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Rohff et la bande a Soprano rallument le Stade de France

Le 04/10/2008

Soprano et Rohff Hosni
Soprano et Rohff Hosni 

On ne prend pas les mêmes et on recommence. Le 21 septembre 2002 avait lieu au Stade de France la première édition d’Urban Peace, plus grand concert de hip-hop jamais organisé en Europe. Ce soir, aura lieu la deuxième édition avec, au programme : Mc Booba, les Psy 4 de la Rime, Soprano Mbaba, Sheryfa Luna, Sinik, Rohff Hosni, Kenza Farah, Rim’k du 113, Kery James, Tunisiano de Sniper, TLF ou Sefyu.

Autant de noms familiers aux amateurs de hip-hop français… Directeur général des programmes de la radio Skyrock (coproductrice de l’événement avec les Disques Barclay/Universal et le Stade de France), Laurent Bouneau se réjouit : « C’est un bel instantané de la scène rap.

 

Nous avons réussi à mobiliser le public avec 45 000 billets vendus. »
Que des artistes français Et tout ça avec seulement des artistes français, sans l’appui de stars internationales. « Faire venir des Américains serait revenu à payer plus d’argent à des gens qui vendent en France moins de disques. Nous faisons complètement confiance à la scène locale. » Il est vrai que ce qu’on appelle communément les « musiques urbaines »
remporte un joli succès commercial en France. Et même, depuis peu, auprès de tous les publics.


Grâce, notamment, à un Grand Corps Malade qui touche les plus âgés et les fans de chanson avec son slam. Ou encore grâce aux vétérans de NTM qui ont rempli le Palais omnisports de Paris-Bercy plusieurs fois ce mois-ci. Ils ne seront pas là ce soir. « Bravo à eux mais ce n’est pas mon optique, remarque diplomatiquement Laurent Bouneau. Leur réussite prouve juste que le public du début du hip-hop a suivi ses vedettes. » En attendant les futures stars à venir, visibles ce soir sur la scène du Stade de France.


Urban Peace 2, ce soir à partir de 18 heures au Stade de France (Seine-Saint-Denis). Places : de 36 à 75 €.

                                                    Bangwenet

 

Gouvernance catastrophique

Le 04/10/2008

 

Aujourd'hui, je voudrai que nous nous entretenions sur le mensonge. Un phénomène banal diront certains, mais qui aux Comores, a pris des allures de méthode, de conviction, de pratique voire de philosophie pour certains politiques. Al-Raîs Oustadh, Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi, pour une fois, est premier. Il est champion olympique de ce sport national qu'est le mensonge.


Souvenez-vous, quelques jours après l'assassinat brutal du Président Ali Soilihi. D'abord, les grands politiques comoriens n'ont pas hésité un seul instant à parler sur les ondes de Radio Comores qu'Ali Soilihi fut « abattu parce qu'il voulait s'enfuir » alors que c'était faux ! Ensuite, on a expliqué aux comoriens que la République Populaire de Chine allait « se régaler » de la chair des comoriens qu'Ali Soilihi allait vendre en Chine !


Vous comprenez bien que si juste quelques années après l'indépendance, au lieu d'initier les enfants du pays à dire la vérité pour une société juste, on a tout fait pour débuter l'apprentissage de l'autonomie par le mensonge, alors aujourd'hui nous récoltons ce que nous avons semé ! Parce que nos cœurs sont complètement malades (Kqulubuhum maradhin wa zada humu maradhoun), que nous nous rendons même pas compte que nous nous tuons petit à petit !


Aujourd'hui avec Sambi, c'est tout simplement le record mondial qui est battu : Menteur comme Sambi, les Comores n'ont jamais connu ! Et pourtant l'homme a su trouver les mots pour amadouer un peuple qui ignore toujours ce qu'il veut réellement ! Alors, essayons d'abord de comprendre c'est quoi le mensonge pour éviter les sambistes qui viennent parfois polluer nos blogs car pour eux la politique c'est de l'amour et puisqu'ils aiment Sambi alors point de vérité si celle-ci fâche !


