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Un pouvoir a bout de souffle et sans inspiration

Le 25/08/2008

 

       « MUTSO WONA NTRONGO KAMWA PARO ZIWONA »

Devant le chaos qui menace le pays, c'est en ces termes que le Président SAMBI a tenté de rassurer la population. Il oublie que les comoriens ont perdu toutes leurs illusions et qu'ils n'attendent que la fin de son règne pour espérer mieux.

Depuis son accession à l'indépendance, notre pays vit certainement, une des périodes les plus douloureuses et les plus tristes de son histoire. 7 mois d'arriérés de salaires pour les fonctionnaires, pénuries à répétition, hausse vertigineuse des denrées de premières nécessité qui ont atteint des sommets jamais égalés, une stratégie diplomatique chaotique pour ne pas dire honteuse et indigne d'une République, une économie basée sur la mendicité; la liste des maux qui rongent la société comorienne ne cesse malheureusement de s'allonger. En somme, un gouvernement sans inspiration et complètement dépassé par les évènements. Le comble, et c'est ce qui est d'autant plus désespérant, c'est que rien ne laisse entrevoir une amélioration de la situation dans les mois à venir.

En effet, le Président SAMBI et ses petits conseillers nous suggèrent de serrer les dents car, selon eux, tout cela est dû à la conjoncture économique mondiale. On conseille également aux comoriens de changer leurs habitudes alimentaires. Comment peuvent-ils opérer cette mutation s'ils n'ont pas un radis en poche ? C'est de la malhonnêteté à l'état pur car, tout le monde sait que le marasme actuel est en grande partie, due à la mauvaise gestion de SAMBI. Les reformes structurelles indispensables n'ont jamais été entreprises pour parvenir à un équilibre des comptes de l'Etat et à l'amorce d'un véritable développement. Pour définitivement fuir leurs responsabilités et nous avouer leur incapacité, SAMBI et ses amis nous conseillent de travailler plus (Dixit SARKOZY) et de ne rien attendre de l'Etat providence. C'est non seulement un aveu d'impuissance mais aussi, d'incompétence. Dans toute cette cacophonie, on peut, sans aucun risque de se tromper, affirmer qu'un pays qui dilapide 80% de ses maigres ressources à entretenir une fonction publique dont l'efficacité reste à démontrer, n'a aucune chance de retrouver un jour, le chemin du développement.

A ce titre, il faut avouer que SAMBI ne donne pas le bon exemple. Il fustige les effectifs pléthoriques et budgétivores de la fonction publique mais, il n'a eu aucun scrupule à recruter ses parents et amis pour des postes improductifs à la présidence si ce n'est, pour les affecter à des ambassades ou consulats à l'étranger. En ce qui concerne la bonne gouvernance, la transparence et le bon usage des deniers publics, des interrogations subsistent. Les aides en numéraire accordées par les nations du golf et par d'autres pays amis, sont gérées dans la plus grande opacité. Aucune information fiable n'a été fournie par les services officiels quant à la destination donnée au don saoudien de plusieurs milliards, initialement destiné à la construction de logements. Pourquoi devant le doute qui envahit les citoyens et les soupçons de détournement, le gouvernement et la présidence ne se prononcent t-ils pas sur le sujet.

Ont t-ils des choses à cacher ? De l'argent public n'a t-il pas été dilapidé pour assurer le financement occulte de la campagne électorale du candidat TOIYIBOU à Anjouan alors que les fonctionnaires ne sont pas payés ? Le « wuandilifu » promis par SAMBI n'est finalement qu'un rêve. Je n'ai pas peur de le dire, carrément un mensonge de plus. Pour ce qui est de la réforme de la Justice qui constituait pourtant un des leitmotive du RAIS, elle est devenue, celle d'une République bananière. Les incursions du pouvoir exécutif dans le domaine judiciaire sont nombreuses. A Anjouan, cela tourne même au ridicule. Aucun magistrat ne veut y être affecté. L'indépendance de la Justice et le principe d'égalité des citoyens devant la loi ne sont pas du tout respectés. Ceux qui ont des connaissances, des parents ou des amis dans le cercle du pouvoir n'ont rien à craindre. Les promesses du candidat SAMBI pour une Justice indépendante et impartiale sont à ranger au rayon des rêves.

