétences entre les îles et le gouvernement central.

Le vice-président Idi Nadhoim, en raison d’un agenda chargé, n’a pu participer à la réunion et s’en est excusé à travers une lettre lue au cours de travaux. Dans cette missive, il s’est engagé à se conformer aux délibérations qui seront issues de l’assemblée.

Les élus de Ngazidja prônent la poursuite du dialogue entre les autorités de Ngazidja et celles de l’Union. Ils ont mis en place un comité de suivi chargé, entre autres, d’établir une passerelle entre les deux exécutifs (Union et île de Ngazidja). Il a été fait obligation à ce comité de remettre un rapport d’étape qui puisse permettre de suivre l’évolution des pourparlers. Selon le député Ali Hassani (assemblée de Ngazidja), les choses s’annoncent sous de meilleurs auspices.

                                                                              Inoussa.

 

JO de Pekin : pas de médailles pour les Comores

Le 18/08/2008

Fetah Ahamada
Fetah Ahamada 

Les athlètes comoriens aux Jeux olympiques de Pékin n’ont rien pu faire devant les grosses pointures du sport international. Melle Fetah Ahamada, celle-là même qui nous a offert l’or aux Jeux des îles de l’Océan indien de 2007, a terminé sixième, samedi le 16 août, au 100 m haies. Elle n’a pas réussi non plus à améliorer sa performance de 10,83 aux Seychelles. C’est la Bulgare Lolova Ivet qui a remporté l’or de cette catégorie.

Le jeune Youssouf Mhadjou, un des espoirs de l’athlétisme comorien, qui, avant de s’envoler à Pékin, a passé une bonne période de préparation à Montceau (France), a passablement honoré le drapeau national même s’il n’a obtenu aucune médaille. Avec une performance de 10,62, il a notamment battu son propre record. Sur les ondes de RFI, Mhadjou s’est épanché : « C’est un rêve d’enfance que je viens de réaliser là : faire partie de l’équipe comorienne aux JO. En plus, courir à coté de Tyson Gay, double champion du monde,…. » Lorsque l’envoyé spécial de RFI lui a demandé s’il connaissait Gay, il a répondu : « On se connaît. Lors de la cérémonie d’ouverture des JO, on a pris pas mal de photos ; il m’a reconnu, m’a salué et m’a souhaité bonne chance ». Il est vrai que le jeune comorien avait fort à faire dans sa discipline.

Le troisième ambassadeur des Comores, Attoumane Mohamed, a tout simplement….fait naufrage au 50 m nage libre, le jeudi 14 août avec un écart de plus de 5 secondes sur le premier.

 

L’Enchanteur d’Anjouan : Mounawar

Le 18/08/2008

MOUNAWAR
MOUNAWAR 

Le Comorien Mounawar est en train de faire son trou sur la scène réunionnaise, grâce à un style indéfinissable qui plaît par sa fraîcheur. Un folk guitare-voix empreint d'Afrique et d'Orient, des textes engagés, un chant et une voix qui ne sont pas sans rappeler ceux de Kéziah Jones. Nul doute qu'avec de telles qualités, vous entendrez à nouveau parler du phénomène Mounawar.

Lorsqu'on l'interroge sur l'environnement familial qui l'a vu grandir, Mounawar évoque avec respect l'image de ses parents, à qui il doit un double héritage : l'intérêt pour l'école et l'amour de la musique.

C'est sur l'île d'Anjouan aux Comores qu'il a grandi, dans une famille où le mot " éducation " rime avec celui de " scolarité ", le plus souvent longue. Par respect pour les efforts consentis par les générations précédentes, Mounawar n'avait donc pas le choix : il décroche à Anjouan son baccalauréat littéraire, avant de partir pour l'Université de Tananarive à Madagascar, validant un DEUG de Droit. Au risque de décevoir sa mère, il ne deviendra jamais avocat tant il semble fait pour la musique.