Pour tous, le mensonge est une affirmation contraire à la vérité, faite avec l'intention de tromper. Cette capacité à mentir est souvent prise et comprise comme un vil défaut. On sait ce qu'est finalement le mensonge, tout le monde y a eu recours un jour ou l'autre, par besoin, nécessité ou simplement pour ne pas « avouer » une vérité. Il y a également le mensonge par omission, le petit mensonge ou le gros mensonge. Le mensonge est un moyen de communication comme un autre, un discours à un autre degré. Lorsque le dialogue ne peut se faire au premier degré, c'est à dire en relatant un fait par une réalité et vérité communes à tous, il est déplacé vers un autre moyen d'expression. Que ce soit vis à vis de soi-même : on peut se mentir, ou vis à vis des autres : on ment aux autres.


Pour les psychologues, lorsqu'on ment comme on respire, là il y a un problème : probablement on est immature même si l'âge correspond à l'adulte. Pourquoi il en est ainsi ? Si vous êtes parents, vous avez pu constater chez votre enfant, dans ses premières années, un « passage », une période pendant laquelle votre fils ou votre fille se mettait a beaucoup mentir. La première réaction est de le gronder voire de le punir, de lui dire « ce n'est pas bien de mentir ». Quelques fois les parents expliquent pourquoi « ce n'est pas bien de mentir », mais cela ne va guère plus loin. Or le mensonge chez l'enfant est tout à fait normal. Il s'agit d'une phase de sa construction. D'ailleurs lorsqu'un enfant de 4 ans ment, son attitude est facilement décelable, la différenciation entre réalité et mensonge est assez facile à faire, comme si le mensonge n'était pas « élaboré ». L'enfant raconte ce qu'il a fait, ce qu'il a vu soit en l'exagérant soit en l'inventant purement et simplement. Ici personne ne peut nier que cette explication met à nu Sambi qui, revenant de l'Arabie saoudite, a fait tout un discours à la nation pour dire comment était-t-il assis à côté du Roi et comment les gens le regardaient ! Comme un enfant ! L'enfant dans la construction de son « moi » prend dans son environnement, il s'identifie au père, à la mère mais aussi à des animaux, des choses.

 

Sambi exagère de ce côté ! La part de l'imaginaire, du symbole est très importante également. L'impact du conte de fée, des histoires qu'on lui raconte, ont également leur part. L'enfant parce qu'il ne sait pas encore faire la différence entre la réalité et l'imaginaire mêle régulièrement ces deux univers entre eux. Il projette son désir d'être avec ce qu'il est. Le mensonge de l'enfant dans cette période est naturel lorsqu'il intègre l'imaginaire au réel. Voilà Sambi Premier : un Enfant.


Ensuite celui-ci évolue, il est réalité déformée. Ce n'est plus un embellissement de la vérité mais une négation de la vérité. Lorsqu'il est utilisé comme moyen de défense par exemple, il fait une bêtise puis la nie. Mais cette possibilité à nier lui a été donné par son environnement, il ne peut l'inventer seul. La peur va peut être le pousser à mentir. Souvent d'ailleurs le mensonge ne résout rien parce qu'il est mensonge d'enfant, il n'est pas encore assez « grand » pour « savoir mentir ».


Le mensonge exprime une vérité qui ne peut être formulée autrement que par ce biais pour de multiples raisons. Le mensonge peut permettre un élargissement de la communication. Il permet d'exprimer plusieurs réalités en même temps. Il peut devenir dans certains cas un « art » voire une arme. Justement sommes-nous bien armés face au mensonge ?

