Mutsamudu, ville natale de Sambi

Comme stipule la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789, affirmant solennellement la Liberté d’Opinion, que toute personne est libre de penser comme elle l’entend ou d’affirmer des opinions contraires à celle de la majorité ou de les exprimer. La liberté d'expression : elle permet à chacun d'exprimer librement ses idées par tous les moyens qu'il juge appropriés. Cependant, cette liberté implique également le respect d'autrui.

Djamal, comorienne d’origine, soucieux de son petit pays, qu’il adore comme son cœur. Qu’il rêve de le chérir encore et encore. Avec une langue originale, il publie ce qu’il pense et lance une campagne de sensibilisation, pour affronter le démon. Le démon qui se trouve au sommet de l'Etat.

Dans nos villages, la colère monte et de réunions s’organisent pour faire face au mépris affiché par le ‘’Mollah’’ Sambi en plaçant à la ‘’ tête’’ de l’Etat des travestis, qui ne font que ternir l’image de tout un peuple.

‘’Le malheur qui nous frappe ne relève pas de la fatalité’’ comme nous le répète ces hommes et femmes que nous croisons dans les rues. Tout le monde s’accorde à dire que tant que ce genre d’hommes, continue à s’afficher au sommet de l’Etat avec de très hautes fonctions, Dieu nous laissera toujours dans cet enfer dont le seul coupable s’appelle ‘’Oustadh’’ Ahmed Abdallah Mohamed Sambi. J’ai la ferme certitude que les derniers sambistes encore en lisse ne supportent pas ce débat mais je trouve inadmissible de rester indifférent alors que ceci nous concerne tous entant que musulmans. Je comprends leur désarroi car découvrir subitement que leur champion ne tient pas la route, que son image est tout autre, bref il est tout simplement un ‘’non- homme’’.

Aux comoriens qui, sambistes qui, fort heureusement le reconnaissent ne le nient pas et reconnaissent bien la relation de cause à effet qui existe entre notre descente aux enfers et l’infamie au sommet de l’Etat, Je les renvoie au Saint Coran, plus précisément sur la Tragédie des adeptes de Louth. L’histoire nous dit qu’ils étaient loin d’être des monstres mais plutôt priaient le bon Dieu, s’aimaient entre eux mais ils avaient commis le malheur de s’aimer entre hommes. Allah n’aime pas les contre nature, les transgressions de ce qu’il considère comme immuable, les rapports exclusifs hommes-femmes.

Un vieux retraité du ministère de l’éducation nationale, présent ce matin devant les locaux de la douane n’a pas supporté la présence de Nanay chéri, avec ses va et vient, traitant les douaniers de tous les noms parce que ces derniers n’ont pas tout laissé pour s’occuper de lui. Son indignation et sa colère allaient être plus grandes de la présentation qui lui a été faite sur le champ sur la véritable nature de ce Nanay chéri, véritable alter-égo de notre Bweni Selemani de Ngazidja et surtout de la place de choix que ce véritable homme-femme occupe dans le cœur du Rais ( Nanay ‘’chéri’’ jamais le prénom de chéri n’a été si bien porté !). Dans un ton sec, ce retraité et de surcroit notable a lâché, je cite ‘’ comment admettre que ce qui jadis fut une honte pour une famille, une infamie pour un père s’il arrivait qu’un de ses enfants devient comme Selemani ou Nanay chéri puisse être considéré aujourd’hui une banalité républicaine sous le prétexte fallacieux et fondamentalement mensonger de patati et patata, ‘’para pin’’, ‘’pétrole iranien’’, ‘’ village touristique’’, ‘’enrobée’’, ‘’citoyenneté économique’’ tous imbécilité, frisant le délire et délire ? Ce vieux routier de l’histoire de notre pays entouré d’une foule de personnes se lâche dans une colère incroyable, et ajoute ‘’ pour la conscience des rares sambistes, supposons que l’actuel chef de l’Etat que je respecte est un homme ‘’normal’’ c'est-à-dire comme vous et moi : Comment donc expliquer ce trophisme, cette attraction quasi inéluctable autour de la personne de Sambi qui fait que durant ces 20 dernières années, cet homme n’a pu s’entourer que par des individus que la mémoire collective a unanimement admis comme étant des hommes-femmes ? De sa jeunesse mutsamudienne qu’il vécut en dandy à sa rocambolesque et honteuse expulsion d’Arabie seoudite, son exfiltration du Soudan de Tourabi vers l’Iran, de son magasin de matelas, à ses siestes assidus au domicile de Bourhane, de son QG de campagne jusqu’au trône suprême à Beit salam, cet homme n’a su que s’attirer et s’entourer de ces marginaux : Nanay chéri, Bourhane, Djaffar Top modèle, Moudou, Sélemane, Sidome etc… ? Comment comprendre que notre ‘’Fundi’’ est durant toute sa vie une véritable attraction, un grand arbre de noël autour duquel gravite tous les Kawumu Louth du pays ?

