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Bangwenet est un espace libre, un blog d’informations comoriennes. Il est fondé en décembre 2006 par des blogueurs comoriens de plusieurs horizons. ============== Email (Envoyez vos articles ): bangwenet@yahoo.fr

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BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»

Les médias en otage : Un journaliste de l'ORTC licencié pour avoir critiqué Sambi

Le 23/09/2008

 

A l'Office Radio et Télévision des Comores (ORTC), la consigne est désormais très claire : il faut être avec le président de la République ou précisément soutenir à cent pour cent la mouvance présidentielle ou
se démettre.

Le Président Sambi a pris en tenaille les journalistes partout où ils se trouvent. Partout où ils taffent. On n’en est pas encore là. Il a prit les médias en otage. Si les sondages restent bons à chaque lever du soleil, dans les rubriques d’Al-Watan, c’est parce que le premier journal national de presse écrite est manipulé et dirigé depuis le palais présidentiel, mais non son siège normal. Les rares médias des îles essaient de survivre avec cette monstrueuse vie médiatique malgré un contrôle très strict des pouvoirs. Les autorités de l’État surveillent toujours de très près le job des journalistes, animateurs et sautent sur la moindre occasion pour interpeller et stigmatiser les plus critiques d’entre eux. La honte !?

 

Mistoihi Abdillah, auteur de l’œuvre Honneur Ou Bonheur ?, Sociologue et Journaliste à la Radio des Comores, ne fait plus partie du personnel de l'Office Radio et Télévision des Comores (ORTC), depuis le 6 septembre 2008. Ainsi en a décidé le nouveau patron de l’ORTC, M. Djaffar Mohamed Ahmed MANSOIB. Le crime de Mistoihi est d’avoir, au cours d’une discussion entre journalistes, émis une critique sur le dernier discours du président Sambi. Il a d’abord été suspendu de ses fonctions avant que le couperet ne tombe le 6 septembre. Le Raïs Sambi se met en flagrant délit. Si ça flambe, immanquablement l’incendie remontera jusqu’à Beit Salam.

 

                                                                                                                                       Bangwenet

 

Les îles lumineuses

Le 21/09/2008

 

On ne parle d’elles que lorsqu’il y a des problèmes, et c’est malheureusement souvent le cas, mais c’est oublier un peu vite que les Comores forment un archipel aux extraordinaires beautés. Alors oui, il faut un traitement anti-paludéen. Oui, la pauvreté est présente. Non, il n’y a aucun danger. Sereine visite.

 

L’union des Comores regroupe la grande Comore, Anjouan et Mohéli. Trois îles aussi dissemblables que possible. Ancienne colonie française ayant accédé à son indépendance en 1975, cette union souffre aujourd’hui d’une cruelle instabilité qui influe, forcément, sur son économie. Situées à l’entré du canal du Mozambique, au Nord Ouest de Madagascar, les Comores bénéficient d’un climat fort clément, plus sec que la Réunion, mais sans grande comparaison. La visite se fera île par île, en débutant bien sûr par la Grande Comore et sa capitale, Moroni. Ce qui frappe en premier lieu, c’est l’aspect assez inhospitalier de la côte. Difficile d’imaginer un port de commerce presque flamboyant du temps du sultanat et des trafics avec Zanzibar, dans ce lieu que l’on appelle le port aux boutres duquel on a une vue magnifique sur l’ancienne mosquée du vendredi. Surprenant de découvrir aujourd’hui un port au tirant d’eau trop faible pour accueillir les porte-conteneurs et le ballet de boutres qui s’ensuit en un incessant va-et-vient, chargeant les marchandises en un équilibre incertain. Tel un phare, la Mosquée du vendredi trône à l’entrée du port, majestueuse. Une petite merveille édifiée au Xve siècle, ouvragé avec la finesse des artistes musulmans. De cette époque, il ne reste que des colonnes polygonales et le plafond peint, sachant que nombre de transformations ont été opérées avec le temps, afin d’agrandir l’édifice. Pour autant, cela ne nuit pas à l’harmonie de l’ensemble.

