blogs.fr: Blog multimédia 100% facile et gratuit

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Blog multimédia 100% facile et gratuit

 

BLOGS

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comor

Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

Blog dans la catégorie :
Actualités

 

Annonce vocale

 

Statistiques

 




Signaler un contenu illicite

 

BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Les déçus de l’Ikililouisme lâchés dans une indifférence polie

Le 20/09/2011

Ikililou Dhoinine, President de l`Union des Comores
Ikililou Dhoinine, President de l`Union des Comores 

Entre ces républicains qui rasent les murs du palais de Beit Salam, et les déçus du relais qui rassure, qui lèchent les marmites du palais, lesquels trouvez-vous crédibles dans un tissu politique ? C’est la question du jour à Moroni, et la réponse est unanime : on préfère ceux qui rasent les murs du palais car c’est le symbole de l’Etat. Il n’est pas interdit par notre constitution de rencontrer le président de la république pour l’intérêt du pays et c’est le cas aujourd’hui, avec ce vaste chantier lancé par Ikililou pour lutter contre la corruption.

Ces déçus ne boudent pas le plaisir d’écrire et de dire tout le mal qu’ils en pensent de leur champion et se cachent derrière leur arme fatale pour brandir des menaces qui ne font peur à personne. Cette arme fatale qui est le séparatisme, ou pour être précis la scission de l’Île d’Anjouan, est utilisée par les cousins de Sambi pour déstabiliser le président Ikililou. Or, ce qu’ils ignorent, au risque de me faire traiter ici de séparatiste, tous les comoriens de Ngazidja, de Ndzuwani, de Maore et de Mwali, ont compris la stratégie ignoble de ces courtisans de la Cour du roi Sambi, et cette fois-ci, ils échoueront et se verront dans l’obligation de quitter le pays pour vivre ailleurs. Où ? Soit à Tamatave (Madagascar), ou Dubaï et pourquoi pas Abu-Dhabi, où Sambi possède des châteaux construits pour loger les siens.

Les partisans de Sambi ont la mémoire courte et se sont trompés de la personnalité du Dr Ikililou qui est identique pour tous les moheliens. ( Wasi riboneya). Dés le premier jour où Ikililou a prêté serment auprès de la Cour constitutionnelle en sa qualité de vice-président, a vite compris qui est Sambi. Et c’est pourquoi, il n’a jamais dit quoi que ce soit car sa fierté soit de voir un jour, Moheli diriger les Comores dans le cadre de la présidence tournante. Comment Ikililou pourrait oublier l’humiliation qu’a essuyée Moheli à l’approche de son tour de prendre la destinée du pays ? C’est un être humain qui a de cœur et ne pardonnera jamais le mal que Sambi et les siens ont fait aux moheliens, rien parce qu’ils ont eu le courage de réclamer leur tournante. Cerise sur le gâteau, après que les forces vives politique du pays, aidées par la Communauté Internationale, ont réussi à faire échouer l’idée mégalomane de Sambi de devenir un président à vie, ce dernier a trouvé toujours un moyen d’humilier Ikililou et les moheliens en lui faisant attendre six mois devant le perron de Beit-Salam, ce qui n’est pas courtois.

Et aujourd’hui, on se permet de dire dans le cercle du roi qu’Ikililou a trahi les sambistes comme si, contrairement à ce qu’ils pensent, il est amnésique et peut vite oublier toutes ces humiliations. Ceux qui ont réussi à voler un an de présidence aux moheliens et qui les ont humilié six mois après l’élection de leur enfant de Djoiezi, seront capables une fois à l’intérieur du pouvoir, le déstabiliser et le déporter vers Qom en Iran puisque c’est fini pour Tripoli, comme les temps de Djohar avec cette déportation honteuse vers ‘’Bourouboi’’ dans l’Île de la Réunion.

