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Interview : Rohff blague avec les Bangwenautes !

Le 27/10/2008

 

Rohff, le Rappeur franco-comorien blague avec les Bangwenautes. Homme sincère et talentueux, Le Housni du 9.4 symbolise le respect mutuel et parle comme un Rap-psychologue.

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Bangwenet : Penses-tu qu'il soit utile que tu te présentes à nos lecteurs ?


ROHFF : Je ne pense pas être aussi connu que Michael Jackson, donc oui. Pour ceux et celles qui ne me connaissent pas, on m'appelle ROHFF: Rimeur Offensid Honorant le Fond et la Forme. Les cas sociaux m'appellent "Hous", de Housni de mon vrai prénom.


Bangwenet : Est-ce que tu as étés sollicité par les médias et pourquoi avoir accepté cette interview avec Bangwenet ?


ROHFF : Oui. Je l'ai été mais les médias qui m'ont sollicité ne me correspondaient pas ! J'ai accepté cette interview pour donner un coup de pouce à Bangwenet, car je kiffe les p’tites infos du bled (rires)... Non, pour clarifier les choses et donner aux gens qui m'apprécient ( rires…)


Bangwenet : Tu es très populaire. On pourrait te définir comme "Le rappeur du peuple", est-ce que tu crois que c'est justifier ? Ce n'est pas trop lourd à porter ?


ROHFF : Populaire? Rappeur du peuple ? Dans mon son: il y a de l'énergie, de la rage, de l'amertume, de l'amour, des histoires, des messages et de l'humour, ce sont les choses de la vie, donc ça parle au peuple avec sincérité et un sens de l'honneur. Cela créé naturellement une certaine attache et ça aide des fois, on me l'a souvent dit. Bien sûr que c'est lourd à porter parce que l'auditeur à tendance à idéaliser l'artiste, même à oublier que c'est un être humain qui peut faire des erreurs comme tout le monde et que la notoriété n'est pas toujours facile à gérer. Il y a des hauts et des bas pour tout le monde, personne n'est parfait.


Bangwenet : Fin juillet, les médias (notamment la presse people) parlaient de ta condamnation. On a pu lire "tout et n'importe quoi", que s'est-il passé ?


ROHFF : C'est un sujet très sensible. Je comprend qu'on ait pu avoir une mauvaise interprétation, vu les titres, les accusations des journaux et de la justice. Evidemment, je ne voulais pas faire de mal à mon petit frère. De la France aux Comores, nous sommes 11 frères et sœurs, je suis l'aîné. J'ai deux ans de plus que lui, et derrière lui c'est Ikbal de TLF. On ne choisit pas sa famille, c'est mon frère cadet. Il a appelé la police et me les a envoyés. Sinon je ne serais pas ici. Il est prétentieux de croire qu'il allait se faire tirer dessus. Je n'étais pas au courant qu'il s'était inventé une histoire avec moi. Alors que je lui voulais du bien, même le protéger de la rue, c'est un trouillard, un comédien, un mythomane. Il n'a pas les épaules pour assumer une place dans la rue. Je l'ai pourri à lui donner des liasses d'euros, j'ai déchiré des billets devant lui juste pour lui démontrer que les liens du sang sont plus sacrés que l'argent ! Mais il est ingrat, égoïste et malade de ce que je suis devenu : Rohff, c'est comme ça qu'il m'appelle. Il a oublier Housni. Je lui ai tendu la main, proposé de l'héberger ou encore du travail en le pistonnant. Il a même été jaloux d'un mandat que j'ai envoyé à son petit frère à l'époque incarcéré ou d'un mandat que j'ai envoyé au bled pour aider la famille. Il injuste en cultivant son complexe d'infériorité. Il a pourtant 28 ans, il se laisse aller à vagabonder, pleurnicher partout qu'il est abandonné. Tout ça parce que je suis Rohff. Il cherche à exister par tous les moyens à travers ma réputation et ma réussite en profitant de l'air de famille qu'on a. Il est manipulé par des clodos qui jouent de sa maladie mentale pour faire un peu d'argent. Il m'envoie en prison, sachant qu'on a besoin de moi. Il est irresponsable et se moque de l'existence de sa mère, de sa famille. Il fait le mendiant, il me fout la honte partout où il met les pieds. Il voulait faire des concerts au bled à ma place, comme si on allait pas remarquer que ce n'est pas moi ! Au tribunal, il a dit à ma mère que ce n'était pas sa mère. Quand elle pleurait à la barre, il rigolait, fier de lui. La justice n'a rien compris au film, déterminée à faire un exemple médiatique à partir de ce tissus de mensonges. Heureusement j'ai mon petit frère Ikbal, lui c'est un bon et la famille peut compter sur lui. Il a des valeurs et un vrai talent, je suis fier de lui. Ce qui m'arrive c'est moche mais j'assume et il n'y a que les murs qui ne sortent pas de prison.