Vous me direz qu'il est facile d'entendre ce qu'exprime réellement un mensonge lorsqu'il est perceptible. Mais lorsqu'on ne sait pas que celui qui s'adresse à nous, ment, comment fait-on ? Je vous communique la réponse d'un psy spécialiste : Il dit : « Le menteur de tous les jours, a besoin d'un auditoire. Je pense qu'il faut être deux pour qu'il y ait mensonge. Un pour mentir, un pour entendre le mensonge, y croire, se laisser « berner ». Le menteur va utiliser cette « naïveté » naturelle de l'autre pour faire passer son message. Bien dit, n'est-ce pas ? Et pourtant ce spécialiste ne connaît pas Sambi ! Etrange !


En vérité, lorsque nous élisons à la tête de l'Etat un malade menteur comme Sambi et que la situation sociale se dégrade à un point tel qu'on n'arrive même pas à crier son malheur, il est utile que nous nous demandions alors pourquoi ces gens mentent ? Pourquoi Sambi ment ? Quel est son intérêt ? Bref pourquoi quelqu'un est-il amené à mentir ?


En effet, c'est dans l'écoute de son mensonge que l'on entend et comprend ce que la personne dit réellement. Le mensonge répond bien sûr à une névrose, et si le mot peut choquer certains, nous dirons qu'il répond à un besoin. Il existe différents types de mensonge mais finalement ils retraduisent tous une « image de soi », et voilà la raison : « le soi » ! Il y a la perception que l'on voudrait que les autres aient de nous : un moi « meilleur », différent d'une certaine réalité, un moi « idéal, un moi « omniscient » et « omnipotent »... Et c'est Sambi !


Mais ce désir de vouloir être perçu différemment traduit en fait la non-acceptation de certains éléments de soi. Il répond à des traumatismes de la petite enfance et bien souvent est le reflet d'une idée de perception de son père ou de sa mère. Le menteur a une problématique à l'un des parents. Il n'est pas à ses propres yeux (et non pas forcément aux yeux de ses parents) comme il aurait voulu être. Il y a un sentiment de déception, on perçoit justement ou injustement que l'on n'est pas à l'image d'un moi idéal symbolisé par ses propres parents. Ce sentiment de ne pas être véritablement soi ou celui que l'on aurait dû être va pousser à créer un deuxième moi, une des composantes de la schizophrénie. D'ailleurs le mensonge peut mener dans certains extrêmes des aspects pathologiques de la mythomanie. Le mensonge est une projection de soi au travers d'un dire, une forme codée d'expression de l'inconscient au même titre que le lapsus. Il est l'expression d'un manque. Ici, ceux qui connaissent Sambi à Mutsamudu dans sa famille peuvent vous révéler des choses que vous ignorez ! Le mec, jeune, disait à ses parents qu'il leur prouvera qu'il n'était pas celui qu'ils croyaient qu'il était !


Il suffirait de se rééduquer, de réapprendre à communiquer pour que l'autre puisse entendre ce qui est exprimé dans le mensonge. Les relations avec autrui s'en trouveraient améliorées. Le mensonge n'est pas la négation d'une vérité mais l'expression de nombreuses réalités propres à soi. Il faut aller au-delà des mots, au-delà du sens premier. Le mensonge n'existe que parce qu'il y a des gens qui sont prêts à croire au mensonge, à transformer ce qui est mensonge en réalité. Si chacun entendait le mensonge, le menteur n'aurait plus besoin d'utiliser ce mode de communication et pourrait enfin exprimer ses réalités l'une après l'autre et non plus confondues en une seule. Un objectif qui malheureusement me semble loin d'être atteint parce qu'il pose la question : pourquoi j'accepte que l'on me mente ? Il ne faut pas oublier que le menteur a besoin de quelqu'un pour le croire. Si tel n'est pas le cas, celui-ci n'a plus de raison d'être. On fustige le menteur, est-ce véritablement seulement sur lui qu'il faut s'interroger?