On peut encore monter et visiter le minaret. La mosquée actuelle, où Grande mosquée est plus vaste et plus moderne, pouvant accueillir 6000 fidèles, donnant à celle du vendredi un air de souvenir pour carte postale. Les plus vieux quartiers de Moroni se situent dans le même périmètre, avec au premier titre, la Médina. Se perdre dans ces ruelles est un vrai bonheur, sachant qu’il y aura toujours quelqu’un pour vous aider à retrouver votre chemin. Les vieilles maisons, anciennes propriétés des sultans sont toujours là, parfois ravagées par le temps, parfois aujourd’hui encore habitées, l’un n’empêchant d’ailleurs pas l’autre. Impossible de ne pas s’extasier sur le travail et le délié des sculptures de porte de bois plein. Au-delà, une fois que l’on a passé la grande avenue des ministères, on arrive dans une zone faite de cases traditionnelle. Impossible de ne pas se laisser tenter par quelques spécialités locales et grignoter, comme tout un chacun, quelques brochettes de viande cuite sur un petit brasero. Accompagné d’une patate douce, étuvée sous la cendre… Toujours dans la médina, engouffrez vous dans les magasins, souvent tenus par des comoriens d’origine indienne et partez à la découverte de magnifiques tissus aux couleurs vives, à choisir dans des dizaines de coupons. Observer les femmes à la recherche des plus belles pièces.

 

La visite se poursuit vers le marché aux produits frais. Soyez prêts à affronter la foule des grands jours : embouteillages de folie entre taxis et taxis-brousse. Les uns pour les clients, les autres pour les fournisseurs. Orgie de poulets, sur pattes, tomates, oignons, muscade, riz, sel… Le tout dans un admirable désordre. Une fois que vous aurez bu jusqu’à la lie cette ambiance festive, continuez à traîner avant d’embaucher un taxi à la journée, c’est ce qu’il y a de mieux. Vous aurez l’avantage d’avoir avec vous quelqu’un qui connaît parfaitement son île et vous la fera découvrir avec fierté. Moroni est une capitale, mais pas le centre du monde. Il faut découvrir la Grande Comore dans tous ses états : hauts, bas, nord, sud. Perdez vous dans la lumière tombante sur les berges du lac salé, dévorez des goyaviers avec vue sur la mer, écoutez l’appel du Muezzin et la paix qui règne ici. Si vous le pouvez, poussez ensuite jusqu’à Mutsamiuli, une presque station balnéaire. Une mer d’un bleu à couper le souffle, du sable blanc… mais un bon peu d’ordures. La communauté tente de se prendre en main et de redonner à la plage un lustre qu’elle n’aurait jamais dû perdre. Le combat est tenace, les mauvaises habitudes bien ancrées. La volonté et les générations à venir feront le reste. Il est clair que ce déplacement aux Comores ne peut s’arrêter à son île principale.. D’autres merveilles sont à découvrir : Anjouan et Mohéli, la perle aux tortues où là la prise en compte de l’environnement n’est pas un vain mot.

Ce pays est attachant au possible, et de découverte en découverte, il est un monde qui ouvre l’esprit. La force des Comoriens, c’est la volonté, l’envie de s’en sortir, une solidarité inébranlable où une personne âgée sans famille ne le reste jamais longtemps. Elle sera adoptée par une autre, car la famille se conçoit au sens large. On n’abandonne jamais les anciens. L’autre force, c’est celle de l’accueil. On n’est jamais seul et les sourires se font plus francs dès lors qu’on observe avec curiosité et envie de connaître la richesse du patrimoine historique. Et même si, régulièrement, on parle de choléra aux Comores, comme c’est d’ailleurs le cas à Madagascar, ce qui semble gêner beaucoup moins, il ne faut pas que ce soit un frein au voyage. En respectant quelques règles de base d’hygiène

Sophie Boudet

 

Bacar se porte bien !

Le 21/09/2008

Mohamed Bacar
Mohamed Bacar 

L’Ex-Président de l’ile d’Anjouan, le Colonel Mohamed Bacar « va bien ». Depuis son arrivée au Bénin, Maitre Bacar semble « bien aller », selon ses proches restés à La Réunion. « Je l’ai eu au téléphone il y a une semaine, et son moral est bon », explique Abdou R., son ancien directeur de cabinet.