Bangwenet : Est-ce que tu crois que les médias sont dangereux, que la médiatisation t'a porté défaut ?


ROHFF : Bien sûr ! Les médias sont très dangereux, regarde Lady Diana. Elle a perdu la vie en essayant de les semer. Ces derniers jours, la médiatisation m'a portée préjudice, mais maintenant que j'ai dévoilé la nature des faits, les gens intelligents comprendront mieux.


Bangwenet : Que ce soit à travers ta musique (Dirty Hous') ou tes propos, on dirait qu'il y a deux personnages: Rohff et Housni ? La différence entre les deux ?


ROHFF : ROHFF, c'est la signature de mes œuvres sonores. C'est un peu la forme. Housni, le fond. C'est lui qui assume l'impact médiatique de Rohff, qui donne la puissance de Rohff. En fait, il n'y a pas de différence vu que je suis entier dans mes écrits et que je n'ai pas honte de mon prénom (rires)


Bangwenet : Mais quel usage fais-tu des médias à titre personnel ? Tu t'informe comment ?


ROHFF : Je m'informe par le net. Des fois, c'est rempli de potins de remixes, même de coups montés pour le boycott. Les médias peuvent être méchants et trompeurs, plus rien n'est fiable, même le journal télévisé ne montre pas tout. Tout est contrôlé, manipulé, truqué pour te faire croire ce qu'on veut. Bangwenet est la pointe de l'info (rires)... Nous même quand on ment, on dit la vérité !


Bangwenet : Le retour au sein de la Mafia K'1 Fry, c'est quelque part important pour toi, parce que malgré les différences, les froids etc., cela reste une famille.

A l'Olympia (L'année du Hip-hop ndlr) c'était un moment fort ?


ROHFF : A l'Olympia, c'était spontané. Le destin l'a voulu ainsi, je pense qu'on est plus fort comme ça. Mon retour fait "zizir" aux supporters de la Mafia K'1 Fry, l'union fait la force et Kerry James a bien expliqué les choses dans "Thug Life". Neuf Quatre !


Bangwenet : Quels sont les projets avec la Mafia K'1 Fry ? Je crois qu'il y a Street Lourd 2 ? Tu vas être aussi boulimique et prolifique que dans le 1er Street Lourd ?


ROHFF : Tout le monde est retourné à ses projets perso. Pour Street Lourd 2 si on a besoin de moi, c'est la famille. Il faudrait que je sorte de ce pénitencier mais la justice est chaude sur moi en ce moment. J'ai du sursis donc faites des Dhoas ( fatha ) si vous voulez m'entendre sur Street Lourd 2. (rires)


Bangwenet : De ton coté, tu t'es bien organisé: Foolek Records avec une véritable équipe, Distinct ta marque de vêtement. En plus de l'aspect artistique, tu es aussi chef d'entreprise, entrepreneur. Pourquoi cette réelle volonté d'aussi bien t'organiser ?


ROHFF : Je ne suis pas un PD mais un PDG (rires). Je me suis bien entouré, les gens sont sérieux et maitrisent bien leur poste, leur sujet. Sans ça, j'aurais du mal à tout gérer seul. J'apprends aussi sur le tas. Je donne mes idées pour distinct, mes associés sont bien plus qualifiés que moi en matière de textile. Le magasin tourne très bien grâce à Dieu et Foolek mon label signe TLF et Bushy. C'est une rappeuse, une petite Malienne très talentueuse, qui a du flow grave. Je réalise tout ce qui est artistique et valide le reste. J'ai la chance d'être bien entouré, professionnellement parlant. Et sans ça t'as pas de résultats satisfaisant.


Bangwenet : Pourquoi n'as-tu finalement pas sorti en indé "Le Code de l"horreur", tu en avais la capacité à tous les niveaux?