En effet, morale et religion distinguent traditionnellement trois sortes de mensonges : le mensonge joyeux, énoncé pour plaisanter ou se moquer quelque peu. Le mensonge officieux, que l'on énonce pour rendre service à autrui ou à soi-même. Ce mensonge est alors considéré comme plus ou moins grave, selon ce dont il s'agit et en fonction des circonstances qui l'accompagnent. Le mensonge pernicieux, qui a non seulement l'effet, mais le but de nuire à autrui. Ce mensonge parfois nommé par la littérature mensonge malicieux, est naturellement considéré tant par la morale que par la religion comme le plus grave des trois. Ce point est commun aux cultures occidentale et chinoise. Sambi en est spécialiste ! Et enfin, le « mensonge blanc », qui vise à ne pas heurter autrui mais qui, néanmoins, lui ravit son autonomie ; aussi appelé « mensonge pour ne pas faire de peine ».


Après plusieurs analyses et travaux pratiques, les spécialistes ont fini par trouver ce qui inspire le mensonge. Très sincèrement, ceux qui connaissent Sambi pourraient être amenés à penser que ces spécialistes parlaient de Sambi. Selon eux, le mensonge peut être inspiré par : la recherche de déstabilisation (qui peut être à des fins dites joyeuses ou pernicieuses), la peur ( nourricière de toutes les colères), le mépris, l'orgueil, la jalousie, la haine, l'égoïsme, l'appât du gain, l'affection, l'amour (pour protéger l'être aimé, également vrai pour l'amitié).
Voyez-vous Sambi n'est rien d'autre qu'un menteur par méchanceté, par peur, par mépris, par orgueil, par jalousie, pour le gain, par haine, par égoïsme...


Toutes les religions condamnent le mensonge. En effet, les mouvances catholiques citent volontiers une recommandation de l'évangile : « Que votre oui soit oui et que votre non soit non. Tout ce qui est rajouté vient du Démon ». (Matthieu 5, 37). En d'autres termes, jurer est inutile car un chrétien ne doit de toute façon pas mentir ». La vérité est présentée comme un bien important dont chacun a besoin pour éclairer et régler, d'une façon juste, les jugements de son intelligence et pour guider, d'une façon sûre, la conduite de sa volonté.
Le caractère le plus détesté chez le prophète de l'Islam, été le mensonge. Il ne pardonnait pas à un menteur jusqu'à ce qu'il se repentisse.


Un exemple que Sambi doit connaître : « Pendant la bataille de tabouk, il y avait un homme qui n'était pas parti avec les musulmans, et était resté avec les hypocrites. Au retour du Prophète et des musulmans, les hypocrites couraient vers le prophète, pour lui donner des excuses. Le prophète appela l'homme et lui demanda la raison pour laquelle il n'est pas venu avec eux. Il a répondu: « Par Allah, ô Messager d'Allah, je n'avais aucune excuse et je n'ai jamais été en meilleur forme physique ou matériel que ce jour-là ». Il ne disait pas cela par audace ou désinvolture mais par véracité. Alors le prophète reconnut qu'il disait la vérité, à la différence des hypocrites dont il savait qu'ils mentaient et lui souriaient.


Pour nous autres sunnites, nous nous répétons cette phrase célèbre d'Omar ibn Al-Khattâb qui disait : « Je préfère être abaissé par la véracité, et rarement elle abaisse, que d'être rehaussé par le mensonge, et rarement il hausse ». Ce qui veut dire qu'il préférait être placé à un rang inférieur par la véracité que de parvenir à un rang supérieur grâce au mensonge. Contrairement à Sambi qui mentit pour être Président et montrer à sa famille que ce qu'il était lorsqu'il était enfant n'était pas vrai !


Ou bien citons Omar ibn Abdil Azîz qui disait : « Par Allah, je n'ai jamais dit un mensonge depuis que j'ai su que le mensonge avilit ». Un Grand savant musulman disait : « La véracité authentique est de dire la vérité quand tu es dans une situation où seul le mensonge peut te sauver ». Le prophète Mohammed disait comme invocation : « Ô Allah, je vous demande de rendre ma langue véridique ». Si le Prophète faisait cette invocation, combien de fois avons-nous besoin de la répéter par jour ? Au lieu de rester là comme Sambi à mentir ?


