Le nouveau sélectionneur de l'équipe d'Argentine se nomme Diego Armando Maradona. Le meilleur joueur argentin de tous les temps, champion du monde en 1986, succède à Alfio Basile, qui avait démissionné au lendemain de la défaite au Chili (1-0) il y a deux semaines.

Il était candidat. Et la fédération argentine l'a choisi. Diego Maradona réussit un retour fracassant sur la planète football puisqu'il va présider aux destinées de l'équipe nationale, en remplacement d'Alfio Basile, qui avait démissionné après la défaite de la sélection albiceleste au Chili (1-0), le 15 octobre dernier. L'annonce a été faite par Carlos Bilardo, au terme d'une réunion organisée par le président Grondona. "Je veux travailler avec Diego, qui sera le nouveau directeur technique de la sélection", a-t-il dévoilé à sa sortie.

Sélectionneur de l'équipe d'Argentine championne du monde en 1986 et dont Diego Maradona était l'indispensable capitaine, Bilardo occupera le poste de directeur général tandis que Pedro Troglio deviendra l'adjoint du Pibe de Oro. Agé de 47 ans, ce dernier a souvent fait l'actualité ces dernières années. Mais exclusivement dans la rubrique faits divers (alcool, drogue, surpoids,...). Diego Maradona (91 sélections et 34 buts) est même passé à deux doigts de la mort en 2004 en raison d'un malaise cardiaque. Ajoutez à cela une hépatite en 2007...

Aujourd'hui, celui qui a pour amis Fidel Castro et Hugo Chavez se veut "rangé des voitures". Il devra l'être pour diriger l'équipe nationale argentine, quart de finaliste de la dernière Coupe du monde. Troisième des éliminatoires du Mondial 2010, la sélection albiceleste est en ballottage favorable mais n'a guère convaincu depuis le début de sa campagne puisque battue à deux reprises en dix matches.

En choisissant l'auteur de la "main de Dieu", la fédération argentine et le président Grandona ont pris un risque. L'homme n'a qu'une expérience relative sur les bancs de touche. A part deux expériences anecdotiques à Mandiyu de Corrientes (octobre à décembre 1994) et au Racing Club de Avellaneda (mai à septembre 1995), l'ancien maître à jouer de Naples, futur beau-père de Sergio Aguero, n'a jamais exercé.

Il ne sera cependant pas seul puisque Bilardo et Troglio seront à ses côtés pour l'épauler dans une tâche qui n'aura rien d'une sinécure.

Footballeur de génie, Diego Armando Maradona dit Pibe de Oro doit désormais devenir un grand sélectionneur. Le peuple argentin n'attend rien d'autre de la légende Maradona, qui étrennera ses galons face à l'Ecosse, le 19 novembre prochain. Et passera par Marseille pour y affronter la France le 11 février 2009.

Les Français y sont deux, les Africains trois. Les Espagnols, vainqueurs de l’Euro 2008, se taillent la part du lion avec sept représentants.

L’ancienne gloire de l’Inter Milan, le Brésilien Ronaldô Luis Nazário de Lima, dit Ronaldo , est courtisé par de nombreux clubs européens, dont le Paris Saint-Germain. Mais l’international auriverde, qui soigne une blessure au genou gauche, souhaite plutôt rentrer au Brésil.

Ronaldo n’est pas fini, qu’on se le dise. Certes, ce dernier est inactif depuis neuf mois, la faute à la rupture d’un tendon du genou gauche survenue sous le maillot du Milan AC le 13 février 2008. Mais la liste des clubs prêts à l’accueillir est éloquente. Manchester City, le PSG… et bien d’autres formations européennes se sont lancées dans une véritable opération séduction pour s’offrir les services d’un joueur âgé de 32 ans mais toujours aussi efficace, lorsque ses soucis musculaires le laissent en paix, aux abords d’une surface de réparation. L’Europe fait donc les yeux doux à Ronaldo.

Et lui dans tout ça ? El Fenomeno rêve plutôt d’un retour triomphant au pays. « On a une conversation très intéressante avec Manchester City. Le PSG montre également un intérêt très grand à mon égard. Mais mon rêve, c’est de jouer avec Flamengo, qui est en pole position. Cela dépendra beaucoup de moi-même. Je ne veux pas aller au Flamengo comme un cadeau de leur part. Je dois le mériter. Je dois prouver que je suis apte à jouer au Flamengo. Imaginer un peu… entrer au Maracana et jouer mal, c’est se faire siffler ensuite par des milliers de supporters. Il y aurait alors la possibilité que l’on jette une bombe au camp d’entraînement, comme c’est déjà arrivé une fois. » On veut bien le croire.