Les auteurs de ces transgressions ont-ils été sanctionnés ? Ont-ils agi seuls ou sur instructions de leurs supérieurs hiérarchiques ? En tout cas, toutes ces basses manœuvres n'honorent ni l'institution judiciaire ni les personnalités qui la composent. Au passage, il convient de signaler que conformément à la constitution, le Président de l'Union, premier magistrat du pays, est garant de la Justice. En conséquence, il endosse l'entière responsabilité de ces violations graves puisque de surcroît, il ne prend aucune mesure pour y remédier.
Il est vrai que depuis très longtemps, les comoriens n'attendent plus rien du pouvoir SAMBI lequel, brille par son incompétence et son inaptitude à proposer des solutions pérennes aux multiples problèmes qui se posent à notre société. L'amateurisme, l'improvisation et les propositions à l'emporte-pièce, sont érigés en système de gouvernement. Le clientélisme, le favoritisme et la gestion des affaires de l'Etat entre amis du village n'ont jamais été aussi visibles.

La proposition de loi, relative à l'octroi de la nationalité comorienne aux cousins du golf en échange de quelques millions de dollars dont les comoriens n'auraient jamais vu la couleur, est le signe révélateur de l'impuissance du régime de l'Ayatollah SAMBI. Lui, qui avait juré de limiter ses voyages à l'étranger afin de s'attaquer aux difficultés auxquelles ses concitoyens sont confrontés, passe le plus clair de son temps dans les avions avec des délégations qui emportent à chaque départ, le peu d'argent qui se trouve dans les caisses. Le quotidien des comoriens ne semble pas le préoccuper outre mesure.
Il est vrai que les arriérés de salaires ne sont pas un phénomène nouveau aux Comores. Toutefois à l'approche d'un événement tel que le ramadan ou la fête de l'Aïd, les gouvernements successifs faisaient tout, pour liquider les salaires des fonctionnaires afin de leur permettre de vivre dignement; au moins pendant cette période sacrée. Aujourd'hui, les caisses du trésor public et celles des sociétés d'Etat étant vides, je ne vois pas par quel miracle, SAMBI va t-il pouvoir honorer les traitements des fonctionnaires. Nos parents sont donc condamnés à vivre un mois de ramadan dans le dénuement le plus complet. Pendant ce temps, SAMBI et ses amis continueront à vivre avec faste et à gaspiller le peu d'argent qui reste.

C'est certainement le sens premier de cette phrase qu'il n'a cessé de répéter à savoir «Mutso wona ntrongo kamwa paro ziwona». En effet, la hausse vertigineuse du tarif du pétrole, le sac de riz à 25.000 frs, le litre d'huile à 800 frs, des villes entières plongées dans le noir faute de courant; tout cela, les comoriens ne l'ont jamais connu.
Que faire pour sortir de cette impasse ? Avec résignation, tous les observateurs s'accordent malheureusement, à reconnaître que les comoriens n'ont pas encore mangé leur pain noir. Je dirais même que le pire reste à venir. SAMBI a pris l'initiative d'écarter tous ceux qui pourraient l'aider à mettre en place une vraie politique de sortie de crise. Depuis qu'il est au pouvoir, son gouvernement se limite à ses amis du village, DOSSAR et DJAFFAR et à ses petits conseillers de la présidence. Les nombreux techniciens qui pourraient lui apporter une expertise complète et objective de la situation économique et lui suggérer des solutions, ont tous été mis à l'écart. Malgré ses gesticulations et les promesses sans cesse renouvelées d'une vie meilleure, l'on peut affirmer que les intérêts supérieurs de la nation et son développement ne semblent pas constituer pour SAMBI une priorité.