 

 

Le colonel, formé à Brest, envisage toujours de s’installer un jour en métropole, en Loire-Atlantique, où vivent sa femme et ses enfants. Au Bénin, le président déchu dispose d’une voiture avec chauffeur et d’une résidence fournie par les autorités béninoises. L’Ofpra va rendre de nouvelles décisions Le 25 septembre, la Cour nationale du droit d’asile va examiner l’appel déposé par les avocates des hommes de Bacar contre la décision de l’Ofpra.

 

 

Trois personnes, actuellement assignées à résidence à la BA 181 sont concernées. Vingt autres recours vont suivre dans les semaines qui viennent. Si la Cour infirme la décision de l’Ofpra, alors les Anjouanais pourront alors obtenir le statut de réfugié.

                                                     Bangwenet

 

« Un islam brillant basé sur la solidarité »

Le 21/09/2008

Sai Saïd Hamadi
Sai Saïd Hamadi 

« Ma délégation de l’Union nationale pour la démocratie aux Comores et moi-même sommes honorés d’être parmi vous aujourd’hui. Pour échanger et aussi partager vos projets, renforcer vos espoirs et ceux du peuple iranien, en lutte pour l’instauration de la démocratie dans votre pays », a déclaré Sai Said Hamadi.

L’ancien président par intérim des Comores et ancien ministre des Finances, s’exprimait lors d’une conférence internationale « l’islam tolérant contre l’intégrisme » qui s’est déroulée le 6 septembre au Carrousel du Louvre, pour célébrer le 6e jour de Ramadan. Elle réunissait des nombreuses personnalités politiques et religieuses, comme le vice-Premier ministre de l’autorité palestinienne Azam al-Ahmad ou l’ayatollah Ayad Jamaleddin, vice-président de la commission des affaires étrangères du parlement irakien, le cheikh Tayssir Tamimi juge suprême palestinien, Narimane Al Roassan, députée jordanienne, Jean-François Legaret, Maire du 1er arrondissement de Paris, Ghaleb Bencheikh, président de la Conférence mondiale des religions pour la Paix, Anissa Boumediene, avocate et islamologue, des juristes et des universitaires américaines.

Maryam Radjavi, présidente élue de la Résistance iranienne y a prononcé un discours clé.

Voici l’intervention de M. Sai Saïd Hamadi :

Mes premiers mots seront pour remercier madame la présidente et vous dire combien ma délégation de l’Union nationale pour la démocratie aux Comores et moi-même sommes honorés d’être parmi vous aujourd’hui. Pour échanger et aussi partager vos projets, renforcer vos espoirs et ceux du peuple iranien, en lutte pour l’instauration de la démocratie dans votre pays, en ce mois sacré du ramadan, l’un des piliers de l’islam tolérant ouvert aux autres et respectueux de la dignité humaine.

Un islam tolérant qui s’ouvre aux évolutions du monde moderne sans aucun esprit d’intégrisme. Permettez-moi Mesdames et messieurs au nom de la délégation que j’ai l’honneur de conduire, de saisir cette heureuse occasion, pour exprimer notre profonde gratitude pour l’excellent accueil dont nous bénéficions depuis notre arrivée ici.

Pour ma part, le cadre prestigieux de ce soir nous permet la recherche des voies et moyens de promouvoir un islam tolérant. Mais aussi de redoubler nos efforts pour faire de l’islam une religion de paix et de sécurité dans le monde, et de s’inspirer du prophète Mohammad pour un islam brillant basé sur la solidarité, la tolérance et l’égalité, le respect, l’amour, la coexistence et l’entente avec les autres religions et les autres croyances.

Je saisis cette opportunité pour rendre un vibrant hommage à toutes celles et tous ceux qui luttent à vos côtés Madame la Présidente pour faire triompher la cause de l’OMPI. Un hommage appuyé à l’une des plus grandes démocraties européennes qui a sorti l’OMPI de la liste noire des organisations terroristes et appelle ardemment les autres démocraties à suivre cette voie.

Ma délégation et moi-même venant des Comores pays d’un islam tolérant ouvert à toute les cultures ne peut faire aucune concession aux déviations religieuses islamistes qui sont de nature à rendre suspect, dans une sous- région de l’Océan Indien à majorité chrétienne.

Ainsi force est d’affirmer l’impérieuse nécessité d’une bonne et solide coopération de nos deux mouvements, conscients des enjeux et des drames auxquels est confronté le monde d’aujourd’hui.

Je termine mon discours en appelant la communauté internationale au respect de ses engagements vis-à-vis de la cité d’Achraf.