Agent de Voyage depuis plusieurs années, Hachim Said Bacar connaît presque tous les rouages du système de transport aérien entre la France et les Comores. Nous l’avons interrogé sur les conséquences de l’arrêt programmé des vols Yéménia sur la ligne Comores-France.

Très septique sur un éventuel revirement des autorités de Yéménia, Hachim Said Bacar accuse à la fois le mouvement SOS transport qui s’est « mal engagé dans cette affaire, et les autorités comoriennes qui ne comprennent toujours pas que jusqu’à maintenant Yéménia est le moins mauvais qu’on a eu depuis le départ de la compagnie Emirat » fin des années 1990.

Selon Hachim le grand perdant dans cette « machination », c’est la diaspora. L’Etat comorien devra assumer ses responsabilités si Yéménia arrête définitivement de rallier les Comores.

Les troupes tanzaniennes qui, en mars dernier, ont combattu aux côtés de l’armée comorienne dans le cadre du rétablissement de l’ordre constitutionnel à Anjouan, ont quittent Moroni ce lundi soir. Avant leur départ, le gouvernement comorien leur a rendu un vibrant hommage au cours d’une cérémonie organisée à l’ancien siège d’Air Comores.

Le directeur de cabinet du président de la République en charge de la défense, M. Mohamed Bacar Dossar, a salué l’engagement de la Tanzanie dans le règlement de la crise anjouanaise. Il a surtout insisté sur les relations historiques entre les deux pays en rappelant notamment les nombreux apports de la Tanzanie dans le fonds culturel comorien et son appui à la constitution de la première armée comorienne. Dar-es-salam a, par ailleurs, servi de terre d’asile aux leaders politiques des Comores à la veille de l’indépendance nationale.

Dans la croisade diplomatique du président Ahmed Abdallah Sambi contre les autorités séparatistes d’Anjouan, les Comores ont toujours su compter sur Dar-es-salam, comme lorsqu’il s’agissait d’appliquer les mesures de rétorsion de l’Union Africaine ( restriction des déplacements des ex-dirigeants séparatistes d’Anjouan, surveillance des eaux territoriales des Comores,…).

Dans son discours, M. Kossi Abassa, qui assure l’intérim du chef du Bureau de liaison de l’Ua à Moroni, a fait part de la gratitude de l’Union africaine à la Tanzanie après sa participation à l’opération de rétablissement de l’ordre à Anjouan.

Selon lui, à travers cet engagement, elle a « encore une fois, apporté la preuve de son attachement continu aux idéaux de notre organisation ».

Malgré l’arrivée d’une nouvelle cargaison de riz, le 15 septembre dernier, le prix du kilo du riz ordinaire, reste encore élevé pour une population comorienne submergée par une crise économique et sociale sans précédent. Notre journal a tenté de comprendre pourquoi cette hausse vertigineuse et jusqu’à quand cela va-t-il duré ?

« A 375 francs le kilo du riz ordinaire, c’est trop cher, reconnait un commerçant demi-grossiste de Caltex, au centre de Moroni. Les gens achètent à ce prix parce qu’ils n’ont pas le choix. » Un peu plus loin, à Hadoudja, un détaillant confirme que le « consommateur comorien a le choix entre le riz ordinaire d’une qualité moyenne à 375 frcs, le riz ordinaire des opérateurs privés à 450 frcs et le Basmati à 700 frcs le kilo. » Un employé de l’office nationale pour l’importation du riz (Onicor) admet que « ces prix sont au-dessus des moyens actuels de la population comorienne.»

Il y a moins de deux ans, il ne fallait que 175 frcs pour obtenir le kilo du riz ordinaire. Pourquoi donc ce phénomène d’augmentation exponentielle du prix du riz ordinaire ? Amirdine Mohamed, directeur technique à l’Onicor y voit au moins deux raisons : « la conjoncture internationale qui est défavorable au pays importateurs du riz, et l’indisponibilité du riz depuis le mois de février dans des pays fournisseurs comme la Thaïlande, l’Inde ou le Pakistan. »

Les 25 000 tonnes commandées par l’Onicor dont 8500 tonnes sont déjà livrées au port de Moroni, ont été obtenues « à partir d’une doléance du chef de l’Etat auprès du gouvernement de l’Inde », selon Amirdine. Et cette commande, la première depuis la cargaison de décembre 2007, coûte près de 5 milliards de frcs à la société nationale de l’importation du riz, qui a pu obtenir d’Exim Bank toutes les garanties de financement.