Les sociétés d'Etat qui constituaient jadis, une vache à lait pour les gouvernements, ont été tellement saignées qu'elles ne peuvent plus jouer leur rôle de «soupape de sécurité». Les ressources en provenance du trésor public sont affectées aux nombreux voyages à l'étranger des dignitaires au pouvoir. Aucune aide ne viendra des pays dits «amis» ou d'organismes. Donc, aucune issue possible. En résumé, devant le refus de SAMBI d'écouter les cris et les soupirs de son peuple qui agonise, nous n'avons donc plus qu'à prier et à attendre. Il est vrai que les Comores figurent en bonne place sur la liste des pays les plus pauvres du monde mais, nous restons persuadés que nous disposons du potentiel pour nous en sortir. Malheureusement, le mode de gouvernement mis en place par SAMBI, annihile toute possibilité d'y parvenir. Quel gâchis ! Ayina al mafarrou ?

                                                          A PARIS LE 22 AOUT 2008 / AHMED

 

Affaire Bic-Nicom : Enfin le dénouement !

Le 25/08/2008

 

Selon le site Internet de la Lettre de l’océan indien, « Le conflit judiciaire à rebondissement entre la Banque pour l'industrie et le commerce (BIC, filiale de la BNP Paribas) vient de connaître son épilogue. » Dans un article paru, samedi 22 août, la Lettre de l'Ocean Indien révèle qu'« un accord à l'amiable a été trouvé entre les deux parties à l'issue de discussions organisées par les autorités comoriennes, les 18 et 19 août à Moroni. »

Une délégation de la BNP s’était rendue aux Comores pour négocier cet accord qui permet enfin de clore ce dossier politico-judiciaire qui avait provoqué une crise jusqu’au sommet de l’Etat il y a quelques mois.

L’accord prévoit le paiement en cash à NICOM par la BNP d'une compensation financière d’au moins 10% des dommages et intérêts initialement prévus (7,7 millions d’euros). La BNP s’engage à ce que la BIC rétablisse les comptes commerciaux de Nicom et lui accorde une facilité de crédit de plusieurs centaines de milliers d'euros.
Le gouvernement de l'Union des Comores, actionnaire de la Bic à hauteur de 34%, aurait fait pression sur la BNP pour qu'elle accepte ce compromis qui n’est pourtant pas trop mal pour la Bic.

L’affaire Bic-Nicom, qui aurait dû une affaire banale entre une banque, en l’occurrence la Bic, et une société commerciale, Nicom, un de ses clients, était devenue une affaire d’Etat. En effet, la banque avait constaté en 2005 des anomalies sur des documents fournis par Nicom, elle procède alors à une fermeture immédiate des comptes commerciaux de la société. Et dans le même temps elle porte plainte pour faux et usage de faux contre Nicom. Mais le parquet de Moroni avait classé sans suite l’affaire. C’est-à-dire, elle avait estimé que les charges évoquées par la Bic étaient insuffisantes pour ordonner une instruction. Le problème c’est que la Bic n’avait pas rétabli les comptes commerciaux de la société Nicom. Celle-ci avait donc poursuivi l’affaire au civil. Après près d’un an et demi de procédure, la justice a condamné la Bic à payer 3,8 milliards de FC (7,7 millions d'euros), à titre de dommages et intérêts pour avoir fermé unilatéralement les comptes commerciaux de Nicom. Tout est parti de là, la Bic a fait appel jusqu’à plusieurs fois. Mais dans toutes les instances, Nicom remporte les débats et obtient gain de cause. Jusqu’ici la Bic refusait toute initiative d'arrangement amiable. Aujourd’hui tout semble entré dans l’ordre à condition que l’accord soit respecté.

                                                                                                                                                Kwéli - Magazine

 

Hari Hari, woudroni gwa baawo ( on en parle à Moroni )

Le 23/08/2008

 

*** Hari Hari, woudroni gwa baawo ( on en parle à Moroni ) : Selon certaines indiscrétions, l’on s’achemine vers un nouveau remaniement ministériel à Ngazidja. « On débutera le ramadan avec un autre gouvernement » nous a confié un membre de l’entourage du président Abdouloihabi. Certains signes pourraient donner à croire à cette rumeur : la ministre de la Santé, décédée depuis le mois de juin dernier, n’a pas été jusqu’ici remplacée. Une chose est sûre : si l’objectif qui avait présidé au dernier remaniement ministériel était de booster le pouvoir et de redonner espoir aux Wangazidja, Abdouloihabi s’est lourdement trompé de ministres.

