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Nomination : la transparence pas encore au rendez-vous

Le 25/09/2008

 

L’Agence nationale pour la promotion des investissements est une structure qui a vu le jour après la dotation au pays, en 2007, du nouveau code des investissements. Le Conseil de ministres, a été entendu il y a un mois pour être informé de la nécessité de nommer un directeur général à la tête de la nouvelle Agence.

 

Un appel à candidatures au poste de Directeur général a été lancé il y a trois semaines. Sauf que loin de cette procédure, le chef de l’Etat, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, avant de quitter Moroni, dimanche dernier, pour New York pour la 63e assemblée générale de l’ONU, aurait signé le décret portant nomination du Directeur général de l’agence.

 

A la surprise générale, la personne retenue, en l’occurrence Saidali DAOUD dit Mdama, ancien secrétaire général du ministère des investissements ne ferait pas partie des candidats à la candidature. Selon nos sources, le conseil de ministres aurait forcé le ministère de l’Economie et des Investissements à agir dans ce sens.

 

Donc dans l’opacité totale. Transparence, quand tu me tiens ? dirait-on. Rappelons que l’idée de créer cette agence est venue pour la mise en place d’un département de promotion des investissements et l’ouverture d’un guichet unique dont la mission est de faciliter les procédures administratives d’un investisseur. Et voilà l’impact d’un tel poste que l’on continue, contre vents et marrées, d’offusquer dans le but de plaire au microcosme.

 

                                              Correspondant de Kwéli à Moroni

 

Une construction de Houmed M’SAIDIE au débat sur la constitution

Le 25/09/2008

 

Des institutions coûteuses?


Le débat sur la Constitution de 2001 porte essentiellement sur son aspect conflictuel et sur son coût. Deux points que partagent la grande majorité de l’opinion nationale et une partie de nos partenaires. Pour autant, faut-il réviser la Constitution ou bien tenter de débusquer ses imperfections, identifier ses lourdeurs et canaliser ses sources de conflits pour proposer des projets des lois rectificatives, des lois d’adaptation ou de réadaptation et des lois organiques ?


Beaucoup de monde se souvient qu’en France le Général De Gaulle ne s’est pas taillé une Constitution à sa mesure en 1958. La notion cardinale de séparation des pouvoirs (entre l’exécutif et le législatif et entre l’exécutif et le judiciaire, voire entre le Président de la République et son Premier Ministre qu’il nomme) ne souffre d’aucune ambiguïté quant à son application effective par les différents régimes qui se sont succédés après le retrait de De Gaulle. Cette Constitution de 1958 a donné naissance dans les années 80 et 90 au concept de cohabitation, sans que cela ait nécessité un quelconque référendum. La même constitution n’a pas empêché le passage d’un pouvoir fortement centralisé à un pouvoir largement décentralisé par les lois dites de Gaston Deferre de 1981.


Est ce à dire que cette constitution n’a pas connu d’amendements et de révision ? Si! Mais d’abord, les formations où les hommes politiques qui veulent procéder a des amendements ou des révisions le disent dans leurs programmes et/ou dans leur manifestation publique avant d’accéder au pouvoir. Ensuite, dès qu’ils accèdent au pouvoir, ils prennent les mesures nécessaires pour lancer le débat avant de laisser les parlementaires, au nom du peuple ou le peuple directement, trancher. Bien sûr la France et son élite politique ne sont pas les Comores. Mais les Comores, à l’instar d’autres pays Africains, ont adopté le système d’organisation politique européenne : on ne peut que tenter d’établir des comparaisons et des parallèles. Alors que peut-on faire aux Comores ?


Les institutions coûtent cher, c‘est une lapalissade ! Pourquoi donc ne pas réduire leur coût par la Loi ?Oui, cela est possible. Quatre gouvernements qui s’enchevêtrent quant à leur mission, quatre assemblées législatives avec leur cohorte de cabinets et de conseillers, cela coûte horriblement cher en argent mais surtout en efficacité dans un monde où le temps est devenu réellement de l’argent. Dans la mesure où « le droit de l’Union prime sur le droit des îles » pourquoi ne pas limiter par la loi le nombre de ministres, par exemple, à 7 pour Ngazidja, 5 pour Ndzouani, 4 pour Mwali et 8 pour l’Union, Vices -Présidents compris ? Poursuivant sur le même registre, pourquoi ne pas supprimer les cabinets dans les ministères des îles? On passerait ainsi d’une cinquante de ministres (sans parler des membres des superstructures ayant rang de Ministres) à 26 Ministres maximum.