ROHFF : Je préfère jouer avec l'argent des majors, le nouveau contrat m'arrange beaucoup. En indépendant, on n'a pas encore de quoi reproduire le même travail qu'en major au niveau du marketing, enregistrement, promotion etc.. C'est du lourd. On n'est pas prêt pour Rohff, on perdrait trop de niveau, ça ne vaut pas le coup? Chaque chose en son temps, pour l'instant c'est le street album "Le cauchemar du rap français" que mon label a sorti en premier projet officiel. La suite, c'est TLF et Bushy. 19 Novembre pour TLF!


Bangwenet: Comment interviens-tu auprès des artistes du label ?


ROHFF : Je donne des idées, mon opinion sur ce qu'ils enregistrent mais je les laisse faire. J'ai confiance c'est mon école. TLF sont pour moi les meilleurs rappeurs de leur génération et Bushy va faire mal... Patientez!


Bangwenet : Tu es très rigoureux en termes de travail, acharné, c'est quoi cette détermination ?


ROHFF : Il y a rien d'autre à faire, le rap c'est ce que je maitrise le mieux. Je veux toujours faire mieux, la seule personne dans le rap que je veux dépasser, c'est moi! Et je sais qu'on m'attend au tournant donc j'ai pas le choix, je dois bosser, innover, faire de la performance.


Bangwenet : En prison tu as dû écrire plus que jamais ?


ROHFF : Il y a que ça à faire ! Avec la télé, les pompes, la prière. J'ai noirci plein de cahiers. A chaque mal un bien. Mine de rien, la prison ça ouvre les yeux sur la vie dehors.


Bangwenet : Tu reçois beaucoup de courriers ?


ROHFF : Oui. 5 à 10 lettres par jour, sa fait "zizir". J'ai même reçu du courrier de Belgique, de Suisse, du Maroc, Tunisie, Canada, USA, Comores. Je remercie infiniment tous ces gens qui ont pensé à moi dans leurs vacances.


Bangwenet : Tu écoutes quoi ?


ROHFF : Du Roots, Ragga, Tupac, The Chronic, Toirab de temps en temps (Son du bled). Je mate MTV et les matchs de foot.


Bangwenet : Le public se demande si tu vas faire un morceau sur l'incarcération ? D'autres rappeurs l'ont fait, c'est pas trop ?


ROHFF : Je m'inspire de ce que je vis. C'est pas un morceau sur l'incarcération que j'ai écrit. (rires).


Bangwenet : Beaucoup de rumeurs circulent a ton sujet. Est-ce que cela peut tuer un artiste ?


ROHFF : J'ai l'habitude maintenant. Dommage que le public et surtout les internautes perdent autant de temps à parler, tchatché pour du vent. Lancer une rumeur sur le net, ce n'est pas dur ! Les détracteurs et les jaloux ont besoin de faire de la propagande pour casser mon image en espérant passer devant moi. Mais l'authenticité et le talent ne meurt pas, regarde Tupac, il vend encore des "All eyes on me". Je sais bien qu'ils veulent que je craque et que je gâche tout. J'ai eu affaire à bien pire que lui dans la vie!


Bangwenet : On a entendu la version de Gabin et de Kerry, quelle est la tienne?

ROHFF : On allait manger à Nation et on est tombé sur lui. Il a dit qu'on était sept, c'est faux, on était cinq! Il n'y a que deux personnes qui l'ont enchainé. Kerry a commencé, vu que Gabin ne voulait pas le "tête à tête". Il s'est accroché au volant je l'ai sorti de la voiture à coups de pompes et lui ai mis un penalty. Il était sonné à terre, d'ailleurs mon ami l'a sauvé. Il a foutu tout son sang sur nous, il saignait du nez. Kerry a dû changer sa chemise blanche, tellement il a saigné! Il a vu 7 étoiles et a confondu avec 7 mecs! Il a les boules, il cherche à redorer son blason à travers ses potes, les journalistes qui pensent que c'est un vrai dur. J'ai couché son pote avec un direct du gauche, il n'y a pas eu d'échange de coups, il se protégeait en position fœtus jusqu'au K.O. Notre ami qui nous a séparés d'ailleurs a mis une crampe à Gabin. Il teste le monde du rap, mais il est tombé sur un os. La majorité des mecs du 19ème se foutent de sa gueule. Il fait mal au crâne des petits de là-bas. Il veut les ramener avec lui en galère alors qu'ils n'ont rien à gratter, c'est un creuvard ! Il veut jouer au plus fort dans la rue: on est plus en 1985. On est trop nombreux en Ile de France, en pleine force de l'âge, on a la rage, du courage, la foi et de la détermination. Tout est quadrillé, il ne s'en rend pas compte, il a l'orgueil en angle mort. Il peut faire des "gabineries" sur le net, si ça lui fait du bien. Cela ne change rien à la donne, il est ridicule, on a mieux à faire que lui donner autant d'importance que lui nous en donne... La guerre du rap, c'est une grande blague !


