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Mayotte, futur département français

Le 29/08/2008

Wantru mama wa Shimaoré
Wantru mama wa Shimaoré 

Le compte à rebours est lancé. Dans les deux ans qui viennent, Mayotte devrait devenir le 101e département français. Cette île de l'Océan indien, qui s'est détachée de l'archipel des Comores en faisant le choix de rester française lors du référendum sur l'indépendance de 1973, n'a cessé de vouloir renforcer ses liens avec la République. Le 18 avril, le conseil général de cette collectivité d'outre-mer a voté une motion demandant la départementalisation, comme l'y autorise la loi du 21 février 2007 sur l'outre-mer.

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Le gouvernement s'étant engagé à tenir un référendum local dans les douze mois, la consultation devrait avoir lieu en avril 2009. Ensuite, l'Assemblée nationale et le Sénat se prononceront sur ce changement de statut. Chez les parlementaires métropolitains, la départementalisation de Mayotte ne fait plus débat. "Des promesses ont été faites aux Mahorais, constate le député (app. PS) René Dosière. Il n'est pas question de revenir dessus. S'il peut y avoir divergence, c'est sur le calendrier."

L'enjeu n'est pas mince. Devenir département français signifie pour Mayotte passer de l'article 74 de la Constitution, consacré aux collectivités d'outre-mer, à l'article 73, qui régit les DOM. Toutes les lois votées par le Parlement devront s'y appliquer. Or le décalage est grand entre la métropole et cette île, située à mi-chemin de Madagascar et du continent africain. Une délégation de sénateurs, dont le président (UMP) de la commission des lois, Jean-Jacques Hyest, doit se rendre à Mayotte du 1er au 6 septembre pour préparer cette délicate transition.

DROIT DU SOL

La principale préoccupation concerne l'immigration clandestine. Chaque année, des milliers de Comoriens, venus principalement de l'île d'Anjouan, risquent leurs vies sur des embarcations de fortune pour s'installer à Mayotte. Cinq mille femmes sans papiers viennent accoucher à la maternité de Mamoudzou, dans l'espoir que leur enfant devienne français à sa majorité. En 2007, 16 000 clandestins ont été arrêtés et reconduits aux Comores. La population de Mayotte (186 000 personnes) est constituée pour un tiers de Comoriens, dont 80 % en situation illégale. A terme, c'est toute la collectivité qui pourrait être déstabilisée. Déjà, le 17 mars, 2 000 Anjouanais s'en sont pris à la population d'origine européenne, faisant 200 blessés dont un grave.

Les habitants de Mayotte sont déjà dix fois plus riches que les Comoriens. Avec la départementalisation, l'écart va s'accroître, car l'île bénéficiera des minima sociaux, dont le RMI. Elle pourra également être éligible aux fonds européens.

Pour beaucoup de Mahorais, la départementalisation est synonyme d'alignement sur la métropole en termes de prestations sociales. Ahmed Attoumani Douchina, président (UMP) du conseil général, nuance cette interprétation : "Les habitants de Mayotte sont d'abord attachés à la France. Ils sont pragmatiques et savent bien qu'ils ne pourront pas obtenir tout, tout de suite." Nicolas Sarkozy a déjà prévenu qu'il souhaitait une départementalisation "progressive et adaptée". L'idée est de faire comprendre aux Mahorais que ce changement de statut comporte des droits, mais aussi des devoirs. "Dans les mois qui vont précéder le référendum, nous ferons une campagne neutre et transparente pour bien leur signifier ce que le statut de département implique", précise Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'outre-mer.

En 2006, pour limiter l'attractivité de l'archipel, François Baroin, alors ministre de l'outre-mer, avait fait sensation en réclamant la suppression du droit du sol. Son successeur, Christian Estrosi, avait pris une position identique. Yves Jégo a une autre approche. "Revenir au droit du sang n'est pas un préalable, a-t-il répété à Mayotte et aux Comores, les 15 et 16 mai. Le débat idéologique et moral qu'il soulève est trop lourd. Il vaut mieux essayer de tarir les flux et cela passe par un dialogue nouveau avec les Comores."