*** Hari Hari, woudroni gwa baawo ( on en parle à Moroni ) : Un autre remaniement en l’air, cette fois du côté de l’Union. En effet, des sources concordantes font état d’une récente réunion des deux vice-présidents de l’Union. Objectif : proposer au président Sambi, une fois de retour à Moroni, de procéder à un changement au sein du cabinet ministériel. Certains ministres sont soupçonnés de jouer leur propre partition.
Il est vrai que l’un des talons d’Achille de ce gouvernement est le manque de cohésion. Reste à savoir si Sambi accédera à cette requête au risque de confirmer l’impression d’un pouvoir qui navigue à vue.

*** Hari Hari, woudroni gwa baawo ( on en parle à Moroni ) : Une fois de retour à Moroni, le président Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi pourrait s'installer à Mutsamudu et fera les " Va-et-viens" entre Beit Salam et Daru Nadja. Il compte aussi aménager un bureau spécial dans la capitale Anjouannaise qui portera le nom de : " Business Centre of Sambi ". L'interêt est de réunir tout les patrons et entrepreneurs de son île natale pour fonder une fédération de Commerce. ( Affaire à suivre )

 

Jaffar mouille la diplomatie comorienne

Le 23/08/2008

Ministre des Affaires Etrangères des Comores
Ministre des Affaires Etrangères des Comores 

Dans son édition du 13 août 2008, l'affaire Said Ben Jaffar, Ministre des Affaires Etrangères Comorien ne passe pas inaperçue. Le titre du quotidien Al-Hayat ( le principal journal quotidien généraliste panarabe avec une diffusion dans le monde arabe de 110 000 exemplaires. C'est aussi le journal favori de la diaspora arabe, il s'agit également de la tribune préféré des intellectuels de gauche et libéraux qui peuvent s'y exprimer librement ) parlant de la conférence de presse du chef de la diplomatie comorienne en dit long. Notre ministre a crée une amère surprise.

En s'exprimant en français durant sa conférence de presse, le ministre des affaires étrangères comorien a manqué aux habitudes de la Ligue des Etats Arabes, ce dont s'est empressé de titrer Al-Hayat. (Lisez l'article d'Al-Hayat en bas).

Si cela ne nous choque pas, ce n'est pas le cas des journalistes arabes. Ces derniers n'ont pas su cacher leur désarroi. Selon Al-Hayat, au cours de la conférence, les journalistes murmuraient entre eux. Les uns exprimaient leur étonnement d'entendre « un ministre arabe » s'exprimer en français au cours d'une conférence de presse tenue au siège de la LEA « la maison des arabes ».

Les autres ont estimé que le ministre avait « violé la Charte de la Ligue arabe » qui est tenue d'accepter comme membre les pays dont le peuple maîtrise la langue arabe.
Voila à quoi ressemblait la conférence donnée par notre éminent ministre des relations extérieures.

Il est à savoir que, ce n'est pas une obligation pour un Chef de la diplomatie d'un pays d'être arabophone ou polyglotte et ce n'est pas non plus la première fois que la diplomatie comorienne est conduite par un ministre qui ne parle pas arabe. La seule différence est que les prédécesseurs d'Ahmed Ben Saïd Jaffar savaient faire la part des choses pour éviter une telle humiliation. S'il s'avère qu'il parle l'arabe, comme certains veulent nous le faire croire ici, et qu'il a choisi de prendre un interprète pour s'adresser aux journalistes, c'est encore pire. On se demanderait donc quelle leçon de diplomatie a-t-il voulu donner à la presse arabe ?

Le gouvernement Sambi se vantait d'une réussite diplomatique, mais là on comprend bien qu'on est « mal servi » et souvent « trahi » comme le répète a satiété (mais en vain) le président Sambi.