Bangwenet : Suite à la rencontre avec Gabin, il y a eu des vidéos sur internet. Récemment Joe Dalton calmait les esprits: quelque part ça sert à rien toutes ces embrouilles, cela ne fait que ternir l'image du rap?


ROHFF : Bien sûr que cela ternit l'image du rap! Nous, on faisait chier personne. A partir du moment où on nous a pris pour des tremplins on était obligé de se défendre. C'est normal, le rap, c'est une passion mais aussi notre gagne-pain. Nos détracteurs savent bien qu'on ne lâche rien, qu'il y a du répondant, en plus nous ne sommes pas en tort. Je n'ai jamais fais d'histoires gratuitement. J'ai fait pas mal de featuring Rap Français. Je suis respectueux, même quand je n'aime pas, je ne calcule pas. A part quand il y a des pics, sinon c'est la mer plate de notre côté. Dans le rap, il y a des revendications, de la dénonciation donc ça ne pourra jamais être positif aux yeux de l'Etat. L'image restera terne quoi qu'il en soit.


Bangwenet : Distinct, tu peux en parler ?


ROHFF : J'ai rencontré pas mal de gens qui m'apprécient, souvent ils demandaient des T-shirts. J'ai voulu faire dans un premier temps "T'1kiet", mais le nom était très limité. J'ai donc pensé à Distinct. C'est un mot anglais et français, le sens me plaît. Des gens bien, qui ont une bonne expérience dans le textile, m'ont proposé de lancer une marque avec eux, on est donc parti sur Distinct. Je suis surpris et touché de voir des gens avec ma marque. Je les remercie!


Bangwenet : Le mot de la fin.


ROHFF : On fait tous des erreurs à des degrés différents. Il faut savoir pardonner les êtres pour être pardonné de Dieu. On est des gens bien, les gens qui nous connaissent de près le savent et nous aiment pour ça. On peut faire des fautes, quelles qu'elles soient, elles resteront humaines. Quand tu pousses un homme ou une femme égarée dans le droit chemin en mettant la bonne intention, Dieu te le rend bien. Quand on a la foi, qu'on est sincère, on n'insulte pas le repenti, on devra tous rendre des comptes, seul Dieu peut juger ! A bientôt !

 

                                          Z. Kamel/ Bangwenet/MSN(chat)

 

Sambi semble prêt à remanier son équipe

Le 26/10/2008

 

A Paris où le président de l'Union des Comores s’est reposé après une traversée du désert qui en dit long, Sambi semble prêt à remanier son équipe. Convaincu qu'il n'y a pas qu'un Hassane Hamadi qui l'a trahi et mal servi ou un Mohamed Abdoulwahab qui l'a poignardé dans le dos, le Mollah suivant les conseils de ses amis iraniens, s'apprête à passer à la vitesse supérieure.

 

Dans son entourage, l'on craint un nouveau dérapage de leur héros dans la mesure où depuis le discours du président de l'Assemblée nationale, en présence de la communauté internationale et du gouvernement, à l'occasion de l'inauguration de la session budgétaire de ce mois d'octobre, Sambi perd le contrôle. Il ne compte que sur un Djaé Ahamada, porte drapeau du régime après la disgrâce de Ben Abdou Saïd, pour dissiper les nuages d'un bateau en naufrage.


Convaincu que la loi sur la citoyenneté économique a peu de chance d'être adoptée par les députés alors que, à plusieurs reprises des décrets signés de sa propre main ont déjà délivré des nationalités à des inconnus, Sambi s'en veut à lui-même et comme d'habitude, veut trouver dans son premier cercle des bouc émissaires. Et la première victime dans ce nouveau feuilleton pourrait être son ministre des Finances, Mohamed Ali Soilih, Mamadou alias « Budget de guerre ».