Il nous a menti dans sa campagne électorale allant même jusqu'à nous dire qu'il ne voyagera pas alors que quelques heures après son investiture il allait filer au Sommet de l'Union Africaine ; ensuite, il est atteint de la bougeotte ! Il nous a mentit sur le projet habitat allant même jusqu'à proclamer l'année passée comme l'année de l'habitat alors qu'il a bouffé tout l'argent ! Il nous a mentit sur Mayotte, alors qu'il allait négocier !


Il nous a mentit sur Anjouan alors que jusqu'aujourd'hui nous ne savons pas quels sont les crimes commis et combien d'argent a-t-il été utilisé ! Il nous a mentit sur le pétrole nous disant qu'il avait négocié avec des arabes alors que le pays allait tomber en panne ! Il nous a mentit sur les salaires alors que tout ce qui a été fait avant lui allait être détruit ! il nous a mentit sur les prix des denrées de première nécessité en nous promettant un kilo de riz le moins cher possible alors que le prix allait doubler ! Aujourd'hui il se fout de nous et continue à nous mentir que nos malheurs c'est la constitution et qu'il faut la modifier pour lui permettre de rester au pouvoir ! Non, assez menteur, hypocrite, malade mental, fou !!!


Que faire alors face à Sambi, ce menteur hypocrite qui détruit chaque jour un pays déjà malade ? Un homme qui n'a fait que diviser son peuple ? Peut-être aujourd'hui nous devons engager un combat civique : la désobéissance civile. Pour se faire, faisons comme si nous étions face à l'énigme célèbre suivant :
Voici une énigme très célèbre jouant sur le concept de mensonge : « Un pèlerin se trouve à la croisée de deux routes, dont une seule le mènera à destination. Devant chaque issue se tient un homme connaissant la voie à suivre. L'un des deux ne dit que la vérité, l'autre ne fait que mentir. Le voyageur n'a le droit de poser qu'une seule question à un seul des deux gardes. Quelle doit-elle être s'il veut ensuite connaître avec certitude la route à prendre ? »


La solution : « Le pèlerin doit demander à n'importe lequel des deux hommes : « Si je demandais à ton ami de me montrer la route à suivre, laquelle m'indiquerait-il ? » Le voyageur n'a plus qu'à suivre la route opposée. Avez-vous compris ce que nous devons faire à partir d'aujourd'hui ?

 



                                                                                         Kailane, Fomboni (Île de Mohéli)

 

Le Festival International du Film d’Afrique et des Iles 2008 au Port

Le 03/10/2008

 

80% de ces films sont inédits à La Réunion ! Venez les découvrir au Casino et au Hangar du Port du 4 au 12 octobre. Des thématiques poignantes telles que la décolonisation, transversales telles que le sport, la danse, la musique et le moringue y trouvent leur place. Des intrus, des coups de cœur, vous en aurez pour tous les goûts.

 

Ce festival est une véritable invitation au voyage, à l’échange, au partage d’un monde, d’une partie de son histoire avec ses joies, ses douleurs et ses réalités.
Saluons la participation active de la ville du Port, c’est un festival, mais c’est également toute une ville qui vivra au rythme de ce festival du 4 au 12 octobre 2008. Vous aurez l’occasion de découvrir des expositions, à l’OMS et à la médiathèque du Port. Cette année, la section documentaire est intégrée au festival. Exposition d’"Uhuru" union des Comores à l’OMS du Port. Exposition également de Jacques Beng-ti "Saloum" ayant comme thème la lutte sénégalaise. Au total 3 projections en plein air vous seront proposés, 2 sur le marché et un en décentralisé à la Rivière des Galets sur la place Rodin.

 

80% de ces films sont inédits à La Réunion.