                                                         Bangwenet

 

Callixte d’Offay : «Je veux restructurer la COI»

Le 21/09/2008

SECRETAIRE GENERAL DE LA COMMISSION DE L’OCEAN INDIEN (COI)
SECRETAIRE GENERAL DE LA COMMISSION DE L’OCEAN INDIEN (COI) 

Il en est encore aux premiers mois de son mandat de quatre ans. Le Seychellois Callixte d’Offay a pris le relais de Monique Andreas Esoavelomandroso, d’origine malgache, à la tête du secrétariat général de la Commission de l’océan Indien. Il répond brièvement à quelques-unes de nos questions...

 

 

 

M. le nouveau secrétaire général de la COI, présentez–vous aux lecteurs de «hors-cotes»...

Je suis Callixte d’Offay, de nationalité seychelloise. J’ai pris mes fonctions au secrétariat général le 15 juillet 2008 pour une période de quatre ans. J’ai occupé les fonctions d’Ambassadeur de mon pays en France et auprès des Communautés Européennes durant de nombreuses années et mon expérience dans la diplomatie et les règles des négociations internationales sont et seront des atouts dans l’accomplissement de ma tâche au service des peuples de l’océan Indien. Avant de prendre mes fonctions au secrétariat général de la COI à Maurice, j’étais Secrétaire Général au Ministère des Affaires Etrangères des Seychelles.

 

 

Après un premier constat, quelles sont vos priorités en tant que nouveau Secrétaire général ?

Ma priorité aujourd’hui est la restructuration de l’organisation qu’est la COI et ce, de par le renforcement, le professionnalisme et l’efficacité du secrétariat général pour faire face à l’évolution d’un portefeuille de projets qui a triplé au cours des cinq dernières années et qui croîtra davantage sous le 10ème FED.

Comme priorité également, je souhaite accroître la visibilité de la COI aux plans régional et international.

 

 

Comment se positionne la COI par rapport aux négociations de l’OMC ? Est-ce que la région arrive à négocier comme entité solide et solidaire malgré les différences de base ?

Dans le cadre des négociations de l’OMC, il n’y a pas une position commune car ni les Comores ni les Seychelles sont membres de l’OMC. Par contre, les pays membres de la COI sont solidaires au niveau du groupe CMMS (Comores, Maurice, Madagascar et les Seychelles) créé en 2007 aux Seychelles. Au niveau du CMMS les choses se passent bien et c’est peut-être là qu’on peut parler d’une valeur ajoutée de la COI.

 

 

Quels sont les projets futurs de la COI qui méritent d’être vulgarisés ?

Tous les projets de la COI méritent d’être vulgarisés au niveau régional et international.

La COI met en œuvre les projets en vue d’améliorer sans cesse la qualité de vie des populations de la région. Tous les projets s’inscrivent dans le cadre d’un développement durable et de lutte contre la pauvreté. Alors que je viens de prendre mes fonctions, je souhaite dire toute l’importance que j’attache à une meilleure connaissance de la COI.

 

 

EQUIPE REPRESENTATIVE

 

 

 

Le mandat du SG de la COI a fait l’objet de maintes tractations dans les coulisses de la coopération régionale. Maurice voulait prendre le leadership, mais le fait qu’elle abrite le siège de la Commission ne joue pas en sa faveur. L’absence d’un titulaire aux Affaires étrangères au moment de la transition n’a pas arrangé les choses, Et finalement après Madagascar, les Seychelles ont eu droit au fauteuil convoite de SG. Autour de Callixte d’OFFAY œuvre une équipe de cadres représentant la diversité des cinq membres de la COI. Les cinq chargés de mission sont Rajendranath Mohabeer, Denis Bossard, Fatoumia Abdoulkarim Bazi, Gina Bonne et Gilbert Andrianantoanina. Vicky Cushmajee se charge du Service Administratif et Financier et Sylvette Soveny est Attachée de Direction, alors que Jacquot Harisse Rasemboarimanana s’occupe des systèmes informatiques. Chamsidine Mhadjou (Comores), Joël Godeau (Réunion), Mizarinala Ralaimiaramanana (Madagascar), D. Dusoruth (Maurice) et Jeannette d’Offray agissent comme officiers permanents de liaison.

 

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