Dans sa demeure parisienne de pacha où le cœur bat 100 à l'heure, Sambi a déjà dans son djellaba un projet de décret portant nomination d'un nouveau gouvernement. Seul Allah sait ce qu'il a dans son cœur, comme tout chiite qui se respecte. Mamadou voit son heure sonner et ses proches lui ont prié de jeter l'éponge avant que la gifle de leur maître laisse des traces sur ses joues pour éviter l'humiliation. Sambi estime que Mamadou comme son collègue Hassane Hamadi l'ont menti par rapport à leur influence auprès de la France officieuse. Une naïveté qui a détruit le Mollah et aujourd'hui, il est rattrapé par la vérité. La seule alternative qui lui reste c'est de se débarrasser de ces soit disant enfants de la France, pour les remplacer par des barbus. Pourtant, Mamadou a essayé de faire de son mieux. Soutenu par Salim Hassane, Mamadou à défaut d'être reçu à Bercy, s'est contenté d'un entretien avec Olivier Stirn au bureau de l'UMP. Mais Stirn est loin des décideurs. Ici dans la capitale, ce gouvernement est trop attendu par les sambistes et les autres cambistes politiques déçus par le régime. Nombreux sont ceux qui souhaitent le départ de toute l'équipe.


Or parmi eux, figurent quelques têtes capables d'occuper de hautes fonctions pourtant reléguées au second rang. Mais comme nous le confie un cadre de ce club, Sambi ne peut pas se séparer d'un Madi Ali qui, comme son collègue Abdourahim Said Bacar, sont toujours prêts à applaudir Sambi en conseil de ministres. Une attitude qui ne plaît pas au premier Vice président de l'Union des Comores mais qui consent craignant une autre sanction pour ne pas dire humiliation de la part de Foundi. Pourtant, Madi Ali et Abdourahim se réjouissent de voir leur rang renforcé par Barwane, nommé conseiller du président avec rang du ministre. Opportuniste, renard, lézard et fin magouilleur à tous les niveaux. Tous ceux qui se ressemblent s'assemblent.


Un homme politique qui n'a jamais obtenu la confiance des électeurs dont l'influence se limite au niveau de la douane de Moroni. A l'instar du petit prince, Barwane n'est finalement qu'un ministre de décor et de figuration. Entre les heureux et malheureux la liste est longue. En tout cas Mohamed Larif Oukacha avoue aujourd'hui avoir été manipulé dans sa nomination et regrette d'avoir accepté d'entrer dans un bateau ivre sans capitaine.


Le capitaine du navire qui s'est bien soûlé a perdu le contrôle et les matelots commencent à se jeter au large sans aucune communication avec l'extérieur. Le navire prend l'eau et c'est la tragédie pour tout un peuple innocent.


                                                                                                                   Djamal

 

Encore de l'argent en l'air

Le 26/10/2008

Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi
Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi 

Pendant que le monde est secoué par une crise financière qui menace la planète entière, Ahmed Abdallah Mohamed Bin Sambi n'a qu'une seule obsession : C'est de se justifier sur sa position de confirmer que Mayotte est française moyennant encore de l'argent.


La Crise financière qui fait trembler les grands pays a su mobiliser à temps des milliards de dollars aux Etats Unis d'abord, en Europe ensuite et au Moyen et à l'Extrême Orient enfin. Des milliards de dollars sont injectés dans le circuit bancaire pour libérer le secteur immobilier qui souffrait beaucoup plus que jamais et permettre la relance des crédits au profit des petits ménages. Ces dispositions constituent un dépannage en attendant le Sommet des grandes puissances prévu le 14 novembre 2008 aux Etats Unis à l'initiative du Président Nicolas Sarkozy.


Loin de ces préoccupations majeures de l'heure à l'échelle planétaire et au lieu de se lancer sérieusement dans le projet Habitat et soutenir le secteur immobilier par des actions concrètes, le Chef de l'Etat se contente de faire l'inverse. Il s'est exclusivement approprié la gestion de l'argent destiné au projet qui lui tenait jadis à cœur. Où sont passés les milliards de francs comoriens octroyés par l'Arabie saoudite pour ledit projet ?


Par ailleurs, au moment où les banques sont soutenues par les Etats, Foundi Sambi asphyxie les établissements bancaires du pays. Les Mecks, la SNPSF, la BIC ont toutes payé le prix malgré elles pendant la crise énergétique et à l'issue du procès qui a opposé la BIC à NICOM.


