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MAYOTTE : L'ILE AU TRESOR DES CLANDESTINS

Le 10/10/2008

Henri Torre
Henri Torre 

C'est un premier pas. Dans un rapport d'information pour la commission des Finances du Sénat, le sénateur UMP de l'Ardèche, Henri Torre, présente le coût de l'immigration clandestine à Mayotte, selon le même principe qui avait présidé à la réalisation de la monographie de Contribuables Associés sur le coût de l'immigration pour la France.


Jeter un regard budgétaire sur le phénomène de l'immigration est encore tabou, malgré le déficit budgétaire. Il est pourtant grand temps que les politiques s'emparent du sujet, vu les chiffres effarants établis par ce rapport. 70 millions d'euros par an...


60 à 70 millions d'euros par an : c'est ce que dépense chaque année l'État français pour la population clandestine de Mayotte.
Les chiffres établis par le rapport sont tous plus inquiétants les uns que les autres. Les clandestins représentent le tiers de la population mahoraise (60 000 pour 186 452 habitants), et le flux de l'immigration clandestine est de 16 000 personnes par an. « Mayotte, qui n'est pas très riche, présente tout de même des revenus 6 à 7 fois supérieurs que ceux des Comores, par exemple. Vous comprenez bien que c'est tentant ! », analyse le sénateur. Une perspective qui séduit en particulier les jeunes, qui arrivent en masse :
71 % de la population mahoraise a moins de 30 ans et la croissance démographique a doublé en seize ans.


Plusieurs secteurs sont particulièrement affectés par ce phénomène. Tout d'abord l'Éducation nationale, à hauteur de 32,4 millions d'euros.
Les résultats scolaires sont en effet catastrophiques : en terminale, moins d'un élève sur dix n'a pas de retard, plus de la moitié a redoublé au moins trois fois.
Le coût global des soins dispensés aux immigrés clandestins est supérieur à 30 millions par an, auquel s'additionne le coût des évacuations vers La Réunion (qui donnent alors droit à l'Aide médicale d'État), soit 20 millions d'euros pour 2006.


Enfin, les conséquences de la clandestinité sur l'emploi pèseraient 10 millions d'euros, en raison notamment d'un taux de chômage de 22,23 %, et d'un taux de clandestins qui atteindrait 80 % dans les entreprises de travaux publiques de moins de dix salariés.
... pour rien en retour !


« En contrepartie, leur participation aux dépenses de la République française est nulle, le produit de leurs impôts revenant à la collectivité locale », explique le sénateur Torre, qui demande aux pouvoirs publics de regarder les choses en face.
« Ce rapport est destiné à faire prendre conscience que la charge de l'Outre-mer est gigantesque, et que si on ne la freine pas elle aura tendance à s'accentuer encore.


Globalement, l'ensemble de l'Outremer coûte 15 milliards d'euros à la France, et ne participe qu'à hauteur de 2 milliards aux finances de la France. Et la seule préoccupation de tous, là-bas c'est de réclamer encore plus ! »


Les solutions proposées par M. Torre ? « Sur les 12,5 milliards d'euros de déficit de l'Outre-mer, on peut déjà économiser 1 milliard en supprimant des avantages fiscaux, comme les allégements sur l'impôt sur le revenu, la majoration sur les retraites, ou des défiscalisations qui n'ont aucun sens. »


Il préconise surtout de renforcer la prévention de l'immigration en augmentant les moyens de la police aux frontières. Une solution qui n'en est pas vraiment une...


Mais à la question de savoir de quel autre pays s'inspirer pour gérer mieux nos territoires d'Outremer, le sénateur Torre répond que la France fait figure d'exception : « Aucun pays ne s'est autant engagé avec ses anciennes possessions ».

