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les opérateurs économiques réclament indemnisation
Le 03/09/2008
Les opérateurs économiques comoriens ont estimé entre 30 et 40 millions d’euros le préjudice économique de la crise de carburant qui vient de frapper l’archipel. A cet effet, ils ont demandé au gouvernement comorien, au cours d’une conférence de presse tenue ce lundi à Moroni de procéder à une « indemnisation des entreprises ». Dans un plan de sortie de crise adressé aux autorités nationales, les opérateurs économiques comoriens proposent, entre autres, une réduction de 10% des droits et taxes des produits de première nécessité. Ils ont demandé par ailleurs, la création d’une commission paritaire Etat-secteur privé qui serait chargée de « réaliser un programme d’approvisionnement » à travers la diminution des frais de fonctionnement de la Société comorienne des hydrocarbures (Sch) et un audit technique et financier de l’établissement. Chamssoudine Ahmed, président de l’Organisation patronale des Comores (Opaco), reconnaît que des négociations sont actuellement en cours avec le pouvoir en vue de voir comment désamorcer la crise actuelle, mais il s’empresse toutefois d’ajouter qu’«elles butent sur la volonté du gouvernement de passer à l’action ». |
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IM/aft/APA |
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Lettre adressée au président Sambi
Le 03/09/2008
Lettre datée du 11 décembre 2006 à son Excellence Monsieur AHMED Abdallah Mohamed Sambi, deuxième président de l'Union Des Comores.
Monsieur le Président Cher frère anjouanais,
Il n'a jamais été dans les usages politiques de ce pays de contraindre un élu et de surcroît le magistrat suprême à une obligation de résultats.
C'est votre personne qui s'est harnaché de ce carcan en exigeant d'être soumis à la
« Voix populi » au terme d'un Semestre d'exercice de la magistrature suprême. Ces 6 mois se sont égrenés au rythme d'un chapelet. L'aube du développement s'éternise et, vos frères musulmans guettent comme pour un croissant de lune de fin de ramadan, le point du jour qui les sortira enfin des ténèbres.
Aujourd'hui, Ceux qui naguère disaient fièrement : « Nous ignorons ce que nous allons avoir mais nous savons ce que nous fuyons », ceux là commencent à prendre la mesure de l'aventure qui se profile. Dans la rue comorienne, au sein des « parlements debout » qui siègent là ou la population gère le désœuvrement, bruissent les mêmes supputations et les analystes informels se perdent en conjectures :
- promesses hâtives motivées par l'euphorie ?
- confrontation à la dure réalité du pouvoir ?
- ou, disons le crûment : Incompétence ?
Les griefs sont multiples et j'ai voulu dans ces lignes vous projeter un panorama effarent, aux clichés non exhaustifs, mettant en lumière les inquiétudes que nourrissent nos compatriotes dans des domaines cruciaux que sont :
- le social ;
- la nouvelle géographie politique ;
- la diplomatie.
Le social :
Il a été la pierre angulaire pour bâtir votre campagne et couvre les domaines de l'éducation, de la jeunesse, de la santé et de l'Habitat.
Pour ce volet crucial les échecs sont palpables, les désillusions amères et les promesses laissent dubitatif.
Palpables sont les échecs dans le domaine de l'éducation où, le bras de fer engagé hypothèque l'avenir du secteur prioritaire dans toute projection sérieuse de plans de développement.
Amères sont les désillusion d'une Jeunesse, fer de lance de votre triomphe électoral, et qui de Maurice à Dakar n'a pu être au rendez-vous des autres Jeunesses. et Le silence assourdissant sur les emplois promis, ne fait qu'augmenter son désarroi.
Dubitatifs, sont ceux qui nombreux, rêvaient de quitter enfin les taudis insalubres, « indignes d'un être humain », selon vos termes, dubitatifs ils le sont car ils craignent qu'en l'absence d'un plan viable, transparent, aux antipodes de l'opacité régnante dans la gestion des affaires de l'Etat, ce projet pharaonique ne se transforme en valorisation foncière pour les propriétaires et ne profite pas aux vrais nécessiteux.
La nouvelle géographie politique.
L'union des Comores émerge difficilement d'une situation de post-crise, générée par la crise séparatiste. La réconciliation dont rêvaient les comoriens risque de part vos initiatives aventureuses, de se muer en une guerre d'empoignade :
-lors de la passation de pouvoir, le président Azaly vous a sûrement affranchi sur les raisons qui l'ont motivé à ne pas promulguer les décrets sur le partage des compétences, Alors excellences, quels dessins non avouables vous ont poussé à ouvrir la boite de Pandore ?
Savez- vous excellence, que cette situation attise un nouveau séparatisme plus pernicieux qui débouchera sur une querelle de « minarets » et non d'Iles autonomes, et qui à travers le flou voire le vide juridique relatif à la loi cadre sur les Commune, ébranlera tous les projets que les instances de L'Union décideront, je veux citer par là l'éradication de l'habitat « qui pousse son occupant à la perversion », toujours selon vos propos.
-quid de la réunification de l'Armée Nationale de Développement ?