SAMBI a mis en vente le littoral du nord de la Grande Comores. Galawa est cédé à des étrangers sans que l'on sache exactement où est passé l'argent du bail. Ndzaoudzé, au nord de Ngazidja n'a pas échappé à la transaction dont le maître de cérémonie n'est autre que l'Ambassadeur des Comores à Paris,S.E.M. Soulaimana Mohamed Ahmed.


Aussi, Mayotte ne va pas échapper. Le puissant Ministre de la Défense et directeur de Cabinet du chef de l'Etat l'a prouvé à plusieurs égards. La mission effectuée à Mayotte par Bacar Dossar, Madeira et Christian Job, accueillie en fanfare par le préfet de l'île pour finaliser la vente de Mayotte moyennant 2 millions d'euros et la fin du régime Bacar s'inscrit dans cette logique. Aujourd'hui, Abou Achiraf fait payer aux jeunes mahorais en compétition à la Grande Comores, des visas d'entrée sur le territoire comorien. Soixante euros ! Une excellente opération d'après le président du Conseil Général de Mayotte qui s'est réjouit du fait que les autorités comoriennes prouvent leur reconnaissance que l'île sécessionniste est désormais est française.


C'est le résultat des deux réunions à Paris et à Mayotte du Groupe de Travail de Haute Trahison. Dans ce contexte, une autre délégation s'apprête à quitter les Comores pour Paris. Selon des proches du Palais de Beit Salam, Ali Mlahaili, ancien Ambassadeur des Comores à Paris tout au long du règne d'Abdallah, revient à Paris pour détecter les intentions réelles des autorités françaises comme si les 12 ans passés dans la belle capitale du pays de De Gaulles et Molière ne lui ont pas suffi pour comprendre la politique française à l'égard des Comores. Le dinosaure se contente de ce peu qu'on lui offre en guise de son soutien au débarquement à Anjouan.


Monsieur Mlahaili, de mère malgache et de nationalité française, Soulaimana Mohamed Ahmed, de mère mahoraise et de nationalité française sont les deux personnalités clefs dans les discussions avec la partie française. Ailleurs, aux Nations Unies, où la question devrait être abordée à l'Assemblée générale, elle est verrouillée car le Chef de la Mission des Comores n'est autre qu'un Français de nationalité qui ne jure aussi que par la France. Décidément, la France a bien ficelé sa chose. Le Ministre des Relations extérieures lui, se contente d'un dîner copieux et bien arrosé offert par la partie française. Pourquoi donc cette mission maintenant à Paris alors que Sambi et son Ministre Djaffar y sont ?


Où sont-ils passés Lamartine (L’homme Naïf), Mlahaili ou Mroudjaé, ce jour J où les autorités comoriennes ont décidé d'agresser moralement ces jeunes mahorais présents sur le sol comorien en leur faisant payer de visas d'entrée à Moroni au même titre que Jean Pierre, Albert ou Thomas ? Qu'est ce qu'ils viennent faire en France ?

 

L'approche est plutôt de parler avec les Mahorais. La perte des vies humaines c'est là-bas, la départementalisation c'est là-bas. Le dialogue, c'est là-bas.


                                                                                                                           Djamal

 

Le Forum s'est mal terminé

Le 24/10/2008

La cérémonie de clôture du Forum économique de l’Océan indien s’est achevée en queue de poisson hier au palais du peuple. La faute au conseiller économique du président Sambi qui, appelé à prononcer un bref speech, s’est perdu dans une longue digression fort mal à propos.


Le conseiller a eu le don d’irriter l’assistance qui, au bout de quelques minutes, a commencé à quitter la salle. L’histoire fait grand bruit à Moroni, surtout dans les milieux économiques.


Lorsque le comité d’organisation, gêné aux entournures, l’a invité à se rasseoir, Ahmed Barwane n’en a fait qu’à sa tête. On a ainsi dû couper le son du micro. Selon plusieurs témoignages, le conseiller était probablement dans un second état. Dommage que le Forum s’est aussi lamentablement terminé.

 

                                                                                             Inss Blog

 

Une mosquée qui divise aux Comores

Le 24/10/2008

 

Dans le cadre de sa croisade contre la propagation du chiisme aux Comores (LOI nº1240), l'imam de la grande mosquée de Mutsamudu (Anjouan), Sheikh Koussoiye Bin Abdallah, a pris la tête, début octobre, d'un mouvement de contestation contre l'édification d'une nouvelle grande mosquée à Mutsamudu, financée par des fonds iraniens. (...)

 

                                                                                                   AfriqueIntelligence

 

 

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