Tous les ingrédients de déstabiliser Ikililou par les sambistes sont réunis pourvu que Sambi revienne au pouvoir. Les déclarations de ses courtisans qui soutiennent l’idée que si aujourd’hui, une plainte est déposée contre Sambi, elle concerne également Ikililou, autrement dit, ils sont tous les deux voleurs comme vient de l’attester Ahamad Jaffar qui accepte qu’il y a eu de malversations financières. Le patron des hydrocarbures reproché d’une gestion chaotique pourtant continue à bénéficier le soutien du premier cercle d’Ikililou, manque à ses obligations de fournir du carburant à la population, or, il a les capacités car tout le monde connaît que c’est avec Beit Salam autrement dit avec Sambi, que tout se négociait avec la complicité d’un fournisseur à Dubaï. Mais puisque aujourd’hui, il s’agit d’Ikililou, il multiplie les conférences de presse, et ment au peuple car il croit qu’il est intouchable. Les comoriens n’oublieront jamais son arrogance lorsqu’il a déclaré, je cite ‘’ Yinu nde ya hatru’’, autrement dit, c’est mon pouvoir car je l’ai conçu avec l’argent de l’Etat, comme nous témoigne ce journal de campagne de la Mouvance présidentielle où, le clown Nono n’a pas hésité de défier le peuple en signant que le financier des élections présidentielles, s’appelle Ahmed Said Abdallah, patron des hydrocarbures.

Pour finir, je prie à ces républicains qui rasent les murs au palais de Beit Salam, de continuer si cela pouvait nous épargner l’introduction au palais de ces commerçants sans culture d’Etat.

Abdulmadjid Ifrane

 

Kadhafi, echec et mat

Le 19/09/2011

Ahmed Abdallah Sambi et M. Kadhafi
Ahmed Abdallah Sambi et M. Kadhafi 

Le printemps arabe vient d’emporter sur son passage le doyen des chefs d’Etat jusque-là en exercice (si l’on excepte la reine d’Angleterre), le fantasque dictateur libyen Mouammar Kadhafi. Six mois ont suffi aux insurgés pour venir à bout d’un régime vieux de quarante-deux ans. Même s’il existe encore des poches de résistance et plus d’une centaine de militaires restés toujours loyaux, il est improbable que le roi des rois d’Afrique puisse un jour retrouver son trône. Le dernier carré des fidèles a déjà rendu ses armes. A l’exemple de son ambassadeur aux Comores, Misbah Farfer, qui reconnait désormais les nouvelles autorités de Tripoli. 

On peut regretter que l’Afrique ait joué un rôle marginal dans cette ‘‘révolution’’ (le mot est aujourd’hui galvaudé). Aussi bien en Tunisie, en Egypte qu’en Lybie, l’Union africaine a brillé par un assourdissant silence qui conforte bien l’idée selon laquelle l’organisation panafricaine n’est qu’un syndicat de dictateurs qui se supportent mutuellement. Pire, certains pays, par solidarité avec le satrape de Tripoli, se disaient (jusque-là) prêts à lui offrir le gît et le couvert.

De tout temps, les Comores avaient toujours porté aux nues le Guide libyen. L’ancien président Sambi ne jurait que par lui. Qui ne se rappelle pas de cette scène surréaliste où l’Ayatollah jouait le bouffon du Guide lors d’une cérémonie privée à Syrte. Les deux hommes partagent le même goût de l’extravagance et les mêmes vanités. Certes, les Comoriens savent gré à Kadhafi d’avoir contribué à l’opération de rétablissement de l’ordre institutionnel à Anjouan en mars 2008 et gardent encore le souvenir de cet important don de bitume sous le régime du colonel Azali. Néanmoins, quand on compare le volume des investissements libyens dans certains Etats d’Afrique comme le Mali ou l’Ouganda pour ne citer que ces deux-là, on se demande pourquoi cet attachement de Moroni au Guide de la Grande Jamahiriya. 

Inoussa blog

 

5 à 8 cas d’agressions sexuelles par mois

Le 18/09/2011

 

Cinq à huit cas d’agressions sexuelles sur mineurs sont enregistrés par mois, en moyenne, auprès de la cellule d’écoute des enfants victime d’agression sexuelle, apprend-t-on des sources de la structure.

 

Ce chiffre fait que “les agressions sexuelles restent la première infraction qui touche les enfants dans notre pays“, confirme Azad Mzé, ancien procureur de la République près du tribunal de Moroni.

 

Selon Massoundi Soilihi, assistant social à la cellule d’écoute, “la question de la délinquance sexuelle reste tout le temps impunie. Les présumés agresseurs ne subissent jamais les peines qu’ils méritent. Les informations judiciaires ouvertes ne donnent rien, le prévenu bénéficie de mise en liberté provisoire et rien ne suit. Il ne se rend pas à la justice pour pointer et ne se présente même pas en audience. La plus part de temps, nous apprenons que le prévenu profite de sa mise en liberté provisoire pour quitter le pays“.

