BANGWE.NET : «Découvrez l'info de nos Bangwé»
Modification de la Constitution : la prudence s’impose
Le 15/10/2008
Parce qu’elle est le produit de compromis, on pourrait même parler de compromissions, destinés à préserver un semblant d’unité face à un pouvoir Bacar séparatiste et arrogant, la Constitution de l’Union des Comores est fondamentalement nuisible. Pire, le changement de drapeau intervenu pourrait faire penser à la création d’un nouveau pays, que la France souhaiterait, composé de trois îles.
Cette Constitution n’est pas à amender, il faut la jeter aux orties et en élaborer une autre, une Constitution qui ne serait plus celle d’un Président mais qui serait celle du pays et qui constituerait un cadre institutionnel nouveau et consensuel.
Le Président Sambi a donc raison et tort. Raison de dénoncer les incongruités de la Constitution, mais il a tort de la considérer comme « améliorable » puisqu’il ne propose que des amendements.
Le Président Sambi a encore raison et tort. Raison d’utiliser les dispositions de cette Constitution qui lui donnent le droit de proposer des amendements mais il a tort de vouloir amender ce que cette Constitution ne lui permet pas de faire : ne pas toucher à l’autonomie des Iles. Soit il reste dans le cadre institutionnel soit il en sort.
Le Président Sambi me semble, avoir totalement tort de mener le pays dans un débat sur la modification de la Constitution dans le contexte actuel.
Le pays à genoux : plus de six mois de crise énergétique avec pour conséquence une économie en ruine, des sociétés d’Etat stratégiques en quasi faillite, des résultats scolaires 2007-2008 catastrophiques, des hôpitaux qui fonctionnent cahin-caha, peut-on alors se lancer dans des affrontements à caractère politicien. Ne faudrait-il pas une situation apaisée pour penser rassembler le plus grand nombre afin d’élaborer une vraie Constitution comorienne.
N’oublions pas non plus que le pays est agressé par la France qui veut départementaliser Mayotte avec sa consultation de 2009. Il ne convient donc pas de se déchirer dans des affrontements politiciens partisans mais plutôt rassembler les forces du pays pour contrer l’assaut français contre l’intégrité territorial du pays.
La sagesse voudrait que les dirigeants du pays, Exécutif comme Législatif, s’entendent pour des lois organiques qui améliorent ce qui peut l’être, en sachant que quelles que soient la pertinence des lois, c’est la sincérité et la bonne volonté des hommes et des femmes qui décident finalement dans le concret.
Il faudrait s’entendre pour des élections législatives Union comme Ile en début d’année prochaine et une remise à plat de la Constitution après l’élection du Président originaire de Mwali. Puisse le Président entendre la voix de la prudence et éviter au pays, des « problèmes insoupçonnés »
Idriss Mohamed
- Commentaires textes : Écrire
Notre Ylang-ylang a de la valeur chez Chanel
Le 14/10/2008
l’Eau Première de Chanel N°5 |
Créé en 1921 par Coco Chanel et Ernest Beaux , le N°5 a traversé les décennies sans jamais démentir son succès. Aujourd’hui, Chanel lance Eau Première, l’interprétation du N°5 par le nez de la maison, Jacques Polge. Epuré et clarifié, ce nouveau jus est la version allégée du parfum culte.
Bouquet abstrait d’une rosée perlant sur de jeunes boutons, Eau Première s’ouvre sur des notes métalliques fraîches (ylang-ylang des Comores, aldéhydes et néroli de Grasse), s’épanouit sur des notes fleuries (Absolu de jasmin de Grasse et Absolu de rose de mai) et s’achève sur des notes boisées (vétiver bourbon et vanille bourbon). Enfermée dans son écrin de verre, l’Eau Première de Chanel N°5 se décline en vaporisateur de 75 ml (88 euro) et de 150 ml (125 euro). J.DLR. Chanel
- Commentaires textes : Écrire
Connaitre pour conserver : le patrimoine naturel caché des Comores
Le 14/10/2008
Le projet ‘CONNAITRE POUR CONSERVER : LE PATRIMOINE NATUREL CACHÉ DES COMORES’ est une Réponse à l’Appel à Proposition de Recherche « Biodiversité des Îles de l’Océan Indien ».