 

 


                                          Source : Le Cri du Contribuables N°56  

 

Salim Ali Amir : Entretien avec le Messager de la vérité aux Comores

Le 10/10/2008

 

SALIM Ali Amir : L'Artiste qui illustre le mieux la vitalité de nombreux des comoriens. PDG de l‘Al-Kamar, Chef d’orchestre du groupe mythique Ngaya, il se consacre quasi exclusivement à la musique, à la production des jeunes artistes et surtout à la scène. Il n’a donc que très peu de temps pour répondre aux diverses questions et interrogations des autres . Discret et polyvalent, il n’aime pas l’hypocrisie politique.

Ali Amir Salim, a été nommé depuis plusieurs années, le Messager de la vérité dans l’Archipel des Comores. A l’heure où les Comores s’enfoncent dans le désarroi et au fond d’une crise totalement alarmante, BANGWENET l’a rencontré pour recueillir ses impressions quant à sa nouvelle charge. Entretien avec un homme inspiré.

Salim Ali Amir fait mentir l’adage. La star incontestable du Shigoma sha-laansuri et le Mgodro comorien est bien prophète chez lui. Sa clairvoyance, son franc-parler et sa faculté à communiquer avec tout comorien font de lui un Messager de la vérité, pourquoi pas la paix idéal pour les Comores. Celui que les jeunes, quelle que soit leur appartenance politique, considèrent comme un ‘grand frère’ a bien l’intention de faire revenir la normalité chez lui. Pour cela, il compte sur la coopération de tous, notamment des politiques, les principaux acteurs, selon lui, du drame comorien.

 

BANGWENET : Qu’est ce que vous avez ressenti en apprenant, que les comoriens surtout les jeunes vous désigne comme le Messager de la vérité aux Comores ?


Salim Ali Amir : J’ai éprouvé une grande émotion depuis que j’ai sorti mon 1er Album et puis j’ai commencé à me poser des questions. Je me suis demandé si je serai à la hauteur. J’espère et je prie pour être chaque jour à la hauteur de l’honneur qui m’a été fait.

 

BANGWENET : Vous sentez-vous, en tant que Messager de la vérité, aussi responsable que les leaders politiques comoriens ?


Salim Ali Amir : C’est une responsabilité différente parce qu’apolitique. Je me sens tout aussi bien responsable du citoyen lambda que des politiques.

 BANGWENET : Le germe de la division ( Union et Mdjidjengo ) est entré dans le cœur de certains aux Comores. Cette division semble consommée alors que, jusque-là, les différents groupes présents sur l’Archipel vivaient en bonne entente, il y a quelques années. Vous l’avez dit dans une de vos chanson, pour vous cette déséquilibre est une guerre de reconnaissance. Dans ce contexte, que va faire le Messager de la vérité que vous êtes pour empêcher que la haine n’envahisse totalement le cœur des Comoriens de loin ou de près ?


Salim Ali Amir : Je pense qu’il faut recentrer le débat. Il y a des querelles entre politiciens qui utilisent tous les arguments possibles pour avoir des militants acquis à leur cause. L’erreur très grave que les politiques ont eu à commettre a été de faire jouer l’appartenance de n’importe quel groupe de réflexion dans une Comores aussi diverse. Ce n’était pas une carte à jouer. Je ne citerai pas de noms, mais ceux qui ont commencé par user de cet argument en utilisant des termes comme : « Wanahatru », « Hanivoti » , « Mwanatchama » …. sont ceux là qui ont créé une bombe à fragmentation politique ou pas.

 

Pour en revenir au sentiment que vous évoquiez tout à l’heure, le peuple n’écoute malheureusement que ce qu’on lui dit d’autant plus qu’il y beaucoup d’analphabètes et d’illettrés. Il est très facile pour les politiques, qui sont des intellectuels, de manipuler l’opinion publique. C’est pour cela que, très souvent, je m’en prends aux politiques dans la mesure où leur attitude est irresponsable, voire criminelle. Aujourd’hui, dans cette logique de faire n’importe quoi, ils ont tous sacrifié le peuple au nom duquel ils parlent. Moi, Salim, si quelqu’un me dit qu’il et prêt à mourir pour moi, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour que cela n’arrive pas parce que je souhaite, au contraire, que cette personne vive.