Choqué par la présence de ces personnes au sommet de l’Etat, le vieux retraité originaire du sud de la Grande Comores a préféré rentrer chez lui, ajourner son dédouanement pour ne pas croiser Nanay.
Très Vite les commentaires ont repris et dans tous les foyers c’est la consternation totale. Ayant compris de loin le débat, Nanay est passé par une porte dérobée et s’est en fui sinon il serait lynché.

En ne cherchant pas à camoufler cette passion qui le dévore, Sambi détruit l’image de notre pays. Prenons garde d’une chose, que ces années ici sont celles de l’image et du paraître. Le défilé de ces travestis affabulée de tous les qualificatifs qui pourraient faire rêver, ‘’ Fundi’’, ‘’ Oustadh’’, Rais, ‘’ DG’’, ‘’Conseiller’ sur le petit écran et cela devant nos enfants constitue un traumatisme indélébile d’une véritable banalisation de l’infamie et un anoblissement de l’incarnation humaine de la honte. Arrêtons de rêver du para pin et du pétrole iranien car le jeu ne vaut pas la chandelle. Au bout de l’histoire la colère divine risque de s’abattre sur notre pauvre pays.

Oh peuple, réveille toi, cette terre sacrée gardant en son sein les prestigieuses dépouilles d’Alhabib et d’El Maarouf est entrain de brûler de quoi faire retourner ces illustres saintetés dans leurs tombes.

                                                                                          Djamal

Moussa Kaka

La chambre d'accusation de la cour d'appel de Niamey a rejeté mardi 19 août la demande de mise en liberté provisoire du correspondant de RFI au Niger.

Accusé de « complicité d'atteinte à l'autorité de l'Etat » pour ses contacts professionnels avec la rébellion touareg, Moussa Kaka a bénéficié d'un non-lieu prononcé par le doyen des juges d'instruction au début du mois de juillet. Non lieu contre lequel le Procureur général de la République du Niger a fait appel.

Le correspondant de RFI à Niamey est emprisonné depuis le 20 septembre 2007 .

William Bourdon Avocat de Moussa Kaka

« C'est une énorme déception pour Moussa Kaka. C'est pour lui un coup très dur. Je pense qu'il s'attendait ce soir à être dans les bras de son épouse et de sa famille. »

                                                       Radio France Internationale

A la Très Haute Attention de Son Excellence
Monsieur Ahmed Abdallah M.SAMBI
Président de l’Union des Comores
Beit -Salaam



Monsieur le Président,

Je voudrais ,à l’occasion du mois sacré du Ramadan, vous présenter mes meilleurs vœux de bonheur et de réussite pour vous-même; de prospérité et de progrès pour le peuple comorien .
Certes, pour nous les musulmans, ce mois de Ramadan constitue une période importante de recueillement, de piété, de communion, de grâce, de solidarité et de récompense. C’est ainsi que la plupart de vos pairs dans le Monde islamique prennent des mesures pour accompagner leurs populations et alléger leurs souffrances.
Dans cette perspective, nous étions convaincus que votre message allait s’inscrire dans ce sens. Nous attendions des mesures concrètes nous permettant de faire face temporairement aux pénuries des produits de première nécessité et à la hausse du coût de la vie.
Toutefois, vous avez opté pour un langage distant, vulgaire et agressif à l’encontre d’une certaine catégorie de nos concitoyens. Votre acharnement contre les Magistrats de notre pays a atteint un niveau où ,nous-les cadres de notre pays-nous ne pouvons pas nous taire. S’agissant de nos Magistrats, nous vous aurions compris si vous aviez annoncé des réformes que ces derniers avaient rejetées. Au contraire, nous saluons la résistance de certains parmi eux face à vos ingérences et à vos manœuvres visant à politiser leur institution.