L’objectif visé est d’intégrer les connaissances naturalistes sur plusieurs groupes peu emblématiques, mais caractéristiques de l’originalité de l’archipel et illustrant bien les problématiques de conservation, afin de proposer des politiques de conservation pertinentes et adaptées au contexte socio-économique de l’archipel. Il s’agira de montrer l’originalité des Comores et les problèmes qui leur sont propres dans le contexte régional de l’Océan Indien.
En effet Madagascar est depuis longtemps un aimant puissant pour les naturalistes, et concentre la majorité des recherches sur la biodiversité dans la région, suivi par les Mascareignes.
Et pourtant l’archipel des Comores est caractérisé par une biodiversité riche et originale, avec des taux d’endémisme pouvant dépasser 70% dans certains groupes.
De même les écosystèmes forestiers se dégradent et régressent à un rythme élevé, faisant craindre leur disparition à court terme.
Pour répondre à ces dégradations, un réseau d’aires protégées a été créé (Mayotte) ou est en projet (trois autres îles). Or ni l’impact des dégradations sur les espèces à valeur patrimoniale des Comores, ni la pertinence du réseau d’aires protégées n’ont été évalués sur d’autres groupes que les vertébrés supérieurs, qui ne constituent pourtant qu’une petite partie de la biodiversité. En s’appuyant sur des groupes mal connus (plantes à fleurs, mollusques terrestres, arachnides, insectes hémiptères et orthoptères) mais représentatifs de la richesse et de l’originalité de l’archipel, le présent projet vise à répondre à trois questions cruciales pour le développement d’une politique de conservation efficace dans l’archipel :
• Que reste-t-il vraiment de la biodiversité indigène des Comores ?
• Quelle est la pertinence des aires protégées existantes ou envisagées ?
• Où faut-il focaliser les actions de conservation et quelles sont les priorités de conservation d'espèces pour un maximum d’efficacité dans un contexte de ressources humaines et financières limitées ?
L’évaluation de la répartition et du statut de conservation des espèces sera basée sur des données collectées lors de missions de terrain, conduits par les investigateurs du projet et les étudiants et techniciens comoriens formés à cette occasion. Mais le travail proposé dépasse le simple inventaire de la situation actuelle de la biodiversité des Comores, puisqu’il présente également un aspect diachronique, en prenant en compte les données déjà disponibles dans les collections des muséums, donnant ainsi un recul de plus d’un siècle pour juger de l’évolution de la faune et de la flore. Il présente par ailleurs plusieurs aspect innovants, tant sur la collecte des données que sur leur traitement ultérieur : techniques de bioacoustique pour les inventaires d’insectes, utilisation de Recognizable Taxonomic Units pour l’exploitation des données de richesse des communautés (gain de temps par rapport aux études taxonomiques classiques), analyses des résultats par la modélisation des niches écologiques, afin de juger de la pertinence du réseau d’aires protégées.
Les connaissances développées permettront d'affiner les approches patrimoniales et conservatoires et d'orienter la stratégie et les plans de conservation, en particulier pour les plantes. Le projet tient également compte de la dimension socio-culturelle de la conservation dans le contexte comorien, puisqu’il prévoit de sensibiliser les gestionnaires de l’environnement, mais également de susciter une approche sociologique de la problématique de la conservation de la biodiversité. Le transfert des connaissances est un aspect important du projet, puisque des gestionnaires, enseignants et étudiants comoriens seront intégrés au travail tant sur le terrain qu’en laboratoire (deux séjours prévus d’un thésard comorien au Muséum de Paris). Outre les publications scientifiques, les résultats seront visibles sur le site du Centre d’Echange sur la Biodiversité des Comores et sur le GBIF (Global Biodiversity Information System), et une partie des échantillons collectés sera déposée dans des institutions locales. Le SIG mis en place lors de ce projet sera livré à un organisme comorien.