 

Mais on a l’impression que les politiciens comoriens se sont dit : « chouette, meurs pour moi ! » Tous les martyrs qu’on leur doit n’auront de répit dans leur repos éternel que si leur sacrifice sert à sauver les Comores de cette imbécillité qui règne. Il faut que les politiciens prennent conscience de cela. C’est aujourd’hui à eux de prouver au peuple comorien qu’ils sont prêts à dépasser leurs querelles intestines pour le bien de cette Comores qu’ils souhaitent gouverner.

 

BANGWENET : Ce n’est pas que les analphabètes ou les illettrés qui sont concernés, il y a des intellectuels aussi...


Salim Ali Amir : C’est ceux-là que j’appelle la minorité écrasante. Sur seize millions, Ils ne représentent que la bagatelle d’un million de personnes. Mais ils ont monopolisé les médias pour mettre en avant leurs mauvaises idées. C’est aussi la preuve de leur incapacité, de leur irresponsabilité et de leur immaturité politique. Ils sont en train d’humilier la famille politique comorienne dans son ensemble. L’héritage que les anciens ont laissés, l’histoire d’abord; les dirigeants d’aujourd’hui sont capables de faire, c’est de mettre ce pays à genoux en faisant de nous la risée de la région et de l’Afrique de l’Est. Ils donnent la preuve à l’opinion internationale et africaine de leur ‘miniabilité politique’.

 

BANGWENET: Quel type de message allez-vous donc faire passer ?


Salim Ali Amir : Les artistes ressemblent à des féticheurs. En 1995, je me suis connecté avec le public, en chantant « Siasa bodjo ». Je me suis adressé directement aux comoriens mais pour les uns, il y a eu l’insensibilité, l’incompréhension ou peut être une mauvaise interprétation, tout simplement. A vrai dire, je parlais de celui qui préside l’Union des Comores aujourd’hui. Cet homme est malvoyant depuis fort longtemps. Il n’est pas intelligent mais il a fait une bonne préparation. Alors, nous attendons quel jour, pour réclamer nos droits ? Dans un pays démocratique, je pense que partout où on veut, on peut réclamer ces droits. Pas forcement à Hamrabat.

 

BANGWENET : Quel est donc votre programme concrètement...


Salim Ali Amir : Je suis furieux. Je suis dégouté mais je ne baisse jamais ma voix.

J’ai déjà rencontré les jeunes et ils me donnent l’impression d’être plus mûrs politiquement que leurs aînés. Briser le mur de silence et de suspicion permettra une avenir meilleure. Cela afin qu’on n’aille pas aux élections dans l’adversité en 2010 car moi, je crois à la constitution. Et qu’on puisse poser les jalons de l’après élections. Je crois qu’à l’heure actuelle, les mensonges sont finish ! Nous allons maintenant essayer de trouver une solution plus intelligente c’est-à-dire qu‘artistiquement, les mots seront durs et les morceaux écrasantes. Personnellement, je dois vous dire que je prépare mon clavier.

 

BANGWENET : Si vous deviez faire passer un message a l’instant, quel serait-il ?


Salim Ali Amir : Je demande à tous les membres de la famille politique comorienne de dépasser leurs intérêts individuels pour penser à l’intérêt de la collectivité, à celui des comoriens qui leur ont confié leur vie. On en a marre. Les Comores en a marre.
Le peuple en a marre. Des journalistes humiliés. Un Lieutenant-colonel devenu Général en l’espace de 8 mois. Et probablement un président futur Maréchal. Une population opprimée. Des aides au pays détournées. Les fonds du pays dilapidées. J’ai envie de dire, réagissons au plus vite possible.


BANGWENET : Dans un an et quelques mois, nous connaîtrons le nom du Troisième Président de l’Union des Comores et vous n’avez pas caché que vous souhaiteriez qu’une femme occupe ce poste. Pensez-vous que les femmes seront plus à même de trouver une issue aux problèmes ?