Et s'il est toujours étudiant à 26 ans, c'est dans cette discipline: il apprend l'art des tablas au Conservatoire Régional de St Denis, sous l'autorité d'un illustre professeur, Subhash Dhunoohchand, avec qui il se produit parfois.

Le père de Mounawar, Saïd Omar, est un guitariste réputé d'Anjouan, plus connu encore pour son rôle de chef d'orchestre d'un groupe de Twarab (musique originaire de l'île de Zanzibar, qui fait la part belle au chant et aux textes, plutôt destinée aux mariages dans l'archipel des Comores) toujours très populaire aux Comores, animant la plupart des mariages célébrés à Mutsamudu, capitale d'Anjouan.

Comme Saïd Omar préside l'association créée autour du groupe, c'est naturellement chez lui qu'ont lieu depuis toujours les répétitions. C'est chez lui également que sont entreposés les instruments. Une chance inespérée pour le jeune Mounawar, qui essaiera plusieurs instruments avant de jeter son dévolu sur la guitare acoustique, qui ne le quittera plus.

L'apprentissage musical de Mounawar ne s'arrête pas au Twarab et à ses sonorités orientales, mais passe par une autre musique de mariages, le M'Chogoro, ensemble de percussions traditionnelles (sur un rythme ternaire, comme le maloya) et de chants de fêtes, qui accompagne le marié dans sa marche nuptiale. Enfin le garçon découvre également des airs venus d'Amérique, grâce au radio-cassette paternel qui passe en boucle les solos de guitare de George Benson et de Santana.

Mounawar n'est encore qu'un gamin lorsqu'il se retrouve pour la 1ère fois sur une scène, assurant dans l'un des groupes de son père la basse, sur des morceaux reggae et rock. Mais la révélation viendra plus tard, à 11 ans, au cours d'une fête à laquelle son père a convié le célèbre chanteur Maalesh (compositeur afro-arabe qui tire lui aussi son inspiration du Twarab, et qui interprète ses chansons indifféremment en comorien, en swahili ou en arabe).

L'exemple de Maalesh fait naître en Mounawar cette interrogation : " Pourquoi pas moi ? ". Il s'inspirera longtemps de cette grande figure populaire comorienne dont il apprécie l'univers musical acoustique, ainsi que la poésie et la sérénité qiu s'en dégagent. Outre Maalesh, Mounawar cite comme influences locales Mikidache, M'Toro Chamou et Bako, Ben Harper ou Keziah Jones pour les influences plus lointaines.

Humble il confesse : " Tous ces grands artistes ont trouvé leur style. Moi je cherche encore le mien ". Pourtant le public qui a croisé sa route semble conquis par ce style qui n'en est pas un, appréciant les belles parties de guitare, l'énergie dégagée par une voix aérienne, l'intégration de sonorités issues de l'afrobeat et du funk.

Auteur-compositeur-interprête, Mounawar chante des textes écrits en anjouanais, qui ont la plupart du temps une portée politique. L'artiste y dénonce les injustices que vivent au quotidien les Comoriens, la malhonnêteté notoire de certains politiciens, leurs abus de pouvoir répétés…..la situation d'instabilité permanente ainsi que la spirale de la violence qui durent aux Comores depuis trop longtemps.

Et contrairement à certains de ses aînés, Mounawar ne résume pas ces graves problèmes à une responsabilité franco-française, mais insiste plutôt sur le rôle joué par les dirigeants locaux qui se sont succédés depuis l'Indépendance en 1975.   

Mounawar joue dans les cafés-concerts en trio avec Titi à la flûte et Nico aux percussions. Le groupe accueille une basse et une batterie lorsque le lieu du concert s'y prête.

 

La micro entreprise aux Comores, génératrice d'emploi rural

Le 18/08/2008

 

Dans l’archipel des Comores, les emplois sont rares et les opportunités de revenus limitées. Les fortes densités de population, supérieures à 400 habitants par km², limitent l’accès à l’espace agricole et ces difficultés ont poussé près de 15% de la population a émigré à l’étranger. Aussi, dans ces conditions, l’esprit d’entreprise et l’innovation constituent des atouts non négligeables et la micro entreprise représente l'une des rares sources d'emploi rural possible.