En greffant des éléments épars de l'A.N.D (l'Armée Nationale de Développement) sur la solide structure de la F.G .A (Force de la Gendarmerie d'Anjouan), vous annihilez tous les espoirs suscités par le défilé de 6 juillet, précédé par une prise d'armes aux accents de l'Hymne National qui depuis 1997 n'avait pas résonné à Anjouan. Ce déni de souveraineté incite des éléments d'élite de la grande muette comorienne à pousser des coups de gueule.
Excellence, l'effritement de l'unité et de la fragilité de notre jeune Nation est préjudiciable à notre rôle dans le concert des Nations, à notre image extérieure et partant à notre diplomatie.
La diplomatie
Tout le monde l'affirme et vous, vous ne le démentez pas, nous menons une diplomatie de la mendicité : mais, il faut coller à la réalité. A la rigueur, cette diplomatie de la mendicité était possible à l'heur du monde bipolaire : où on monnayait l'allégeance à un camp. Dans la nouvelle géopolitique mondiale, en agissant de la sorte, Nous dévalorisons la voix des Comores dans les instances internationales.
Dans l'histoire récente de notre politique extérieure, des émissaires diplomatiques faisaient le voyage aux Comores et il'est plus valorisant d'être sollicité que d'être solliciteur, comme l'atteste l'adage : « CHENDZA THAMANI. KACHI TEMBEZEWA ».
Rappelez-vous, Excellence dans votre discours à la cérémonie d'investiture, les mérites que votre personne ait loué à l'égard du président Azaly pour la place et l'image des Comores qu'il a su donner aux concerts des Nations.
Il nous faut une diplomatie sélective certes, mais une diplomatie qui tient compte de la réalité et du code de l'honneur.
Pourquoi, prendre un bâton de pèlerin pour aller quérir une aumône aléatoire alors que le cadeau consenti à Maurice est plus honorable, d'autant plus que faut-il vous le rappeler Excellence,qu'à l'heure de la quête d'Unité le DSCRP(Document de Stratégie de Croissance et de Réduction de le Pauvreté)présenté aux Amis des Comores à Maurice était le fruit d'un des rares consensus de l'ensemble des autorités du pays, ainsi que les divers composantes de la population qui s'étaient mobilisés pour la réussite de cette conférence des bailleurs de fonds en faveur des Comores car de son succès dépend l'évolution positive de la situation socio-économique et politique du pays.
De ce passage je vous salue Excellence, pour la signature du document cadre de partenariat France- Union des Comores 2006-2010, le dimanche 26 novembre 2006 au palais de Beïte-Salame entre la Ministre française délégué à la coopération Madame Brigitte Girardin pour la France et le Ministre des relations extérieurs Monsieur Ahmed Saïd Djanfar pou les Comores.
Il serait alors, réaliste, convenable et crédible de consolider les acquis et optimiser l'héritage dans le domaine de la diplomatie comme l'atteste un autre adage : « CHILO MIHONONI HAMGNAWE CHAMBALI NA CHA KARIBU KACHI TOLEWA CHA » (la possession vaut mieux que l'espérance).
Vouloir se singulariser au risque de recevoir des cadeaux empoisonnés nous contraindraient tôt ou tard à des alliances de tout genre et à des compromissions.
Excellence, la situation actuelle des Comores n'est pas un long fleuve tranquille, il n'est dans mon propos de me moquer de celui qui se noie mais ayant rejoint la rive je vois mieux là où l'eau tourbillonne.
Prenez garde mon frère anjouanais à ne pas hypothéquer cette présidence anjouanaise en suscitant des rancoeurs qui peuvent mettre en péril la fragile Unité Nationale retrouvée et par de la l'équité de la tournante.
L'Union des Comores est encore convalescente, une rechute est à craindre il vous incombe par vos orientations d'opter entre la rééducation ou l'euthanasie.
Ceux qui voyaient en l'homme de religion, l'ultime bouée de sauvetage après l'affairisme des politiciens, « l'amateurisme » des militaire, toujours selon vos propos s'interrogent, doutent,et se demandent pourquoi,malgré un encadrement de choix, structuré autour d'hommes de talents reconnus, n'arrivez-vous pas à optimiser les ressources humaines que vous avez même choisi selon vos critères.
Serait-ce que le commandant navigue à vue et ne tient pas compte des prévisions ? Et in fine pourquoi agit-il ainsi ?
Mutsamudu, le 11 décembre 2006.
Mahamoud Salim Hafi
Ex-Commissaire National à la Culture , à la Jeunesse
Et aux Sports.
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les médecins durcissent leur mouvement de grève
Le 30/08/2008
L'hôpital El-Maarouf tourne au ralenti actuellement |
Les médecins comoriens en grève depuis un mois pour réclamer un statut particulier ont décidé de durcir leur mouvement, à l'issue d'une assemblée générale tenue mercredi 27 août à Moroni. Ils ont décidé d'arrêter à partir du jeudi 28 août le service minimum qu'ils avaient consenti à assurer jusqu'à présent.