أثار استغراب الصحافيين وخالف أعراف الجامعة العربية ... وزير خارجية جزر القمر يتحدث بالفرنسية في «بيت العرب»

القاهرة الحياة - 13/08/08//

- 13/08/08//

أثار وزير خارجية جمهورية جزر القمر أحمد بن سيد جعفر استغراب الصحافيين والإعلاميين في الجامعة العربية، حين تحدث بالفرنسية في مؤتمر صحافي عقده عقب لقائه الأمين العام للجامعة عمرو موسى في القاهرة أمس، معتمدا على مترجم خاص للتواصل مع الإعلاميين.
ودار همس بين الصحافيين خلال المؤتمر الصحافي للوزير العربي، وأعرب بعضهم عن دهشته من أن يتحدث وزير عربي بالفرنسية خلال مؤتمر صحافي في مقر «بيت العرب». فيما رأى آخرون أن الوزير انتهك ميثاق الجامعة العربية الذي يشترط لقبول أي دولة كعضو في الجامعة إجادة شعبها اللغة العربية.
وقال أحمد بن سيد جعفر، عقب لقائه موسى، عبر مترجمه، إنه بحث مع الأمين العام في ما يتعلق بقرار القمة العربية الأخيرة في دمشق بشأن دعم جمهورية جزر القمر في مجال الغذاء، مشيراً إلى أن مؤتمر المانحين الذي سيعقد في قطر في تشرين الاول (أكتوبر) المقبل سيبحث هذا الموضوع.
وحول المساعدات العربية المقدمة إلى جمهورية القمر المتحدة، قال: «إننا معتزون بالدعم المستمر الذي تقدمه الدول العربية من خلال الجامعة منذ استقلالنا وحتى اليوم، وهذا الدعم يستمر قوة وترسيخا»، مشيراً إلى أنه في تشرين الاول المقبل ستوقع بلاده على أربعة اتفاقات للتعاون الثنائي مع السعودية وقطر والبحرين وعمان.
وعن الوضع في جمهورية القمر المتحدة بعد إجراء الانتخابات في جزيرة أنجوان، قال وزير الخارجية: «جرت الانتخابات على أحسن ما يرام والقيادة الجديدة في أنجوان تولّت مسؤولياتها، ونحن معتزون بذلك لأن الجامعة العربية والاتحاد الافريقي والأمم المتحدة دعمت الحكومة لإعادة الشرعية الدستورية والسياسية في أنجوان». واشار إلى أن بلاده تواجه مثل الدول الأخرى عدداً من الأزمات مثل أزمة الغذاء العالمية والغلاء خصوصاً مشكلة المحروقات نظراً لتذبذب سعر الدولار في العالم.

 

L’Ile Maurice se met en quête de son passé

Le 23/08/2008

 

Le parlement mauricien a pris la décision de mettre en place une commission chargée de faire toute la lumière sur le passé de l’Ile Maurice quant à l’esclavage et à "l’engagisme".

Baptisée "Justice et vérité" et composée d’historiens et d’experts, la commission est prévue pour une période de deux ans, l’idée étant de reconquérir l’histoire « de l’esclavage et l’engagisme de la période coloniale à nos jours. »

L’Ile Maurice a connu dans un premier temps l’esclavage, avec plus de 66 000 esclaves venant non seulement d’Afrique mais aussi d’Inde et de Malaisie. Après l’abolition de l’esclavage, en 1835, le système de l’engagisme a y a été mit en place, en même temps qu’à l’île de la Réunion ou qu’aux Comores. Travailleurs africains, antillais, indiens et malais étaient exploités et même s’ils avaient retrouvé la liberté première et brisés leurs chaînes. C’est ainsi que l’Ile Maurice s’est construite, développée et enrichie.

Le projet parlementaire est supposé redonner vie à la mémoire et à l’histoire de l’Ile Maurice. Cette commission est donc vue comme un moyen de faire revenir une justice sociale et surtout de donner aux mauriciens les clés pour s’affirmer avec toutes les composantes de leur(s) identité(s).

 

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