Afin de freiner les flux d'immigration clandestine, le gouvernement parie sur la relance de la coopération avec l'Union des Comores, qui n'a jamais accepté que Mayotte devienne française. Parmi les projets à l'étude figurent la restructuration et la modernisation d'une maternité sur l'île d'Anjouan ainsi qu'un plan de modernisation de l'agriculture comorienne. Le secrétaire d'Etat à l'outre-mer souhaite aussi l'instauration de visas de court séjour, permettant aux Comoriens de se rendre plus facilement dans l'île française. "Il s'agit de fluidifier la circulation des personnes et d'empêcher qu'elles se fixent à Mayotte", explique Yves Jégo. Le gouvernement a également débloqué 88 millions d'euros pour la coopération avec les Comores.

Cela suffira-t-il ? Le danger de voir l'immigration clandestine progresser est d'autant plus inquiétant qu'en matière d'état civil le retard est grand. Jusqu'à une période récente, les Mahorais n'avaient pas de noms de famille. Ils ont dû s'en choisir un. L'état civil tenu par les maires n'est venu remplacer que récemment les actes de naissance ou de mariage effectués par les cadis, ou juges musulmans. Dans les mairies, les registres sont souvent en mauvais état. Une commission de révision de l'état civil (CREC) a été mise en place en 2001 afin de reconstituer les actes manquants. Elle n'a instruit que quelques milliers de dossiers. La moitié de la population serait encore sans état civil fiable. "Aujourd'hui, on ne sait pas qui est qui, s'alarme René Dosière. Si l'on ne donne pas à chacun un état civil, ce sera ingérable."

                                                                              Xavier Ternisien

 

Les hôpitaux des Comores paralysés par une grève des médecins

Le 29/08/2008

Medical personell of Comoros' main hospital El-Maarouf de Moroni
Medical personell of Comoros' main hospital El-Maarouf de Moroni 

Les médecins comoriens en grève depuis un mois pour réclamer un statut particulier, ont décidé de durcir, à l’issue d’une assemblée générale mercredi à Moroni, leur mouvement et d’arrêter à partir de ce jeudi le service minimum qu’ils avaient consenti à assurer.

Dans une lettre adressé aux directeurs généraux des centres hospitaliers du pays, le secrétaire général du Syndicat des médecins comoriens (Synamec), Dr Djabir Ibrahim, indique que l’ensemble de la profession a, en outre, engagé une procédure de démission collective.

« Les médecins fonctionnaires du pays ont engagé des procédures pouvant les amener à se démettre de leurs postes respectifs dans les meilleurs délais », lit-on dans le courrier.

Les praticiens comoriens se plaignent de leur situation administrative et du grand écart entre eux et les autres professions en matière de traitement salarial.

« Il n’est pas normal qu’un enseignant avec un baccalauréat plus trois gagne 120.000 Francs comoriens (environ 240 euros) et le médecin, après plus de sept ans d’études, ne perçoit que 80.000 Fc (160 euros) », fulmine le docteur El-Maarouf, exerçant à l’hôpital de référence des Comores.

 
Agence de Presse Africaine/APA

 

La publication de Kashkazi interrompue

Le 28/08/2008

 

Trois ans après sa naissance, Kashkazi, premier et pour l'heure seul journal présent dans les quatre îles de l'archipel des Comores, voit sa parution une nouvelle fois interrompue. Après une longue –et douloureuse- réflexion, la rédaction a pris sa décision : Kashkazi, sous sa forme mensuelle, ne paraîtra plus.

Deux considérations expliquent ce choix.

La première est financière.

Nous l'avons régulièrement écrit : la situation financière de Kashkazi a toujours été fragile. Né de la volonté des trois fondateurs du journal (trois journalistes qui détiennent 100% du capital de l'entreprise) de conférer à la rédaction une entière liberté, Kashkazi n'a jamais mis en jeu son indépendance, quitte à s'aliéner les annonceurs potentiels. Jamais la rédaction n'a accepté, comme tant d'autres, de plier face aux pressions du pouvoir économique –particulièrement fort à Maore- et à sa censure. Seules les ventes du journal auraient pu nous permettre de nous développer. Or malgré des taux d'invendus exceptionnellement bas à Maore comme dans les trois îles des Comores indépendantes (moins de 5% en moyenne, parfois 1%), ces ventes ne nous ont pas permis d'assumer toutes les charges, à commencer par l'impression, qui représente 80% des dépenses de Kashkazi. Si depuis trois ans nous étions arrivés à l'équilibre budgétaire –un équilibre cependant très précaire-, la récente crise aux Comores indépendantes ne nous permettait pas d'envisager de meilleures ventes, ni même de trouver de nouveaux annonceurs. Mais l'argent n'est rien sans l'engagement des hommes et des femmes… La seconde considération, la plus importante, est humaine.