On pourrait également relire la loi organique portant sur la répartition de compétences (article 9) pour cadrer clairement les domaines spécifiques d’intervention des Exécutifs des îles et les domaines dans lesquels elles peuvent intervenir par délégation de l’autorité centrale. On pourrait aussi relire 3 lois : Celle relative à la Défense et à la Sécurité du pays, celle portant sur la justice et celle de la fonction publique.


En effet, on devrait unifier la Défense et la Sécurité du pays tout en laissant aux Exécutifs des îles de faire usage des organes de défense et de sécurité pour des cas précis. Avec la mise en place du Conseil de la magistrature où toutes les entités sont représentées, on devrait se passer des 4 ministères de la Justice. Et avec la mise en place récente du Haut Conseil de la Fonction Publique qui réunit toutes les entités, pourquoi maintenir alors 4 ministères de la fonction publique ?


Quant aux assemblées législatives, pourquoi ne pas travailler sur l’esprit de la composition de l’actuelle assemblée de l’Union ? En effet cette assemblée est composée d’élus au suffrage direct et d’élus désignés par les assemblées des îles, qui sont eux-mêmes élus au suffrage universel direct dans le cadre des circonscriptions des Iles. Dix huit élus dans le cadre de l’Union et quinze (à raison de 5 par île) désignés par les assemblées des Iles. Pourquoi alors dans le cadre de ce bicaméralisme qui ne dit pas son nom, ne pas faire en sorte qu’il soit effectif dans certaines matières comme par exemple le vote du budget ? En effet, depuis début 2005 les Comores disposent d’un budget consolidé. Les différents intervenants dans la formulation, la formalisation et l’exécution du budget, les intervenants donc de l’Union et des iles se réunissent dans un comité budgétaire pour les derniers cadrages et arbitrages avant d’envoyer le projet de la loi des finances de l’année en cours à l’Assemblée de l’Union. Fruit du consensus des exécutifs de l’Union et des îles, le budget est généralement adopté par l’Assemblée.


La proposition ici est de garder une assemblée parlementaire unique et élue en même temps, avec au total 33 Députés au lieu de 88 députés. En effet, les 18 élus dans les circonscription actuelles de l’Union et les 5 par île, en prenant l’île comme circonscription unique. Dans le travail parlementaire, les 15 élus des îles peuvent légiférer dans les matières spécifiques des Niles voire remettre en cause leur gouvernance et s’asseoir ensemble avec les 18 autres pour légiférer sur les loirs organiques et ordinaires de portée générale. Le mandat de l’actuelle assemblée de l’Union court jusqu'à en juin prochain, un temps largement suffisant pour apporter les réformes nécessaires au fonctionnement harmonieux des institutions de l’Etat et à moindre coût tout en continuant l’apprentissage d’un fonctionnement démocratique de l’Etat (la règle complexe des pouvoirs et des contre-pouvoirs).


Pour réduire encore le coût des institutions, il conviendrait d’adopter les règles généralement admises en matière de fonction publique et de masse salariale, notamment en limitant à 35% (c’est la norme) au lieu de PLUS de 70% actuellement, la part des recettes affectée au paiement des salaires, à charge pour chaque entité de rentrer dans la dotation prévue.


Si la volonté y est, rien d’impossible.


                                     Houmed MSAIDIE
  Secrétaire Général a.i.de la Convention pour le Renouveau des Comores

 

On n' oubliera pas !

Le 25/09/2008

 

Le débarquement à Anjouan s'est réalisé de manière injuste et de façon inadmissible. Le mollah barbu a fabriqué un tas de mensonge pour pousser ses amis barbus ( soudanais, iranien, ..) et les voyous tanzaniens à venir l'aider pour renverser le colonel Bacar . Des millions de francs comoriens ont été détournés pour financer des mercenaires Ukrainiens . Des hélicoptères ont même été loués.