Pour le directeur commercial de l’Onicor, Mohamed Nassur Abdoulfatah, « ce riz qui traverse naturellement le circuit économique, de l’Onicor jusqu’au consommateur ne devrait pas dépasser les 350 frcs le kilo. » C’est le prix que les services du ministère des finances ont jugé nécessaire au regard de toutes les contraintes liées aux charges inhérentes. Pour pouvoir baisser le prix du kilo du riz, il faudrait une concertation entre l’Etat, l’Onicor et les commerçants », suggère Mohamed Nassur. Chacun des ses opérateurs pourrait concéder quelques sacrifices dans l’intérêt du consommateur. L’Etat par exemple peut envisager de réduire ou de supprimer la taxe unique qui s’élève aujourd’hui à 40 frcs sur le kilo de riz.

Est cela va-t-il suffire ? Déjà sur le terrain, le sac et le kilo de riz sont vendus au-dessus du prix fixé par les pouvoir publics. Et il varie chez les grossistes selon la quantité commandée et le mode de paiement. En fait, Pour bénéficier des réductions significatives, il faut achetez plusieurs tonnes et être capable de régler comptant. Voilà pourquoi certains demi-grossistes parviennent à revendre le sac de riz à 17 250 frcs, au lieu des 17 500 frcs fixés par les grossistes.

A la direction commerciale de Ngazidja, chargé des contrôles des prix, on se dit surpris par ces prix fixés par les autorités de l’Union. « Ils ne tiennent pas compte de la réalité économique du pays et surtout des coûts supportés par les commerçants », dit-on. Avant d’entamer une opération de contrôle et de régulation, elle souhaite engager au préalable une discussion avec les services de l’Onicor.

Mais qui est en réalité Rohff, de sa véritable identité c’est Housni Mkouboi, qui est un rappeur français, qui est né aux Comores, le 15 décembre 1977.

Rohff, dit également R-O-H-2-F, signifie « Rimeur Original Hardcore au Flow Fluide » ou « Rimeur Offensif Honorant le Fond et la Forme ». Rohff a eu pas mal de démêlés avec la Justice, il a notamment été condamné le 26 juillet 2007 à 5 mois de prison ferme, pour « détention d'arme » et « menace avec arme », sur son frère cadet Jalloud, 28 ans. Il a été de fait été incarcéré à la maison d'arrêt de Fresnes, d’où il est sorti, le 27 novembre 2007 à l'occasion du concert de 50 Cent à Paris Bercy, pour assurer la première partie du spectacle.

Neuf ans après la sortie de son premier album, Rohff revient sur le devant de la scène avec un cinquième opus solo, sur ce nouvel album « Le Code de L'Horreur », on peut entendre, le nouveau single, « La Grande Classe », mais aussi sur le site internet de Daylomotion, y voir le clip vidéo.

Sur la bande originale du film « Mesrine », on entend aussi Rohff interpréter le titre « Pas de héros ».

La Grande classe, en voici quelques paroles…

Qui qui est dans la plazza ?
Qué qué Passa ?
Oulala, mais c'est quoi ca ?
Sortez les calculettes c'est le son des gros chiffres, des grosses gifles,

T'as les joues en sang tu comprends pas ce qu'il t'arrive,
Je veux pas qu'on joue ensemble, associable comme mon fils,
J'attends aucune reconnaissance du showbiz (aie aie aie),
Ton rap est trop peace, le mien sans pitié,

J'ai mon plan, vois moi comme l'architecte qu'a construit ton quartier,
Kamikaze comme les japs sur Pearl Harbor,
Mon stylo s'affole comme les aiguilles de mon tableau de bord,
J'ai poussé mon premier cri, en pleine lune sous l'équateur,

Ma vengeance est fraîchement sortie du congélateur,
J'ai qu'un visage, plutôt révélateur, j'ai beau être fédérateur,
Je peux pas aimer tout le monde j'ai qu'un cœur,
Ils ont peur, je vais les traumatiser,
Un loup dans une bergerie, quand je roule sur les Champs-Elysées