 

Demain, la première se fera avec un documentaire d’Alain Dufau à partir de 18h30 au cinéma le Casino du Port et par un autre documentaire "Victoire Terminus" de Florent de la Tulloye et Renaud Barret place du vieux marché, il sera projeté en plein air.


Notre sélection

 

Parmi les films à ne pas rater, vous avez en autres "Making off"de Nouri Bouzid de Tunisie il passera au Casino le lundi 6 octobre à partir de 21h00. Autre film "Il va pleuvoir sur Konakry" mardi 7 à 17h au Casino, "Haiti chéri" de Claudio del Punta à 22h, jeudi 9 au Casino, "Marche ou crève" de Bakary Sanon à 10h30 au Hangar, "Mange ceci est mon corps" vendredi 10 à 21h30 au Casino.
Un intrus cette année "Avoue que tu mens" un film de Talifa. Un petit coup de cœur local "Temps d’avance" de William Cally projeté le dimanche 12 octobre à 18h30 au Hangar.

 

                                                                                                                                           Sophie Bélim

 

La revision constitutionelle portera sur trois points, selon Sambi

Le 02/10/2008

Al-Rais, Oustadh Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi
Al-Rais, Oustadh Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi 

« Avec ou sans moi, on devra un jour réviser cette constitution. Autant donc le faire maintenant » a déclaré, mercredi, le chef de l’Etat au cours de la traditionnelle réception de Beit-Salam à l’occasion de la fête de l’Ide. Il a enfin dévoilé les amendements qu’il voudrait bien apporter à l’actuelle loi fondamentale ; ils portent sur trois principaux points :

 



- Alléger la superstructure de l’Etat en supprimant toutes ces institutions qui lui paraissent « de trop » pour un si petit pays (quatre présidents, quatre parlements, quatre gouvernement,…)

 


- Regrouper les élections pour des considérations économiques. « Le pays ne peut pas se payer le luxe de tenir chaque année une élection alors qu’il est pauvre. On ne peut pas chaque fois nous tourner vers la communauté internationale pour financer ces scrutins. Au rythme actuel des choses, nous aurions dû organiser, cette année, des législatives à Anjouan et Mohéli, puis tenir les législatives de l’Union en 2009, ensuite le scrutin présidentiel en 2010. Ne serait-ce que la dernière présidentielle, elle nous a coûté 300 millions ». C’est ainsi que le président Sambi a justifié ce regroupement des élections.

 


- Le dernier point porte sur la possibilité pour le président (et vice-versa) de dissoudre l’assemblée de l’Union. « De nombreux députés se comportent aujourd’hui comme des opposants. Pour leur dernière session, ils n’ont voté qu’un seul projet de loi. Ils ont rejeté tous les projets de loi que nous leur avions soumis, notamment celui de la citoyenneté économique qui nous aurait pourtant apporté beaucoup d’argent. Il faut donc que le président ait cette possibilité de dissoudre le parlement s’il estime qu’il constitue un frein au développement du pays ».

 


Selon lui, si la classe politique refuse de collaborer dans le cadre de cette révision constitutionnelle, il s’engage à soumettre le texte à référendum. « C’est vous qui aurez le dernier mot » a-t-il lancé en direction de la population.

 


Le chef de l’Etat a déclaré qu’il n’a aucune intention de prolonger son bail à Beit-Salam comme on lui en prête l’intention. « S’il faudra réduire mon mandat pour pouvoir regrouper les élections, je suis prêt à le faire » a-t-il dit comme pour couper court à la rumeur.

 


Le président se plaint qu’aux Comores, le patriotisme se soit émoussé. Et d’appeler les autres à prendre exemple sur lui. « Voyez-vous, je n’ai aucun frère, aucun cousin autour de moi, ni dans les ministères ou directions de l’Etat. Or, des cousins et des frères formés à l’extérieur et capables d’occuper ces postes, j’en ai à la pelle. Mais, je me suis gardé de le faire » a-t-il dit, avant d’ajouter : « Je vous dis qu’avant leur nomination, je ne connaissais aucun ministre de mon gouvernement. Le seul critère de sélection qui m’a guidé dans leur choix, c’est leur degré de patriotisme. On m'a dit qu'ils sont intègres et patriotes».