Le projet est mené par des personnes habituées à l'organisation de grosses missions multidisciplinaires ainsi qu'à leur restitution, en termes de communication et de conservation.
Il est sous la responsabilité du Professeur Jean-Noël Labat ( Muséum national d’Histoire naturelle -Département Systématique et Evolution ) et Dr Benoît Fontaine ( Muséum national d’Histoire naturelle - Département Ecologie et Gestion de la Biodiversité).
Les organismes partenaires sont :
· Centre National de la Recherche Scientifique - Paris
· Centre National de Documentation et de Recherche Scientifiques (CNDRS) - Moroni
· Conservatoire Botanique National de Mascarin - Réunion
· Muséum national d’Histoire naturelle – Paris
Ø Département Systématique et Evolution – UMR OSEB 5202
Ø Département Ecologie et Gestion de la Biodiversité – UMR 5173
· Université des Comores - Moroni
· Université Cheikh Anta Diop - Dakar
Selon Mr Yahaya Ibrahim, chef du département de recherche sur la biodiversité au CNDRS, une mission de l’équipe des chercheurs est attendu aux Comores à partir du 18 Novembre.
Saïd AHAMADA
- Commentaires textes : Écrire
La journée mondiale de la Poste célébrée jeudi à Moroni
Le 11/10/2008
La poste de Moroni a célébré jeudi, à l'instar du monde entier, la journée mondiale de la Poste dans le cadre du 134ème anniversaire de la création de l'Union Postale Universelle (UPU), a constaté Bangwenet.
Le DG de la SPNSF et le DG de COMOR Télécom ont exhortés dans leurs adresses aux populations, les travailleurs de la Poste à redoubler d'effort pour le redressement de ce outil de travail qui, a t-il indiqué Charkane (DG de COMOR Télécom) , « constitue, sans aucun doute, un lien essentiel, entre les habitants de notre pays en cette période de sortie de crise ».
Au plan national, le Gouvernement entend inscrire le développement des services postaux dans ce cadre fixé par l'Union Postale Universelle (UPU).
Ainsi, les bureaux de la zone Centre Nord comme Sud vont être progressivement réhabilités afin de respecter le droit de chaque comorien à la communication.
La Poste devra outre mesure, intégrer les technologies de l'information à son développement afin de participer à la réduction de fossé numérique sur le territoire national.
Pour encourager l'activité postale à intégrer les Technologies de l'Information et de la Communication et participer à la réduction de la pauvreté dans le monde, le 24ème Congrès de l'UPU, tenu récemment du 23 juillet au 12 août 2008 à Genève, a recommandé, entre autres ; l'amélioration de la qualité du réseau postal, afin de mieux répondre aux besoins du marché et des clients ; l'extension d'un service postal universel adapté à l'environnement social, économique et culturel.
Ces objectifs visent à garantir le droit de chaque citoyen du monde à disposer d'une adresse partout en tout lieu et à communiquer.
Le thème retenu cette année est : « Rester connecter ».
D. Jibaba/Bangwenet
- Commentaires textes : Écrire
Sambi réaffirme le soutien constant de son pays au Maroc
Le 11/10/2008
Le Président de la République des Comores, Ahmed Abdallah Sambi |
Le Président de la République des Comores, Ahmed Abdallah Mohamed Sambi, a réaffirmé, à New York, le soutien constant de son pays au Maroc dans l'affaire du Sahara.
"Les Comores seront toujours aux côtés du Maroc concernant son intégrité territoriale", a déclaré à la presse Mohamed Sambi, à l'issue de sa rencontre avec le Premier ministre, Abbas El Fassi.
Le Président comorien a également mis en exergue l'excellence des relations d'amitié et de coopération entre le Maroc et la République des Comores.
" Nous avons toujours eu de relations exceptionnelles et excellentes que nous espérons développer et raffermir encore davantage", a ajouté le chef de l'Etat des Comores.
Cette rencontre s'est déroulée en présence du ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Taib Fassi Fihri.
MAP / Marrakech
- Commentaires textes : Écrire