Salim Ali Amir : Les moustachus ont déjà montré leurs limites. Je suis déçu par la façon violente, inhumaine et phallique avec laquelle les uns et les autres gèrent les problèmes comoriens. Santé, éducation, partages de compétences, constitution,…etc. Je pense que les femmes, celles qui donnent la vie, pourront avoir une approche différente. Il faut qu’on leur fasse confiance. Les Comores ne sont pas seulement celle des mâles. Il faut que les mères, et il y en a dans ce pays qui sont à la hauteur de la tâche, prennent part à la solution de sortie. C’est pour cela que je pense à une femme pour occuper le poste de Vice-président, MIREX, DEFENSE, FINANCE, ….

 BANGWENET : Fini avec la politique, parlons de votre actualité, c’est-à-dire de votre concert ( Moroni). Quel sera le menu de ces retrouvailles avec votre public ...


Salim Ali Amir : Ceux qui viendront ne seront pas déçus. Ils vont découvrir des inédits qui figureront sur mon prochain album comme Namwayelé, Hassara, Siasa bodjo, Yézi, Et puis plein d’autres surprises.

                                                       Said K. B Bangwenet

 

 

L'arnaque du siecle avec Sambi et ces amis de Mutsamudu

Le 09/10/2008

Oustadh, Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi Cheikh
Oustadh, Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi Cheikh 

L'arnaque c'est quoi ?
C'est une façon d'endormir son peuple et de profité de la crédulité des Comoriens pour s'enrichir et enrichir ces amis et sa famille.
Pourquoi je dis arnaque ?  les système Sambi est bien huilé au point ou il frise le ridicule.


Qui est Ahmed Jaffar,  Ministre des affaires étrangère jeune homme de bonne famille de Mutsamudu ? Qui est Bacar Dossard Directeur de cabinet de Sambi; jeune homme de bonne famille de Mutsamudu ? Qui est Bastu Ahmed Abdou Cabinet militaire de chef de l'état majors bis, jeune homme de bonne famille de Mutsamudu ?
Qui est Oubadi MIRAHANE Conseiller spécial, jeune homme de bonne famille de Mutsamudu ?
Qui est Soulaimane Mohamed Ahmed, Ambassadeur des Comores en France ,jeune homme de bonne famille de Mutsamudu ?
Vous me dirai qu'est-ce qu'ils ont comme fortune ?


Moi je vous dirai regarder dans leur famille au tours d'eux dans quel opulence ils vivent. Dans les ruelles de Mutsamudu certaines chantes à qui veux l'entendre que de là ou ils sont aujourd'hui il ne serons jamais pauvre.


Ma première question au chef de l'état,
Vue la pauvreté de notre pays pourquoi avoir placer ces famille en France (Marseille, Lyon et Paris) et à Bruxelles ( son fils aîné Mohamed Sambi, après avoir raté deux fois son Baccalauréat ) ?
Pourquoi n'avoir pas choisi les pays du moyen orient ?
Oui est l'arnaque ?
Pourquoi le chef de l'État laisse t-il sont beau frère interféré dans les affaires de l'État ?
Pourquoi les Chef de SEM laisse t-il les membre de sa belle Famille s'enrichis au détriment de la population Comorienne qui est saigné à blanc par son Beau frère qui vend du pétrole offshore au détriment de l'hydrocarbure.


La faillite des entreprises de l'État n'étonne personne dans le pays ce n'est que le résultat de l'arnaque fourbi par l'entourage de Sambi pour dire que l'État Comorien ne pourra et ne pas en capacité d'organiser les élections de 2010.
Cela pourrai marché mais le hic ceux qui on organisé la fuite de Mohamed Bacar vers la Réunion attends de la France qu'il leur accordent le même faveur c'est pourquoi parmi ceux qui sont au pouvoir aujourd'hui il y a en a qui prépare déjà leur déménagement il commence à préparé de quitté le Bateau sans Commandant de Sambi pour la France.