Depuis ses débuts, Kashkazi fonctionne autour d'un noyau de trois journalistes – ses trois fondateurs. Si nous avons pu compter sur des collaborateurs, et surtout sur l'aide ô combien bénéfique de quelques amis désireux de nous accompagner dans cette aventure, jamais nous n'avons pu (ou su) trouver les ressources humaines capables de nous soulager, voire, à terme, de nous succéder. Durant trois ans, les trois journalistes fondateurs, soucieux de faire de ce journal une référence tant en termes de qualité que de crédibilité et d'honnêteté –autant de critères qui demandent une masse de travail importante-, ont mis de côté leur vie personnelle. Un engagement qu'aucun ne regrette mais qui, au fil des mois, était devenu de plus en plus pesant. Aujourd'hui, ces trois journalistes ressentent le besoin –la nécessité- de souffler et, pour certains, de s'engager dans d'autres voies. L'énergie nécessaire à la réussite d'un tel projet, celle qui nous a permis, durant 73 bouclages, de réaliser Kashkazi dans un contexte financier et matériel très précaire, a disparu.

Plus que financière, la raison de l'interruption de la publication de Kashkazi est donc avant tout humaine. "C'est le principal problème de ce pays", nous expliquait récemment une fidèle lectrice. "Trouver les ressources humaines capables de s'investir pleinement dans un projet". Nous en faisons aujourd'hui l'expérience.

De fait, la rédaction, incapable de poursuivre le rythme de ces trois dernières années, a décidé d'interrompre la publication mensuelle de Kashkazi. Cela ne signifie pas que le titre –et l'esprit qui va avec- disparaît. Kashkazi renaîtra certainement de ses cendres dans quelques semaines , mais dans une formule moins contraignante pour ses membres, qui leur permettra de conjuguer vie privée et projets personnels d'un côté ; indépendance, rigueur professionnelle et équilibre budgétaire de l'autre.

Nous vous en tiendrons évidemment informés.

PS : Les abonnés (papier et PDF) peuvent nous contacter à kashka2005 arobase yahoo.fr . Nous mettons en place un système de basculement des abonnements vers la future version de Kashkazi. Pour les abonnés les plus récents, un remboursement de la différence est envisageable, à leur demande.

                                                              La rédaction ( Kashkazi )

 

Comment expliquer à mon fils l'incompétence de Sambi ?

Le 27/08/2008

 

Fils, je dois te rassurer que Sambi est élu massivement par tous les Comoriens car son message était porteur d'espoir et ce, après l'échec de tous les intellectuels francophones et autres politiciens qui ont dirigé notre pays jusqu'à ce jour.

Ses limites intellectuelles n'inquiétaient personne car il n'existe pas certes une école des présidents, mais c'est la qualité de l'entourage qui fait un bon où un mauvais président.

Il faut reconnaître que le séjour très court de Sambi en Arabie Saoudite, au Soudan et en Iran, ne pourrait pas lui permettre de s'instruire pour acquérir un niveau intellectuel optimal afin d'assurer les fonctions de chef d'État d'un pays, sans un entourage bien expérimenté.
Contre toute attente Sambi, a choisi une équipe de novices n'ayant aucune expérience dans la gestion des affaires de l'État.
Le cabinet du président est composé de petits camarades se faisant remarquer par leur noviciat et leur incompétence dans la gestion de la présidence d'un état digne de ce nom à l'instar du Directeur de cabinet, un cadre sans doute, n'ayant jamais travaillé dans un cabinet ministériel ni occupé une quelconque responsabilité dans la gestion du pays.

Comment ce profane pourrait aider un président qui n'a jamais travaillé en dehors de son commerce, qui plus est, ses handicaps en français ne lui permettent pas de mieux comprendre l'ensemble des dossiers sans l'aide d'une personne compétente, dans ce pays où malheureusement tout est rédigé en Français alors que l'arabe est aussi une langue officielle.
L'incompétence de notre président a fait que son directeur de cabinet et son ministre des affaires étrangères ont pu faire retarder le débarquement militaire à Anjouan et ce, jusqu'à la dernière minute. Il n'est un secret pour personne que le débarquement a pu se faire grâce l'entêtement du général Salimou qui, à un moment n'a pas suivi les conseils de Dossar.