Ce débarquement a été réalisé alors que sur le fond tout le monde sait que cette crise a été provoqué par Sambi lui même et ses acolytes. Dans cette histoire, on peut être pro ou anti Mohamed Bacar, mais sur le fond il y a eu des manipulations, des mensonges pour arriver à faire ce débarquement et ainsi réduire à néant l'autonomie de l'île gagnée dans la souffrance. Tous les politiciens et cadres anjouanais ayant rejoint Mohamed Bacar pour livrer ce combat étaient loin d'être des amis proches de Mohamed Bacar, mais ils ont accepté ce combat, expliquaient ils pour trois raisons :
1- Sambi est un manipulateur, un vrai bandit et surtout il est incompétent !
2- Sambi n' a qu'une idée en tête, violer la constitution, réduire à néant l'autonomie pour se maintenir au pouvoir au delà de 2010.
3- La politique pro-iranienne de Sambi est inacceptable : on ne peut pas accepter d'importer du shiisme aux Comores..


Sur ces points là il faut avouer que tous ces politiciens avaient raison, la vérité aujourd'hui explose aux yeux. Non seulement il est incompétent, mais il est odieux, méprise la justice et les autres élus de la nation . N'est ce pas Sambi qui a traité les mohéliens de campagnard et de pécheurs qui seraient incapables de diriger la présidence de l'union ?


Oui nous n'oublierons pas ce qui s'est passé à Anjouan, oui nous ne n'oublierons pas les images diffusées longtemps sur la télévision nationale des Comores, ou on voit des pères de familles battus, certains incapables de marcher, d'autres assis par terre à proximité des containers du port de Mutsamudu, les chemises arrachées, déchirées, parfois les bras cassés, exposés en public comme des objets ! Non, on n'oubliera pas ces images. Que pensez vous de toutes ces familles qui ont vu leurs proches dans ces conditions ? A l'époque de Mohamed bacar il y a eu certainement des tortures, mais personne n' a été exposé en public comme une marchandise périmée.


Oui le temps passe, mais viendra le temps de la révolte, et de la vengeance. Dans ce débarquement, des limites ont été franchies, qui sont les responsables ? on les connait, ils paieront.



Le peuple d’Anjouan a finalement compris l'énorme piège tendu par Sambi pour l'embobiner.

Hélas un peu tard, oh toi peuple naïf, peuple affamé. Maintenant tu récoltes les fruits de la misère promis par Sambi. La misère est entrain de détruire le ciment, le fondement de la société. Le responsable est à Moroni dans son palais à Beit Salam et il n' a rien à foutre de ce qui se passe dans l'île. la misère a explosé à Anjouan. L'argent de la douane et des hydrocarbures qui jadis permettait de payer les fonctionnaires tous les 3 mois est transféré à Moroni pour les voyages de son oustadh et de son harem .... Moussa Toybou le nouveau président d'Anjouan n' a pas tellement de réel pouvoir, et il fait honte à notre île. La voix d'Anjouan s'est tue !
Parait-il qu'il y a un gouvernement à Anjouan ! Ou plutôt devrons nous dire une succursale du cabinet de Beit-Salam !


Les vraies questions sont là ! Qu' a apporté le débarquement à Anjouan ?
Ce débarquement a-t il amené la démocratie ? Moussa toybou a- t - il été élu de façon démocratique ? Le peuple mange mieux ? Les fonctionnaires sont ils payés régulièrement ? Y a t il moins de voyageurs clandestins vers Mayotte ? Est ce que la voix d'Anjouan est elle mieux entendue à l'extérieur ?


hélas le tableau s'est lourdement assombri depuis le débarquement . Avant on avait une administration qui marchait , une réelle autonomie , et surtout des gens compétents qui étaient aux commandes . De nos jours l'incompétence de son mollah, de son gouvernement et de ses amis est un poison qui est entrain de tuer les Comores et surtout Anjouan à petit feu . la RTA a disparu et est devenue une succursale de l'ORTC , l'université d'Anjouan a perdu son autonomie. Les forces de gendarmerie anjouanaises ont été dissoutes au profit de "Yilé Yilalé".
Bref comme dirait les sambistes criminels, tout va bien à Anjouan !


                                      Source: http://habari.over-blog.net/

 

Un nouveau-né dans la presse comorienne

Le 25/09/2008

 

Le paysage médiatique des Comores vient de s’enrichir d’un nouveau titre, Albalad (litt. : le Pays, en arabe). Le premier numéro, en date du 20 septembre, est dans les kiosques depuis hier, mardi. Selon des sources dignes de foi, ce léger retard s’expliquerait par un problème de transport. En effet, le journal ayant été imprimé à Beyrouth (Liban), il fallait assurer son acheminement à Moroni par voie aérienne.