J'ose espérer que les Comoriens se réveillerons plus vite pour arrêté cet hémorragie économique que Maître de l'arnaque Sambi est en train de coulé le pays, en poussant les institutions de pays a poser les vraie question.


Ou est l'argent octroyé par l'Arabie Saoudite pour le projet habitat ?
Où est l'argent octroyer par les pays amis pour le débarquement d'Anjouan ?
Où sont l'argent octroyé par l'Émirat Arabe Unis pour l'armée Comorienne ?
Où sont partie l'argent de la vente des Hôtels Comorien ?
Demandons à l'ensemble de l'Union de faire des audits sur tout les fonds alloué au développement de notre pays depuis l'arrivée de Sambi ?

                                                                                           Karidjini

 

l'Union Africaine au pied du mur

Le 09/10/2008

 

« L’U.A. a fini par sortir le mégaphone », titrions-nous dans notre édition n°7227 du vendredi 26 au dimanche 28 septembre 2008 pour camper la « fatwa » lancée par l’Union africaine (UA) contre le nouveau pouvoir militaire en Mauritanie.

 

Le jeudi 25 septembre, le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’institution avait en effet donné aux putschistes de ce pays un délai allant jusqu’au 6 octobre 2008 pour rétablir l’ordre constitutionnel, en réintégrant dans ses fonction le président déchu.

Et comme pour mieux souligner son intransigeance face à ce qui est arrivé au chef de l’Etat déchu, Sidi Ould Abdallahi, l’UA est allée jusqu’à déclarer nulles les mesures de nature constitutionnelle, institutionnelle et législative prises par les autorités militaires au lendemain du coup d’Etat.

 

Beaucoup d’observateurs attendaient donc la fin de cet ultimatum pour voir Jean Ping montrer au colonel Ould Abdel Aziz de quel bois l’institution dont il a la charge se chauffe. Le calendrier grégorien ne se fiant pas à l’apparition du croissant lunaire, nous sommes bien le 7 octobre 2008 aujourd’hui.

 

Le délai imparti est maintenant dépassé et les sanctions devraient en principe commencer à pleuvoir. C’est vrai que l’opinion africaine est restée longtemps embarrassée face à la situation en Mauritanie. La communauté internationale, quant à elle, avait déjà commencé à sévir, notamment par l’interdiction de voyages que des chancelleries avaient opposés à des membres de la junte.

 

Ce n’est pas Moulaye Ould Mohamed Laghdaf, le fraîchement nommé Premier ministre, et Mohamed Mahmoud Ould Mohamed, son ministre des Affaires étrangères, qui diront le contraire : le premier a été déclaré persona non grata en Europe ; quant au second, on lui a déjà refusé un visa pour se rendre aux USA en vue de prendre part à la dernière Assemblée générale de l’ONU.

 

Cependant, malgré les sanctions, qui commencent à tomber de toutes parts, le nouveau moustachu du palais présidentiel de Nouakchott semble faire la sourde oreille. Le colonel Ould Abdel Aziz avait d’ailleurs accueilli avec une moue de mépris les menaces de Jean Ping et Cie par cette sortie : « Nous ne pouvons pas revenir en arrière. La plus grande sanction qu’on puisse prendre à l’égard de la Mauritanie, c’est de nous imposer cette personne [Ndlr : Sidi Ould Cheikh Abdallahi] à la tête de l’Etat ».

 

Le crin de cheval, pardon de chameau, retenant l’épée de Damoclès de l’Union, qui était suspendue sur les têtes des nouveaux maîtres de la Mauritanie depuis le 25 septembre 2008, doit s’être cassé depuis hier. En tombant, cette épée va-t-elle obliger l’actuel locataire du palais présidentiel de Nouakchott à rendre le tablier ? Rien n’est moins sûr, car il y a ce fait qui est presque une constance : rarement des sanctions économiques, politiques ou autres ont pu faire lâcher bride à un régime qui tient mordicus à rester au pouvoir.