Monsieur le Président,

Hier, vous avez ,à plusieurs reprises, dénoncé les collaborateurs qui vous entourent allant jusqu’à dire ,qu’ils vous ont mal servi et trahi. Aujourd’hui, Vous en voulez à l’Opposition pour avoir boycotté vos projets de développement. Mais, de quels projets vous nous parlez? Et comment l‘Opposition fait obstacle? Et pour quel intérêt ?Si ce que vous dîtes s’avère vrai, cela veut dire que méconnaissez les mécanismes d’une bonne gouvernance. Vous devrez en conséquence, vous remettre en cause dans un pays où les autorités se respectent. N’est-ce pas? Ressaisissez-vous! Pour votre crédibilité, donnez vous la peine de vous concerter avec vos collaborateurs avant d’intervenir!
J’ai été écœuré quand je vous ai entendu dire que l’Assemblée Nationale fait obstruction à vos projets de développement. Si votre insinuation est absurde et ne permet pas au Peuple ,qui vous a élu ,de mieux comprendre les dessous de votre litige avec le Parlement, il vous serait mieux de donner des éléments de réponses aux différentes interpellations des députés par rapport à votre gouvernance.
Comment et avec qui avez-vous géré les 5 millions de dollars octroyés par l’Arabie Saoudite pour financer le projet Habitat?
Comment voulez vous que les députés vous donnent un chèque en blanc sous couvert du projet de citoyenneté économique pour votre propre profit? Autrement dit, les élus savent bien que les 100 000 000 de dollars annoncés n’arriveraient jamais dans les caisses de l’Etat. Ne leur en voulez pas car eux aussi ,sont des élus du peuple et ont des comptes à nous rendre.
L’argent ne fait pas forcément le bonheur de vos compatriotes. Si votre Ministre des finances ne vous l’a pas dit, les fonctionnaires de l’Etat, contrairement à ce que vous avez dit dans votre discours fleuve, accusent six mois d’arriérés de salaires impayés. Pourtant comme les chômeurs ,les désœuvrés et les retraités, ils vivent dans leur dignité.
Les hôpitaux ne fonctionnent pas depuis plusieurs mois faute de moyens, l‘on nous dit. Mais aussi de volonté, j’en suis sûr. Sinon, les 400 000 dollars offert à l’Etat par le croissant rouge de l’Etat du Qatar auraient servi à dénouer une partie du problème. Pourtant ce don qui a transité par le compte de l’Ambassade des Comores à Paris n’est jamais arrivé au Trésor public car vous avez oublié que vous êtes là pour servir et non pour vous servir.
Pourtant, outre l’Ambassadeur des Comores à Paris, Monsieur Soulaimane Mohamed Ahmed, le Ministre des Affaires Etrangères, Monsieur Ahmed Djaffar, et vous-même, personne d’autre ne saura l’odeur de ce don que vous venez de détournez. En conséquence, les députés ont raison de ne plus vous faire confiance quand il s’agit de l’argent. Changez de discours et soyez plus ou moins modeste car non seulement vous n’êtes pas à la hauteur de la mission mais vous êtes en train de trahir tout un peuple.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.


Abdoulkarim Mahmoud
Militant de congazi

L’agenda politique de l’Union Européenne est marqué par un évènement imprévu : la situation en Géorgie et la reconnaissance par la Russie de l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du sud ; ce qui conduirait de facto à l’amputation d’une grande partie du territoire géorgien. Unanimement, les dirigeants européens dénoncent cette situation.

Tout près de nous, le Président de l’Assemblée Nationale de l’Union des Comores est obligé de décliner son identité alors qu’il est en transit à Mayotte. Il s’en offusque en soulignant qu’il se trouve sur une partie du territoire des Comores. Il soutient sa thèse en avançant la résolution de l’ONU qui demande à la France de respecter les frontières des Comores datant d’avant 1975.

Or, la France est membre du Conseil de Sécurité de l’ONU. Comment va-t-elle régler la contradiction dans laquelle elle se trouve, à la tête de l’U.E où elle réclame le respect de l’intégrité du territoire Géorgien alors même qu ‘elle est en cause à l’ONU sous l’effet d’une plainte comorienne...depuis 1975.

De la Géorgie aux Comores, les réalités historiques sont impitoyables.

                                                          LB (Témoignages)

Salam Âalikoum

L’équipe BANGWENET vous souhaite à toutes et à tous un bon début de Ramadan. Qu'Allah vous préserve, que ce mois de Ramadan soit un mois de paix, de sérénité, de réflexion, et qu'il soit pour vous tous un mois qui vous apportent santé, bonheur, et réussite, inchallah !

                                                              Nos meilleurs Salams à tous !