La solidarité et l’entraide, caractéristiques de la société comorienne, restent essentielles.  Ainsi, c’est avant tout pour s’entraider que dix femmes du village d’Ongoujou sur l’île d’Anjouan ont décidé de s’associer au sein du groupe de développement de l’aviculture et du maraîchage. « L’objectif premier était de créer une caisse commune pour l’entraide et la solidarité », explique Roukia Soilih, la présidente. « À l'origine, il s’agissait d’une association de maraîchage et cultures vivrières. Puis nous avons entendu parler du projet d’aide aux initiatives économiques de base (AIEB) et nous avons décidé de transformer l'association en entreprise. »

Les membres du groupe d’Ongoujou comptent parmi les 880 micro entrepreneurs soutenus à travers le projet AIEB, financé par le Fonds international de développement agricole (FIDA) de 1997 à 2004, dont l'objectif était de promouvoir la micro entreprises en milieu rural, en assurant formation et accès au crédit aux personnes les plus démunies. Le projet est également à l’origine des Mutuelles d’épargne et de crédit (MECK). Les MECKs sont aujourd'hui des institutions incontournables dans le secteur de la microfinance aux Comores. Elles capitalisent une épargne de 7,6 milliards de francs comoriens, soit l'équivalent 20,4 millions de dollars, et ont octroyé, en 2006, 4,8 milliards de francs comoriens (10,9 millions de dollars) sous forme de crédit.

« Le projet nous a donné la possibilité de nous inscrire à une formation sur les activités avicoles et nous avons décidé d’intégrer l’élevage aux activités de maraîchage pour générer des revenus pour nos familles », continue Roukia Soilih. Malgré de récentes difficultés liées à la santé de leur poules, elle s’estime satisfaite des résultats: « Avant, on ne trouvait pas d’œufs au village. Aujourd’hui nous en vendons au marché, à quelques kilomètres d’ici et il y a des gens qui viennent les acheter directement auprès du groupe. La nutrition de nos enfants s’est améliorée et, surtout, nous ne sommes plus obligées de demander d’argent à nos maris. »

Des services "à la carte"
Le groupe d'Ongoujou a bénéficié de toute la gamme des services d’appui aux entreprises de l’AIEB: de la formation (alphabétisation, comptabilité-gestion, technologie) à l'accès au crédit, mais les services étaient offerts à la carte selon les besoins identifiés avec les entrepreneurs. Les mécaniciens du garage de Fomboni, en Grande Comore, par exemple, avaient surtout exprimé le besoin d'une solide formation, ce qui leur a permis d'améliorer la qualité du travail fourni et augmenter leur clientèle. Aujourd'hui, ils sont prêts à passer à la vitesse supérieure et prendre un crédit pour acquérir les équipements qui leur manquent.

Mohamed Djafar, l’un des mécaniciens cofondateurs du garage, témoigne des difficultés auxquelles ils font face: « Les revenus ne sont pas suffisants pour que l’activité soit réellement rentable. Il faudrait environ doubler notre chiffre d’affaire, ce qui est impossible tant que nous n'aurons pas les équipements nécessaires. Malheureusement, le temps de livraison est plus long que le délai de remboursement, ce qui fait que prendre crédit est pratiquement impossible. » Le projet étant clôturé, ils devront trouver eux-mêmes une solution pour développer leur activité et négocier en direct avec les MECKs un produit financier adapté.

En attendant, pour joindre les deux bouts, les mécaniciens du garage font appel à la traditionnelle solidarité familiale. « Lorsque nous manquons de moyen, explique Mohamed Djafar avec un sourire, il y a toujours une sœur ou une tante chez qui l'on peut aller dîner… »

 

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