 

Aux Comores, par exemple, il a fallu finalement l’intervention musclée des forces de l’armée régulière, appuyées par 1000 militaires tanzaniens et soudanais mandatés par l’Union africaine (UA) pour que le président autoproclamé, le colonel Mohamed Bacar, l’homme qui présidait aux destinées de l’île d’Anjouan, l’une des trois îles de l’Union des Comores, prenne la clé des champs.

 

Et une preuve (vivante) de l’inefficacité des sanctions contre un pays, c’est Robert Mugabe. Ce dernier se porte toujours comme un charme, malgré les coups de boutoir répétés de gouvernements, d’organisations internationales et de bailleurs de fonds. Pire, il y a souvent ce risque de raidir davantage les positions de ceux qui en sont les victimes. Devant ce casse-tête chinois, beaucoup se demandent d’ailleurs si l’on ne peut pas appliquer la thérapie comorienne pour soigner le cas mauritanien. Ce n’est pas pour décourager les tenants de cette thèse, mais avouons que l’île d’Anjouan fait 424 Km2.

 

La Mauritanie n’est pas une île et fait un million de Km2. A cœur vaillant rien d’impossible, mais la tâche ne sera pas très aisée pour l’U.A., qui risquerait d’enliser les potentiels libérateurs dans les sables mouvants du désert. Tout de même, le mérite de l’Union africaine, c’est d’avoir pris une position courageuse. On peut tout reprocher à cette organisation sauf de n’avoir rien fait. C’est bon pour le principe, même si un grand challenge attend l’institution face à cette situation. Aujourd’hui, le pouvoir mauritanien a pris une position jusqu’au-boutiste et la balle est dans le camp de l’U.A. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, la peur semble avoir maintenant changé de camp.

 

 

                                                                                                Issa K. Barry

 

Renforcement des capacités des pays de l’Océan Indien

Le 09/10/2008

Pour mieux connaître les enjeux des négociations commerciales multilatérales en cours au sein de l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) à Genève. Et informer les pays francophones de l’Océan Indien sur l’évolution du système commercial international.

 

Tels sont entre autres les objectifs du cours régional de politique commerciale organisée par l’OMC, en collaboration avec l’Organisation Internationale de la Francophonie et le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Industrie, à l’Hôtel Colbert, durant 4 jours. En effet, 40 participants issus des pays francophones dont Seychelles, Comores, Madagascar se concertent autour des thèmes relatifs au système commercial multilatéral dans lequel appartiennent les îles de l’Océan Indien, aux négociations sur les accords préférentiels, l’assistance technique et le cadre intégré renforcé sans parler des négociations sur les produits agricoles, les services et les questions environnementales.

 

Cette rencontre animé par M. Jean Marc Fortin, conseiller de formation et de la coopération technique de l’OMC et M. Madou Sangeuh, responsable du projet de développement durable de l’OIF entend renforcer les capacités des participants en matière de politique commerciale internationale dont l’enjeu s’avère des plus importants vu sous l’angle de la mondialisation.

 

Selon le directeur général de l’Économie et du Commerce, Freddy Mahazoasy, il se peut qu’après ces 4 jours d’échanges d’expériences, les pays membres puissent fixer leurs positions respectives en matière de négociations commerciales au niveau de l’OMC qui traversent actuellement une certaine effervescence. La filière litchis, une des sources de devises, n’a pas été d’ailleurs omise par ce projet.

 

Cadre intégré renforcé

Un autre atelier portant sur le projet « cadre intégré renforcé », financé par l’Union Européenne en partenariat avec l’OMC et l’OIF aura lieu les 14 et 15 octobre prochains à Antananarivo.

 

Ce projet permettra de donner des moyens financiers et techniques au secteur privé en matière de commerce et exportation pour qu’ils soient un véritable levier du développement du pays.

 

 

                                                             Nivo T. A. (Tribune MADA)

 

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