 

Du côté du tribunal de Moroni, le tout nouveau procureur de la République, Youssouf Ali Djaé partage cet avis, selon lui, “la plupart des agresseurs bénéficient d’une liberté, et seuls les cas d’agression sexuelle qui sont passés en jugement sont ceux où le prévenu se trouve en détention. D’ailleurs une fois l’affaire est jugée, le coupable ne purge pas la totalité de la peine qui lui est infligée“.

 

« Trois problèmes compliquent les procédures engagées contre les agressions sexuelles. “La légèreté de notre état civil, les certificats médicaux de complaisance et le laxisme des magistrats chargés d’instruire le dossier. Deux médecins peuvent livrer deux certificats différents sur la même personne’, affirme un juriste comorien.

 

Mayotte : recrudescence des plaintes pour viols

 

Les affaires de viols et d’agressions sexuelles s’intensifient à Mayotte. Le dispositif, une cellule d’écoute aux victimes a révélé que le nombre de viols et agressions sexuelles sur des mineurs pour le premier trimestre 2011 a égalisé celui de toute l’année 2010, rapporte linfo.re.

 

Douze cas de viols ou agressions sexuelles commis sur des mineurs ont été recensés durant le premier trimestre 2011 à Mayotte. Un nombre égal à celui de toute l’année 2010. Ce chiffre émane de la cellule d’aide aux victimes appelé Dispositif. Les responsables de la cellule d’aide ont confirmé qu’une augmentation en nombre des cas de viol a été enregistrée au premier trimestre de cette année. La cellule a été ouverte en novembre 2010 pour accueillir, orienter, accompagner et écouter les victimes. Les chargés du dispositif 5555 prennent rendez-vous avec les agressés pour discuter et trouver les solutions possibles. La mise en place de ce dispositif a permis d’arrêter un certain nombre de violeurs et d’agresseurs. 

 

Cette année, la cellule a suivi 2 cas particulièrement graves : viols de deux mineurs âgés de 12 et 9 ans. Entre autres, une mère de famille a déposé plainte auprès du commissariat de Mamoudzou après le viol de son fils de 10 ans, dimanche dernier. Le drame a eu lieu chez la victime et le présumé agresseur est un adolescent de 15 ans. Les examens médicaux ont révélé que le petit garçon de 10 ans a été sodomisé. La police qui s’est lancé à la recherche du violeur, l’a finalement trouvé chez sa mère. Il a été arrêté et placé en garde à vue avant de comparaître devant le juge des enfants.

 

Les violences sont de plus en plus dénoncées, quelque soit l’âge de la victime ou la nature de l’acte : agression physique, morale ou sexuelle. Le chargé du dispositif affirme que les parents, les victimes et les amis osent aujourd’hui en parler, selon Flash Info.

 Al-watwan, Flash Info.

 

Lacoste, le nouvel répresentant de la France à Moroni

Le 17/09/2011

M. Ikililou Dhoinine et M.Lacoste
M. Ikililou Dhoinine et M.Lacoste 

 

Le nouvel ambassadeur de France aux Comores, Philippe Lacoste, a présenté ses lettres de créances au président comorien Ikililou Dhoinine. Le remplaçant de Luc Hallade se donne pour mission principale de " relancer le dialogue entre les deux pays " afin de parvenir à " un règlement pacifique " sur la question de Mayotte. 
 
Deux mois après le départ de Luc Hallade, Philippe Lacoste a pris ses fonctions d'ambassadeur de France aux Comores ce mercredi 14 septembre 2011. Une occasion pour le diplomate français de toucher un mot sur l'épineux dossier de Mayotte. Il a réaffirmé la détermination de la France à trouver une " issue pacifique " à ce différend territorial franco-comorien.
 
Je vous redis la disponibilité totale de la France à travailler avec l'Union des Comores, à la recherche d'une solution respectueuse des intérêts de nos populations ", déclare Philippe Lacoste, qui plaide pour un futur basé sur le "respect mutuel et une espérance partagée".
 
Pour sa part, le président comorien Ikililou Dhoinine a souligné que " des efforts restent à fournir de part et d'autre pour surmonter les points de divergence et aller de l'avant ".