L'avènement de Sambi était une grande chance pour la réhabilitation de notre diplomatie, malheureusement, notre ministre des affaires étrangères est handicapé par son manque d'expérience d'où les nombreuses erreurs d'appréciation et les gags. Rien ne justifie la nomination d'Ahmed Djaffar à la tête de la diplomatie Comorienne. Ce ministre a fait croire à Sambi jusqu'à la dernière minute que l'UA enverrait des soldats pour débarquer à Anjouan. Alors que l'UA n'était qu'un frein qui n'a fait que retarder le débarquement contrairement à ce que dit le Sambiste.

La nomination à la tête de la société d'hydrocarbure d'un directeur n'ayant aucune expérience dans ce domaine et, qui plus est, a su abuser et le président, et son gouvernement en fournissant un faux curriculum vitae, montre la légèreté du régime Sambi.
Je le dis haut et fort que ce directeur d'hydrocarbure n'a jamais occupé une fonction en France dans le domaine des hydrocarbures mis à part peut être un emploi temporaire de pompiste dans une station service pour distribuer du carburant aux automobilistes.
Ces erreurs dans la gestion de la société par des profanes ne sont pas étrangères à la pénurie du carburant aux Comores avec la crise dont connaissent aujourd'hui les Comoriens.
Fils, il s'agit d'éléments suffisants prouvant l'incompétence de son excellence Sambi, président sur qui reposaient les espoirs de tous les Comoriens pour l'avoir élu démocratiquement en croyant à ses promesses de campagne.
Concrètement, Sambi ne pourra jamais honorer ses engagements et on retiendra qu'à ce jour il n'a rien fait pour rassurer les Comoriens.

Aimer Sambi c'est lui rappeler ses promesses de campagne car l'histoire risque de le classer parmi les mauvais présidents ayant dirigé notre pays.
Merci de communiquer ce message à Sambi et à ses petits camarades qui détruisent inconsciemment notre pays sans oublier les élus du peuple (députés) qui sont complices par leur indifférence devant cette catastrophe sans précédent dans les annales de l'histoire des Comores.

                                                                          Ibrahim Hissane (étudiant à Madagascar)

 

Quelle pièce de cirque nous joue-t-on !

Le 27/08/2008

Abdouloihabi le président de Ngazidja
Abdouloihabi le président de Ngazidja 

Après deux mois d’hibernation, voilà que le président de l’île de Ngazidja réapparait à la faveur d’une journée dédiée à la diaspora. Jusque-là, Abdouloihabi est resté étrangement muet, malgré la crise de carburant qui frappe le pays.

On a entendu dire que son gouvernement a tenté, en vain, de jouer la médiation entre Total et les autorités centrales, mais rien ne montre, de façon claire, que le pouvoir de Ngazidja partage le malheur de la population. Pendant que le président prenait ses quartiers d’été à Mohéli, loin du train-train de Moroni, un de ses ministres était au vert en France pour un voyage privé,… Avec un ami journaliste, je me suis amusé à demander à un passant le nom du président de Ngazidja.

Notre interlocuteur a répondu « Elbak » avant de se reprendre et de citer, après deux minutes de réflexion, le nom de Mohamed Abdouloihabi. C’est dire combien le pouvoir de Ngazidja est absent, moins de deux ans après son élection.

Comme le gouvernement de l’Union, celui de Ngazidja manque de punch et de présence. L’histoire du ministre des Postes et télécommunications, Abdourahim Said Bacar, qui est en quête d’un bureau depuis sa nomination en juillet dernier, est symptomatique de la manière dont nous avons galvaudé les plus hautes fonctions de l’Etat et du peu d’intérêt que nous accordons au « devoir de résultats ». Voilà le porte-parole du gouvernement qui manque de toit ! Bien avant lui, le ministre Mmadi Ali était dans le même cas. Et on se demande franchement si nous ne sommes pas dans une pièce de cirque !

                                                                                                                Inoussa

 

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