Pour ce numéro d’ouverture, on peut toujours regretter quelques fausses notes imputables, croit-on savoir, à la grande précipitation dans laquelle le journal a été préparé : aucune indication, par exemple, sur la fréquence de parution, aucune mention de la source de plusieurs articles et photos publiés,…



Mais, ce premier numéro est, au-delà de ces omissions involontaires, un succès de par la qualité de la plupart des articles. A en croire le rédacteur en chef d’Albalad, Ali Moindjié, que nous avons interrogé, le journal adoptera, pour un premier temps, une périodicité hebdomadaire. C’est une fois que sa propre imprimerie sera en service qu’Albalad deviendra quotidien.



Albalad est un journal de 32 pages, à la fois bilingue (français-arabe) et en quadrichromie. Son format A4, jugé plus pratique, fait recette en Occident, particulièrement pour les journaux gratuits comme Métro en France ou Aufait au Maroc pour ne citer que ces deux pays. Selon toujours Moindjié, les premières impressions des lecteurs sont encourageantes. « Mais on ne se fait pas d’illusions. Car, Albalad étant un nouveau produit, on s’attendait à cette adhésion des lecteurs. Reste maintenant à inscrire ce succès dans la durée » nous a-t-il dit.


AlBalad, propriété de Comoro-Gulf Holding, a consacré, dans ce premier numéro, une interview au vice-président de la société, M. Ali Kazzma, dans laquelle il parle des opportunités d’investissement qu’offrent aujourd’hui les Comores, du projet d’ouverture d’une banque à Moroni et de celui relatif au village touristique au nord de l’île de Ngazidja.


Le journal traite aussi de l’actualité internationale et du Moyen-Orient. « Nous entendons faire d’AlBalad un pont entre les Comoriens et leurs frères arabes. On oublie souvent que les Comores ont une triple culture : francophone, bantoue et arabe. On a tendance à voir nos relations avec les pays arabes sous le prisme de la religion. Or, c’est encore plus profond » a indiqué Ali Moindjié.


Selon des sources proches du journal, les premiers numéros d’AlBalad seront distribués gratuitement avant que l’hebdo ne prenne son rythme de croisière. Le journal peut compter sur le talent et le professionnalisme de Moindjié et de Mohamed Hassani, deux prestigieuses signatures du quotidien gouvernemental Al-watwan. En espérant qu’à AlBalad, ce ne sera pas, pour eux et leurs collaborateurs, une simple balade. Bon vent !


                                      Mohamed Inoussa
                          Al-watwan, édition du 24 septembre 2008

 

Constitution comorienne : les vices et la vertu !

Le 25/09/2008

 

Que d'encre utilisée, de palabres déployés au sujet de cette CONSTITUTION ! Accusée de tous les maux, et aussi de toutes les vertus, ici malmenée et menacée, là défendue. !


Disons tout de suite que cette CONSTITUTION n' est que la reconnaissance formelle de pouvoirs, mais elle occulte le principal, le pouvoir populaire !
Elle instaure une décentralisation des pouvoirs sans accorder aux citoyens insulaires autre chose que leur insularité, et leur représentativité. Elle n'est que la reconnaissance d'une partition géographique.
Disons que dans sa conception, elle aurait pu atténuer les difficultés logistiques du pouvoir, de l'administration et des répartitions budgétaires. Elle se borne à instaurer une super-île, l'Union qui impose ses choix aux autres îles, alors même que dans son esprit, elle destinait les îles à développer une synergie qui se serait imposée à l'Union.


Comment cette dérive a-t-elle pu se produire ? Simplement parce qu'elle définissait des compétences qui n'ont été décrites qu'en terme d'appropriation de budgets et de nominations, et jamais en terme de charges et de responsabilité.....


Elle a instauré des superstructures supplémentaires qui ne visaient qu'à installer un éventail d'insulaires au partage du gâteau comme s'il y avait réellement eu quelque chose à partager et non des responsabilités à assumer . Dès lors, ces postes exécutifs sont devenus des fins en soi, et leur sauvegarde à tout prix le but ultime . A cet égard, les dérives significatives de BACAR à ANJOUAN, de EL BAK à NGAZIDJA en sont la parfaite illustration. D'une corruption insensée et un étouffement de la démocratie, à des nominations pléthoriques et clientélistes , il est consternant de constater qu'aucun des chefs insulaires n' a su résister à la tentation de se doter de "gouvernements " sur dimensionnés alors même que leur rôle n'était le plus souvent que représentatifs, quand bien même de simples cabinets restreints auraient suffi !