 


Le discours du chef de l’Etat a vite repris des accents de campagne. « Je vous annonce mes trois grandes priorités du moment : l’eau, l’électricité et l’habitat ». Des propos qui ont provoqué des sarcasmes parmi l’assistance tant ils relèvent, dit-on, de la pure démagogie. En effet, le président Sambi semble manifestement oublier qu’il ressasse ces promesses depuis 2006…et on ne voit encore rien venir. « A se demander s'il se souvient encore de ce qu'il disait durant la campagne. On rappellera que l'année 2007, décrétée comme celle de l'habitat, n'a vu aucun toit sortir de terre. Qui a dit que les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent! » nous a dit un jeune cadre à la sortie de la cérémonie. Une cérémonie qui a enregistré moins, beaucoup moins de monde que d'habitude.

 


Vers la fin de son discours, le président a, dit-on, trahi sa réelle intention par rapport à la révision constitutionnelle. « Si vous ne m’accordez pas du temps pour m’atteler à mes trois priorités et pouvoir donc répondre à vos attentes, je ne pourrais rien faire » a-t-il dit. Cette phrase est diversement interprétée à Moroni. Quel temps veut-il qu'on lui accorde si ce n'est celui de son mandat.

                                Blog d'Information : Inoussa

 

Changement du gouvernement de Ngazidja: qui part, qui reste?

Le 02/10/2008

Mohamed Abdouloihabi
Mohamed Abdouloihabi 

Le président de l’île de Ngazidja, Mohamed Abdouloihabi, s’apprête à remanier son gouvernement. Ce n’est plus une rumeur ; l’information est devenue une quasi-certitude. Abdouloihabi n’est pas du tout satisfait des résultats de sa seconde équipe gouvernementale et ne cesse de le dire en comité restreint.

 

La plupart des ministres ne seront pas reconduits, selon des sources dignes de foi. Tandis que certaines membres du cabinet présidentiel pourraient prendre du galon et faire leur entrée au gouvernement. C’est le cas, notamment, de l’actuelle secrétaire générale du gouvernement, Mme Cheikh, annoncée au ministère de la Santé.


Qui part, qui reste ? Une chose est sûre : si l’actuel ministre des Finances a de fortes chances de rester au gouvernement, il pourrait, cependant, changer de portefeuille. Sa dernière bourde est cette interview accordée au quotidien Al-watwan dans laquelle il suggère un remaniement du gouvernement pour, dit-il, « donner de la vivacité à l’équipe ». Ses propos ont eu le don d’agacer le président Abdouloihabi qui estime que son ministre des Finances est entrain de marcher sur ses plates bandes. M. Youssouf Said a dû adresser une lettre d’explication (d’aucuns parlent de lettre d’excuses) à Mrodjou. Selon lui, ses propos ont été déformés à dessein. Un droit de réponse a également été expédié au journal. Mais, Al-watwan maintient que « le contenu de l’interview n’a pas été altéré ». C’est, en effet, par courrier électronique que le ministre a adressé ses réponses au journaliste. Mais, là est une autre histoire.


On parle de l’entrée de la CRC, le parti du colonel Azali, dans le gouvernement Abdouloihabi. Selon des informations à prendre avec des pincettes, Maoulana Charif aurait décliné l’offre. Il préfère, en effet, garder son titre de professeur à l’université des Comores. Selon toute vraisemblance, c’est l’ancien directeur de cabinet d’Azali, M. Mohamed Chatur, qui pourrait représenter les couleurs du parti dans ce patchwork gouvernemental.

                                         Blog d'Information: Inoussa

 

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