 

L'Info.fr

 

Les indignes de l`armée

Le 17/09/2011

Cl Bastoi
Cl Bastoi 

Incompréhension. Si les officiers de l'AND, ceux qu'on qualifie d'hommes forts, travaillent bien et aient les capacités intellectuelles nécessaires pour se hisser au sommet de la hiérarchie, l’opinion l’aurait su. Or, il apparaît que certains responsables de notre armée se trouvent dans le rouge en matière d'intelligentsia. Entre notions militaires et connaissances élémentaires, le citoyen lambda se questionne sur les attributions de formations de nos officiers. Penchons nous sur les trains de vie de ces hommes et voyons comment ils déclinent la notion de promotion équitable, écrite au fronton de nos symboles étatiques «Unité-Solidarité-Développement». Sans rire….

 

Il y a un problème. Les officiers supérieurs qui viennent d'être promus à des grades supérieurs constituent, à n'en point douter, les hommes clés des deux régimes Sambi et Ikililou. La révolution fantaisiste est en marche. Colonel Ibrahim Abdou, à la porte de la retraite est sans doute au sommet de sa gloire. Une position qui fait aussi de lui, l'un des hommes les mieux servis du régime. La récente formation de hautes études militaires dont il vient de bénéficier, est là pour le démontrer.

 

Des avantages, encore des avantages. Le Colonel Ibrahim dont l'un des médecins traitants de l'AND lui signale les symptômes de la maladie d'Alzheimer, maladie du cerveau. Une affection neuro-dégénérative qui entraine une détérioration progressive des cellules nerveuses provoquant une démence sénile. Cette maladie entraine un retentissement sur la vie quotidienne et s'accompagne progressivement d'une détérioration intellectuelle entrainant des manifestations psychologiques et des troubles du comportement conduisant à une perte de d'autonomie. Malgré l'avis du médecin, Colonel Ibrahim vient d`être désigné pour aller suivre une formation à l'école de Guerre de Pékin. Chapeau bas !

 

Oh mon Dieu ! De source proche de la cour de Kandaani, il fut, une des pièces-maîtresses de l'opération du séparatisme à l'époque où les anjouanais jouaient le jeu du «chat et la souris». Dévoué séparatiste de souche, selon la légende, c'est à la faveur du Chef du cabinet militaire à la présidence de la République, Colonel Ahmed Bastoi Abdou que le Colonel Ibrahim s'est illustré de fort belle manière, ''tapant'' ainsi dans l'œil de ceux qui gère l'Etat aujourd'hui. Le phénomène Bastoi, l`unique officier à ce jour, incapable de rédiger un rapport et que son seul sésame reste Ainoudine Sidi, pas son assistant en communication mais bien le directeur du CNDRS qui lui offre la portion magique des ses rapports officiels. Qui grâce à cet homme de l`intellect mutsamudien, Bastoi obtient son mémoire de fin d`études. Qui hélas, il restera dans les annales comme un officier sans structure d`études académiques approfondies.   

 

Bastoi et Ibrahim Abdou, c'est d'abord une affaire d'escroqueries et de tromperies. Les éléments de la grande muette montrèrent à quelques occasions qu’ils étaient capables d’obtenir, en un tour de main, satisfaction de leurs revendications alors que les autres composantes de l'armée ont le temps de s’user les souliers à force de damer le macadam et de perdre la voix à force de crier leur faim et leur soif. En un mot, à l'instar de Commandant Dossar et Capitaine Fayssoil Abdou Salam, la vie se résume en rose avec le kaki, à l`image d`une fratrie de mafia. Intégrer la cour de la Défense nationale sans aucun pouce de culture. A l`heure où, le Chef de l`Etat major, Colonel Gamil, prépare ses valises avant d`être éjecter, Bastoi place ses pions ici et là, en attendant son procès car si vraiment Ikililou et sa Commission Nationale de Prévention et de Lutte contre la Corruption veulent jauger les intérêts des comoriens, ils auront affaire avec l`escamoteur, Bastoi.   

 

Histoire de famille. Le clan Bastoi n’est pas et ne doit pas devenir, ne doit plus être le bras armée d’un parti, d’un gouvernement ou d’un homme pour asseoir son pouvoir. En principe, l`AND est au service du pays, des citoyens. Les nominations doivent se méritées aux faits d’armes, aux états de services, et non par les accointances.

 

Nous ne cesserons pas de rappeler de l`ordre et la prise de conscience des dérives de notre état, de ses dirigeants,  pour susciter le changement et donc élever, en but final, les comoriens dans une société cognitive, tournée vers l’élévation de l’esprit, de l’intellect, de la capacité d’analyse : en somme, une société de l’intelligence, contre celle que prône aujourd’hui les gouvernants.

Zaki Abdoulmadjid

 

Minibluff the card game

Hotels