Dans une lettre adressée aux directeurs généraux des centres hospitaliers du pays, le secrétaire général du Syndicat des médecins comoriens (Synamec), Djabir Ibrahim, indique que l'ensemble de la profession a, en outre, engagé une procédure de démission collective.
"Les médecins fonctionnaires du pays ont engagé des procédures pouvant les amener à se démettre de leurs postes respectifs dans les meilleurs délais", lit-on dans le courrier.
Les praticiens comoriens se plaignent de leur situation administrative et du grand écart entre eux et les autres professions en matière de traitement salarial. "Il n'est pas normal qu'un enseignant avec un Bac +3 gagne 120.000 francs comoriens (environ 240 euros) et le médecin, après plus de sept ans d'études, ne perçoit que 80.000 FC (160 euros)", fulmine un docteur d'El-Maarouf, l'hôpital de référence des Comores.
Ce n'est pas la première fois que le corps médical se met en grève dans le pays. Le fonctionnement de l'hôpital El-Maarouf a, ces dernières années, été régulièrement perturbé par les mouvements des infirmiers ou des médecins.
Agence de Presse Africaine (APA)
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Sambi touche le fond
Le 29/08/2008
Ahmed Abdallah Sambi, |
La pénurie sans précédent de produits pétroliers qui sévit depuis la suspension du contrat avec Total en juin (LOI nº1240) a mis à genou l’économie comorienne, déjà structurellement fragile.
Tous les secteurs sont paralysés, les prix des denrées alimentaires encore présentes sur les marchés enregistrent des hausses vertigineuses, les rares véhicules de transport en commun qui se sont procurés un peu de carburant ont multiplié leurs tarifs par quatre, les commerces n'ouvrent que quelques heures par jour faute de clients. Moroni et sa proche banlieue sont éclairés seulement trois heures par jour, la compagnie Ma-Mwé n’étant que parcimonieusement approvisionnée en carburant par la Société comorienne des hydrocarbures (SCH).
Pour la première fois depuis l’avènement du président Ahmed Abdallah Sambi, les Comoriens ont bruyamment manifesté à Moroni, le 25 juillet, à l’appel des syndicats, pour marquer leur ras-le-bol face à la pénurie des produits pétroliers et à la vie chère. Des portraits de Sambi édités par la firme Al-Marwan (LOI nº1238) ont été brûlés. Le 31 juillet, Sambi a été copieusement hué à Anjouan sur la route de l’aérodrome au passage de son cortège. Le président de l'Union est resté terré à Anjouan jusqu'au 12 août, date à laquelle il a regagné Moroni, peu après l’arrivée d’une petite cargaison de produits pétroliers de dépannage en provenance du Kenya. Mais l’ampleur de la crise l’a privé du voyage à Pékin où il devait se rendre pour l’ouverture des Jeux olympiques.
En prévision du Ramadan qui débute le 2 septembre, le gouvernement de l'Union a négocié, le 15 août, un prêt à court terme de 3 millions $ auprès d'Al-Marwan, afin de pouvoir acheter en urgence des produits pétroliers.
La Lettre de l'Océan Indien
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Le vice président comorien, Ikililou Dhoinine, est arrivé à Libreville
Le 29/08/2008
Ikililou Dhoinine |
Le vice président comorien, Ikililou Dhoinine, est arrivé à Libreville où il doit prendre part aux travaux de la Conférence internationale sur la santé et l’environnement qui se tient du 26 au 29 août prochains. Il a été accueilli le 26 août à l’aéroport international de Libreville par son homologue gabonais, Dijob Divungi Di Ndinge.
Dans le cadre de la tenue à Libreville de la première Conférence interministérielle sur la santé et l’environnement en Afrique du 26 au 29 août prochains, le vice président des Iles Comores séjourne dans la capitale gabonaise depuis le 26 août.
Accueilli par son homologue gabonais Didjob Divungi Di Ndinge, le vice président comorien, Ikililou Dhoinine, a eu des premiers échanges avec son hôte au salon d’honneur de l’aéroport international Léon Mba de Libreville.
Il a également échangé avec des membres du gouvernement gabonais qui accompagnaient le vice-président gabonais, notamment Georgette Koko et Angélique Ngoma, respectivement ministre de l'Environnement et de la Santé.
Avant de rejoindre la Cité de la Démocratie, monsieur Nadhoim a pu aborder, notamment avec la ministre gabonaise de la Santé Angélique Ngoma, sur les enjeux sanitaires d’une harmonisation des politiques environnementales sur le continent africain.
Organisées en partenariat avec l’OMS et le PNUE, les assises de Libreville envisagent d’intensifier l'engagement politique et les investissements destinés à réduire les menaces pour la santé liées à l’environnement. 65 ministres de différents pays y sont attendus, notamment celui de l’Ile Maurice, voisine des Comores.
Le rapport de la conférence scientifique des travaux sera examiné par la conférence ministérielle et devrait déboucher sur un projet de déclaration (“la Déclaration de Libreville”) et sur un Plan d’action. Ces documents seront ensuite soumis à l’un des prochains sommets des Chefs d’Etat de l’Union Africaine pour examen et adoption.
Gaboneco
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