Où étaient donc les citoyens pendant ce temps ? Spectateurs impuissants ou intéresses de disputes, de conflits, et privés de voix et de perspectives !


Imagine-t-on que changer aujourd'hui cette constitution aura un autre effet que de réduire les charges de structures? bien sur, car ce qui interpelle les politiques, c'est d'abord cela!
Mais où s'expriment donc les aspirations démocratiques des citoyens comoriens ?
Certes, ils élisent des députés, et chacun sait que notre système électoral, coûteux, révisé au gré de exécutif avant chaque élection autorise toutes les dérives........ Pour lutter contre les dérives régionalistes, séparatistes, ne pourrait-on pas enfin envisager un système à la proportionnelle qui obligerait aussi à la constitution de listes où alterneraient toutes les origines ?


A-t-on mesuré ce qu'ont de poignant des assemblées réduites à manifester ou à émettre des résolutions sans effet pour s'exprimer parce que rien dans la loi fondamentale ne leur donne un pouvoir de censure, ou de veto......?,
A-t-on mesuré ce qu'a de scandaleux le fait qu'un pouvoir puisse s'exonérer de transparence financière, de comptes rendus et de bilans parce que n'existe aucune cour des comptes ou institution équivalente?
A-t-on mesuré ce qu'à de tragique le fait que les décisions du pouvoir central s'appliquent sans l'aval populaire de lois, que les règlements se substituent aux lois, et que l'administratif supplante le législatif, Les exemples en sont nombreux, de la police des mœurs qui transgresse notre code pénal, aux accords bilatéraux qui font fi de notre code des investissements..... à la création de comptes extra budgétaires non contrôlés.

La démocratie ne commence t-elle pas là? car , les assemblées ne sont elles pas porteuses des voix du peuple ?
Il est choquant de constater que dans les projets constitutionnels évoqués ici où là, seule la forme de l'état est évoquée. Personne n'évoque le fait que nos institutions connaissent une dérive monarchique, personne ne s'émeut du fait que ces institutions si coûteuses tournent à vide! La première chose à faire et la plus importante est donc de garantir l'efficacité des institutions actuelles ou futures et de poser les gardes fous aux dérives monarchiques que certains pourraient qualifier de dictatoriales, lorsqu'on observe que nombres de libertés fondamentales sont mises en danger.


Et, parlons de ce qui fâche! La tournante et l'autonomie des îles ! Il faudrait d'abord définir s'il s'agit d'une autonomie administrative ou politique, car la confusion s'est sans cesse imposée. Quand à la tournante, elle est née de l'idée et de l'expérience du fait que le népotisme est la contrepartie obligatoire du pouvoir, c'est à dire que les exécutifs agissent d'abord par chauvinisme et par clientélisme, ce qui est une perversion scandaleuse.


Le président SAMBI aurait déclaré que l'île de Mohéli n'avait pas les capacités à diriger l'Union. D'abord ce n'est pas une île qui dirige l'Union, mais en général une équipe issue d'une île qui est porteuse d'un projet, et qui la Préside. Rappelons lui que lorsqu'il a été élu, ANJOUAN, affectée par des dérives séparatistes apportait encore moins de garanties que Mohéli ou NGAZIDJA, et que l'équipe gouvernante est flanquée de vices présidents choisis et non élus.


Notre démocratie est pervertie à la fois par le pouvoir central et les pouvoirs insulaires. Il serait certes utile d'alléger les structures , mais plus encore de garantir les mécanismes interactifs qui prétendent imposer les valeurs démocratiques qui sont affirmées dans le préambule constitutionnel! et, nul n'y songe !


Rappelons aussi que les formes de révision sont prévues dans les textes et que tout ce qui pourrait être imposé autrement ne serait qu'un coup d'état institutionnel !


Par dessus tout, il ne saurait être question qu'une réforme constitutionnelle soit imposée par opportunisme . Elle ne saurait non plus apporter à chaque exécutif une légitimité prolongée et ne devrait être mise en œuvre sans l'aval populaire !

 

                                                                               NASAL, Bloggeur

 

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